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| Histoire du théâtre | |
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عبدالله ناجح عضو متّألق
الإسم الحقيقي : ABDALLAH NAJIH البلد : ROYAUME DU MAROC
عدد المساهمات : 12530 التنقيط : 79238 العمر : 30 تاريخ التسجيل : 16/09/2010 الجنس :
| موضوع: Histoire du théâtre الإثنين 03 ديسمبر 2012, 09:14 | |
| 1.Historique du théâtre.
- Le théâtre est né dans la Grèce
de l’antiquité.
- Le théâtre était une cérémonie
religieuse où les hommes libres devaient participer. (culte du dieu Dionysos, fils de Zeus et de la mortelle Sémélé)
- Dithyrambe :fête pour Dionysos dans
les grandes cités grecques. C’est l’ancêtre du théâtre et de la tragédie.
- Le Dithyrambe était chanté et
dansé par un chœur de citoyens. Ils évoluaient sur une aire de terre battue appelée Orchestra, un flûtiste se tenait sur une pierre en son milieu pour rythmer.
2. Le 6esiecle av. J.C.
- Pisistrate, tyran régnant à Athènes, va
associer au Dithyrambe un groupe de comédiens dirigés par Thespis qui passait d’un village attique à l’autre pour représenter les héros grecs. Thespis introduisit la poésie parlée dans le Dithyrambe.
- Thespis était payé en nature (bouc ou
chèvre). Thespis était appelé tragikoï (par rapport au bouc qui se dit "tragos " en grec). Le terme tragédie est né de ce surnom ou du fait que lorsque Dionysos arriva sur terre il rencontra des gens vêtus de peau de bouc.
a) Eschyle :
- Eschyle est le fondateur de la
tragédie grecque (costume, décor, esprit, structure). Il est noble et est né à Eleusis en –525 et mort en Sicille en –456.
- C’était un homme de terrain, il
a combattu à Marathon et à Salamine.
- Il s’est inspiré de la théogonie
(histoire des divinités grecques), du cycle troyen, de la légende des argonautes, des légendes thébaines et de la cité d’Argos.
- Eschyle recommande la modération
et la raison. Il fait des pièces trop pessimistes et le sujet qui revient souvent est l'orgueil.
b) Sophocle :
- Sophocle est né en –496 et mort en –406, c’était un
dramaturge qui introduisit un 3e acteur sur scène et a augmenté le nombre de choreute à 15 (avant il n’y avait que 2 acteurs et 12 choreutes). Il a apporté plus d’importance aux costumes et aux décors.
- Il avait un théâtre
psychologique (fragilité du bonheur ; malheur ; souffrance).
- Œdipe (énigme du sphinx) et
Antigone ont été les 2 personnages les plus marquant de son théâtre. Pourquoi ? Antigone (® les lois morales l’emportent sur les lois humaines) et Œdipe (® condamné pour son orgueil, il retrouve sa dignité).
c) Euripide :
- Euripide est né à Salamine en –480 et mort en –406 en Macédoine. C’est le dramaturge
grec le plus moderne de la Grèce antique (philosophie et sciences)
- Son théâtre est caractérisé par
le fait qu’il démonte le sentiment amoureux.
- Il met des femmes en scène et va
donner au chœur un rôle indépendant de l’action des pièces, celui-ci va servir de caisse de résonance aux sentiments exprimés par les acteurs. Il accorde de l’importance aux jeux de scène, aux costumes et aux décors.
- Il n’a pas eut de succès de son
vivant à cause de sa modernité mais il va être repris plus tard.
3. Le théâtre romain.
- Dans le courant du 2e siècle av. J.C. les romains terminent la conquête
de la Grèce. Le théâtre grec va ² contaminer² Rome par les esclaves ramenés de la Grèce.
- Les romains étaient des paysans
et des soldats, à l’inverse des grecs. Les pièces tragiques ne vont donc pas être appréciées contrairement aux pièces comiques (pour la plèbe).
- Plaute (comique imitant les
Grecs) va créer un personnage qui va lui survivre : Miles Gloriosus (le soldat fanfaron).
- Au Moyen –Age, Miles Gloriosus va refaire son
apparition sous les traits du personnage du Franc-Archer (militaire recruté n’importe comment et devenu la risée des Français)
- Au 16e-17e siècle, Miles Gloriosus prend les
traits de Matamore (le tueur de mots) dans la Commedia dell’arte (sorte de pièce jouée par des comédiens d’improvisation italiens venus à Paris)
- Mais il a aussi existé un
théâtre romain sérieux qui pouvait entre autre servir de journal.
4. Le théâtre médiéval.
- L’Eglise est la seule puissance
à résister aux barbares et elle va s’efforcer de convertir les envahisseurs (germains) en Gaule. Elle va réussir dans les villes, car les intellectuels s’y trouvaient, de par le raisonnement de la philosophie grecque et la discussion. Mais elle ne réussira pas dans les campagnes (païens® paganus® paysans) de cette manière. Les prêtres, selon les ordres des autorités ecclésiastiques, vont donc créer un théâtre religieux pour convertir les paysans par des images fortes. Ces pièces étaient jouées en latin au début et en français par la suite, on les appelle "LES JEUX ".
Le théâtre religieux médiévalJeux se composent de :
- Miracles :Légende dorée :
Vie des saints, les gens y croient
- Mystères : Jésus
et évangiles ; lors des grandes fêtes chrétiennes ; Beaucoup de figurants et de matériel ; Long et ennuyeux® intermèdes Comiques
- Farces :Intermèdes comiques
et grossiers des Mystères qui ont été interdit dans les sanctuaires. Ils ont alors été joués sur les parvis. Le décor est divisé en pls chambres (quauche=enfer, droite=paradis)
Les mystères meurent au 16e siècle alors que les farces deviennent indépendantes.
- Le
16e est le siècle de l’humanisme, de la renaissance et de l’antiquité classique. Les intellectuels redécouvrent le théâtre grec et essaient de le relancer mais sans succès car les gens n’étaient pas prêts.
5. Le 17e siècle.
- Le 17e siècle est le siècle du théâtre en
France (triomphe du classicisme) car l’art théâtral représente le mieux la culture classique (commune à tous) (littérature classique=littérature sociale). C’est aussi le siècle de l’art oratoire religieux.
- Au début du 17e siècle les acteurs ambulants
venaient souvent à Paris, mais ils étaient mauvais. Il n’existait qu’un seul théâtre en dur à Paris : L’hôtel de Bourgogne qui appartenait aux Confrères de la passion.
