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 Le père Goriot de Honoré De Balzac

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مُساهمةموضوع: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 06:52

Le père Goriot
Balzac
Le père Goriot  de Honoré De Balzac Pere-goriot
(Editions Folio classique)
AUTEUR : Honoré Balzac naquit le 20 mai1799. Très tôt il fut placé en pension, et l'indiférence de ses parents à son égard l'a beaucoup marqué. Il est pensionnaire au collège Vendôme jusqu'en 1813. En 1818 il s'inscrit à la faculté de droit.
En 1822 il devient l'amant de Madame de Berny qui lui apporte l'afection dont il a toujours manqué dans son enfance. Ses romans lui rapportent beaucoup mais en 1828 il fait faillite et est poursuivi par ses créanciers. En 1830 il commence la série de romans qui en 1841 prendra le nom de Comédie Humaine. Il meurt le 18 Août 1850, laissant derrière lui quelques romans inachevés qui seront tout de même publiés.
LE LIVRE: Je classe ce livre dans la catégorie CLASSIQUE (à partir de 15 ans, en général sur les conseils de votre professeur de français)
Rastignac est un jeune homme de petite noblesse. Il vient à Paris esperant y rencontrer la fortune. Mais il n'a ni l'argent, ni la connaissance de la société parisienne necessaires.
Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend sous son aile pour l' aider à appréhender ce monde qu'il ne connait pas. Grâce aux femmes, il va apprendre les moeurs de cette société pervertie et en s'adaptant parviendra à en gravir les échelons.
Cependant dans ce monde déluré, un homme, le Père Goriot, est l'emblème même du désintêressement. Il se sacrifie pour ses filles, qui en retour ne lui offrent que le mépris. Rastignac, touché par le devouement de ce père pour ses filles et voyant comment ces dernières le traitent, comprend cependant que malgré lui il devra s'adapter aux coutûmes de ces gens et agir comme eux pour parvenir au sommet.
J'ai aimé ce livre : Le Père Goriot peut sembler être un peu ennuyeux au premier abord, mais il en est tout autrement. Une fois plongé dans le roman, on ne peut plus s'en détacher, d'autant plus que l'analyse que fait Balzac de la société peut encore s'appliquer de nos jours.
Autres oeuvres de Balzac :
Eugénie Grandet
Les illusions perdues.
La cousine Bette
Le Cousin Pons
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 06:53

Le Père Goriot (Honoré de BALZAC) - le film complet

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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 06:54

Résumé et personnage du roman "Le Père Goriot" de Balzac




Résumé du roman

Rastignac est un jeune homme de petite noblesse. Il vient à Paris espérant y rencontrer la fortune. Mais il n'a ni l'argent, ni la connaissance de la société parisienne nécessaire.Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend sous son aile pour l’aider à appréhender ce monde qu'il ne connait pas. Grâce aux femmes, il va apprendre les mœurs de cette société pervertie et en s'adaptant parviendra à en gravir les échelons. Cependant dans ce monde déluré, un homme, le Père Goriot, est l'emblème même du désintéressement. Il se sacrifie pour ses filles, qui en retour ne lui offrent que le mépris. Rastignac, touché par le dévouement de ce père pour ses filles et voyant comment ces dernières le traitent, comprend cependant que malgré lui il devra s'adapter aux coutumes de ces gens et agir comme eux pour parvenir au sommet.



Les personnages 
    
     Le Père Goriot
:
Vieillard qui a dédié sa vie à ses filles, Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. Pour elles, il n'hésita pas à ses ruiner, leur offrant tout ce qu'elles désiraient. (Au fur et au mesure de l'histoire et que sa fortune se lapide (s’anéantit), il monte dans la pension Vauquer). Son dernier vœu sera de voir ses filles sur son lit de mort. Il ne réalisera pas, ce qu'il le laissera mourir sur l'idée que ses filles ne l'aiment pas. → Voir des pages 126 à 129 dans le livre.

   Eugène de Rastignac :
Jeune provincial (régional) âgé de 22ans, sans aucune fortune. Il rêve d'entrer dans la haute société de Paris. Pour arriver à ses fins, il demande de l'aide à la Vicomtesse de Beauséant, sa cousine. En effet, elle le met en relation avec Madame de Nucingen (baronne) lors d'une sortie au théâtre. Celle-ci prendre alors celui-ci comme confident, et plus tard amant. Rastignac permettra également à la baronne de reprendre contact avec son père (Le Père Goriot). Rastignac est quelqu'un d'honnête, il fera tout pour éviter la mort du frère de Victorine Taillefer, mais sa tentative échouera puisque Vautrin le tuera.

