Exemples de productions écrites 1Bac
Sujet 1:
Avez vous visité une voyance ? Racontez.
Je
n’ai jamais cru à la voyance, mais un jour j’étais obligé de le
visiter. C’était à la fois une curiosité et une demande. J’avais trop de
questions qui m’irritaient et c’était une occasion pour vérifier
l’authenticité des voyants.
La maison était sombre et puante. Une
foule d’hommes et de femmes attendaient leurs tours. J’examinais leurs
regards inquiets et leur désespoir. Il y avait aussi des riches.
J’entrai.
Le voyant m’épiait de regard. Il était sale avec sa barbe des
bohémiens. Il tenait entre ses mains un Chaplet et récitait des versets
de je ne sais quel livre saint.
Il me lança mon nom, le prénom de ma
mère et me dit que j’avais cent dirhams dans la poche. J’étais surpris.
J’avais soudainement une peur qui faisait trembler mon corps. Sans trop
réfléchir, j’avais jeté les cent dirhams et pris la fuite.
Sujet 2:
exemple d'un texte narratif raconter une séquence de vie dans un bain maure
Le
bain maure suscite pour moi à la fois l’effroi et la nostalgie. Les
souvenirs, j’en garde des images floues. La première visite reste
cependant éternelle. C’était un Dimanche estival. Tous les enfants
jouaient dehors. Moi, je regardais inlassablement ma mère en train de se
préparer pour me ramener à un lieu qui m’était jusqu’alors méconnu,
voire mystérieux.
A la grande porte du bain, une vieille et grosse
femme m’examina minutieusement pour s’assurer de mon âge. Elle avait la
possibilité de lire les ans et les mois dans les fins tissus du visage
et qu’un microscope sophistiqué n’arrive pas à détecter. Une fois la
permission donnée, une porte merveilleusement glissante s’ouvrit et
laissa échapper une vapeur chaude et puante.
Je demeurais un instant
perplexe. Mes pas furent courts et hésitants, pendant que ma main se
colla inconsciemment à celle de ma mère. Elle me dénuda comme pour
effacer une fois pour toute la rougeur de mes petites joues. J’avais
encore cinq ans, et je ne sais pas si je dois qualifier ma situation de
honte ou d’une conséquence normale de la chaleur infernale dominant le
lieu.
Le bain se composait de trois grandes salles soigneusement
séparées l’une de l’autre afin de garder la température. Les enfants
préféraient la plus proche du cabinet de caissière. Elle était moins
chaude et par conséquent moins fréquentée par les femmes. On y nouait
des relations ambiguës. Le lieu m’était toujours inconnu.
Je me
baladais d’un coin à un autre, en quête de réponses à des questions qui
me dérangeaient. Mes mains tremblaient. La lumière terne et l’air
écœurant m’asphyxiaient. Une grande douleur abattait mes entrailles.
J’avais besoin de vomir. Mes yeux s’alourdirent. Je ne les avais ouverts
que chez moi à la maison.
Sujet 3:
La peine capitale est-elle le moyen le plus fiable pour combattre la criminalité?
L'Homme
a toujours essayé de faire dominer la loi pour lutter contre le crime.
Transgresser cette loi peut coûter trop cher. La peine capitale en est
la sanction la plus ancienne. Les méthodes pour tuer diffèrent, le
résultat toutefois est toujours le même. Mais, cette sanction est-elle
le moyen le plus fiable ? n Pour répondre à cette problématique, on va
de prime abord parler des conséquences d'une telle punition; en second
lieu, on va montrer son inutilité
En réalité, tuer un criminel
signifie sans trop réfléchir tuer toute une famille. Cette dernière,
sera directement touchée. L'orphelinat des enfants pourrait avoir
également des résultats inattendus. On peut imaginer que deviendra le
fils d'un condamné à mort.
De plus, tuer un homme, et au lieu de
faire peur aux autres, peut faire de lui un héros. La preuve en est que
le taux de la criminalité est toujours en progression dans les pays où
la peine est pratiquée
Il est vrai que le criminel doit être puni,
mais comment? En exerçant un autre crime? En tuant une personne qui peut
être innocente? En massacrant un individu désespéré? En faisant couler
le sang et les larmes
La justice est entre deux forces: la loi et la
réalité. Et avant de juger quelqu'un, il faut juger la société et les
condition où il vit.
Pour conclure, on peut dire que la peine
capitale n'est plus un moyen fiable pour combattre la criminalité. Et si
on a à tuer quelqu'un, c'est la misère et le désespoir
Sujet 4:
Tu es pour ou contre la peine de mort?
La
peine de mort est un sujet d'actualité. Un bon nombre de pays adopte
encore cette sentence pour, soi-disant- combattre la criminalité.
Doit-on l'abolir? Pour répondre à cette question, on va discuter d'abord
l'utilité d'un tel verdict; ensuite on va parler des solutions
En
réalité, la peine de mort est inutile. En d'autres termes, ceux qui
croient que cette peine supprime de la société la criminalité ont tort.
Il s'agit d'un constat: le nombre des criminels est en augmentation même
dans les pays qui adoptent la peine capitale dans ses tribunaux.
Prenons par l'Amérique des Eةtats-Unis
où l'homme est en danger continu. Par conséquent, on peut se demander
pourquoi on insiste sur une peine qui n'a aucune utilité? l
En
outre, tuer au nom de la loi est aussi un crime. L'histoire de Victor
Hugo qui relate les dernières heures d'un condamné nous révèle
l'atrocité du verdict et le sadisme des juges. Il va mourir, peut-être
il mérite, mais avec lui meurent sa femme, sa mère et sa fille. Trois
veuves sont la victime d'un jugement aveugle. Qui punit qui? Voici la
question. Et la solution est claire: c'est la société qui crée des
criminels; il faut donc juger la société; c'est la politique qui
alimente la haine; il faut donc juger la politique. C'est la misère qui
pousse à voler; il faut donc juger l'économie
Doit-on abolir la peine capitale? La question ne doit même pas se poser, parce que jamais un crime n'efface un autre crime