- Les Confrères de la passion furent les propriétaires de L’hôtel de Bourgogne jusqu’en 1599. Cette troupe était
spécialisée en mystères et disposait du monopole des représentations sur les places de Paris (monopole qui n’était pas respecté). En 1599 les Confrères de la passion vont vendre le théâtre et les privilèges à la troupe de Velleran-Lecomte qui va se fixer à Paris en 1628. Cette troupe était spécialisée en farces puis en théâtre sérieux (tragédies).
- En 1600, la troupe de Mondory arrive à Paris et se fixe dans le
quartier des Marais (elle deviendra par la suite la troupe des Marais), elle était spécialisée en farces et en pièces à machines (effets spéciaux). Le classicisme fait remplacer le théâtre d’aventures par le théâtre psychologique et donc s’en suit la disparition des effets spéciaux.
- En 1658, Molière arrive à Paris et s’installe au
Petit Bourbon et 3 ans plus tard il joue au palais royal où il fusionne avec des Italiens. A la mort de Molière en 1673, sa troupe fusionne avec la troupe des Marais. En 1680 Louis XIV officialise la fusion de la troupe de Molière (italiens et troupe des Marais) avec L’hôtel de Bourgogne => Comédiens Français. Louis fait cela car le théâtre est une formidable arme de propagande pour lui. Napoléon s’est aussi servi du théâtre comme arme de propagande en faisant le décret de Moscou pour les comédiens français.
- Les comédiens au 17e siècle étaient considérés comme un mal
nécessaire. Les riches les payaient pour animer les soirées mais ils étaient méprisés, surtout par l’Eglise qui les accusait de se glisser dans la peau de personnages qu’ils n’étaient pas et de célébrer des passions mauvaises (ex : Révolte d’une fille contre son père).
a) Caractéristiques du théâtre de l’époque.
- Les scènes étaient petites et
éclairées par de chandelles.
- Les spectateurs se tenaient dans
le parterre devant la scène et participaient au spectacle.
- Les riches spectateurs s
tenaient aux galeries et aux loges et dominaient les acteurs.
- Lorsque la troupe recevait un
invité de marque elle lui donnait un siège sur la scène et il n'hésitait pas à interrompre le jeu des acteurs pour n’importe quels motifs.
- Le public avait peu avait peu de
respect pour le jeu des acteurs, il était donc très dur de jouer dans ces conditions.
- Si la troupe avait de l’argent,
les décors et les costumes pouvaient être très beaux mais ils n’étaient pas réalistes ou historiques car il fallait faire rêver les gens.
b) Crise du théâtre sérieux français.Dans les années 1620, le théâtre sérieux français traverse une crise importante sans que le public s’en rende compte. Pourquoi ?
- On avait perdu le sens tragique.
La tragédie à été remplacée par des drames. La "tragédie" (drame) racontait les aventures d’un roi ou d’un autre grand, le chœur déplorait la situation, mais tous s’arrangeait. Il faudra attendre Racine pour que la véritable tragédie renaisse. (® Mauvaise fin : l’homme se perd et est incapable de se racheter. La pièce s’ouvre sur un moment crucial, une décision qui va bouleverser la vie du personnage)
- Influence de 2 genres venus de
l’étranger : la Tragi-comédie et la Pastorale (Italie et Espagne). Ces 2 genres sont voisins mais présentent des caractéristiques différentes :
- Tragi-comédie : "Tragédie"
qui se termine bien (contraire au genre). Ce sont des pièces où le romanesque est important et où l’auteur prend des libertés avec les règles qui régissaient le théâtre grec ancien. L’Académie Française voudra les restaurer à partir de 1635. L’auteur mettait en scène des accidents (actes de violences) et mélangeait les genres.
- Pastorale : Mettait
en scène des bergers, bergères et leurs amours dans un cadre campagnard. Il représentait en fait l’amour comme dans les salons huppés.
Ces 2 genres ont été les fleurons du baroque et faisaient appel à des trucages jusqu’à l’arrivée du classicisme. Ils ont familiarisé le public élégant avec la psychologie, l’étude des mœurs et ont ouvert la voie à la TRAGEDIE CLASSIQUE.Si théâtre sérieux français a retrouvé de l’élan et est reparti, c’est grâce à Alexandre Hardy et à l’Académie Française.
- Alexandre Hardy était le premier auteur de métier (d’abord ambulant puis
seulement pour L’hôtel de Bourgogne). Il n’hésitait pas à mettre en scène des accidents. Ses pièces annonçaient la tragédie classique. Il a supprimé le chœur, donner plus de mouvement interne, des discours plus réalistes et apporte de l’importance à l’analyse psychologique. Il a écrit 600 pièces.
- L’Académie Française a été crée en 1635 par le cardinal de Richelieu (® prélat, homme d’église mais
aussi politicien). Il voulait faire du roi Louis XIII un roi absolu, et de la France la plus grande puissance européenne. Pour ce faire, il a mit la noblesse et les protestants (qui faisaient un état dans l’état) au pas. Ensuite il se rendit compte qu’il avait fait une unité politique mais qu’elle n’était pas assez solide. Il créa alors une unité culturelle pour la "souder" : L’Académie Française. Il ordonna aux académiciens de faire un dictionnaire, une grammaire et une poésie françaises (ainsi les Français parleraient, écriraient et penseraient en français). La poésie française comprend un ensemble de règles destinées aux acteurs :
- Règle de bienséance et de
vraisemblance : Ne plus mettre en scène aux rôles principaux que des grands de la terre et leurs faire tenir des discours et des attitudes adaptés à leurs statuts social (mais cela ne reflétait pas la réalité). Ne plus mettre en scène d’accidents (règle reprise aux grecs : l’action se déroule ailleurs et un messager vient la raconter). Le messager est un personnage important, contrairement au théâtre grec où il était un personnage drôle qui devait divertir le public. Le récit du messager sera appelé plus tard "le récit classique".
- Règle des 3 unités : 1)
Unité d’action, 2) unité de lieu et 3) unité de temps.
1. Ne jouer que les actions principales. Un messager viendra raconter les actions secondaires2. La pièce doit se dérouler au même endroit, dans le même décor. Plus question de décors multiples ou de tableaux différents.3. L’action racontée ne pouvait excéder 24h (théâtres). Au 18e s. elle ne pourra excéder le temps de la représentation.Ces règles ont été un bien dans la mesure où les auteurs ont prit des libertés avec elles et elles n’ont pas été armes de jaloux (descendre les adversaires). Elles ont apporté une plus grande dignité au théâtre sérieux français, elles lui ont donné une certaine portée et plus de vraisemblance. Le théâtre d’aventure va s’effacer devant le théâtre psychologique.c) Racine
- Le théâtre de Racine à été un
théâtre de cruauté. On parle aussi de lui en tant que "Doux Racine" car il y a mêlé des sentiments.
