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 Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui

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كاتب الموضوعرسالة
abdelhalim berri
المدير العام
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abdelhalim berri


الإسم الحقيقي : Abdelhalim BERRI
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العمر : 64
تاريخ التسجيل : 11/08/2010
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Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui Empty
مُساهمةموضوع: Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui   Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui I_icon_minitimeالجمعة 10 فبراير 2012, 13:31

Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui 4182022804
Premier semestre Module 1 : Etudier une autobiographie
« La boîte à merveilles »
Ahmed Sefrioui

Fiche de lecture:

Titre: La boîte à merveille

Genre: Roman

Auteur: Ahmed Sefrioui

Date de parution:1954

Edition: Librairie des Ecoles.


L’auteur:

Ahmed
Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des
premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française.
Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts
et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à
l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab
Rouah. Il est mort en mars 2004.

Ses œuvres:

Le Chapelet
d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il
obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois
attribué à un Marocain).La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville
de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman
ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est
aujourd'hui la littérature marocaine d'expression française. La Maison
de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le
parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)

L'histoire:

La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Premier
roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de
tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la
vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas
d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde
plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas
d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour
reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages.
Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous
mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du
début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du
monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir
un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire
d’ethnographe.



Le narrateur adulte, miné par la solitude
commence son récit pour mieux comprendre sa solitude qui date depuis
toujours. Il présente ensuite les locataires de Dar chouafa : lalla
kenza la voyante ( au rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa femme Rahma
et leur fille zineb (au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième
étage).Il évoque le souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles
où les objets qui s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate
le souvenir d'une dispute entre sa mère et Rahma.
En revenant du
m'sid , le narrateur trouve sa mère souffrante.. Lalla Aicha son amie,
vient lui rendre visite et réussit à la convaincre de rendre visite à
Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite, sidi Mohamed est griffé par un
chat. Fatigué , le petit enfant ne va pas au m'sid et nous décrit les
matinées à la maison tout en évoquant l'origine de ses parents, et le
souvenir de Driss le teigneux, l'apprenti de son père.
Le narrateur
raconte sa journée au Msid . le soir, remarquant que Fatima Bziouiya
s'éclaire avec une lampe à pétrole, Lalla Zoubida insiste pour que son
mari lui en achete une, ce qui est fait le lendemain. Ensuite, Il évoque
le souvenir de la disparition de zineb, et comment sa mère réussit à la
retrouver à la maison des Idrissides. Rahma, en guise de louange à
Dieu, prépare un repas pour les mendiants. Toutes les voisines y
participent de bon cœur.
Les premiers jours de printemps, Lalla
Zoubida et son fils rendent visite à lalla Aicha. Sidi mohamed profite
de l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins .Lalla Aicha
raconte ensuite à son amie les malheurs de son mari avec son associé
Abdelkader. Le lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son
mari. Celui-ci va évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir
d'Abdellah l'épicier qui racontait des histoires.
Un mercredi, le
Fquih explique à ses élèves ses projets pour Achoura. A la maison, Lalla
Zoubida ne se fatigue pas à raconter les malheurs de Lalla Aicha à
Fatima, puis à Rahma leur faisant promettre de garder le secret.
Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort de Sidi Md Ben
Tahar. Ayant assisté à la scène, le petit enfant fait un cauchemar la
nuit.
Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih organise
le travail et forme des équipes. Le petit Sidi Mohamed est nommé chef
des frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria
pour acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se
dispute avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris de faim,, le
petit enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous rapporte
ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racontée
aux voisines par Rahma.
la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent
des tambours et Sidi Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux
préparatifs de la fête. Le lendemain , il accompagne son père chez le
coiffeur où il écoute sans interêt les conversations des adultes.
Le
jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements
neufs avant d'aller au m'sid célébrer cette journée exceptionnelle..
Après le repas, Lalla Aicha vient rendre visite à la famille du
narrateur.
Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec
les premiers jours de chaleur, la mère déclare la guerre aux punaises.
Un jour, le père du narrateur décide d'emmener sa femme et son fils au
souk des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagnée de Fatma
Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le
père se trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un
courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle
pense qu'ils portent malheur. La mère raconte à lalla Aicha la
mésaventure du souk. Sidi Mohamed tombe malade.
Le père a perdu tout
son capital. Il décide de vendre les bracelets et d'aller travailler aux
environ de Fès. Sidi Mohamed souffre toujours de fièvre. Le départ du
père est véu comme un grand drame . Un jour, la mère rend visite à son
amie Lalla Aicha qui lui propose d'aller consulter un devin : Si elArafi
.
le narrateur évoque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla
Zoubida rentre chez elle tout en gardant le secret de la visite... elle
décide de garder son enfant à la maison et de l'emmener chaque semaine
faire la visite d'un marabout.
Un matin elle reçoit la visite d'un
envoyé de son mari. Lalla Aicha vient prie son amie de lui rendre visite
le lendemain parce qu'elle a des choses à lui raconter.
Chez Lalla
Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de Salama, qui
raconte son rôle dans le mariage de Si Larbi avec la fille du coiffeur
et les problèmes du nouveau couple..
Le narrateur dans ce dernier
chapitre raconte le retour de son père. Sidi Mohamed raconte à son père
les événements passés pendant son absence. Le père du narrateur apprend
que M.Larbi s'est séparé avec sa jeune épouse.. Sidi Mohamed, toujours
aussi solitaire qu'au début et aussi rêveur, sort sa boite à merveilles
et se laisse bercer par ses rêves...


Personnages principaux de l'œuvre :



Je :
C'est
l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de
Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul
bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un
fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles,
contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :
Le
véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des
anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête
dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor,
un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre
à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de
vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.
Lalla Zoubida :
la
mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du
prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses
yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche
généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux
ans, elle se comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem :
le
père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec
sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante
de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant
des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute
taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.
La chouaffa :
Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad :
C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :
Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier.
Abdelleh :
Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid :
Maître
de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les
versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand
maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et
qui habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha :
Une ancienne voisine de lalla
Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception
du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida.
Driss le teigneux :
Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions.

Le système des personnages:


-sidi Mohamed: le petit de six ans (le narrateur).
-Lalla zoubida: la mère du narrateur.
-Lalla aicha: l'amie de Zoubida.
-Maâlam abdesslam: la père de Sidi Mohamed.Tisserand.
-Lalla Kenza: la voyante.
-Rahma: voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / et femme de Driss Aouad.
-Fatma Bziouya: apprenti de Mr. Abdesslam.
-Moulay laarbi: mari de Lalla.Aîcha( remariage avec la fille du coiffeur).
-Abdellah l'épicier: le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed).
-Sidi El Arofi: le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha.
-Abderrahmane:le coiffeur.
-Salama: La marieuse qui va unir My.Larbi et sa 2ème épouse.
-Zhor: la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.Larbi auprès de sa seconde épouse.
-Hammoussa: le collègue de Sidi Mohamed.