     Vautrin :
Forçat (détenu) âgé d'une quarantaine d'années, il est surnommé Trompe-la-mort, il s'est échappé du bagne de Toulon. Il est intelligent et souhaite aider Rastignac dans sa quête de fortune, en lui proposant d'assassiner le frère de Victorine Taillefer, car celle-ci touche l'héritage de son père. Vautrin mettra ce plan à exécution lui-même, après le refus de Rastignac. A la fin du livre, il sera arrêté par le Commissaire Gondureau et sera mit en prison pour ses crimes et son évasion.

     Delphine de Nucingen :
Baronne et fille du Père Goriot, elle est mariée à un banquier qui ne lui offre que le nécessaire vital, comme les habits et la nourriture. Madame de Nucingen est une femme malheureuse, jusqu'à sa rencontre avec Rastignac, qui deviendra par la suite son amant. Malgré cela, elle reste rude à l'égard de Rastignac, même si elle a des sentiments pour celui-ci. Elle aime son père, même si elle ne le verra pratiquement plus, suite aux refus de son mari.

     Anastasie de Restaud :
Fille ainée de Goriot, elle est comtesse suite à son mariage avec le comte de Restaud. Elle devra renoncer (laisser) aussi à voir son père à cause de son mari. Elle a pour amant Maxime de Traille.

     La Vicomtesse de Beauséant :
Elle est la cousine de Rastignac et une personne très importante à Paris, notamment grâce à son hôtel. Malheureusement, elle n'a que très peu de chance puisqu'elle est l'amante du marquis d'Ajuda-Pinto, qui est sur le point de se marier avec Mademoiselle de Rochefide. Bien entendu, elle essaiera d'empêche que ce mariage ait lieu. Malgré ses problème, elle n'hésitera pas à prendre Rastignac sous son aile et à l'aider à obtenir ce qu'il veut, en le conseillant et en lui présentant des personnes importantes.

     Madame Vauquer :
C'est la propriétaire de la pension Vauquer, qu'elle tient depuis une quarantaine d'année. Son affaire ne marche plus très bien, notamment dû au départ de nombreux de ses pensionnaires. Elle a deux employés : Christophe et Sylvie. Elle est assez âgée et apprécie Vautrin avant d'apprendre que celui-ci est un hors-la-loi.

     Victorine Taillefer :
Au début du récit, celui-ci est pauvre, n'ayant comme femme de chambre et amie Madame Couture. Puis grâce à Vautrin qui tua son frère, elle fût remise dans le testament (legs-héritage) de son père comme unique enfant. A la suite de cela, elle quitta la pension pour retourner chez son père.

     Mademoiselle Michonnau :
C'est elle qui dénonce Vautrin, avec la complicité de Poiret, à Gondureau pour 2000 frcs. Pour cela, elle le drogue et le frappe sur l'épaule pour voir réapparaitre son immatriculation. A la suite de ce fait, Vautrin fût emprisonné, et après un vote à l'unanimité. Poiret est un de ses meilleurs amis, peut-être plus même, puisqu'il la suit pour quitter ensemble la pension.

     Bianchon :
Jeune étudiant en médecine, c'est un bon ami de Rastignac. Il s'occupera de Goriot durant ses dernières heures et paiera une partie de l'enterrement de celui-ci.

