Partie 1 : grammaire .LES SUJETS A TRAITER.Types de phrases | Le groupe nominal sujet (GNS) |
Le complément circonstanciel de lieu (CCL) | Les articles |
Le groupe verbal | Les adjectifs possessifs |
Les adjectifs démonstratifs | Les pronoms indéfinis |
Les adjectifs indéfinis | Les adjectifs numéraux cardinaux |
Le CCM et le CCT | Les pronoms démonstratifs |
La comparaison | Les participes |
Le groupe prépositionnel | Le discours indirect |
Le discours direct | Les adjectifs qualificatifs |
La coordination | La négation |
La cause | Le COD et le COI |
La voix active | La voix passive |
- 1. Les types de phrases :
Une phrase est un ensemble de mots qui doit avoir une signification. Elle commence par une majuscule et se termine par un point.
Il existe quatre types de phrases
La phrase déclarative : Elle exprime une information, une idée ou une pensé et elle se termine par un point .
Elle peut être affirmative ou négative .
Exemple :
Une phrase déclarative affirmative : La terre tourne autour du soleil.
Une phrase déclarative négative : Il
ne parle
pas beaucoup.
La phrase impérative : Elle se termine par un point ou un point d’exclamation
Elle peut être affirmative ou négative.
A la forme affirmative elle exprime un ordre, un conseil, une consigne ou une prière
Exemple :
Sortez à la récréation.
Ouvre la porte !
La phrase interrogative: Elle sert à poser une question et elle se termine par point
On distingue l’interrogation totale et l’interrogation partielle :
* L’interrogation totale porte sur toute la phrase et la réponse ne sera que oui ou non et elle a trois forme.
Exemple : Ahmed va au souk ?
Ahmed va-t-il au souk ?
Est-ce que Ahmed va au souk?
* L’interrogation partielle : ne porte que sur une partie de la phrase
et elle est introduite par un pronom, un adjectif, un adverbe
interrogatif.
Exemple :
Qui parle ?
Comment allez-vous ?
La phrase exclamative : Elle se termine par un point d’exclamation et elle exprime la colère, la peur, l’étonnement, la joie…
Exemple :
Quel beau cadeau !
- 2. Le groupe nominal sujet (GNS) :
Le groupe nominal sujet peut être un nom propre, un nom commun, un
pronom ou un groupe de mots. C’est un élément obligatoire. Il est
toujours exprimé sauf devant un verbe à l’impératif où il est
sous-entendu. Et il est généralement placé au début de la phrase.
Exemple :
* Un nom propre : Fatima parle au téléphone.
* Un groupe de mots : Les élèves vont à l’école.
* Un pronom : tu parles beaucoup.
* Sous-entendu : viens ! (Tu viens.)
- 3. Le complément circonstanciel de lieu (CCL) :
Le complément circonstanciel de lieu indique un endroit. Il peut être
un nom, un groupe nominal ou un adverbe .Et il répond à la question
« où ? Par où ? D’où ?… ».
Exemple :
* Un nom : Je vais à paris.
* Un groupe nominal : L’oiseau chante dans la cage.
* Un adverbe : Viens ici.
- 4. Les articles :
Les articles sont des déterminants. Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils déterminent.
* Les articles définis : le – la – les – l’ – au – aux.
* Les articles indéfinis : un – une – des – de.
Exemples :
* masculin singulier : le car, un morceau, l’enfant.
* féminin singulier : la fille, une règle, l’eau.
* pluriel : les élèves, des cartables
- 5. Les adjectifs possessifs :
L’adjectif possessif est un déterminant. Il indique une relation de
possession entre l’être ou l’objet qu’il détermine et une personne.
Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il détermine et en personne avec le possesseur.
* Un seul possesseur :
Masculin singulier : mon – ton – son .
Féminin singulier : ma – ta – sa .
Pluriel : mes – tes – ses.
* Plusieurs possesseurs :
Singulier : notre – votre – leur.
Pluriel : nos – vos – leurs.
Exemple :
Mon livre - ses cahiers - sa trousse - leurs filles - notre classe.
Devant un nom féminin commençant par une voyelle ou un h muet, on emploie la forme masculine de l’adjectif possessif.
Exemple :
Mon amie.
- 6. Les adjectifs démonstratifs :
Les adjectifs démonstratifs sont des déterminants qui servent à montrer ou à désigner les êtres ou les objets.
Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.
Masculin singulier : ce - cet.
Féminin singulier : cette
Pluriel : ces
Devant un nom masculin singulier commençant par une voyelle ou un h muet on emploie « cet ».
Exemple :
Cet homme - cet abricot
Ce garçon - cette fille - ces garçons - ces filles.
- 7. Le groupe verbal :
La phrase simple est constituée d’un groupe nominal et d’un groupe verbal.