La structure de l'œuvre: 12 chapitre.

v Chapitre1:
- La solitude de l'enfant.
- Les habitants de Dar Chouafa.
- Les cérémonies de la voyante.
-La dispute: Zoubida et Rahma.

v Chapitre 2:
- Le Msid: un espace étouffant.
- La visite du sanctuaire: L.Aicha / L.Zoubida.
- (Le mausolée): Ali Boughaleb.

v Chapitre 3:
- Le fqih du Msid: une misère ridicule.
- La disparition de Zineb __ son retour était l'occasion
d'organiser une cérémonie.

v Chapitre 4:
- La visite de Lalla Aîcha: Zoubida et Aîchase livrent à leur
commérage et Sidi part à aux jeux avec les enfants.
- My escrocé par Abdelkader. (Déboires).

v Chapitre 5:
- La faillite de My Larbi (L.Aicha vend ses bijoux).
- La mort du coiffeur Sidi Mohamed Ben Taher.

v Chapitre 6:
- Le nettoyage du Msid fait par les enfants: rixe enfantine.
- L'achat des nouveaux vêtements à l'occasion de Achoura.

v Chapitre 7:
-Les festivités de l'Achoura: Sidi Mohamed part au Msid pour festoyer
l'occasion.

v Chapitre 8:
- Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé. (Le jour où il
emmène Zoubida pour lui acheter des bracelets).
- Le remariage de My Larbi.

v Chapitre 9:
- Ruiné, après avoir perdu son capital, Abdesslam laisse sa famille pour
aller travailler aux tau bourgs de Fès: afin de rétablir son atelier.
- La visite de Lalla Aicha:
Changement de celle-ci.
Décision d'aller consulter le voyant Sidi El Arofi.

v Chapitre 10:
- La visite de Sidi El Arofi: La voyant aveugle a pu remédier aux
commentaires féminins.
- Le père, absent, parvient à ravir sa petite famille délaissée par l'envoi
d'une somme d'argent.

v Chapitre 11:
- Le martyre dont souffre My Larbi auprès de sa nouvelle épouse.
- Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité.

v Chapitre 12:
- L'abstinence du petit Sidi Mohamed aller au Msid.
- Le retour: - du père (joie de la fille).
- de My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla Aicha).
- La réouverture de la boite merveilleuse par le petit enfant, qui s'insinue
de nouveau dans son petit monde.

Analyse de la boite à merveilles

Présentation

Premier
roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de
tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la
vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas
d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde
plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas
d’ambiguïté sur le sens du récit.

La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...

Premier
roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de
tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la
vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas
d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde
plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas
d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour
reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages.
Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous
mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du
début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du
monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir
un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire
d’ethnographe.

La famille:

La boite à merveilles est le
roman de l'idylle ou tout est calme et nul évenement ne vient briser cet
univers paisible d'un enfant dont la vie est tout sauf malheureuse. le
monde de si med est orné par le bonheur, le reve et le rire, pour dire
ainsi le comique. il s'agit donc d'une oeuvre qui déjoue le tragique et
qui s'éloigne de tout ce qui relève du pathétique à l'exception de
queleques passages étant souvent en rapport avec les personnages
féminins tels que Lalla Aicha, la mère du narrateur, Rahma etc. En
effet, le roman d'Ahmed Sefroui se présente de ce fait comme une image
rose d'une enfance incontestablement heureuse et oserons nous dire
idéale. le roman est avant tout une boite à merveilles donnée au
lecteur. Autrement dit, Sefroui nous transporte dans un pays merveilleux
dans lequel se trouve un petit enfant, si med, protégé par la chaleur
du giron familial et entouré par la tendresse de sa mère.
Ainsi, la
représentation de la famille dans La boite à merveilles reste le sujet
d'un regard qui apprécie tant que la mère que le père. Effectivement,
l'auteur donne à voir une famille matriarcale, dont le pivot est la
mère, d'autant plus que le père est quasiment absent dans le roman. Il
est étroitement lié au silence, et meme à la passivité en comparaison
avec son épouse, véritable figure à la fois féminine et virile, ce qui
fait d'elle un personnage à double face. Elle tendre et forte( elle ne
cesse de protéger son fils: la scène ou le petit était malade). En
revanche, elle est le substitut du père dans la mesure ou elle se donne
le role primodial dans la famille, surtout après le départ du père. Ce
personnage féminin est présentée aussi sous un jour viril dans des
moments ou les femmes se manifestent fragiles et ayant besoin d'une
confidente consolatrice ou bien d'une personne plus forte capable de les
soutenir( à voir la scène dans laquelle Lalla Aicha consolée par la
mère de si Med).
La famille dans l'enceinte de notre oeuvre est une famille matriarcale.

LES DECLENCHEURS DU RECIT

L'équilibre
initial coïncide dans la Boîte à merveilles avec une prise de
conscience d'une carence, d'un manque (…moi, je ne dors pas. Je songe à
ma solitude et j’en sens tout le poids) et se transforme en rupture.

La
nuit et le poids de la solitude déclenchent le récit. Le narrateur
(l’adulte) se penche sur son passé à la recherche de réponses possibles
(Ma solitude ne date pas d’hier….P3.) ou de réconfort (pour égayer ma
solitude, pour me prouver que je ne suis pas mort.P6.).

L’enquête
se construira sur la mémoire fabuleuse héritée de l’enfant de six ans.
(Cire fraîche...les moindres événements s’y gravaient en images
ineffaçables…cet album…P6.)

Les outils de l’enquêteur sont donc
les images d’un album. Portraits et paysages se succéderont au fur et à
mesure qu’il en tournera les pages. L’abondance de l’imparfait est
justifiée par la dominance du descriptif. La nostalgie orne le récit de
couleurs, de parfums et de tendresse, la perception de l’enfant
l’entraîne dans le monde du merveilleux et de la magie.


L’ESPACE

Fonction :

Il
permet un itinéraire. Le déplacement de l’enfant s'associe à la
rencontre de "l'aventure". Et à la quête de la connaissance. On peut
réduire l'itinéraire dans le cas de Sefrioui à un schéma simple, deux
types de base dominent. (L’aller - retour….L’initiation et la
conquête.). L’enfant revient toujours à son point de départ, la maison,
plus exactement la pièce occupée par la famille. L'espace offre un
spectacle, plus qu’il ne sert de décor à l'action, cette dernière
n’étant pas privilégiée. Il est soumis au regard du personnage. I’enfant
se dresse en spectateur. La relation entre le lieu et son état d'âme
est forte. Une correspondance symbolique s'établit entre l’enfant et les
lieux décrits.

Organisation :

On peut facilement
constater des oppositions symboliques et fondamentales, souvent
binaires.( clos / ouvert …sombre / éclairé…espace réel /rêvé). Ceci
permet une mise en place de l’ambiance du secret, de l’étrange, et du
mystère imprégnant le récit dès son ouverture de l’ambiance des contes
merveilleux.

Représentation

La narration prend en charge
les éléments descriptifs concernant le cadre de l’action. L’enfant
explore progressivement ce cadre : la ruelle, le msid , La rue Jiaf et
le bain maure. La description est dynamique.