     Christophe :
Un garçon de peine

     Sylvie :
La cuisinière


 
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 06:57

Le Père Goriot de Balzac
Roman d'Honoré de Balzac (1835)
Le père Goriot  de Honoré De Balzac Goriot
Résumé du roman
Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancien commerçant; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.
Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique. Il est le plus âgé de la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en 1813 après s'être retiré des affaires. Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.
Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud.
Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud. Rastignac se rend alors chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa gaucherie prête encore à sourire, mais cette visite lui permet de résoudre l'énigme du Père Goriot. Les deux aristocrates se proposent de lui relater le drame du vieil homme : cet ancien négociant a fait fortune pendant la révolution. Il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie, l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen.
Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant qu'il a des difficultés financières, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris. Ils n'hésitent pas à l'évincer, ce qui désespère le pauvre homme qui a voué toute sa vie à ses deux filles. Rastignac est ému jusqu'aux larmes par ce récit. Mme de Beauséant prend prétexte de cette histoire pour donner à Rastignac ce conseil : arriver par les femmes. Elle lui suggère de tenter sa chance auprès de Delphine de Nucingen, la seconde fille du Père Goriot.
De retour à la Pension Vauquer, Eugène décide d'apporter son soutien au Père Goriot. Ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit également à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui adresser leurs dernières économies.
Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir.
Le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la Vicomtesse de Beauséant . II l'accompagne au Théâtre-Italien, où il se fait présenter Delphine de Nucingen . Il fait une cour assidue à la jeune femme.
De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine. Emu, le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer de fréquenter la jolie baronne. Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant.
Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières. Elle lui confie que son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune ressource personnelle. Elle lui demande également de jouer pour elle à la roulette . Avec les cent francs qu'elle lui remet, Rastignac parvient à gagner, pour elle, sept mille francs . " Vous m'avez sauvée" lui confie-t-elle, lui avouant en même temps l'échec de son mariage avec le baron et les sacrifices qu'elle et sa sœur ont imposés à leur père.
De retour chez Madame Vauquer, Eugène de Rastignac apprend la nouvelle au Père Goriot. Le vieil homme est désespéré d'apprendre les soucis financiers de sa fille. Il souhaite saisir la justice pour lui permettre de retrouver sa fortune.
Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il dépense beaucoup d'argent et se montre beaucoup moins chanceux au jeu. Il mesure combien l'argent est essentiel pour s'imposer dans la haute société parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler avec beaucoup de cynisme.
Au jardin des plantes, M. Poirer et Mlle Michonneau rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leur indique la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un tatouage  à l'épaule.
A la pension Vauquer, Victorine laisse entrevoir à Eugène les sentiments qu'elle éprouve pour lui tandis que Vautrin poursuit secrètement la préparation du meurtre de son frère. Mlle Michonneau acquiert la certitude que Vautrin est le forçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter. Le même jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine.
Tandis que les pensionnaires de la Maison Vauquer tardent, suite à ces événements, à retrouver leurs esprits, le père Goriot arrive tout souriant en fiacre. Il vient chercher Rastignac et l'invite à dîner avec Delphine, dans l'appartement qu'il vient de lui louer, avec ses dernières économies, rue d'Artois. Le vieil homme logera quant à lui dans une chambre de bonne au dessus de l'appartement d'Eugène.
A La Maison Vauquer, c'est la désolation, les pensionnaires partent les uns après les autres.
Les déboires financiers des deux filles du Père Goriot resurgissent avec plus d'acuité. Le baron de Nucingen indique à sa femme qu'il lui est impossible de lui rendre sa fortune sans que leur couple ne soit ruiné. Quant à Anastasie, elle ne parvient plus à rembourser les dettes causées par son amant, Maxime de Trailles et se voit dans l'obligation de mettre en vente les diamants de la famille. A l'annonce de cette double déroute financière, le père Goriot est victime d'un grave malaise. Bianchon, l'étudiant en médecine, ami de Rastignac, venu en renfort analyse les symptômes qui frappent le vieil homme et diagnostique une grave crise d'apoplexie.
Eugène passe la soirée aux Italiens avec Delphine . Le lendemain, il retourne à la pension Vauquer. Le Père Goriot est très affaibli. Eugène annonce alors à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se montre indifférent à son sort.
A la pension, le père Goriot se meurt. Il souhaite une dernière fois voir ses deux filles, mais celles-ci demeurent tristement absentes. Seuls Rastignac et son ami Bianchon sont là pour accompagner les derniers moments du vieil homme. Eugène règle les derniers soins et l'enterrement du père Goriot; puis, accompagné du seul Bianchon, il assiste à la cérémonie religieuse. Le convoi funéraire se rend alors au Père Lachaise. "A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien ; il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un cœur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et le voyant ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine, où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses :
- A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen."
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 06:59

Étude du Père Goriot d'Honoré de Balzac



Le Père Goriot



Honoré de Balzac



Résumé



C'est l'histoire du Père Goriot qui s'est ruiné pour ses filles. C'est aussi l'histoire de Rastignac qui veut faire partie de la haute société. C'est finalement l'histoire de Vautrin, qui pense qu'il faut atteindre ses objectifs, quels qu'en soient les moyens.



le roman se termine sur la mort misérable du Père Goriot, sur l'arrestation de Vautrin, et Rastignacpart à la conquête de Paris.