- Racine a fait partie des Jansénistes (® Catholiques qui prétendaient que
la grâce divine n’était réservée qu’à leurs membres, les autres seraient damnés) qui s’étaient établis à Port-Royal, un couvent de bonnes sœurs. Les Jansénistes ont formé des intellectuels, dont Racine qui va rester marqué par leur morale qui influencera sa cruauté.
- Sa cruauté est aussi celle de
l’aristocratie lorsqu’elle s’en prenait aux gens qui avaient contesté son autorité.
- Les Jansénistes en ont fait un
refoulé et le théâtre était le seul moyen pour faire exploser ses passions. Racine ne s’était pas toujours très bien conduit, il a été accusé d’avoir tué sa femme mais il a été relâché.
- A la fin de sa vie il
redeviendra Janséniste.
6. Période Elisabéthaine. (1558-1625) (Elisabeth 1epuis Jacques 1e)
- Henri VIII (le père d’Elisabeth) a crée l’anglicanisme
introduisant la réforme en Angleterre. Il était marié à Catherine d’Aragon, une princesse espagnole mais il était tombé amoureux de Anne Boleyn. Il va demander au Pape d’annuler son mariage et lorsque celui-ci refusa, il coupa les ponts avec Rome et se proclama chef de l’Eglise d’Angleterre (anglicanisme). Il tua ensuite sa femme et son chancelier, Thomas Moore qui s’était rebellé.
- Lorsque Elisabeth arrive au
pouvoir en 1558, elle va imiter son père en tout et va faire de l’anglicanisme la religion d’état (Acte de suprématie 1559 ; Bill des 39 articles 1563).
- Elisabeth est très énergique,
mais au début de son règne elle va avoir des opposants :
- Les puritains : secte
protestante prenant les écritures au pied de la lettre. Elle va les persécuter et ils vont s’exiler en Amérique.
- Les catholiques : dirigés
par Marie Stuart (cousine d’Elisabeth). Elle avait été reine d’Ecosse mais avait été contrainte à l’exil près d’Elisabeth contre laquelle elle n’avait cessé de comploter (au dire d’Elisabeth). C’est pour cette raison qu’Elisabeth va la faire décapiter en 1587, ce qui provoquera la guerre avec Philippe II d’Espagne qui était très catholique ® invincible armada 1588 : Guerre navale dans laquelle les Espagnols étaient opposés aux corsaires anglais et aux flamants. L’Espagne va se faire lamentablement écraser puisque rendue très affaiblie par une tempête en mer. Celle-ci ne se remettra jamais de ses pertes contrairement à l’Angleterre qui deviendra la 1er puissance navale et se lancera dans l’expansion territoriale. (Compagnie des Indes orientales1600)
Théâtre Elisabéthain.A l’époque d’Elisabeth, le théâtre était très prisé (17 théâtres à Londres pour 1 à Paris). Mais il n’y avait pas de costumes ni de décors, les rôles féminins étaient tenus par des jeunes gens et les spectateurs étaient de divers types et mélangés. Le public anglais étant plus sauvage et violent que les Français, il avait opté pour le drame car, étant moins cultivé, il n’aimait pas les tragédies.Le drame anglais mélangeait la commedia italienne et espagnole, les mystères médiévaux et la comédie-tragique antique. Ce drame variait très fort entre le mélodrame noir et violent, la comédie obscène et la poésie relevée, de plus il était antipapiste et antisémite (nationaliste).A la fin du règne d’Elisabeth I et au début de celui de Jacques I, les troubles politiques et la perte de prestige du souverain influencera le théâtre. Il en ira de même lorsque les nobles s’affronteront entre eux et aussi contre le roi.7. William Shakespeare.
- William Shakespeare est né à
Stratford Upon Avon en 1564. Fils d’un riche négociant qui avait joué un rôle important dans la vie de la cité car il était bailli (officier de justice). Mais lorsque celui-ci a des ennuis et perd sa fortune il doit retirer son jeune fils de l’école. William deviendra autodidacte.
- En 1588 (invincible armada) Shakespeare
est à Londres et y fait son apprentissage dans le théâtre (emplois subalternes). Il apprend très vite et 4 ans plus tard, en 1592 il est réputé comme acteur-auteur.
- Mais en 1592 les théâtres sont fermés à cause
de la peste. Il quitte alors Londres pour y revenir 2 ans plus tard et il y restera jusqu’en 1613. Là commencera véritablement sa carrière d’acteur (®succès), d’auteur et d’actionnaire dans la compagnie théâtrale "Lords chamberlain’s men".
- A la mort d’Elisabeth, cette
compagnie change son nom en "King ‘s men" et elle bénéficiera de la protection du roi. Cette troupe donnait ses représentations théâtrales dans le théâtre du Globe(appartenant à Shakespeare) qui était peu pratique car il était à ciel ouvert. Elle donnait aussi des représentations dans le théâtre couvert des "Blackfriars" et à la cour. Les tournées à la campagne étaient difficiles avec les différentes épidémies touchant Londres.
- En 1613 il quitte Londres et retourne
dans sa ville natale, il y prend sa retraite et y mourra en 1616.
- Shakespeare était un homme
mystérieux et secret. On sait qu’il était attaché à sa famille et à ses amis, et qu’il à eut une retraite heureuse grâce à ses bons placements. Certaines personnes l’accusent de ne pas avoir écrit ses pièces lui-même, mais ces accusations ont été démolies.
- Son œuvre s’articule en 3
périodes :
- 1590-1601 : Epoque
de l’enthousiasme, de la jeunesse et des emportements. Comédies légères et débridées qui plaisaient au public élisabéthain (® drames historiques pour les nationalistes).
- 1601-1608 : Epoque des comédies amères et
des grandes tragédies. Ce changement de registre est dû à la situation politique médiocre, au changement de goût du public et à des problèmes personnels.
- 1608-1613 : Période
de sérénité et de sérieux.
Pourquoi continue-t-on de le représenter sur scène ? Son théâtre est varié et éclectique. (vulgaire, précieux, nationaliste,…) Ses pièces ont un rythme, un mouvement unique : les pièces ont l’air imparfaites à la lecture mais parfaites lorsqu’elles sont jouées par de bon acteurs. Ses personnages sont intemporels.