La ruelle (p3) « Il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et revient s’asseoir sur le pas de la maison »

La maison(P3 ) « au rez de chaussée….Au premier….Le deuxième étage…. »


LE TEMPS

Comme dans les contes de fée, le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère, l’âge du personnage principal : six ans.

L’enfant
- narrateur a une conception du temps motivée par l’attente, celle de
son père chaque soir et celle de grandir. L’écoulement du temps est
saisi dans une logique arithmétique. Matin et soir font une journée, les
jours font des mois, les mois des saisons et les saisons l’année.

Une
journée ordinaire est marquée par le réveil, le msid, les jeux, les
conversations des voisines, et le retour du père, tard le soir. Les
jours de la semaine retracent plus des activités habituelles (Lundi,
jour de lessive, mardi, journée particulièrement redoutée au msid.). Un
événement exceptionnel comme un retour précipité du père à la maison ou
la visite d’un étranger constituera un repère. Ainsi, l’Achoura, fête
qui va bouleverser le train train quotidien de l’enfant, les différentes
visites de Lalla Aicha, le départ du père vont permettre de construire
une suite justifiant un déroulement chronologique. Les indicateurs de
temps renforceront cette chronologie par le marquage des saisons
(L’hiver / 3 chapitres, le printemps / 4 chapitres et l’été /
5chapitres). On peut alors aisément estimer la durée du récit à trois
saisons et avancer que le narrateur enfant approche de ses sept ans à la
fin du roman.


LES PERSONNAGES

Le lecteur découvre tôt
les personnages qui vont l’accompagner le long du récit Ils sont livrés
dans un ordre lié à notre découverte des mondes de l’enfants. Ceux qui
ont participé à nourrir son monde fabuleux, la voisine du rez de
chaussée, Kenza, une voyante, par ses pratiques magiques et rituels,
Abdellah , l’épicier par ses contes et son père avec ses discours sur le
paradis et l’enfer. Ceux qui font partie de son quotidien, les voisins
du premier Si Aouad fabricant de charrues, sa femme Rahma et leur fille
Zineb ; la voisine du deuxième étage, Fatima Bzioua. Les autres enfants
de son âge au msid, son maître d’école et Lalla Aîcha, pour sa première
visiteà la maison.

L’esquisse des portraits est un peu
particulière. Rarement des descriptions physiques. Un nombre limité
d’outils pour la description dont le nom, le sexe, l’âge, le métier, les
vêtements, le statut social, la relation familiale, les paroles.


LES EVENEMENTS

Le
genre policier commence par un fait accompli. Il y ‘a un meurtre et
l’enquêteur est chargé de trouver l’assassin. Le roman de Séfrioui
s’aligne quelque peu sur ce genre. La solitude et la mélancolie sont ce
fait accompli et le narrateur doit revenir en arrière en chercher les
origines. Ses témoins et ses pièces à convictions sont les images de cet
album qu’est la mémoire de l’enfant.

« Ma mémoire était une cire fraîche et les événements s’y gravaient en images ineffaçables. I me reste cet album… » P 6

Premières
images, un enfant seul cherchant vainement à attraper un moineau, à
l’écart des enfants de son âge et étranger à leurs jeux. Un enfant
troublé par les rituels de la voyante, démons et sorcières hantent son
imagination. Un enfant fasciné par les contes de Abdellah, l’épicier et
les discours de son père sur la mort, le paradis et l’enfer. La séance
du bain maure laisse entrevoir cette relation entre le présent et le
passé.

« Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure
depuis mon enfance. Une vague appréhension et un sentiment de malaise
m’ont toujours empêché d’en franchir la porte. » P9.

La boite à merveilles(études panoramique)

Dans
son roman intitulé la boîte à merveilles, Ahmed Sefrioui nous plonge
profondément dans l'univers d'un petit enfant lié "intimement" à une
boîte secrète capable de le transporter au-delà de la réalité. Le roman
fait s'immerger le lecteur dans la réalité d'une ville accueillante et
pour le petit enfant et pour sa mère Zoubida, particulièrement après le
départ du père, l'ex-tisserand de haïks.

Sidi Med, enfant de six,
s'infiltre sans cesse dans le monde des femmes perpétuellement oisives
et imprégnées par le quotidien dispute, commérages, papotage etc.

Le roman est "peuplé" grâce aux récits des deux personnages féminins étant donné leur prolixité sans bride.

Le noeud de l'histoire:
La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.

Le "happy-end "Sad la finale heureuse )

- Le thème du retour est crucial dans la boîte à merveilles :
1- Le retour du père déclenche de nouveau la joie et le bonheur de la famille
du narrateur.
2- Le retour de Moulay Larbi: Lalla Aîcha reprendre du coup sa vie conjugale
Heureuse.
3- Le retour de l'enfant: Sidi Med réouvre sa boite à merveilles.

L'ethnographie:

A.Sefrioui
se livre à décrire minutieusement des lieux à vocation, à la fois
religieux et culturelle. Le sanctuaire,) titre d'exemple, ainsi que des
personnages tels que sidi El Arofi, Chouafa etc. Parallèlement, les
remets non traduits du dialecte renforce ce souci ethnographique
flagrant.

Le regard de l'enfant:

Étant donné qu'il est
enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des zones bel et bien
intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons à titre
d'illustration "le bain maure". Effectivement, la scène du bain maure
fait de l'enfant un espion qui guette le monde féminin en franchissant
toutes les frontières (description des corps des femmes: mamelles
pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses grises…etc.

Le pacte autobiographique:

Tel
tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le
lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
«
J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les
moindres événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet
album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne
suis pas encore mort.».p.6

1- Âge propice de la mémorisation.
2- Autobiographie sincère.
3- Pérennité aspirée.

Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques
(l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire):
Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir…
Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…).
Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats!

Résumé chapitre par chapitre

L’hiver

Chapitre I:

-Dar Chouafa
Deux
éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la
solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines :
l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants
qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes
invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de
l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses
nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité
par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait
connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa,
et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad,
fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage
est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable
et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les
discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa
mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de
vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer.
Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les
acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.

Chapitre II

-Visite d’un sanctuaire
Au
Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la
fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa
baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A
son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une
ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant,
nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant
pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa
force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons,
prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train
train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il
partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses
du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un
temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et
jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.

Chapitre III:

-Le repas des mendiants aveugles
Zineb,
la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se
réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de
Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter.
On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants
aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne
retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.

Le printemps

Chapitre IV:

-Les ennuis de Lalla Aicha
Les
premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent
visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne
voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les
enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part
à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son
ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même
plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les
juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était
ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses
objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses
histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par
son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant
toute son enfance.

Chapitre V :

L’école coranique.
Journée
au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours
pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la
journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et
de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben
Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses
obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi
les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.

Chapitre VI :

Préparatifs de la fête.
Les
préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent
des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande
eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et
il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une
chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste
pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son
récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla
Khadija, plus jeune que lui.

Chapitre VII :

La fête de l’Achoura.
La
fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont
toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à
une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un
bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e
grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain ,
l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands
de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu
appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à
s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus
enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers
préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du
matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce
jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et
invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour
le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
A la fin du repas de
midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée
à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant
lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses
vieux vêtements.