Exemple :
Le chat poursuit une souris.
GNS GV
Le groupe verbal peut être enrichi par des compléments qui apportent des informations précises au verbe.
Exemple :
Le chat joue.
GNS GV
Le chat joue avec la pelote de laine.
GNS GV
- 8. Le COD et le COI :
Le complément d’objet direct et le complément d’objet indirect.
(COD , COI)
Il y a des verbes transitifs et des verbes intransitifs.
* Les verbes transitifs sont les verbes qui se construisent obligatoirement avec un complément d’objet.
Exemple :
Ahmed lit un livre.
* Les verbes intransitifs sont les verbes qui n’appellent pas un complément d’objet.
Exemple :
Le bébé dort.
On distingue aussi les verbes transitifs directs qui se construisent
avec un complément d’objet direct et les verbes transitifs indirects qui
se construisent avec un complément d’objet indirect.
* Le complément d’objet direct construit sans préposition.
Exemple :
Je voudrais
un café.
COD
Il répond à la question « qu’est-ce que ? ou qui est-ce que ? »
Exemple :
Qu’est-ce que je cherche ? Je cherche
un livre.COD
* Le complément d’objet indirect construit avec une préposition (à, de).
Exemple :
Je pense
à toi.
COI
Il répond à la question « à qui ? à quoi ? de qui ? de quoi ? »
Exemple :
Il parle à qui ? Il parle
à ses amis.
COI
- 9. Les adjectifs numéraux cardinaux :
L’adjectif numéral cardinal indique ne nombre exact d’un nom ou d’un groupe de noms.
Exemple :
J’ai cinq billes.
Il est invariable sauf un, vingt et cent.
Un devient une au féminin.
Vingt et cent prennent un « s »
Exemple :
Deux cent
s - Quatre-vingt
s.
Mais ils sont invariables quand ils sont suivis d’un autre nombre.
Exemple :
Trois cent cinq - Quatre-vingt-sept.
- 10. Les adjectifs indéfinis :
Les adjectifs indéfinis sont des déterminants qui donnent une information imprécise sur le nombre et la quantité.
Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils déterminent.
* Expression d’une quantité nulle.
Aucun(e) - nul(le) - pas un(e).
Exemple :
Tu n’as aucune excuse.
Il n’a nulle envie de venir.
Pas un homme ne survivrait ici.
* Expression d’une individualité indéterminée.
Quelque - certain(e) - n’importe quel(le)
Exemple :
J’ai quelque chose.
* Expression d’un grand nombre.
Quelques - certain(e)s - plusieurs - maint(e)s - différent(e)s - divers(e)s.
Exemple :
J’ai téléphoné plusieurs fois.
* Expression d’une totalité.
Tout - tous - toute(s) - chaque.
Exemple :
Tous les oiseaux chantent.
- 11. La comparaison :
La comparaison permet d’indiquer un rapport de ressemblance ou de différence entre deux éléments.
Les rapports de comparaison sont :
* La supériorité : plus………..que
Exemple :
La ville est plus grande que la campagne.
* L’infériorité : moins…………..que
Exemple :
La tortue est moins rapide que le lièvre.
* L’égalité : aussi…………..que
Autant………….que
autant de ………..que
Exemple :
Il y a autant de filles que de garçons.
- 12. Les pronoms démonstratifs :
Les pronoms démonstratifs sont de forme simple ou renforcée par les adverbes «
ci et
là ».
« ci » indique la proximité et « là » indique l’éloignement, ou à distinguer deux objets ou deux personne.
Les pronoms démonstratifs s’accordent en genre et en nombre.
Formes simplesCelui _ Celle _ Ceux _ Celle _ Ce
Formes renforcéesCelui-ci _ Celle-ci _ Ceux-ci _ Celles-ci _ Ceci
Celui-là _ Celle-là _ Ceux-là _ Celles-là _ Cela
Exemple :
C’est
celle-là que je préfère.
Je préfère
celle de gauche.
Passez-moi
ceci, s’il vous plaît.
- 13. Le groupe prépositionnel :
Le groupe prépositionnel est formé d’une préposition plus un nom ou
un groupe de mots. On pourrait le supprimer ou le déplacé sans que la
phrase change de sens.
La préposition est un mot invariable qui sert à relier des termes à l’intérieur de groupes syntaxiques.
Les prépositions simples sont : à, de, pour, par, sous, sans, avec,
dans, en, après, avant, chez, contre, depuis, derrière, dès, devant,
entre, parmi, outre, envers, sur, vers, près, pendant,….
Exemple :
Elle est docteur
en médecine.
Il a été blessé
à la tête.
Il se lève
avec le jour.