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| | | عبدالله ناجح عضو متّألق
الإسم الحقيقي : ABDALLAH NAJIH البلد : ROYAUME DU MAROC
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| موضوع: رد: Histoire du théâtre الإثنين 03 ديسمبر 2012, 09:15 | |
| 8. Le songe d’une nuit d’été. (1594)a) Pourquoi Shakespeare a-t-il écrit cette pièce ?Plusieurs hypothèses ont été émises.
- Pour animer le mariage de grands
seigneurs.
- Une commande de la cour pour
Elisabeth (voir p75, 2e réplique d’Oberon).
De plus, semblerait que se soit une pièce à tendance philosophique qui parle des bêtises du roi de l’amour : Cupidon. Mais on ne sait pas pourquoi elle a été écrite.b) Quand ?Dans la pièce on laisse entendre que le monde est bouleversé car les hommes doivent faire face à des temps orageux. En 1594, le temps en Angleterre était affreux et de par cela le pays était touché par diverses épidémies et la famine, et était au bord de la crise économique.c) Thèmes ?
- Mariage de Thésée et d’Hippolyta
et les avatars de leurs courtisans.
Thème repris à l’antiquité, adaptation du mythe de Thésée (vainqueur du Minotaure). Mais Shakespeare a tout à fait changé les personnages. Le mythe du Minotaure repose sur une vérité : Minos, roi de la cité d’Athènes voulait que les athlètes participe à une sorte de corrida. Il fallait saisir les cornes du taureau et sauter au-dessus de celui-ci. Beaucoup d’étrangers se faisaient tuer car ils n’avaient pas l’habitude.
- Répétitions et représentation de
la pièce ridicule des Athéniens offerte au roi.
En Angleterre, on organisait des spectacles joués par des petites gens qui étaient aussi ridicules et lamentables que celui présent dans la pièce. Ces pièces étaient appelées les "Whitson plays"
- Querelle d’Oberon et de Titania
ou interviennent à intervalles réguliers des humains par la faute de Puck.
Oberon représente le roi Jacques VI d’Ecosse (il deviendra Jacques I d’Angleterre) en querelle constante avec la reine Elisabeth représentée par Titania. Ce thème a servit de prétexte à certains critiques pour faire du Songe une pièce politique. Le thème de la pièce des artisans est aussi politique : Navette en âne = le roi Jacques rêvant à la couronne d’Angleterre lorsque Titania lui remet la couronne de fleur.La scène du lion a aussi un lien dans la réalité : A l’occasion du baptême de son fils, le roi Jacques voulut montrer un lion à sa cour, mais il abandonna cette idée au dernier moment de peur d’effrayer ses courtisans.Tout ceci sont des thèses politiques.D) Pièce ésotérique ? (puissances dirigeant le monde)On a reproché à Shakespeare de ne pas déterminer les caractères de ses personnages, en fait il n’a pas fait d’analyse psychologique car la pièce est ésotérique.A l’époque de Shakespeare, la pensée européenne se basait sur celle du médecin Paracelse. Pour lui l’homme était l’esclave de ses passions et s’il voulait retrouver le salut il devait s’en débarrasser. Pour ce faire, il lui fallait redevenir naïf et innocent comme un petit enfant en faisant un travail de métamorphose intérieure, l’homme devait passer une série d’épreuve et mener une vie austère pour revenir aux divinités d’origines. Paracelse avait acquis une réputation étrange : ses collègues disaient qu’il "était le plus fou parmi les médecins et le plus médecin parmi les fous"Dans le théâtre élisabéthain, le thème qui revient le plus souvent, ce sont les erreurs de Cupidon. C’est justement cet amour qui est la passion la plus dangereuse pour l’homme (d’après Paracelse), il doit donc s’en débarrasser et ne s’occuper que de l’amour divin.De plus, les intellectuels croyaient en la magie et au fait que l’homme était contrôlé par des puissances à cause de ses passions. Mais si l’homme pouvait se débarrasser de celle-ci, il pouvait lutter contre ces puissances (magie noire ou blanche). Le roi Jacques VI d’Ecosse affirmait dans un livre que la magie blanche et noire relevaient de Satan et donc, les gens qui la pratiquaient avaient soi-disant passé un pacte avec le Diable. A Londres R. Scott disait tout le contraire, pour lui tout cela n’était qu’une invention des catholiques pour cacher le vide de leur religion. Il reprocha aussi aux Inquisiteurs de faire avouer ce qu’ils voulaient par la torture aux accusés (gens misérables et ignorant). R. Scott dira aussi que certains athées prétendent être capable d’influer sur les esprits, ce qui va le mettre en danger car parler des sciences occultes était très mal vu.Shakespeare quant à lui n’était pas du tout d’accord avec Paracelse. Il pensait que l’amour est inscrit dans la nature humaine et que l’homme ne pourra jamais s’en débarrasser. L’amour que Shakespeare présente est un amour purifié et lavé de toute bestialité (® la voie du milieu). Cet amour est un premier pas vers le progrès que prône les philosophes de l’époque. Mais même si Shakespeare croyait en le fait que le monde était dirigé par des puissances, il semblerait qu’il ne se soit pas inspiré des sciences occultes mais des folklores anglais et breton qui sont très riches.e) Elfes et fées ?
- Les elfes et les fées
appartiennent au monde des esprits, mais il ne faut pas les confondre avec les fantômes et les larves qui sont des errants (Lorsque Titania se présente à Navette, elle lui dit qu’elle est un esprit aérien).
- Il existe une gradation bien
précise chez ces esprits.
- Ils sont surtout actifs la nuit.
- Ils sont immortels, immatériels
(ils traversent tous les éléments) et se déplacent à la vitesse de la pensée.
- Ils sont les ennemis des
chauves-souris et des chenilles, et peuvent aider ou jouer des tours aux humains (comme le fait Puck).
- Les princes des fées régissent
le rythme des saisons et peuvent ainsi favoriser les hommes.
- Les elfes commettent parfois des
actes mauvais (rapt d’enfant,…)
9. La nouvelle.
- Genre littéraire proche du roman
mais elle s’en distingue par sa simplicité, sa sobriété et sa brièveté. Ce genre littéraire est né en Italie dans le courant du M.A. En ces temps-là, on appelait une " novella " un récit bref, écrit en prose, destiné à faire rire et exempt de tout élément fantastique ou merveilleux.
- Vers le 15e siècle, la nouvelle arrive en
France où elle sera longtemps confondue avec les fabliaux (tradition locale). Les fabliaux étaient brefs, destiné à faire rire et se moquaient des femmes, de l’aristocratie et/ou du bas clergé.
