Faits divers
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fait divers, sur le Wiktionnaire chiens écrasés, sur le Wiktionnaire
Les faits divers (ou les chiens écrasés en argot) sont, en journalisme, un type d'événements qui ne sont classables dans aucune des rubriques qui composent habituellement un média d'actualité (international, national, politique, économie, etc.)1, et sont par conséquent regroupés au sein d'une même rubrique, malgré l'absence de lien qui les unisse2. Il s'agit généralement d'événements tragiques, tels que les crimes, les accidents, les larcins énonçables en trois lignes.
Si leur importance paraît souvent secondaire, les faits divers peuvent parfois avoir une portée plus large. C'est ainsi que l'affaire Paul Voise est régulièrement présentée comme ayant joué un rôle dans le résultat de l'élection présidentielle française de 2002.
Selon certains, les médias accorderaient une trop grande importance à la couverture des faits divers, en raison d'une attirance supposée du public pour ce type d'événements, et du bénéfice qui en découlerait en termes d'audience3.
Certaines parutions sont spécialisées dans les faits divers : c'est par exemple le cas, en France, du magazine Le Nouveau Détective.
Sommaire [masquer]
1 Critiques générales sur les faits divers
2 Filmographie
3 Bibliographie
4 Références
5 Lien externe
Critiques générales sur les faits divers[modifier]
Sur le rapport qu'ils auraient avec d'autres thèmes d'information : « Le fait-divers fait diversion », phrase du sociologue Pierre Bourdieu4,5.
Sur les faits divers de violence : « Depuis les années 80, les faits divers ont fait un retour en force par le biais de la télévision. » à la question Quel type de prisme les faits divers offrent-ils pour saisir la société, en particulier la criminalité ? il répond « Un prisme totalement déformant, c’est bien le problème ! Il est normal que le débat public s’interroge sur les faits qui sortent de l’ordinaire. L’avion s’est écrasé, pourquoi ce terrible accident alors même que 99,9 % des avions décollent et atterrissent normalement ? Mais certains sujets comme le crime occasionnent beaucoup plus que cela. Loin de passer pour un accident de la vie quotidienne, l’érection du fait divers criminel en priorité de l’information le transforme en un fait de société. Il est promu au rang de symptôme des dérèglements de la vie sociale. Et lorsqu’il rencontre une ambiance générale de morosité et d’inquiétude sur l’avenir, il devient le révélateur d’une décadence. Ainsi le fait divers criminel n’occasionne pas simplement un discours sur la violence qui est insupportable, mais aussi sur la violence qui augmente, qui rajeunit... Ce qui pourtant est tout aussi faux que l’idée selon laquelle les avions risqueraient de plus en plus de s’écraser. » Laurent Mucchielli, sociologue spécialisé en criminologie6.