Le Père Goriot



Le Père Goriot est un ancien vermicellier ayant fait fortune lors de la révolution française. Il a élevé seul, après la mort de sa femme, ses deux filles, Anastasie et Delphine. Lorsqu'elles se sont marié, celles-ci ont refusé de le voir en public, et ne le voyaient donc plus qu'en cachette. Le Père Goriot est en pleine admiration de ses filles: il les adore et leur donne tous ce qu'elles lui demandent de peur de leur faire de la peine s'il refuse. Au moment où l'histoire se déroule, celui-ci est ruiné et ne peut plus donner de l'argent à ses filles.



Les filles du Père Goriot



Les deux fille du Père Goriot sont Anastasie et Delphine. La première est mariée au comte de Restaud et la seconde au baron de Nucingen qui est un banquier. Toutes deux ne cessent de demander de l'argent à leur père, et elle sont la cause de sa mort tragique. Les deux soeurs ne se parlent plus depuis longtemps, elles sont devenues rivales.



Eugène de Rastignac



 Eugène de Rastignac est un jeune étudiant en droit qui veut faire partie de la haute société. Pour cela, il ne voit pas d'autres moyens que l'argent. Il sera donc aidé par certaines personnes:



Madame de Beauséant, sa cousine, se propose d'aider Eugène dans son ascencion sociale en le présentant aux gens les plus réputés. Le Père Goriot l'aide également, afin d'être plus proche de ses filles. Vautrin essaye de le convaincre que tous les moyens sont bons pour atteindre ses objectifs, ce qui peut être considéré comme une aide.



Vautrin



Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin, est un forçat évadé surnommée Trompe la mort et Vautrin. Vautrin est finalement dénoncé par une des pensionnaires et arrêté dans la maison Vauquer.



L'Argent dans l'oeuvre



 L'argent a un rôle très important dans cette oeuvre étant donné qu'il est associé à deux choses complètement opposées: la générosité et le vice.



Il est tout d'abord associé à la générositñe du Père Goriot qui donne sans compter à ses filles jusqu'à se ruiner.



Il est ensuite associé au vice de Vautrin et d'Eugène de Rastqignac qui ne voient pas comment s'en sortir sans l'argent.



Les femmes aristocrates dans l'oeuvre



Parmi toutes les aristocrates présentes dans le roman, il y en a trois qui ressortent vraiment: les deux filles du Père Goriot, Delphine et Anastasie, et madame de Beauséant. Celle qui est la plus importante, par rapport à son pouvoir et son influence dans la société, est madame de Beauséant, qui a les salons les plus réputés de Paris. Toutes trois ont une relation avec Rastignac et cherchent d'une certaine façon de changer quelque chose dans leur vie grâce à lui.Madame de Beauséant essaye de faire en sorte que Rastignac réussisse à faire ce qu'il souhaite de sa vie, chose qu'elle-même n'a pas su accomplir. Anastasie, quant à elle, essaye de trouver chez Rastignac un ami, mais se rend compte qu'il ne se trouve pas du bon côté, puisqu'il est ami de son père ( qui lui fait honte). Enfin Delphine essaye de refaire sa vie amoureuse et surtout, d'entrer dans le salon très réputé de madame de Beauséant.



Ainsi, ces trois femmes ont une influence énorme sur Rastignac pendant toute l'oeuvre, puisque ces actions dépendent de sa relation avec l'une d'elles.



Le rôle de ces femmes dans l'oeuvre et donc, comme je l'ai dit précédemment, d'aider Rastignac dans son ascension sociale.

 
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 20:38

Description de la pension de Mme Vauquer
Le père Goriot, Honoré de Balzac
De « Au-dessus de ce troisième étage...» à « ...des drames continus. » - extrait du chapitre I

Introduction     Ce texte est un extrait du roman Le Père Goriot de Honoré de Balzac, paru en 1835. L’auteur fait la description de la pension Vaucquer où habite le père goriot. La tonalité est pathétique parce que Balzac montre la déchéance humaine. Comment va-t-il procéder pour décrire à la fois une triste réalité et critiquer la propriétaire ?