- Au 17e siècle, suite à l’imitation
de modèles italiens et espagnols, les nouvelles vont se faire de plus en plus nombreuses et seront très diverses. S’il est facile de distinguer la nouvelle du roman, il est plus dur de la distinguer du conte avec lequel elle a souvent été confondue (ex : Lafontaine).
- Au 19e siècle, la nouvelle a été
clairement définie et est devenue un genre littéraire bien particulier avec ses propres règles. Cela est dû à Prospère Mérimmé. Cet auteur a commencé par le romantisme et s’est en suite tourné vers le réalisme. Pour Mérimmé, le réalisme c’est : lutter contre les excès du romantisme et photographier la réalité. Le réaliste ne doit jamais montrer ses sentiments, il ne doit que rendre compte de la nature qu’il doit considérer comme le matériel de labo. Cette position étant très dure à tenir, au bout d’une vingtaine d’années, certains réalistes ont commencé à ne montrer que le côté noir de la vie.
- Notre 20e siècle peut-être considéré comme le
siècle des nouvelles. On en produit plus que de roman car c’est plus facile à lire (homme= moderne pressé)
10. Le schéma narratif.Todorov (20e s.) s’est penché sur le problème du récit de fiction et est arrivé à la conclusion que tout texte a un même squelette et est construit à partir d’un même canevas. Pour lui, n’importe quel récit de fiction est constitué comme suit :1. Situation Initiale : équilibre, harmonie. On dresse le décor, présente les personnages et au bout on entrevoit parfois l’événement qui va bouleverser cet équilibre.2. Force de Transformation : un événement se produit à l’extérieur ou à l’intérieur d’un personnage et il rompt l’équilibre de la S.I.3. Dynamique d’Action : ensemble de tous les éléments que l’auteur fait intervenir dans son récit pour faire disparaître les effets négatifs de la F.T.4. Force de Résolution : ramène l’équilibre et amène la S.F.5. Situation Finale : rétablissement de l’harmonie et de l’équilibre. La S.F. n’est pas totalement identique à la S.I.Dans les longs récits, il est souvent possible de diviser ceux-ci en plusieurs séquences et on retrouvera dans ces séquences les mêmes schémas mais la S.F. sera provisoire et servira de S.I. à la séquence suivante.11. Narrateur.
- Attention à la différence entre
auteur et scripteur.
Auteur : Personne historique, qui s’inscrit dans un cadre spatio-temporel. On peut se renseigner sur sa biographie et sur sa genèse (recueil de ce qu’il a écrit). C’est celui qui donne les idées.Scripteur : Personne qui prend la plume. L’auteur quand il écrit. Pour se renseigner sur lui, il faut faire appel à d’autres méthodes (artiste).Il se peut que ces 2 termes renvoient à 2 personnes différentes (l’auteur veut écrire ses mémoires mais ne sait pas le faire : il fait appel un auteur qui sache mettre ses idées en forme, le nègre ou le scripteur).
- Le narrateur est celui qui
raconte le contenu de la fiction. D’après sa position p/r au contenu, il en aura une vision limitée ou non. Sa vision est illimitée s’il est extérieur, lorsqu’il se confond avec le scripteur. A ce moment, il domine l’histoire car il connaît les personnages, peut-être partout à la fois (don d’ubiquité) et sait tout (surtout dans les grands romans psychologiques du 19e siècle).=>narrateur omniscient.
- Le narrateur aura une vision
limitée lorsqu’il se confond avec un personnage, il y a 3 possibilités :
- Narrateur agent : 1pps, on ne sait que ce qu’il
sait et on suit son destin. C’est le personnage principal.
- Narrateur
"Il-vous" : 1) 3pps, il prend ses distances avec ce qu’il dit pour être plus impartial, avoir plus de recul et être plus neutre. 2) 2ppl, les lecteurs sont attirés dans le récit et on leur demande de rendre parti. (tous les deux sont le personnage principal)
- Narrateur témoin : 1pps, il raconte les
aventures du personnage principal et on ne sait pas plus que ce qu’il dit. C’est un personnage secondaire.
Il existe un autre narrateur à la 3pps, il est extérieur au récit mais y intervient de façon ponctuelle 12. La caractérisation du personnage de nouvelle et de roman.
- Caractériser un personnage,
c’est lui donner vie. Lorsqu’un écrivain conçoit un personnage, ce n’est d’abord qu’une vague silhouette à laquelle il doit donner une constance. Pour ce faire, il lui attribue certaines caractéristiques morales et physiques pour le faire ressembler au personnage vivant qu’il deviendra.
- Que fait l’auteur pour créer son
personnage ?
- Il lui donne un nom, prénom,
titre, surnom, … (fréquemment révélateur du caractère, du métier ou d’un autre attribut de celui-ci et basé sur un jeu de mot).
- Il donne des renseignements sur
son âge. Soit il est jeune et inexpérimenté, soit il est vieux et plus au fait des choses de la vie. Cela permet de le rendre consistant.
- Il lui fournit un passé,
l’enracine dans une tradition, une famille.
- Il lui donne des traits
physiques et moraux (aux yeux des autres personnages et donc du lecteur)
- Il lui donne diverses
particularités : infirmités, tics, objets fétiches, …)
- Il lui impose un langage, une
façon de parler. (révélateur de son statut social)
- Il lui fournit un cadre de vie.
On parle de caractérisation directe lorsque les renseignements dont le lecteur dispose à propos du personnage ont été transmis par la parole du narrateur, d’un autre personnage ou du personnage en question. (=> description) On parle de caractérisation indirecte lorsque j’ai déduit ces renseignements d’un acte, d’un discours ou d’une attitude du personnage. Tout ceci permet de voir le personnage en fonction de ce qu’il est dans le récit. Mais beaucoup de critiques disent qu’il vaut mieux voir le personnage en fonction de ce qu’il fait. Grémas, qui est un de ceux-ci, a crée le schéma actantiel à cet effet :
Destinateur. Destinataire
Héros (sujet). O.M.
Adjuvants. Opposants
- Destinateur : personnage qui constate
un manque.
- Destinataire : personnage qui souffre
du manque ou qui risque d’en souffrir.
- Pour combler ce manque, le
destinateur mandate un héros (sujet) qui se met en quête de l’objet magique qu’il remettra directement au destinataire (peut se faire par l’intermédiaire du destinataire).
- Le héros pourra être aidé par
des adjuvants mais il a contre lui les opposants.