L’été.

Chapitre VIII :

Les bijoux du malheur.
L’ambiance
de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa
grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique
quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer
dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des
miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est
gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle
désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un
drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre,
ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et
causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont
pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde
épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si l’enfant se
consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il
s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait
des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le
comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha
racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué
par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.

Chapitre IX :

Un ménage en difficulté.
L’état
de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et
jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très
mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et
compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance
et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien
de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le
malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.

Chapitre X :

Superstitions.
Les
conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les
deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida
garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa
présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier
sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se
réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent
et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida.
Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin
de la maison.

Chapitre XI :

Papotage de bonnes femmes.
Thé
et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la
marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle
leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle
explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de
bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse
et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à
la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins
et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas
le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.

Chapitre XII :

Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
La
grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour.
Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les
voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est
arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du
coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay
Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de
fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa
Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y
attendaient.

Fin.
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مُساهمةموضوع: رد: Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui   Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui I_icon_minitimeالجمعة 10 فبراير 2012, 13:32

Résumé de la Boite à Merveilles




Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour
mieux comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente
ensuite les locataires de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au
rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb
(au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième étage).Il évoque le
souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles où les objets qui
s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une
dispute entre sa mère et Rahma.

En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa mère souffrante..
Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et réussit à la
convaincre de rendre visite à Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite,
sidi Mohamed est griffé par un chat. Fatigué , le petit enfant ne va
pas au m'sid et nous décrit les matinées à la maison tout en évoquant
l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux,
l'apprenti de son père.

Le narrateur raconte sa journée au Msid . le soir, remarquant que
Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à pétrole, Lalla Zoubida
insiste pour que son mari lui en achete une, ce qui est fait le
lendemain. Ensuite, Il évoque le souvenir de la disparition de zineb,
et comment sa mère réussit à la retrouver à la maison des Idrissides.
Rahma, en guise de louange à Dieu, prépare un repas pour les mendiants.
Toutes les voisines y participent de bon cœur.

Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent
visite à lalla Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec
les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte ensuite à son amie les
malheurs de son mari avec son associé Abdelkader. Le lendemain, La mère
rapporte ce récit malheureux à son mari. Celui-ci va évoquer devant le
petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'épicier qui racontait des
histoires.

Un mercredi, le Fquih explique à ses élèves ses projets pour
Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas à raconter les
malheurs de Lalla Aicha à Fatima, puis à Rahma leur faisant promettre de
garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort
de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assisté à la scène, le petit enfant fait un
cauchemar la nuit.

Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le
travail et forme des équipes. Le petit Sidi Mohamed est nommé chef des
frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria pour
acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se dispute
avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris de faim,, le petit
enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous rapporte ensuite
l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racontée aux
voisines par Rahma.

la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent des tambours et Sidi
Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux préparatifs de la fête.
Le lendemain , il accompagne son père chez le coiffeur où il écoute
sans interêt les conversations des adultes.

Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses
vêtements neufs avant d'aller au m'sid célébrer cette journée
exceptionnelle.. Après le repas, Lalla Aicha vient rendre visite à la
famille du narrateur.

Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les
premiers jours de chaleur, la mère déclare la guerre aux punaises. Un
jour, le père du narrateur décide d'emmener sa femme et son fils au souk
des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagnée de Fatma Bziouya,
la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le père se
trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un courtier.
Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle pense
qu'ils portent malheur. La mère raconte à lalla Aicha la mésaventure du
souk. Sidi Mohamed tombe malade.

Le père a perdu tout son capital. Il décide de vendre les bracelets
et d'aller travailler aux environ de Fès. Sidi Mohamed souffre toujours
de fièvre. Le départ du père est véu comme un grand drame . Un jour, la
mère rend visite à son amie Lalla Aicha qui lui propose d'aller
consulter un devin : Si elArafi .

le narrateur évoque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla Zoubida
rentre chez elle tout en gardant le secret de la visite... elle décide
de garder son enfant à la maison et de l'emmener chaque semaine faire la
visite d'un marabout.

Un matin elle reçoit la visite d'un envoyé de son mari. Lalla
Aicha vient prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce
qu'elle a des choses à lui raconter.

Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de
Salama, qui raconte son rôle dans le mariage de Si Larbi avec la fille
du coiffeur et les problèmes du nouveau couple..

Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son
père. Sidi Mohamed raconte à son père les événements passés pendant son
absence. Le père du narrateur apprend que M.Larbi s'est séparé avec sa
jeune épouse.. Sidi Mohamed, toujours aussi solitaire qu'au début et
aussi rêveur, sort sa boite à merveilles et se laisse bercer par ses
rêves...
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مُساهمةموضوع: رد: Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui   Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui I_icon_minitimeالجمعة 10 فبراير 2012, 13:33

Chapitre (1):


- la description de « DAR CHOUAFA » et leur entourage puis vient
la description du Msid et vient après la séance du Bain
maure.

- La dispute de RAHMA avec Lalla Zoubida.

- Evanouissement du garçon.


Chapitre (2):


- La visite de Lalla Aicha.

- Elles se rendent avec sidi Mohamed à Sidi Ali Boughaleb.

- Le Nr se fait griffer.

- Le lever dans la maison traditionnelle.


Chapitre (3):


- Fatma Bziouya a achetée une lampe à pétrole.

- Le lendemain Lalla Zoubida demande à Mâalam Abdeslam de lui acheter une se dernier succombe a désir et la lui achète.

- La disparition de Zineb.

- Rahma organise un repas pour les pauvres.


Chapitre (4):


- Les deux femmes pleurent à cause de ce que vient de leur révèle My Larbi à sa femme. (escroquer par son associé).


Chapitre (5):


- La mort d’un voisin : Sidi Ahmed Ben Tahar.

- Cauchemar et délire.


Chapitre (6):


- Nettoyage du Msid et fierté du Nr nommé «chef des frotteurs».

- L’achat des habits neufs à la « kissarya ».

- Mésaventure de Si Othman (marié à une très jeune fille).


Chapitre (7) :


- deux jours avant Achoura et les préparatifs commencent.

- Le réveil tôt du garçon.

- Coupe de cheveux et la douche nocturne.

- Rites : psalmodie au Msid.

- La visite de Lalla Aicha.


Chapitre (8):


- Dépit du Nr en raison du rire de ces parents d’une de ses réflexions.

- Querelle du père dont on a perdu la trace juste après avec un courtier.

- Cauchemars marquants de l’enfant.

- Cris et pleurent après que le mari de Lalla Aicha épouse une seconde femme (la fille du coiffeur).

- Le Nr tombe malade.

- La dispute entre maalam abdeslam et le dellal.


Chapitre (9):


- le père a perdu son maigre capital, sa résolution de partir travailler comme moissonneur.

- Départ du père.

- Conséquence : détérioration, solitude, vie double de l’enfant.

- La visite chez Lalla Aicha.


Chapitre (10):


- le Nr, sa mère, Lalla Aicha se rendent chez le Fqih Sidi El Arafi.

