abdelhalim berri المدير العام
الإسم الحقيقي : Abdelhalim BERRI البلد : Royaume du Maroc
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| موضوع: Production écrite : le portrait d'une personne en mouvement الأحد 02 فبراير 2014, 21:05 | |
| Production écrite Sujet : Fais : le portrait d'une personne en mouvement / en action Le personnage à décrire est une petite fille blonde qui saute à la corde.
Voici des modèles de rédactions 1 Les deux bras repliés près du corps, ses petites mains gracieuses impriment un premier élan à la corde qui vient frapper ses mollets. La fillette lève un pied puis l'autre, se stabilise puis recommence. La corde frappe l'air en sifflant et dessine un parfait arc de cercle. Alice sourit, ses pieds trouvent le bon rythme, ses couettes blondes fouettent joyeusement ses épaules ; ses yeux bleus brillent de plaisir tandis que ses mouvements, de plus en plus rapides se précisent Coups de poignet, un, deux ; en cadence, sa jupe rouge s'évase en corolle sur ses jambes fines. Alice saute, bondit, caracole, les yeux fermés, elle sourit et compte de plus en plus vite
2 Des éclats de voix enfantines circulent dans la cour de récréation. Les enseignants surveillent leurs élèves d’un œil distrait en sirotant un café noir. Sous le couvert des platanes, à l’écart de l’aire de jeu des joueurs de ballon, des fillettes se sont regroupées afin de pratiquer leur activité favorite : le saut à l’élastique. Deux d’entre elles encochent la ficelle extensible colorée à leurs chevilles, puis elles s’éloignent de quelques pas pour la tendre. La petite nouvelle, le visage rond encadré de boucles blondes, est restée en retrait, elle les observe. Tandis que les premières ont entamé leur danse de gazelles au-dessus de l’élastique, Benjamine se rapproche discrètement. La gazelle la plus aguerrie s’interrompt et l’invite à se joindre à elles Le sourire de Benjamine exprime sa joie intérieure, ses yeux clairs pétillent, ses jambes frissonnent d’impatience. Elle se place face à celle qui l’a convié à la partie, Lydie. Cette dernière lui fait un clin d’œil complice X_ A trois, nous décollons, intime-t-elle X_ Un, deux, trois, entonnent-elles en chœur Les deux nouvelles amies bondissent en même temps à droite, à gauche avant de joindre les pieds au milieu des deux fils tendus. C’est ainsi que Benjamine devint une gazelle en primaire et qu’elle se lia d’amitié avec Lydie
3 Je l'observe à la dérobée, en faisant semblant de me concentrer sur mon tricot. Comme toujours quand elle saute à la corde, elle est ailleurs. Elle peut sauter des heures comme ça, sa chevelure aux reflets de chaumes suivant les mouvements de son corps, toujours avec un léger et gracieux décalage. Ça l'hypnotise, et elle s'échappe dans son univers rien qu'à elle Je regarde son visage où plane toujours une ombre de sérieux qui lui vieillit les traits. Elle paraît bien plus que ses huit ans. C'est que ça vous plombe un regard, le chagrin, même si jeune . Surtout si jeune. D'où je suis, je ne peux apercevoir que son bon profil, celui qui n'a pas été abîmé dans l'accident, celui qui ne fait pas peur aux autres... Sa peau de velours, si diaphane, m'émeut au-delà de tout, comme si toute sa fragilité était ainsi révélée, exposée Dieu, qu'elle ressemble à sa mère au même âge ... l'insouciance en moins
4 Hola chiquilla pourquoi tu fermes les yeux en sautant ?X Pour dégager tes pieds de ce lasso rose-bonbon ? Ou pour ouvrir dans l'air la sente de tes rires On dirait que tu dors. Pourtant c'est ainsi que tu te déplaces,comme pour sciemment te jouer des pesanteurs et des contenances Sur ces formes même les fleurs sont moules à gâteaux, ton ventre un panier d'osier, tes phalanges de la céramique, et tes cheveux ? ...une plaque striée en jaune Il y a tant à voir dans les instants de suspension : la rigidité serpentine, les vanités sur silent-blocks, la flamme si fluette à qui peut se réduire même le plus ogre des colosses, la poussière scintillante, le chatouillement des cœurs emballés, tous les fruits acides dans un même picotement, et cette si vibrante sensation de peser à la vie Ta corde à poignées ne serait-t-elle pas plutôt comme des échasses ou des perches qui te hisseraient éternellement ?Jamais en tout cas, elle ne te ceint le dessus de la tête. Tu as une couronne faites d' étoiles qui attendent dans l'invisible, et que rien ne pourra jamais sertir J'avais demandé à Pablo du haut de ses 70 ans de me sculpter le bonheur, il lui a juste suffit de respirer un peu