13. Corneille.a) Biographie
- Corneille est né à Rouen
(Normandie) en 1606 dans une famille bourgeoise qui avait réussi à acheter des charges administratives. Le père de Corneille va lui faire faire ses humanités chez les jésuitesqui vont fort le marquer (on retrouve des traces de l’enseignement des prêtres dans son théâtre). Ensuite il fait des études de droits mais ayant des problèmes d’élocution et de voix, il évitera les affaires où il doit trop s’exprimer. Il va vit préférer la poésie et le théâtre.
- Sa première comédie est
"Hélite" (inspirée d’une histoire amoureuse personnelle).
- En 1633, Corneille entre au
service de Richelieu pour faire partie de "la société des 5 auteurs" qui étaient les nègres de Richelieu. Ensuite, Corneille le quitte et Richelieu devient un ennemi noble.
- En 1637, Corneille fait jouer
Le Cid pour la première fois et rencontre immédiatement un immense succès, grâce auquel il sera surnommé "le Shakespeare français". Ce succès lui vaut l’inimité de ses confrères qui vont tenter de l’abattre auprès de Richelieu et des académiciens. Comment ?
- Règle de bienséance : Le combat entre Don Diegue et
Don Gormas.
- Règle des 3 unités, lieu : La pièce se déroule dans des
endroits différents de la ville.
- Politique : Corneille met en scène des
Espagnols alors que les Français sont en guerre avec eux.
- Corneille s’en tire sans
problèmes car les académiciens refusent de le poursuivre, tout comme Richelieu (= ennemi noble).
En 1640, il écrit "Horace" et "Cinna" qui sont 2 tragédies classiques (le théâtre baroque est un théâtre d’action avec des effets spéciaux alors que le théâtre classique est régulier, il se plie aux règles de l’Académie) En 1647, Corneille fait jouer "Héraclius" et entre à l’Académie. En 1651, l’une de ses pièces est un échec. Etant timide, il va paniquer et va quitter Paris pour Rouen afin de méditer. Là il traduit en vers français l’œuvre d’un mystique Flamand "L’imitation de Jésus-Christ" de Thomas A. Kempis, écrite en latin. Ce n’est pas la première fois qu’il s’occupe d’un sujet traitant de la foi. Avec Polyeucte en 1642, il avait déjà abordé le sujet mais cela n’avait pas rencontré un grand succès. Pendant son exil, il continue néanmoins à penser au théâtre. Il écrit 3 grands discours sur le poème dramatique (tragédie) : De l’utilité et des parties du poème dramatique ; De la tragédie ; Des règles de la bienséance. Et une autocritique sur ses pièces. Tout cela paraîtra en 1660. En 1659, Corneille est rappelé à Paris par Fouquet afin de reprendre la plume. Il aura du mal car les goûts du public ont changé, le public a de l’homme une conception de l’homme beaucoup plus noire >< avec la conception du cavalier généreux dans Le Cid. Les pièces de Corneille ne vont pas êtres appréciées et il va se planter >< Racine qui est l’étoile montante de l’époque. Les ennemis de Racine vont se servir de Corneille contre celui-ci en disant à Corneille d’écrire sur les mêmes sujets que lui. Les dernières années de Corneille seront très dures : En 1674, son fils meure et il connaît des ennuis financiers. En 1676, le roi fait rejouer le succès de Corneille mais sans grands succès. En 1684, il meurt oublié de tous. b) Notes supplémentaires et Analyses.
- Certains prétendent que
Corneille a terminer sa carrière comme nègre de Molière mais rien ne le prouve.
- Il n’existe aucun rapport entre ses héros et lui (courage
et témérité >< timidité et bourgeoisie), mais sa vie recoupe parfois ses œuvres (enseignement des jésuites ; argumentation et discussion ; histoires d’amour personnelles ; amour pour son frère).
- Corneille a essayer tous les
genres théâtraux et a rénové le théâtre comique de son temps. Il est donc considéré comme le rénovateur du théâtre comique au 17e siècle. Pourquoi ?
- Il ne faisait pas rire en ayant
recours à des clowns ou à des personnages burlesques mais grâce à des paroles d’esprit dites par des gens des gens de bonne société.
- Il a été le premier à mettre en
place des décors réalistes >< aux décors fantaisistes habituels de l’époque.
Corneille est aussi connu pour une situation théâtrale : Le conflit cornélien. Le héros est plongé dans une situation de laquelle il ne peut se sortir sans y laisser des plumes. Corneille a été le premier à introduire des stances dans son théâtre. Ce sont des groupes de vers qui se suffissent à eux-mêmes, à sens complet (monologues) récités par un personnage et entrecoupés de temps de repos (intensité dramatique, permet de reprendre son souffle). Voir scène 6, acte I. En 1637, la première du Cid rencontre un grand succès. On croyait que c’était la première grande tragédie classique française mais en fait c’est plus qu’une tragédie classique, c’est un chef-d’œuvre jeune, plein de fougue et d’enthousiasme. Grâce à son héros hérité de l’histoire espagnole qui va devenir un personnage fétiche, le Cavalier Généreux (qui est prompt à défendre sonhonneur). Corneille va essayer de le replacer dans toutes ses pièces. Pourquoi Corneille a-t-il cherché son héros dans l’histoire espagnole ? Il existait dans le Rouen du 17e siècle une communauté espagnole avec laquelle il avait des liens de sang. Il avait donc des contacts avec une famille : les Chalom. Ce n’était pas la première fois qu’il reprenait un personnage à l’histoire espagnole : Matamore (pas le même que celui déjà vu) dans des Rodomontades (poèmes épiques et comiques). Peu avant le Cid, il avait aimé une tragi-comédie espagnole écrite par Guillen de Castro en 1618 : "Les enfances du Cid". Celui-ci avait aussi écrit "les exploits du Cid". Le personnage central du Cid, Rodrigue est un personnage historique. C’était un seigneur castillan (entre 1040 et 1099) qui avait été Vassal des 2 rois de Castille : Don Sanche et Alphonse VI. Alphonse VI, jaloux de sa gloire va le déposséder de ses biens et l’exiler. Rodrigue deviendra alors chef mercenaire avec d’autres hommes et se mettre au service du plus offrant, notamment Moctadie, roi Maure qui lui demande de s’attaquer à la Castille. Cinq ans avant sa mort, il s’empare du royaume Maure de Valence mais après son décès sa femme, Chimène Diaz, ramène ses restes en terre chrétienne et Valence retombe aux mains des musulmans. Rodrigue deviendra un modèle pour les chevalier espagnols qui oublieront ses méfaits et le retiendront comme un bon chrétien. On raconte entre autre qu’il aurait épouser une femme dont il aurait tué le père. Corneille n’a jamais nié qu’il s’était inspiré de "l’enfance du Cid", mais il adopte la pièce comme il lui plaît et suivant les normes de l’Académie : Il fait disparaître certains personnages. Il raccourcit l’action de 18 mois à 24h. Il cantonne toutes les actions à Séville. 14. Le CidEn règle générale, la 1ere scène d’une tragédie (présentation) ouvre directement sur le thème central avec la présentation de quelques personnages. Avec Corneille, Le choix des lieux n’est jamais innocent. Ex : scène 1 : Appartements de Chimène => confidences entre femmes, chaque fois qu’un homme y fait intrusion, il déclenche des cris de colères. Les confidences entre hommes s’échangent au palais royal ou dans les appartements du comte.Acte IScène 11. Ceci est une tragi-comédie mais la 1e scène rappelle une tragédie classique. Pourquoi ?