- Prémonition du Fqih.

- La mère décide de retenir l’enfant à la maison.

- Visite d’un émissaire de la part du père.

- Visite de Lalla Aicha qui réserve une surprise à son amie.


Chapitre (11):


- Evolution de la relation entre My Larbi et sa nouvelle épouse.


Chapitre (12):


- Euphorie, considération sur le chant.

- Retour du père.

- Joie extrême.

- Visite courtoisie de Driss El Aouad.

























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Résumé chapitre par chapitre




L’hiver


Chapitre I:


-Dar Chouafa

Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le
poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses
origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres
enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les
mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de
l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses
nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité
par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait
connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa,
et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad,
fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage
est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable
et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les
discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa
mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de
vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer.
Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les
acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.


Chapitre II


-Visite d’un sanctuaire

Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et
la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa
baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A
son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une
ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant,
nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant
pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa
force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons,
prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train
train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il
partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses
du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un
temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et
jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.


Chapitre III:


-Le repas des mendiants aveugles

Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida
de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin
de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à
fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de
mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar
Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.


Le printemps


Chapitre IV:


-Les ennuis de Lalla Aicha

Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman
rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette
ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux
avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida
fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi
avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses
dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de
l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader.
L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est
pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah
l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les
récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et
l’obsédèrent durant toute son enfance.


Chapitre V :


L’école coranique.

Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont
quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le
reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses
bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi
Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on
assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et
compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.


Chapitre VI :


Préparatifs de la fête.

Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants
constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol
frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête
approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera
un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison,
Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est
fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé,
époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.


Chapitre VII :


La fête de l’Achoura.

La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison
ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit
à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un
bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e
grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain ,
l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands
de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu
appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à
s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus
enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers
préparatifs.

Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin.
L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour
exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations
avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit
déjeuner. Son père l’emmène en ville.

A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes
passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha
repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est
content de retrouver ses vieux vêtements.


L’été.


Chapitre VIII :


Les bijoux du malheur.

L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa
monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là.
L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude
pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa
mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et
son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets
qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans
un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui
offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure
et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont
pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde
épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.

Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve
toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme,
prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes
de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que
Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et
fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.


Chapitre IX :


Un ménage en difficulté.

L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui
nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont
très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux
moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente,
la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent
le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies
frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.



Chapitre X :


Superstitions.

Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent
les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla
Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et
sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont
prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se
réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent
et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida.
Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin
de la maison.


Chapitre XI :


Papotage de bonnes femmes.

Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama,
la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal
qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle
explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de
bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse
et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à
la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins
et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas
le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.



Chapitre XII :


Un conte de fée a toujours une chute heureuse.

La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de
retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse
Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss,
est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la
fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et
de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est
pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il
tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves
l’y attendaient.


Fin.



NB/
par MR : Daif Abdelaziz.

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مُساهمةموضوع: رد: Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui   Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui I_icon_minitimeالجمعة 10 فبراير 2012, 13:36

Fiche de lecture:



Titre: La boîte à merveille


Genre: Roman


Auteur: Ahmed Sefrioui


Date de parution:1954


Edition: Librairie des Ecoles.


L’auteur:



Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour
l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est
né à Fès en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la médina, d’où
la présence prégnante et cet espace dans son œuvre et particulièrement
dans “la Boîte à merveilles”.


Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville
omniprésente dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux
écoles de Fès puis arrivé à la langue française, se manifeste tout un
parcours qu’on trouve aussi présent dans ses écrits (historiques). Jeune
journaliste dans « l’action du peuple », puis conservateur dans le
musée « Addoha » à Fès, en citant des fonctions publics à partir de 1938
aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à
Rabat. Il est mort en 25 février 2004.



PARMI SES OEUVRES

Le Chapelet
d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il
obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois
attribué à un Marocain).


La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à
travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît
comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature
marocaine d’expression française.


La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).


Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).



LES ANECDOTES SUR AHMED SEFRIOUI


Argent : Dans le film qu’il a tourné, l’écrivain marocain
s’est révélé un homme très simple sans autre ambition que de révéler la
culture de son pays au monde entier. Il disait lui-même : ‘Je n’ai
jamais fait d’argent. Je ‘Je n’ai jamais fait d’argent. n’ai même pas de
quoi me payer un lopin de terre pour mon enterrement.’


Film : En mai 1994, la télé marocaine a consacré un film à
Ahmed Sefrioui, sur sa vie. Juste avant de mourir, il avait demandé à le
revoir mais sa requête s’est perdue dans les couloirs de la chaîne.



L'histoire:


La Boîte à Merveille

La symphonie des trois saisons...


Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de
scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille
populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne
manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur
un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque
pas d’ambiguïté sur le sens du récit.

C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du
narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs
qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en
découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle :
mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la
réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et
fait penser à un film documentaire d’ethnographe.


NB/ Par MR : Daif Abdelaziz.

Lire l'incipit de La Boite à merveilles de Sefrioui

Par Mina Sadiqui



Pour lire l'incipit de la Boite à Merveilles d’Ahmed Sefrioui


(P.3 et 4 – éd. librairie des écoles 2006)



Pour étudier le fonctionnement d'une première page d'une œuvre
romanesque, il est pertinent de repérer les choix, implicites ou
explicites, des procédés utilisés par le narrateur.


Quel est donc le mode de fonctionnement de cette ouverture ? Quelle est sa fonction ?


En fait, dès la première lecture du passage, ce qui frappe c'est la
coprésence de deux systèmes, le discours et le récit, tout les deux pris
en charge par une seule instance «je ».


1er centre d'intérêt : les diverses figures du "je".


A- Le « je » énonciateur : « Je » produit un discours souligné par :


a- Les déictiques (termes qui articulent 1'énoncé sur une réalité
extra-linguistique en faisant référence à la situation de
communication).


*-Les pronoms personnels de la première personne »je, « me ».


*-Le système des temps : le présent.


*-Les marques de localisation temporelle : « hier », « ce »


b- les modalisateurs (ils signalent 1'attitude de 1'énonciateur face
aux contenus énoncés) : Les adverbes :(Jamais, tant, effectivement).


c- Les commentaires et explications mis en apposition dans le récit,
qui renvoient explicitement à 1'auteur et relèvent d'une énonciation
actuelle : « la maison de la voyante », «les gens de guinée », « école
coranique ».


Un autre «je » apparaît également dans le texte a partir du second paragraphe.


B- le « je » personnage / narrateur


Un effet de rupture semble être crée. Nous passons d'un discours à
un récit dont le personnage central est un petit garçon de six ans.


Cependant, de par la source du récit: «je songe-»——› je vois », effectué au présent, la rupture est atténuée.


Plus encore, la présence du monologue narrativisé «je désire tant ce
moineau...compagnon » (p3) crée une fusion parfaite entre la voix du
narrateur et la voix du personnage. L'absence des signes le plus
évidents d'écarts entre la conscience du narrateur et celle du
personnage renforce 1'unité des deux points de vue et rend « il » une
autre figure du «je »/narrateur.