- 14. Les participes :
1) Le participe passé est variable. Il est en :
-é pour le premier groupe: manger –> mangé
-i pour le deuxième groupe: finir –> fini
-u -s -t pour le troisième groupe: rendre –> rendu; éteindre –> éteint; apprendre –> appris.
On peut énoncer trois règles principales correspondant à trois emplois du participe passé.
* si le participe passé est employé, sans auxiliaire, avec la valeur
d’un adjectif, il s’accorde comme un adjectif, en genre et en nombre
avec le nom auquel il se rapporte.
Exemple :
Ahmed ramasse les pommes
tombées.
* si le participe passé est employé avec l’auxiliaire être, il s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Exemple :
Elles sont
venues.Il est
venu.* si le participe passé est employé avec l’auxiliaire avoir, il ne s’accorde jamais.
Exemple :
Elles ont
fini.
Il a
fini.
2) Le participe présent d’un verbe est formé du radical du verbe et de la terminaison -ant. Il est invariable.
Exemple :
Rouler : roulant - finir : finissant - vendre : vendant.
On dit souvent du participe (présent ou passé) qu’il est la forme adjective du verbe.
- 15. Le discours direct :
Le discours direct permet de rapporter des paroles telles qu’elles ont été formulées.
Elles sont mises entre guillemets « » et introduites par des verbes
introducteurs comme (dire, réclamer, répondre, demander, expliquer,
annoncer….).
Exemple :
Le maître demande : « combien y a-t-il d’absent ce matin ? »
L’enfant dit : « j’ai peur la nuit. »
- 16. Le discours indirect :
Les paroles rapportées au discours indirect sont intégrées au discours de celui qui les rapporte et qui sert d’intermédiaire.
Pour passer de discours direct au discours indirect on commence par le
verbe introducteur et on supprime les deux points et les guillemets.
On change aussi les personnes et les temps.
* La phrase déclarative est introduite par « que ».
Exemple :
«
Je vais prendre quelques jours de vacances. »dit-il Discours direct
Il dit
qu’
il va prendre quelques jours de vacances. Discours indirect
Le pronom personnel « je » devient « il »
* La phrase impérative est introduite par « de »
Exemple :
Le maître demande aux élèves : « ramassez
vos affaires !» Discours direct
Le maître demande aux élèves
de ramasser
leurs affaires. Discours indirect
L’adjectif possessif « vos » devient « leurs »
* Dans la phrase interrogative « est-ce que » devient « si »
Exemple :
Le maître demande aux élèves : «
est-ce que vous comprenez ? » Discours direct
Le maître demande aux élèves
s’
ils comprennent. Discours indirect
Le pronom personnel « vous » devient « ils »
- 17. La coordination :
Les phrases et les mots de même nature peuvent être coordonnées, c’est-à-dire reliées par :
- une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car)
- Exemple :
Je n’aime pas les bonbons, car c’est trop sucré.
On devrait donc y voir plus clair maintenant.
* un adverbe de liaison (puis, en effet, alors, enfin, d’abord, toutefois…).
Exemple :
Cela concerne
d’abord les élèves,
ensuite
- 18. Les adjectifs qualificatifs
L’adjectif qualificatif est un mot qui s’ajoute à un nom (ou à un
pronom) pour donner une information supplémentaire sur ce nom (ou ce
pronom). Ce lien entre l’adjectif et le nom se traduit par des
marques d’accord en genre et en nombre.
* Quand l’adjectif fait partie du groupe nominal, on dit qu’il est épithète.
Exemple :
La
petite souris - La craie
blanche.
* Quand l’adjectif fait partie du groupe verbal (séparé du GN par un
verbe), on dit qu’il est attribut. Il permet alors d’attribuer une
caractéristique, le plus souvent au sujet, par l’intermédiaire d’un
verbe. Les verbes introduisant un attribut du sujet sont des verbes
exprimant un état (être, sembler, paraître, devenir, etc.).
Exemple :
La fille est
contente - son nez devient
rouge.
- 19. La cause :
La cause, c’est la raison pour laquelle se produit un fait ou une
action. La phrase qui exprime la causes est souvent précédés de : parce
que, comme, car, puisque, à cause de + nom, grâce à + nom …
Pour trouver la phrase qui exprime la cause on pose la question par : pourquoi ? pour quelle raison ?
Exemple :
Les voyageurs se préparent
car le train va entrer en gare.
Dans cette phrase, c’est la seconde proposition qui exprime la cause : pourquoi Les voyageurs se préparent ?
La réponse : car le train va entrer en gare.
- 20. La négation :
La phrase négative s’oppose par le sens à la phrase affirmative.
La négation peut se combiner à n’importe laquelle des types de phrases,
qui peut être déclarative, interrogative, impérative ou exclamative.
Exemple :
Ne ferme
pas la porte !
Est-ce qu’il
ne pleure
plus ?