Lecture

    Au-dessus de ce troisième étage étaient un grenier à étendre le linge et deux mansardes où couchaient un garçon de peine, nommé Christophe, et la grosse Sylvie, la cuisinière. Outre les sept pensionnaires internes, madame Vauquer avait, bon an, mal an, huit étudiants en Droit ou en Médecine, et deux ou trois habitués qui demeuraient dans le quartier, abonnés tous pour le dîner seulement. La salle contenait à dîner dix-huit personnes et pouvait en admettre une vingtaine; mais le matin, il ne s'y trouvait que sept locataires dont la réunion offrait pendant le déjeuner l'aspect d'un repas de famille. Chacun descendait en pantoufles, se permettait des observations confidentielles sur la mise ou sur l'air des externes, et sur les événements de la soirée précédente, en s'exprimant avec la confiance de l'intimité. Ces sept pensionnaires étaient les enfants gâtés de madame Vauquer, qui leur mesurait avec une précision d'astronome les soins et les égards, d'après le chiffre de leurs pensions. Une même considération affectait ces êtres rassemblés par le hasard. Les deux locataires du second ne payaient que soixante-douze francs par mois. Ce bon marché, qui ne se rencontre que dans le faubourg Saint-Marcel, entre la Bourbe et la Salpêtrière, et auquel madame Couture faisait seule exception, annonce que ces pensionnaires devaient être sous le poids de malheurs plus ou moins apparents. Aussi le spectacle désolant que présentait l'intérieur de cette maison se répétait-il dans le costume de ses habitués, également délabrés. Les hommes portaient des redingotes dont la couleur était devenue problématique, des chaussures comme il s'en jette au coin des bornes dans les quartiers élégants, du linge élimé, des vêtements qui n'avaient plus que l'âme. Les femmes avaient des robes passées reteintes, déteintes, de vieilles dentelles raccommodées, des gants glacés par l'usage, des collerettes toujours rousses et des fichus éraillés. Si tels étaient les habits, presque tous montraient des corps solidement charpentés, des constitutions qui avaient résisté aux tempêtes de la vie, des faces froides, dures, effacées comme celles des écus démonétisés. Les bouches flétries étaient armées de dents avides. Ces pensionnaires faisaient pressentir des drames accomplis ou en action; non pas de ces drames joués à la lueur des rampes, entre des toiles peintes mais des drames vivants et muets, des drames glacés qui remuaient chaudement le coeur, des drames continus.

Extrait du chapitre I - Le Père Goriot - Honoré de Balzac

Annonce des axes
Tout d’abord Balzac fait une étude de moeurs puis un commentaire sur l’état des pensionnaires.

Etude
I. Une étude de moeurs :
1. Description des lieux
Balzac fait une description des lieux. La description de la pension se fait de haut en bas. D’abord le « troisième étage » avec « le grenier », « la salle à dîner », « du second étage ». Puis il cite certains quartiers populaires : «  le faubourg Saint-Marcel ».
2. Description des personnages
Vêtement : « redingotes problématiques », « linge élimé » « robes passé » reteinte, déteinte » « de vieilles dentelles raccommodées », « fichu éraillé ».
Ils sont tous pauvres mais essayent de paraître dignes, ils s’accrochent à la vie.
Les personnages entrent dans le texte par le haut de l'immeuble, les plus pauvres sont en haut. « Sylvie, la grosse » désignée seulement par sa fonction, pas de nom de famille, vit avec « Christophe, l'homme de peine » dans le grenier avec le linge. Ensuite il y a les étudiants puis les pensionnaires les plus aisés. L'organisation se fait en fonction de leur richesse, les plus pauvres en haut. Ils sont tous pauvres car « ne payent que » « bon marché » -> souligne un manque.
Idée générale de Balzac : les lieux et les hommes sont intimement liés. Les lieux conditionnent les hommes et les hommes conditionnent les lieux.