Ce dernier va d'ailleurs, et dans la suite du texte, s’identifier à
ce «il »/ enfant de six ans et c'est cette figure qui va prédominer par
la suite.


Diverses figures qui tous renvoient à une seule référence et permettent de créer un pacte autobiographique.


Plusieurs figures qui vivent tous un même sentiment: La solitude.


2eme centre d'intérêt: un «je » solitaire


a- Le champ lexical de la solitude est prédominant.


b -La syntaxe employée met en évidence cet état: dés 1'ouverture du
texte : «je » s'oppose à «tous » (profusion de plusieurs pluriels
renvoyant aux personnes et aux objets).


c- Le rythme de la première phrase met en relief ce sentiment: le
«je » s'isole de manière très éloquente dans ce premier paragraphe :
«tous » accomplissent une même action « dormir », «je » nie (négation
totale) faire comme eux, tout en cassant le rythme ascendant de la
phrase. II est seul à « songer ».


L'image de «je » solitaire se retrouve également à travers 1'enfant aux pieds nus à le recherche d'un « compagnon ».


d- Mais c'est surtout à travers 1'usage de la modalité négative vers
la fin du texte que se trouve mise en évidence cette solitude.


En effet lors de la situation décrite, (le rituel) tous les sens de
1'enfant sont invoqués (la vue, 1'ouïe, 1'odorat) et pourtant il ne
comprenait rien.


Le sentiment atteint son point culminant dans la séquence finale,
qui met en relief la peur de 1'enfant: «je sentais les Jnouns...
j'entendais leurs rires... Je criais ». II ne criait pas à la recherche
d'un secours, mais c'est juste un cri intérieur, un cri de désespoir.


Et justement il se trouve que « désespoir » qui ferme le texte rime avec « soir » qui 1'ouvre et qui le ponctue.


Le texte sombre dans le noir : le terme soir (3 occurrences), va
céder la place à «toute la nuit » qui se démultiplie vers la fin du
texte pour devenir « les nuits d'orage ».


Bilan :


Une première page qui donne plusieurs informations sur un «je» qui
est narrateur, personnage principal et auteur du texte. C'est donc une
première page d'un texte autobiographique.


Elle offre une de premières spécificités du genre à savoir
1'apparition de deux voix, celle relatant des faits antérieurs, déjà
vécus, et celle qui les commente au moment de 1'écriture.


C'est aussi une première page, qui en mettant 1'accent sur 1'image
d'un «je » solitaire, incapable de comprendre le monde qui 1'entoure,
ouvre des horizons d'attente : resterait il ainsi ? Chercherait-il à
créer un autre monde ou il se sentirait moins seul?

Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui 276712473
http://www.studentsoftheworld.info/sites/ecoles/merveilles.php?Page=2
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Le double "je" :


le je narrant et le je narré.


Le je narrant:

Le
je narrant, c'est celui qui narre, qui raconte : c'est
l'autobiographe en train d'écrire l'histoire de son passé. C'est
l'auteur qui jette un regard d'adulte sur son passé.

Ex: - Je n'ai pas encore oublié ces instants.Seigneur! je me
souviens. Je me souviens de cette solitude vaste comme les immenses
étendues des planètes mortes. ( In la Boite à Merveilles)

-Moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j'en sens tout le
poids. Ma solitude ne date pas d'hier. ( In la Boite à Merveilles)

- Il me reste cet album pour égayer ma solitude.
( In la Boite à Merveilles)


Le je narré:


Le
je narré, c'est le protagoniste de cette histoire racontée, de ce
vécu. C'est le personnage au moment de l'action au passé.Il n 'a pas
encore l'experience de l'adulte et son regard garde ensore l'innocence
de son enfance.


Ex: je n'étais qu'un enfant , Seigneur.Je ne savais pas que le jour naissait de la nuit... ( In la Boite à Merveilles)

A six ans, j'étais seul, peut être malheureux. ( In la Boite à Merveilles)

Je comprenais le langage des oiseaux et de bien d'autres bêtes encore.
( In la Boite à Merveilles)

Les temps du récit, dans l'incipit de la Boite à Merveilles.


Une ouverture au présent

Le présent de l'indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas.

Le présent de l'énonciation : il correspond au moment où l'on parle.

Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d'hier Ma solitude ( aujourd'hui, en ce moment)

Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour
égayer ma solitude P6 je crois n'avoir jamais mis les pieds dans un bain
maure depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n'aime pas les bains
maures P11.

Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation.
Il révèle la présence d'un narrateur adulte et du moment d'écriture
(moment de la parole, de l'énonciation). Il lui permet aussi de faire
des commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme
l'autobiographie.

Le présent de narration : il s'emploie pour rapporter des actions
passées en les rendant plus « vivantes », plus actuelles, donne une
impression de direct.

Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un effet précis.

Au présent: « Je vois » Ennoncé ancré dans la situation, présent de
énonciation Au passé, l'enfance... Un petit garçon de six ans dresser un
piège pour attraper un moineau Il (l'enfant) désire tant ce moineau /Il
ne le martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il
revient s'asseoir sur le pas de la porte / Le soir , il rentre le cœur
gros P3

Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la
bouche un goût d'amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de
cendre. Il faisait froid.....

L'imparfait pour enchaîner

Le premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par
l'imparfait. Ce temps permettra au narrateur de peindre les lieux réels
de son enfance, la ruelle, l'impasse , la maison, la salle du msid, les
personnages qui l'ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il
trouvait refuge.

Deux valeurs à souligner

L'imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des événements.

Portrait + cadre de l'action

« L'école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre
à barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de
colère, habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu'au
fond d'un boyau noir et humide, s'ouvrait une porte basse d'où
s'échappait toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et
de pleurs d'enfants. »

Cadre + actions

« Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de
nattes. Après avoir payé soixante-quinze centimes à la caissière nous
commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës.......je
retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre....

Dans les salles chaudes, l'atmosphère de vapeur, les personnages de
cauchemar qui s'y agitaient, la température, finirent par m'anéantir.
Je m'assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais
ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout,
courraient dans tous les sens, traînant de grands sceaux de bois
débordants d'eau bouillante qui m'éclaboussait au passage. » P9/10

L'imparfait pour un énoncé ancré dans la situation d'énonciation Il
faudrait relier ce temps au présent d'énonciation. Les deux se
confondent.

« A six ans, j'avais déjà conscience de l'hostilité du monde et de
ma fragilité. Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la
chair au contact de la baguette de cognassier. » P20

-----------------------------------------------------------------------

Par Mr Daif Abdelaziz

Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui 4506_figuresdestyle
La gradation: le gradation est une figure de rhétorique consistant
en une succession d'expressions allant par progression croissante ou
décroissante.

exp: viiles, nations, millions de peuples.

La métonymie: c'est une figure qui vise le contenat pour le contenu, la cause pour l'effet, matière pour l'objet.

exp: Ils burent un verre ensemble. À l'entrée des joueurs, le stade s'est levé.

l'euphémisme:un euphémisme est une figure de rhétorique qui consiste à atténuer ou adoucir une idée déplaisante.

exp: C'est une femme d'un certzain age, il repose en paix..

