abdelhalim berri المدير العام
الإسم الحقيقي : Abdelhalim BERRI البلد : Royaume du Maroc
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| موضوع: Exercice sur les DIDASCALIES .....Théâtre الجمعة 14 سبتمبر 2012, 19:05 | |
| Les didascalies suivantes ont été retirées du texte, retrouvez à quel endroit elles doivent figurer (placez les numéros des didascalies où elles conviennent dans le texte) :
« extrêmement timide » (1), « se levant et allant au-devant du client » (2), « même jeu » (3), « dédaigneux » (4), « avec les hésitations et les regards furtifs d’un homme entrant dans un lieu "***y" » (5), « craintif » (6), « un peu pincé, mais ironique » (7), « presque à l’oreille du Directeur, comme s’il s’agissait d’un terme inconvenant » (8).
Le directeur. Entrez ! Monsieur ! Entrez ! Le client. Oui, monsieur. Oui, merci monsieur. J’entre. Si vous permettez. Le directeur. Mais je vous prie. Le client. C’est bien ici (…) « une galerie de tableaux » ? Le directeur. Parfaitement, monsieur, une des plus réputées de notre ville. Le client. Une galerie de tableaux (…) d’aujourd’hui ? Le directeur. Que voulez-vous dire ? Ce ne sont pas des œufs dans un poulailler ! Le client. je voulais dire (…) des tableaux (…) enfin (…) vous me comprenez des tableaux (…) « abstraits » ? Le directeur. Oui, si vous tenez à ce mot, bien dépassé d’ailleurs. Mais pourquoi semblez-vous aussi inquiet, mon cher monsieur ? Le client. C’est que voyez-vous, ma famille serait plutôt pour (…) le « figuratif ». Jean Tardieu, « La Galerie ou comment parler de peinture », La Comédie de la comédie, Éd. Gallimard.
Dans le texte qui suit, chaque lettre correspond à une indication de mise en scène qui a été supprimée. Retrouvez-la dans la liste proposée.
Le Général, (A). - Émile! Émile, (B). - Mon général? Le Général. - Vous n’avez pas vu le lieutenant Corignon? Émile. - Si, mon général! il montait en voiture avec madame Petypon. Petypon. - Hein?... Le Général, (C). - Qu’est-ce que vous dites?... avec madame Petypon?... Corignon?... (D) C’est bien! Allez! (E) Tu as entendu? Il a enlevé ta femme! Petypon, (F). - C’est vrai? Georges FEYDEAU, La Dame de chez Maxim’s, acte II, scène 13, 1899
Didascalies à insérer : (..) : bondissant; (..) : appelant en voyant Émile en train de traverser la terrasse; (..) : a un sursaut des épaules, puis, joignant les mains, dans un transport de joie; faisant immédiatement demi-tour à l’appel de son nom; : brusquement, faisant pirouetter Émile par les épaules; à Petypon, tandis qu’Émile se sauve par la porte de gauche.
Beaumarchais, Le mariage de Figaro, 1783
Les personnages
LE COMTE ALMAVIVA, grand corregidor d’Espagne LA COMTESSE, sa femme FIGARO, valet de chambre du Comte et concierge du château SUZANNE, première camariste de la Comtesse et fiancée de Figaro MARCELINE, femme de charge ANTONIO, jardinier du château, oncle de Suzanne et père de Fanchette FANCHETTE, fille d’Antonio CHERUBIN, premier page du comte BARTHOLO, médecin de Séville BAZILE, maître de clavecin de la Comtesse …………….
ACTE PREMIER
Le théâtre représente une chambre à demi démeublée ; un grand fauteuil de malade est au milieu. Figaro, avec une toise , mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleur d’orange appelé chapeau de la mariée.
SCÈNE PREMIÈRE. — FIGARO, SUZANNE.
