La proposition relative est une proposition subordonnée introduite par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel, etc.
les pronoms relatifs
Les pronoms relatifs peuvent être :
de formes simples et invariables : qui, que, quoi, dont, où ;
de formes composées :
? masculin singulier : lequel, duquel, auquel,
? féminin singulier : laquelle, de laquelle, à laquelle,
? masculin pluriel : lesquels, desquels, auxquels,
? féminin pluriel : lesquelles, desquelles, auxquelles,
? indéfinis : quoi que ce soit qui, qui que ce soit qui, quiconque, qui que, quoi que, etc.
Le plus souvent, ce pronom remplace un nom ou un pronom de la proposition principale et permet ainsi d’éviter une répétition.
Dans
l’exemple Je t’offre ces fleurs qui viennent de mon jardin, le pronom
qui remplace ces fleurs. On dit que le nom fleurs est l’antécédent du
pronom relatif qui. Cette phrase peut être remplacée par les deux
phrases suivantes : Je t’offre ces fleurs. Ces fleurs viennent de mon
jardin.
Quand le pronom relatif a un antécédent, la proposition
est complément de cet antécédent. Si on supprime la proposition
relative, la phrase est toujours correcte, mais elle est moins précise :
Je t’offre ces fleurs.
Parfois, le pronom n’a pas d’antécédent.
Dans ce cas, la proposition relative est sujet ou complément du verbe de
la proposition principale et on ne peut pas la supprimer :
Qui va à la chasse perd sa place. La proposition relative est ici sujet du verbe perdre.
Embrassez qui vous voudrez. La proposition est ici complément d’objet du verbe embrasser.
On
appelle proposition subordonnée une proposition qui contient un verbe
et qui dépend d’un mot d’une autre proposition (de la proposition
principale). La proposition subordonnée peut dépendre du verbe de la
principale ou d’un autre mot.
petite remarque…
Les
propositions peuvent être emboîtées dans une même phrase : une
proposition subordonnée par rapport à une principale peut, elle-même,
être la principale d'une autre subordonnée.
Jean lui a confirmé qu'il viendrait quand il aurait fini.
Dans
la phrase Nous nous promènerons s’il fait beau, Nous nous promènerons
est la proposition principale, s’il fait beau est la proposition
subordonnée. Une proposition subordonnée ne peut jamais s’employer toute
seule.
Lorsque le verbe de la subordonnée est conjugué à un mode
personnel (au présent, à l’imparfait, au conditionnel, etc.), il y a
toujours un mot pour introduire cette proposition. On distingue ainsi
trois types de propositions subordonnées :
la proposition
relative qui est introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où,
lequel, etc.) et complète le plus souvent un nom ou un pronom : Je
verrai son frère que je connais bien.
la proposition conjonctive qui
est introduite par une conjonction de subordination (si, quand, que,
lorsque, etc.). Elle est le plus souvent complément d’objet ou
complément circonstanciel du verbe de la principale :
→ Je verrai son frère dès que j’aurai fini. (subordonnée circonstancielle de temps)
→ J’espère que tu viendras. (subordonnée complément d’objet)
la
proposition interrogative indirecte qui est introduite par si ou par un
mot interrogatif (qui, lequel, pourquoi, etc.). Elle est complément
d’objet d’un verbe tel que demander, ignorer, savoir, etc. : Je me
demande pourquoi il n’est pas là.
Les subordonnées peuvent aussi
avoir leur verbe à l’infinitif, au participe passé ou au participe
présent. Dans ce cas, elles peuvent n’être introduites par aucun mot :
J’entends son frère arriver.
La proposition principale est autonome :
elle peut s’employer seule, et contient un terme dont dépend une autre
proposition qu’on appelle proposition subordonnée (qui, pour sa part,
dépend totalement de la proposition principale).
Ainsi, dans la
phrase Alice a rencontré Sacha au moment où il prenait le train, la
proposition Alice a rencontré Sacha est la proposition principale dont
dépend la proposition subordonnée au moment où il prenait le train.
La
proposition principale comporte le plus souvent un verbe conjugué. Mais
ce n’est pas toujours le cas. Dans Bienvenue aux nouveaux qui viennent
de nous rejoindre, Bienvenue aux nouveaux est une proposition principale
sans verbe.
Une proposition ne peut être principale que s’il y a
une proposition subordonnée. Sans quoi on parle de proposition
indépendante : Alice attend Sacha au prochain train, cette phrase ne
contenant aucune proposition subordonnée, il s’agit d’une proposition
indépendante. Et inversement : il ne peut y avoir de proposition
subordonnée s’il n’y a pas de proposition principale