La litote:la litote est une phrase à la forme negative ou non ayant un sens positif. On en dit moins pour en faire entendre plus

exp: Va je ne te hais pas ( Je t'aime).

La periphrase:En conséquence, la périphrase nécessite une bonne connaissance du sujet pour être comprise

exp : le roi de Maroc Mohamed 6),la capitale économique ( casa)..

L'athiprase: c'est dire le contraire de ce qu'on pense

exp: c'est malin ( tu es idiot)..

L'anaphore( ou la repetition): répéter on reprend plusieurs fois le même mot.

exp: rappelle-toi, rappelle-toi Barbara.

Le parellélisme:Le parallélisme est une figure de rhétorique qui
consiste à juxtaposer ou à coordonner deux phrases ou membres de phrase
ayant une structure identique.

exp: Femme noir, femme obscure...

la synecdoque: on emploi un mot qui fait partie de la personne dont on va parler

exp: Le fer= l'épée, jean=pantalon en jean.

l'hyperbole: on emploi des termes trop fort et exagérés.

exp:La liberté, c'est le bonheur, c'est la raison, c'est l'égalité,
c'est la justice , C'est un géant = c'est un homme de grande taille.

L'oxymore: on fait coexister 2 termes de sens contraire a l'interieur du même groupe.

exp: "Par une froide matinée de décembre" opposition entre "matinée"
qui représente le début de la journée et "décembre", mois de la fin
d'année.

L'ellipse: on omet des termes qui peuvent se deviner.

exp: Le ciel est nuageux, le temps sombre.

l'anacoluthe: on provoque un écart par rapport à la syntaxe courante.

exp:Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé.



Exercice :


Identifiez la figure de style dans les phrases suivantes:


SUPPORT : Antigone de J.Anouilh

1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale.

2-Le jardin dormait encore.

3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.

4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.

5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !

6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge.

7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf.

8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez,

9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.

10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce
passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette
pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on
l’avait jouée.

11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ?

12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon.

13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore.

14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.

15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent.

16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.

17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.

18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes !

19-Tu as choisi la vie et moi la mort.

20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, perdant des siècles.

21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit.

22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait.

23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous.

24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?

Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ?

25-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.

26-Créon, il en sorti comme un fou. (Il=Hémon).

27-Il est parti, touché à mort.

28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !

29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ces bras et me sauvait des monstres et des ombres, c’était toi ?

29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils.

30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !

31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.

32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.

33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?



LES FIGURES DE STYLE : CORRIGE
SUPPORT : Antigone de J.Anouilh

1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale. (Métaphore).

2-Le jardin dormait encore. (Personnification)

3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. (Personnification)

4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. (Personnification)

5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! (Antiphrase)

6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge. (Métaphore)

7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. (Métaphore)

8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez, (Métonymie)

9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. (Antithèse/ Comparaison)

10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce
passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette
pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on
l’avait jouée. (Métaphore)

11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ? (Parallélisme)

12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. (Antithèse)

13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. (Métaphore)

14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main. (Métaphore)

15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison)

16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os. (Comparaison)

17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. (Antithèse)

18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! (Métaphore)

19-Tu as choisi la vie et moi la mort. (Antithèse)

20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. (Métaphore)

21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. (Anaphore)

22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. (Métonymie)

23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. (Euphémisme)

24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?

Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? (Anaphore)

25-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. (Gradation)

26-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). (Comparaison)

27-Il est parti, touché à mort. (Hyperbole)

28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le
rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !
(Gradation)

29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des ombres, c’était toi ? (Métaphore)

29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. (Métonymie)

30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! (Métaphore/Périphrase)

31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. (Métaphore)

32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée. (Comparaison)

33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ? (Anaphore/Gradation).


Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui 4506_lafocalisation

La focalisation zéro.


* C'est lorsque le narrateur connaît tout de l'histoire racontée. On parle aussi de « narrateur omniscient ».

* Exemple :

« Vers le milieu du mois d'octobre 1829, monsieur Simon Babylas
Latournelle, un notaire, montait du Havre à Ingouville, bras dessus bras
dessous avec son fils, et accompagné de sa femme, près de laquelle
allait, comme un page, le premier clerc de l'Étude, un petit bossu nommé
Jean Butscha. Quand ces quatre personnages, dont deux au moins
faisaient ce chemin tous les soirs, arrivèrent au coude de la route qui
tourne sur elle-même comme celles que les Italiens appellent des
corniches, le notaire examina si personne ne pouvait l'écouter du haut
d'une terrasse, en arrière ou en avant d'eux, et il prit le médium de sa
voix par excès de précaution. » [...]



(Balzac, incipit de
Modeste Mignon, 1844).


La focalisation externe.


* C'est lorsque le narrateur ne rapporte que les apparences
extérieures de l'histoire. Le narrateur tient ainsi le lecteur en
attente.

* Exemple :

« Comme il faisait une chaleur de tente-trois degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert.

Plus bas le canal Saint-Martin, fermé par les deux écluses étalait
en ligne droite son eau couleur d'encre. Il y avait au milieu, un bateau
plein de bois, et sur la berge deux rangs de barriques.

Au delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le
grand ciel pur se découpait en plaques d'outremer, et sous la
réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d'ardoises, les
quais de granit éblouissaient. Une rumeur confuse montait du loin dans
l'atmosphère tiède ; et tout semblait engourdi par le désœuvrement du
dimanche et la tristesse des jours d'été.

Deux hommes parurent.

L'un venait de la Bastille, l'autre du Jardin des Plantes. Le plus
grand, vêtu de toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet
déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps
disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une
casquette à visière pointue.

Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s'assirent à la même minute, sur le même banc.

Pour s'essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun
posa près de soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de
son voisin : Bouvard ; pendant que celui-ci distinguait aisément dans la
casquette du particulier en redingote le mot : Pécuchet. » [...]



(Flaubert, Bouvard et Pécuchet,
1881)


La focalisation interne.


* C'est lorsque le narrateur raconte tout ce qu'il voit, tout ce qu'il sait et tout ce que pense un personnage.

* Exemple :

« Frédéric, en face, distinguait l'ombre de ses cils. Elle trempait
ses lèvres dans son verre, cassait un peu de croûte entre ses doigts ;
le médaillon de lapis-lazuli, attaché par une chaînette d'or à son
poignet, de temps à autre sonnait contre son assiette. Ceux qui étaient
là, pourtant, n'avaient pas l'air de la remarquer. » [...].


(Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1869).



Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui 4506_discours
Le discours indirect libre

1. Définition:

Comme le discours direct, il rapporte exactement les paroles ou les
pensées, mais sans indiquer un changement du système d'énonciation.

Exemples:

-Elle ( Rahma) réussit enfin à les informer. Elle avait perdu Zineb, égarée dans la foule ( in La Boite à Merveilles )

-« Deux compagnons, pressés d'argent,

À leur voisin fourreur vendirent

La peau d'un Ours encore vivant,

Mais qu'ils tueraient bientôt, du moins à ce qu'ils dirent.