La négation s’exprime à l’aide de l’adverbe de négation ne et d’un des
autres adverbes de négation pas, plus, jamais. Ou bien d’un pronom
indéfini (rien, aucun, personne, nulle part).
Exemple :
Je
ne sais
pas ; Il
n‘est plus
là ; Il
ne pleut
jamaisSi, dans une phrase négative, le verbe est à un temps simple, ne et le
second élément de la négation l’encadrent. Si le verbe est à un temps
composé, ne est placé avant l’auxiliaire, et le second élément entre
l’auxiliaire et le participe passé.
Exemple :
Ils ne sont pas partis.
Ils ne dirent rien.
- 21. La voix active :
On parle de la voix active quand le sujet est désigné comme le point
de départ de l’événement exprimé par le verbe : le sujet fait l’action
indiqué par le verbe la tournure utilisée est alors celle qu’on trouve
traditionnellement dans les tableaux de conjugaison.
Exemple :
Il mange une pomme.S V COD
Il dort.
S V
On parle de voix passive lorsque le sujet ne désigne pas le point de
départ de l’événement exprimé par le verbe mais son objet : le sujet
subit l’action indiqué par le verbe.
La voix passive n’est donc possible qu’avec les verbes transitifs
directs, c’est-à-dire pouvant être construits à la voix active avec un
complément d’objet direct.
Exemple :
Le piéton a été renversé par la voiture.
S V complément d’agent
- 22. La voix passive :
1) Passage de la voix active à la voix passive :
* Le sujet de la voix active devient un complément d’agent de la voix passive introduit par la préposition « par ».
* Le complément d’objet direct de la voix active devient sujet de la voix passive.
* Le temps du verbe de la voix active passe sur l’auxiliaire être à la voix passive.
Exemple :
La voix active : Mes amis achètent cette maison.
sujet verbes au présent COD
La voix passive : Cette maison est achetée
par mes amis.
sujet être au présent + participe passé complément d’agent
La voix active : La voiture a renversé le piéton.
S. verbe au passé composé COD
La voix passive : Le piéton a été renversé
par la voiture. S. être au passé composé + participe passé C. d’agent
2) Passage de la voix passive à la voix active:
* Le complément d’agent de la voix passive devient un sujet de la voix active
* Le sujet de la voix passive devient complément d’objet direct de la voix active.
* Le temps de l’auxiliaire être à la voix passive passe sur le verbe à la voix active.
Exemple :
La voix passive : La souris est mangée par le chat.
La voix active : Le chat mange la souris.
- 23. Les pronoms indéfinis :
Les pronoms indéfinis remplacent un nom indéterminé et remplissent sa
fonction grammaticale dans la phrase. Ils permettent de quantifier.
Plusieurs, quelques-uns, quelques-unes, certains et certaines indiquent une quantité indéterminée.
Exemple :
Parmi les spectateurs,
certains approuvent mais
plusieurs quittent la salle.
Aucun, nul, personne et rien expriment une quantité nulle et figurent dans des phrases négatives en corrélation avec ne.
Exemple :
Personne ne sait rien.
Tout, tous, toutes, chacun, et chacune indiquent la totalité.
Exemple :
Chacun a donné son avis.
Les pronoms quelqu’un, quelque chose, un et une ont comme valeur l’expression de la singularité indéterminée.
Exemple :
Quelqu’un a téléphoné.
C’est difficile de trouver une bonne adresse de vacances, mais nous en avons finalement déniché
une.
N’importe qui, n’importe quoi et n’importe lequel indiquent une
indifférenciation du choix. Les notions d’identité et d’altérité sont
exprimées respectivement par le (la, les) même, et par l’autre (les
autres).
Exemple :
J’ai adoré sa robe et je me suis achetée
la mêmeNon, ce n’est pas celui-là, c’est
l’autre le directeur.
- 24. Le CCM et le CCT :
1) Le complément circonstanciel de temps (CCT) est employé pour
indiquer le moment dans lequel se passe l’action. (question Quand ?) ou
bien encore sa durée (question Combien de temps ?).
Il peut être un groupe nominal construit directement (la nuit, cet été)
ou indirectement, avec une préposition (à, dans, pendant, avant, après,
jusqu’à, etc.).
On peut le supprimer sans que la phrase change de sens.
Exemple :
Je travaillerai
ce soir.
Chaque jour, je me réveille
de bonne heure.
2) Le complément circonstanciel de manière (CC M) est employé pour
indiquer de quelle façon se déroule l’action (question Comment ?, De
quelle manière ?).
C’est le plus souvent un groupe nominal introduit par une préposition (à, avec, de, en, par, sans, etc.).
On peut le supprimer sans que la phrase change de sens.
Exemple :
J’ai maigri
d’une façon inquiétante.
Il me parle
gentiment.