II. Commentaire du narrateur :
1. Commentaire ironique sur Mme Vauquer
« Ces sept pensionnaires étaient les enfants gatés de Mme Vauquer, qui leur mesurait avec une précision d'astronome les soins et les égards, d'après les chiffres de leur pesions » -> souligne que Mme Vauquer est avare, elle profite de la misère humaine.
2. Commentaire pathétique
Le pathétique (= qui suscite l’émotion) se ressent dans la description des personnages.
Exemple : « le spectacle désolant que présentait l'intérieur de cette maison se répétait-il dans le costume de ses habitués, également délabrés ». « délabrés » s’utilisent normalement pour les lieux. « écus démonétisés » c’est-à-dire n’ont plus de valeurs.
Balzac dit « Ces pensionnaires faisaient pressentir des drames accomplis ou en action (...) mais des drames vivants et muets »
Ils incarnent la misère humaine, ils ont vécu des choses douloureuses comme le suggère « résistés aux tempêtes de la vie ».
Les personnages sont usés.

Conclusion
      Ce texte se situe au début du roman Le Père Goriot et a pour fonction d'expliquer les lieux, les personnages, de faire une étude de moeurs sur cette pension. Les descriptions permettent de comprendre l’état des personnages et une certaines réalité parisienne même si elle est reconstituée. L’'ironie qui se dégage du commentaire du narrateur est une critique de Mme Vauquer, qui profite par avarice de la misère humaine. Le registre pathétique veut attirer l’attention du lecteur sur les conditions de vie difficile dans certains quartiers parisiens. Cette description permet de situer le texte dans le mouvement littéraire du réalisme du XIXème siècle.

Le père Goriot  de Honoré De Balzac 3795580472 
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 20:42

Le portrait de Vautrin
Le père Goriot, Honoré de Balzac
Entre ces deux personnages... à ...soigneusement enfoui.

Situation
    Ce portrait se trouve dans la première partie du roman Le père Goriot, de Honoré de Balzac, il prend une place logique dans le cadre de la présentation très complète des lieux et des personnages. Après avoir décrit la pension, le narrateur nous promène dans une véritable galerie où figurent la propriétaire Mme Vauquer, qui deux séries de figures groupées, la vieille demoiselle Michonneau avec Poiret, qui se ressemblent, et Victorine avec madame Couture sa gouvernante. Voici à son tour Vautrin. Puis sera évoquée la biographie de Goriot.

L’enjeu du texte
    Quand il présent un personnage, le narrateur veut créer un effet de réalité en imposant une physionomie. Dans le cas de Vautrin, personnage déguisé sous une fausse identité, l’entreprise est plus complexe : il faut décrire la seule apparence et en même temps livrer des indices qui préparent le dévoilement à venir. On s’interrogera donc sur le réalisme de ce portrait de ce portrait et sur sa dimension énigmatique.
Lecture

Entre ces deux personnages et les autres, Vautrin, l'homme de quarante ans, à favoris peints, servait de transition. Il était un de ces gens dont le peuple dit: Voilà un fameux gaillard! Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisses, carrées et fortement marquées aux phalanges par des bouquets de poils touffus et d'un roux ardent. Sa figure, rayée par des rides prématurées, offrait des signes de dureté que démentaient ses manières souples et liantes. Sa voix de basse-taille, en harmonie avec sa grosse gaieté, ne déplaisait point. Il était obligeant et rieur. Si quelque serrure allait mal, il l'avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remontée, en disant: Ça me connaît. " Il connaissait tout d'ailleurs, les vaisseaux, la mer, la France, l'étranger, les affaires, les hommes, les événements, les lois, les hôtels et les prisons. Si quelqu'un se plaignait par trop, il lui offrait aussitôt ses services. Il avait prêté plusieurs fois de l'argent à madame Vauquer et à quelques pensionnaires; mais ses obligés seraient morts plutôt que de ne pas le lui rendre, tant, malgré son air bonhomme, il imprimait de crainte par un certain regard profond et plein de résolution. A la manière dont il lançait un jet de salive, il annonçait un sang-froid imperturbable qui ne devait pas le faire reculer devant un crime pour sortir d'une position équivoque. Comme un juge sévère, son oeil semblait aller au fond de toutes les questions, de toutes les consciences, de tous les sentiments. Ses moeurs consistaient à sortir après le déjeuner, à revenir pour dîner, à décamper pour toute la soirée, et à rentrer vers minuit, à l'aide d'un passe-partout que lui avait confié madame Vauquer. Lui seul jouissait de cette faveur. Mais aussi était-il au mieux avec la veuve, qu'il appelait maman en la saisissant par la taille, flatterie peu comprise! La bonne femme croyait la chose encore facile, tandis que Vautrin seul avait les bras assez longs pour presser cette pesante circonférence. Un trait de son caractère était de payer généreusement quinze francs par mois pour le gloria qu'il prenait au dessert. Des gens moins superficiels que ne l'étaient ces jeunes gens emportés par les tourbillons de la vie parisienne, ou ces vieillards indifférents à ce qui ne les touchait pas directement, ne se seraient pas arrêtés à l'impression douteuse que leur causait Vautrin. Il savait ou devinait les affaires de ceux qui l'entouraient, tandis que nul ne pouvait pénétrer ni ses pensées ni ses occupations. Quoiqu'il eût jeté son apparente bonhomie, sa constante complaisance et sa gaieté comme une barrière entre les autres et lui, souvent il laissait percer l'épouvantable profondeur de son caractère. Souvent une boutade digne de Juvénal, et par laquelle il semblait se complaire à bafouer les lois, à fouetter la haute société, à la convaincre d'inconséquence avec elle-même, devait faire supposer qu'il gardait rancune à l'état social, et qu'il y avait au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui.
Le Père Goriot - Honoré de Balzac