5 Naissance. La corde se lance, la force apparaît et le saut de la vie peut commencer. Le temps. Encore un peu de temps et la grande faucheuse accomplirait son oeuvre. Comme toujours, comme tout le monde. Rien n'est éternel, cette corde qui tourne, c'est le temps qui la tue. Progressivement. On profite de la vie et on rit. La jeunesse , jolie petite fille au cheveux d'or qui s'amuse sur et sous le fil passant, passé. Sourires aux amis et la vie passe, comme le fil, de plus en plus rapidement. Aller retour sans fin entre plaisir et angoisse de s'accrocher un pied dans le néant. Le souffle devient fort et l'énergie s'en va. Le sourire laisse sa place à la concentration et la réflexion
6 Un sourire dévoilant une rangée de petites dents blanches. Deux grands yeux bleus ouverts sur un grand éclat de rire. Une robe rouge voletant autour des mollets potelés. La fillette représentée sur le cliché regarde l’objectif, une lueur de surprise au coin de ses prunelles de la couleur du ciel. Ses mains agrippent les deux poignées d’une corde à sauter qui semble danser autour d’elle. Elle est au zénith de son saut et par un curieux effet de perspective, paraît atteindre le soleil. Tout comme l’astre du jour, elle rayonne. Du haut de ses huit, elle a l’air invincible, son image figée pour toujours sur le papier glacé.
7 LISE venait tout juste de sortir de table, lorsque sa petite amie ANNA vint lui rendre visite. CLAIRE prit une corde à sauter dans son sac et elle allèrent dans le coin du jardin, là où un joli petit carré d'herbe verte les attendait. LISE prit la corde à sauter et s'esseya à ce petit jeu. Ses longs cheveux blonds dansaient sur ses petites épaules. Elle était vêtue d'une jolie petite robe jaune à fleurs vertes, et une de ses socquettes glissait négligemment sur sa petite sandalette de cuir blanc. Elle riait à pleine dents et son visage délicat laissait apparaître une petite fossette avenante. CLAIRE, assisse sur l'herbe la regardait, les jambes en tailleur. LISE chantait en sautant, et le rebond faisait apparaître ses jambes fluettes. Sa petite robe se glonflait lors de chaque saut, et CLAIRE riait à plein poumons. LISE changea de tactique et croisa la cordelette. C'était un peu plus élaboré, mais cependant plus intéressant. Mais elle commença à s'essouffler et son teint rosit par l'effort soutenu. Enfin, ses petits poumons n'en pouvant plus, elle décida de s'arrêter un instant et laissa la place à sa petite amie CLAIRE. Elle s'assit (?) négligemment dans l'herbe, et s'allongea d'un coup de tout son long en poussant un soupir de soulagement !
8 Chloé s'amuse tant, sautant à tou va, rebondissant avec joie, sous les yeux émerveillés de son petit frippon de frère. La corde entrainée en liesse par la blondinette frôle les joues du petit Maël. Celui-ci s'en amuse, presque fouetté par l'énergie de la fillette. Se croise, se décroise, s'accélère, s'envole, la corde emène la fillette dans un jardin féerique. Chloé saute, tourne, rit de son frèrot éberlué. De loin, on ne saurait dire qui est le plus à la fête.La fillette toute essoufflée ?Le jardin soudain emplit de tant de gaieté ?Le petit Maël tout énervé ? Allez savoir quand on regarde cette photo un peu floue...
9 Le soleil d'été illumine ses cheveux de mille et un éclats dorés qui se mouvent au rythme de ses bonds. Son rire cristallin fait scintiller l'atmosphère et dans ses yeux à demi fermé brille l'insouciance de l'enfance. Sa robe légère virevolte autour d'elle. la corde monte et descend de plus en plus vite, devenant de moins en moins visible. la fillette elle même devient floue. Son visage frais, sa robe fleurie se perdent dans un camaïeu de roses. Ses boucles blondes se perdent dans l'or des champs de blé. Et elle saute toujours, son rire s'amplifiant à chaque saut. On ne distingue plus qu'une forme en mouvement, une esquisse qui s'estompe. Jusqu'à disparaitre.
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