- Le spectateur prend le train en
marche.
- Chimène pressent la crise qui va
la frapper.
- Choix du roi qui va tout
changer.
2. Pourquoi Chimène est-elle la jeune fille du début du 17e siècle ?
- Elle est soumise à l’autorité
paternelle. Elle aime Rodrigue mais elle attend l’ordre de son père pour l’épouser.
3. Que savons-nous du père de Chimène, de son caractère ?
- Il est imbu de lui-même et
égoïste car il se choisit un gendre (qui pourra l’immortaliser) et non un mari pour sa fille.
Scène 2
- Cette scène nous fait pénétrer
dans les appartements de l’infante (chambre de dame, donc confidences).
- L’infante est le seul personnage
vraiment tragique (seul pour laquelle la pièce se termine mal) et humain (ce n’est pas une héroïne, elle aime et elle souffre ; Elle ne s’ouvre qu’a sa gouvernante ; Elle ne va pas hésiter à tromper Chimène pour son amour) de la pièce.
- Le vocabulaire n’a pas le même
sens qu’aujourd’hui (voir lexique bas de page).
1. Prouver que l’infante vit un conflit cornélien.
- Elle est amoureuse de Rodrigue
mais celui-ci est d’une situation inférieure. Pour mettre fin à son amour pour lui, elle le place dans les bras de Chimène mais elle reste amoureuse de lui. Elle est coincée entre son sens de l’honneur et son amour impossible.
2. Quel est la fonction remplie par les personnages de gouvernantes ?
- Ce sont des confidentes et des
conseillères.
- Elles représentent l’opinion
publique.
- Elles servent de caisse de
résonance aux sentiments de leur maître.
3. Montrer que l’infante parle de l’amour comme dans les salons littéraires de l’époque ? (on considérait l’amour comme une puissance dévastatrice qui possédait la personne qui y avait cédé)
- Elle utilise un vocabulaire
militaire (puissance dévastatrice).
Scène 3
- Force de transformation, crise : les deux pères se
disputent car le roi à choisit Don Diègue pour veiller à l’éducation de son fils.
- Style : Stichomythie (succession
de répliques brèves)
- Pièce politique : absolutisme royal :
Don Gormas s’en prend au roi mais Don Diègue lui rappelle qu’il faut se plier aux ordres du roi.
Scène 4
- Scène de transition, technique : elle permet à Don Gormas
de quitter le plateau et à Don Diègue d’y monter sans se rencontrer.
- Le baroque ne connaît pas les
scènes ou les actes, il utilise des plateaux avec des décors à chaque fois différents. Le classique change les scènes lorsqu’il y a un changement de personnage et les actes lorsqu’il y a un changement dans l’intrigue.
- Ce n’est pas parce que c’est une
scène de transition qu’elle n’est pas importante. Elle est aussi épique : Don Diègue parle à son épée.
Scène 51. Comment Don Diègue s’y prend-il pour convaincre son fils ?
- Il le met en colère
(" as-tu du cœur ")
- Il lui dit qu’il doit venger une
insulte qui a atteint toute la famille (" soufflet ")
- Il vante son ennemi pour lui
faire miroiter une grande victoire
- Il lui dit son nom (Rodrigue est
piégé)
- Il lui fait un discours sur l’honneur
2. Don Diègue est-il un père valable ?
- Non car il pense d’abord à lui
et à l’honneur de la famille avant de penser à son fils. Il envoie Rodrigue à une mort certaine mais pour l’époque, son attitude est normale. On ne faisait des enfants que pour se rendre immortel et pour qu’ils rendent honneur.
Scène 6
- Stances de Rodrigue : il se demande ce qu’il
doit faire.
1. Quels sont les données du conflit cornélien de Rodrigue ?
- En tant que fils de Don Diègue,
il doit tuer l’offenseur mais celui-ci est le père de sa petite amie. S’il le tue, elle ne l’aimera plus car c’est son père et s’il ne le tue pas, elle ne l’aimera plus non plus car il n’aura plus d’honneur.
2. Comment tente-t-il de s’en sortir ?
- Il veut d’abord se laisser tuer
par Don Gormas mais il se rend compte qu’il perdrait Chimène. Il décide alors de sauver l’honneur et de voir venir.
3. Comment l’auteur rend-il compte des hésitations de son héros au travers de la forme de son texte ?
- Il met en place beaucoup
d’oppositions et d’antithèses.
4. Pourquoi Rodrigue est-il un cavalier généreux ?
- Il sacrifie son bonheur au profit de l’honneur.
- Corneille laisse passer ses
sentiments au travers de son personnage : il le fait plaider à sa place.
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| | | عبدالله ناجح عضو متّألق
الإسم الحقيقي : ABDALLAH NAJIH البلد : ROYAUME DU MAROC
عدد المساهمات : 12530 التنقيط : 79238 العمر : 30 تاريخ التسجيل : 16/09/2010 الجنس :
| موضوع: رد: Histoire du théâtre الإثنين 03 ديسمبر 2012, 09:15 | |
| Acte IIScène 1
- La scène se passe au palais
royal => confidences entre hommes où tout le monde peut entendre.
- Scène politique : Le roi est absolu et on
doit se soumettre à ses volontés mais le comte refuse de se soumettre à l’absolutisme bien qu’il donnerait sa vie pour le roi. Corneille est partisan de cet absolutisme.
Scène 2
- La scène se passe sur la place
publique : confidences entre hommes qui doivent rester secrètes (" parlons bas ")
- Scène du défi
- La scène comporte beaucoup de
proverbes : partie du succès du Cid.
Scène 3
- Chimène vient chercher du
réconfort auprès de l’infante. Celle-ci lui propose de convoquer Rodrigue et de le garder prisonnier. Elle fait surtout cela pour conquérir le cœur de Rodrigue.