FIGARO.—Dix neuf pieds sur vingt six . SUZANNE.—Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau: le trouves tu mieux ainsi ? FIGARO lui prend les mains. Sans comparaison, ma charmante. Oh! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, a l’œil amoureux d’un époux!... SUZANNE se retire.—Que mesures tu donc là, mon fils ? FIGARO.—Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne aura bonne grâce ici. SUZANNE.—Dans cette chambre? FIGARO. — Il nous la cède. SUZANNE.—Et moi je n’en veux point. FIGARO. — Pourquoi ? SUZANNE.— Je n’en veux point. FIGARO. — Mais encore ? SUZANNE.—Elle me déplaît. FIGARO.—On dit une raison. SUZANNE.—Si je n’en veux pas dire? FIGARO.—Oh! quand elles sont sûres de nous!! SUZANNE.—Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es tu mon serviteur, ou non? FIGARO.—Tu prends de l’humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements. La nuit, si Madame est incommodée, elle sonnera de son côté, zeste ! en deux pas tu es chez elle. Monseigneur veut il quelque chose ? Il n’a qu’à tinter du sien, crac! en trois sauts me voilà rendu. SUZANNE.—Fort bien! Mais quand il aura tinté le matin, pour te donner quelque bonne et longue commission, zeste! en deux pas, il est à ma porte, et crac! en trois sauts... FIGARO.—Qu’entendez vous par ces paroles? SUZANNE.—Il faudrait m’écouter tranquillement. FIGARO.—Eh! qu’est ce qu’il y a? bon Dieu! SUZANNE.—Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, Monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme; c’est sur la tienne, entends tu, qu’il a jeté ses vues, auxquelles il espère que ce logement ne nuira pas. Et c’est ce que le loyal Bazile, honnête agent de ses plaisirs et mon noble maître à chanter, me répète chaque jour, en me donnant leçon. FIGARO.—Bazile! ô mon mignon, si jamais volée de bois vert, appliquée sur une échine, a dûment redressé la moelle épinière à quelqu’un... SUZANNE.—Tu croyais, bon garçon, que cette dot qu’on me donne était pour les beaux yeux de ton mérite ? FIGARO.—J’avais assez fait pour l’espérer. SUZANNE.—Que les gens d’esprit sont bêtes! FIGARO. — On le dit. (…)
HARPAGON (il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau) Au voleur! au voleur! à l’assassin! au meurtrier! Justice, juste ciel! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? Où ne pas courir? N’est-il point là? N’est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin... (Il se prend lui-même par le bras.) Ah! c’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami! on m’a privé de toi; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. MOLIÈRE, L’Avare, acte IV, scène 7, 1668
Acte IV, scène 3
La chambre à coucher de Juliette. Entrent Juliette et la nourrice.
JULIETTE. - Oui, c’est la toilette1 qu’il faut... Mais, gentille nourrice, laisse-moi seule cette nuit, je t’en prie: car j’ai besoin de beaucoup prier, pour décider le ciel à sourire à mon existence, qui est, tu le sais bien, pleine de trouble et de péché.
Entre lady Capulet.
LADY CAPULET. - Allons, êtes-vous encore occupées ? avez-vous besoin de mon aide ?
JULIETTE. - Non, madame; nous avons choisi tout ce qui sera nécessaire pour notre cérémonie de demain. Veuillez permettre que je reste seule à présent, et que la nourrice veille avec vous cette nuit; car, j’en suis sûre, vous avez trop d’ouvrage sur les bras, dans des circonstances si pressantes.
LADY CAPULET. - Bonne nuit! Mets-toi au lit, et repose; car tu en as besoin. (Lady Capulet sort avec la nourrice.)
JULIETTE. - Adieu!... Dieu sait quand nous nous reverrons. Une vague frayeur répand le frisson dans mes veines et y glace presque la chaleur vitale... Je vais les rappeler pour me rassurer.. Nourrice!… qu’a-t-elle à faire ici? Il faut que je joue seule mon horrible scène. (Prenant la fiole que Laurence lui a donnée.) À moi, fiole!... Eh quoi! si ce breuvage n’agissait pas! serais-je donc mariée demain matin?.. Non, non. Voici qui l’empêcherait... Repose ici, toi. (Elle met un couteau à côté de son lit.) Et si c’était un poison que le moine m’eût subtilement administré pour me faire mourir, afin de ne pas être déshonorée par ce mariage, lui qui m’a déjà mariée à Roméo? J’ai peur de cela; mais non, c’est impossible: il a toujours été reconnu pour un saint homme... Et si, une fois déposée dans le tombeau, je m’éveillais avant le moment où Roméo doit venir me délivrer! Ah! l’effroyable chose! Ne pourrais-je pas être étouffée dans ce caveau dont la bouche hideuse n’aspire jamais un air pur, et mourir suffoquée avant que Roméo n’arrive ? Ou même, si je vis, n’est-il pas probable que l’horrible impression de la mort et de la nuit jointe à la terreur du lieu... En effet ce caveau est l’ancien réceptacle où depuis bien des siècles sont entassés les os de tous mes ancêtres ensevelis; où Tybalt sanglant et encore tout frais dans la terre pourrit sous son linceul; où, dit-on, à certaines heures de la nuit, les esprits s’assemblent! Hélas! hélas! n’est-il pas probable que, réveillée avant l’heure, au milieu d’exhalaisons2 infectes et de gémissements pareils à ces cris de mandragores3 déracinées que des vivants ne peuvent entendre sans devenir fous... Oh! si je m’éveille ainsi, est-ce que je ne perdrai pas la raison, environnée de toutes ces horreurs ? Peut-être alors, insensée, voudrai-je jouer avec les squelettes de mes ancêtres, arracher de son linceul Tybalt mutilé, et, dans ce délire, saisissant l’os de quelque grand-parent comme une massue, en broyer ma cervelle désespérée! Oh! tenez! il me semble voir le spectre de mon cousin poursuivant Roméo qui lui a troué le corps avec la pointe de son épée... Arrête, Tybalt, arrête! (Elle porte la fiole à ses lèvres.) Roméo! Roméo! Roméo! voici à boire! je bois à toi. (Elle se jette sur son lit derrière un rideau.)
1. Toilette : les vêtements 2. Exhalaisons : odeurs 3. Mandragores : plante utilisée en sorcellerie | |
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