C'était le roi des ours, au compte de ces gens.

Le marchand à sa peau devait faire fortune ;

Elle garantirait des froids les plus cuisants :

On en pourrait fourrer plutôt deux robes qu'une. » (Jean de La Fontaine, Fables)


2. Repérages:

Le discours indirect libre supprime les guillemets, marques du
discours direct, et les temps des verbes deviennent ceux du discours
indirect, sans subordination. De ce fait, il est parfois difficile
d'établir la distinction entre ce qui appartient au locuteur premier, et
ce qui appartient au locuteur second. Souvent, il vient après un
discours indirect introduit par "que", ou après une remarque sur l'état
d'âme du personnage; c'est alors un moyen de le repérer.


3. Effets:

Assez fréquent chez La Fontaine, au XVIIe siècle, le discours
indirect libre apparaît surtout dans le roman, à partir du XIXe siècle.
Comme le discours direct, il donne au personnage de la présence, et le
caractérise. Mais il permet aussi de conserver cette présence même
lorsqu'il s'agit d'un propos général prononcé par aucune personne
particulière, mais représentatif d'un groupe, d'un type social.


4. Le monologue intérieur:

On parle de monologue intérieur lorsque le discours indirect libre rapporte longuement la pensée d'un personnage.

Le monologue intérieur est donc une technique littéraire censée
exprimer le cheminement désordonné de la pensée intime, non pas du point
de vue extérieur (oral avec un ou plusieurs auditeurs) d'un personnage
mais d'un point de vue intérieur.

Le lecteur est installé dans la pensée du personnage qui devient
narrateur. Le déroulement ininterrompu du monologue se substitue à la
forme usuelle du récit. Le monologue intérieur joue un rôle important
dans le renouvellement du roman au XXe siècle devenant « l'un des
emblèmes de la modernité romanesque » (J.-P. Bertrand).

La transformation du discours direct en discours indirect.



I- Les échanges des personnes:


Si le sujet de la phrase du discours direct est à la première
personne du singulier ou du pluriel, il prend la même personne que le
sujet du verbe introducteur lors du passage du discours direct au
discours indirect.

Exemple 1: Il annonce: « Je vais recevoir mes amis demain » Il annonce qu'il va recevoir ses amis demain.

Exemple 2: Vous déclarez: « nous serons prêtes dans quelques minutes
» Vous déclarez que vous serez prêtes dans quelques minutes.

Quand le sujet de la phrase du discours direct est à la deuxième
personne du singulier ou du pluriel, lors du passage du discours
indirect ce sujet se met à la même personne que le C.O.I. du verbe
introducteur.

Exemple: Il me demande: « Viendrais-tu à mon anniversaire? » Il me demande si je viendrais à son anniversaire.

Lorsque le sujet de la phrase au discours direct est à la troisième
personne du singulier ou du pluriel aucun changement ne s'opère.

Exemple: J'affirme: « Marie est belle » J'affirme que Marie est belle.

II- Les échanges des temps verbau


Si le verbe introducteur est au présent ou au futur de l'indicatif, aucun changement ne s'impose.

Exemple 1: Il lui assure: « Je suis sincère » Il lui assure qu'il est sincère

Exemple 2: Le professeur nous demandera: « étiez-vous attentif? » Le professeur nous demandera si nous étions attentif.


Si le verbe du discours direct et au mode impératif nous avons le choix entre deux possibilités:

a)- remplacer l'impératif par l'infinitif précédé par une préposition:

Exemple: Il lui dit: « Viens chez moi » Il lui dit de venir chez lui.

b)- remplacer l'impératif par le mode subjonctif:

Exemple: Il lui dit: « viens chez moi » Il lui dit qu'il vienne chez lui.

Quand le verbe introducteur est à un temps du passé (n'importe lequel) et que:

Le verbe du discours direct est au présent ou à l'imparfait, lors du
passage du discours direct au discours indirect le temps du verbe est
l'imparfait.

Exemple: Il a dit: « je voulais boire » Il a dit qu'il voulait boire.

Le verbe du discours direct est au plus-que-parfait, lors du passage
du discours direct au discours indirect le temps ne change pas.

Exemple: Il a dit: « je m'étais trompé » Il a dit qu'il s'était trompé.

Le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé,
lors du passage du discours direct au discours indirect le verbe se met
au plus-que-parfait.

Exemple: Jean affirma: « mon frère mangea (a mangé) son fruit » Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.

Le verbe du discours direct est au futur simple, il se met au
conditionnel présent lors du passage du discours direct au discours
indirect.

Exemple: L'employé déclare: « je démissionnerai » L'employé déclare qu'il démissionnerait.

Le verbe du discours direct est au futur antérieur, il se met au conditionnel passé.

Exemple: Il l'a assuré: « je serai arrivé avant toi » Il l'a assuré qu'il serait arrivé avant lui.

Le verbe du discours direct est au subjonctif présent, il se met au
subjonctif imparfait lors du passage du discours direct au discours
indirect.

Exemple: Il a dit: « il faut qu'il comprenne » Il a dit qu'il fallait qu'il comprît.

Le verbe du discours direct est au conditionnel présent ou passé, il garde le même temps et le mode.

Exemple: Elle pensa: « elle aurait pu partir » Elle pensa qu'elle aurait pu partir.

III- Les échanges des adverbes et des indicateurs de temps:


Quand le verbe introducteur est à un temps du passé, des changements
sont opérés au niveau des adverbes et des indicateurs de temps:

Aujourd'hui ce jour-là.

Exemple: Il lui a demandé: « viens-tu aujourd'hui? » Il lui a demandé s'il venait ce jour-là.

Hier la veille.

Exemple: Jeanne interroge son fils: « as-tu bien dormi hier? » Jeanne interroge son fils s'il avait bien dormi la veille.

Demain le lendemain.

Exemple: Il annonce: « je venais demain » Il annonce qu'il viendrait le lendemain.

Après demain sur le lendemain.

Exemple: Claudine a annoncé à son mari: « je voyageais après
demain » Claudine a annoncé à son mari qu'elle voyagerait sur le
lendemain.


Ici là-bas ou là.

Exemple: Paul demanda à sa femme: « seras-tu ici le jour de ton
anniversaire? » Paul demanda à son femme si elle serait là le jour de
son anniversaire.


Dans quelques jours quelques jours plus tard.

Exemple: La directrice déclara: « la nouvelle employée arrivera
dans quelques jours » la directrice déclara que la nouvelle employée
arriverait quelques jours plus tard.


Si le verbe introducteur est au présent ou au futur aucun changement
ne s'impose (au niveau des temps, des modes, adverbes et des
indicateurs de temps).

Exemple: L'enfant demande à son père: « quand nous irons au
spectacle demain ou dans quelques jours? » l'enfant demande à son père
quand ils iront au spectacle demain ou dans quelques jours.
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مُساهمةموضوع: رد: Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui   Etudier une autobiographie « La boîte à merveilles » Ahmed Sefrioui I_icon_minitimeالأحد 08 سبتمبر 2013, 19:26

je te remerci pour les efforts que vous faites

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