Scène 4
- Scène technique, de transition : elle permet à Chimène de
quitter le plateau.
Scène 5
- Scène de possession : l’infante est prise par
sa possession amoureuse et diabolique.
1. Quels sont les différents sentiments par lesquels passe l’infante ?
- Elle est partagée entre l’amant
et Chimène, entre l’honneur et la passion (1e réplique).
- L’honneur s’impose mais pas pour longtemps
(fin 1e réplique).
- Elle est fâchée et s’emporte sur
la gouvernante (2e réplique).
- Elle cède à l’amour mais sent
que c’est mal maladie, poison (3e réplique).
- Elle prophétise Rodrigue et
gonfle ses sentiments, elle s’imagine pouvoir l’aimer.
- Elle s’écroule épuisée et se
rend compte qu’elle s’est laissée allée. Elle se calme mais ses sentiments ne changent pas.
Scène 6
- Scène politique : Don Sanche propose une
ordalie (un duel) avec Rodrigue mai le roi refuse. Louis XIII a interdit les duels pour raison d’honneur.
Scène 7
- Scène de transition : annonce la mort du
comte, ce qui est un coup dur pour l’armée car il en est le commandant en chef et l’ennemi (maure) est aux portes du royaume.
Scène 8
- Recoupement de la vie de
Corneille car il aime plaider et il fait plaider les personnages.
1. Arguments de Chimène pour faire arrêter Rodrigue ?
- Description sanguinolente de son
père mort pour impressionner le roi.
- Elle vante son père pour montrer
au roi qu’il a beaucoup perdu en la mort du comte (armée).
- Le meurtre a été commis dans la
cour (terrain neutre).
- Elle s’effondre pour paraître
éplorée et orpheline aux yeux du roi (" ton roi te veut servir de père ") mais aussi vengeresse. (En histoire, une veuve ou une orpheline doit se mettre sous la tutelle du suzerain du mort pour ne pas perdre son fief qui pourrai être confisqué par un voisin)
- Le roi ne comprenant pas
l’esprit vengeur elle s’y remet de plus belle (la plaie de son père devient une bouche, …)
- Elle menace le roi car son père
était important (guerre civile).
2. Arguments de Don Diegue ?· Il détruit tous les arguments de Chimène.· Le comte l’a privé de son honneur ce qui est égal à la mort pour les chevaliers.· Don Gormas s’en est pris au roi en le frappant lui, Don Diegue. (décision du roi pour l’éducation de son fils)· Don Diegue a été giflé dans la cour (terrain neutre)· Rodrigue peut prendre la tête de l’armée pour défendre le royaume des Maures.
- A la fin de la scène, le roi ne
prend pas de décision immédiate.
Acte IIIScène 1
- Rodrigue va dans la maison du
comte pour voir Chimène. Il s’offre à Chimène pour qu’elle puisse sauver son honneur mais il rencontre d’abord Elvire et ils sont interrompus par l’arrivée de Chimène et Don Sanche.
Scène 2
- Don Sanche offre ses services
(de chevalier) à Chimène en lui proposant qu’il rencontre Rodrigue mais Chimène veut être seule avec Elvire pour pleurer et elle le fout dehors.
Scène 3
- Rodrigue est caché dans la
maison et Elvire veut faire parler Chimène pour qu’elle dise qu’elle aime Rodrigue afin qu’il s’en aille. Mais elle dit le contraire et Rodrigue bondit hors de sa cachette.
- V810-824 : réplique importante.
Scène 4
- Scène la plus importante du Cid (elle est reprise dans
d’autres termes dans V, 1).
- Rodrigue et Chimène ne sont plus
humains, ce sont des héros pleins de courage et de générosité.
- La scène est choquante car on
s’attend à ce Rodrigue s’excuse, mais que neni.
1. Que dit Rodrigue à Chimène ? (v869-904)
- Il dit qu’il est fier de son
acte car Don Gormas avait insulté son père. S’il fallait le refaire, il referait.
- Il ne l’a pas tué seulement pour
son père, mais aussi pour elle afin qu’elle puisse l’aimer car il garde son honneur.
- S’il est là, c’est pour s’offrir
à elle afin qu’elle reste digne de lui, qu’elle garde son honneur.
Rodrigue est un vrai cavalier généreux.2. Que lui répond Chimène ? (v905-932)
- On s’attend à ce qu’elle le
rejette mais elle le félicite.
- Elle lui dit que puisque son amour (Rodrigue) pour elle ne l’a pas
arrêté, son amour (Chimène) pour lui ne l’arrêtera pas non plus. Mais comme elle l’aime encore, elle ne peut le tuer directement et se retranche derrière le pouvoir royal.
Scène 5
- Scène de transition : elle permet à Rodrigue
de rejoindre son père qui s’inquiète pour lui car il est recherché par la police et les amis du comte.
Scène 6
- L’auteur oppose 2 conceptions de
la vie
Vieille noblesse militaire (honneur) >< Cavalier généreux (honneur et amour)
- Rodrigue se fâche sur son père
qui veut lui faire oublier Chimène.
- Le 17e siècle est le siècle des salons
mondains (discussions sur l’amour)
- Don Diegue envoie son fils au
combat (invasion Maure) car Rodrigue veut mourir et là il pourra mourir dignement, avec honneur. Bien que son père lui conseille de revenir pour ainsi conquérir Chimène plus facilement.
Acte IVScène 1
- Après le combat (non mis en
scène à cause des règles de l’Académie) Chimène apprend la victoire de Rodrigue mais elle ne sait pas s’il est vivant. Elle est aussi inquiète car elle craint de ne plus être venger puisque Rodrigue est devenu un héros.
Scène 2
- L’infante vient trouver Chimène,
non pas pour la consoler mais pour lui demander d’abandonner ses poursuites contre Rodrigue. Elle lui dit que si elle veut le punir, elle ferait mieux de lui retirer son amour (ainsi l’infante peut prendre sa place). Mais rien ne pourra séparer Rodrigue et Chimène.
Fin (résumé car fin de l'année)Rodrigue est invité par le roi pour lui faire le récit de sa victoire mais il est interrompu par Chimène qui arrive en demandant sa tête. Don Diegue lui fait alors croire que Rodrigue est mort et elle s’évanouit, ce qui prouve qu’elle l’aime toujours. Suite à ça, Chimène veut organiser un duel entre Rodrigue et Don Sanche. Rodrigue ne le tue pas et lui demande de se présenter Chimène. Le roi ordonne alors à Rodrigue et Chimène de se marier. | |
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