Annonce des axes
Etude
I L’ordre de la composition :
      Comment a-t-il ordonné les éléments de cette personnalité ? Après une phrase d’annonce qui lui donne le ton, « Voilà un fameux gaillard », la construction se développe en trois temps :
      - quelques aspects physiques d’abord : « Entre ces deux personnages… ne déplaisait point »;
      - puis viennent les traits marquants de la personnalité : « Il était obligeant… tous els sentiments »;
      - enfin, les habitudes de vie : « Ses mœurs consistaient… au dessert ».
      Donc trois angles d’observation ont été choisis, trois approches tout à fait logiques et bien propres à faire le tour du personnage : le physique, la personnalité, les occupations.

II La puissance corporelle :
      Vautrin est d’abord un homme impressionnant par son apparence physique, qui rend immédiatement perceptible sa force et laisse deviner un passé intensément vécu.

      La force du personnage est manifeste dès l’expression initiale, « Vautrin, l’homme de quarante ans », qui dénote la plénitude de la maturité, en contraste avec Eugène et Victorine, qui sont de tendres jeunes gens, presque adolescents, et avec Poiret et Goriot, tous deux sur le déclin de l’âge. Le recours à une formule populaire, « un fameux gaillard », plus expressive qu’un longue phrase, et placée en exergue à l’orée de la description physique, manifeste en peu de mots la vigueur, la prestance, l’audace.
      Les aspects les plus révélateurs sont énumérés avec simplicité, en compléments directs du verbe « Il avait », à savoir « les épaules larges… le buste…les muscles…des mains épaisses ». La description rebondit ensuite sur « sa figure, rayée » et « sa voix de basse-taille » (une voix intermédiaire entre le baryton et la basse). Donc un choix et une mise en ordre; mais comment en serait-il autrement ? Le narrateur ne doit-il pas toujours choisir un réel inépuisable, et mettre en ordre pour être clair ? On remarquera surtout la caractérisation des mains, redoutables comme des outils de combat, « des mains épaisses carrées ». L’impression va jusqu’à un léger écoeurement, une répugnance à cause de cas « bouquets de pois touffus et d’un roux ardent », qui sont une marque de brutalité animale.
      Dans la physionomie, on interprétera correctement ce signe apparent, les rides : « sa figure rayée par des rides prématurées… »;elles ne traduisent pas l’usure de l’âge, mais elles constituent la marque d’une vie intense, singulière, assez forte pour avoir laissé des traces; en somme, une face burinée de grand navigateur de la vie.

III Les domaines de l’expérience :
      Vautrin est également un homme qui a su tirer parti de ses innombrables expériences.

      Son habileté. L’exemple de la dextérité manuelle, la remise en état des serrures, a té visiblement choisi en fonction de sa valeur prémonitoire très évidente. Le rythme enlevé de la phrase, construite en juxtaposition de participes passés, marque bien l’agilité dans la manipulation : « Si quelque serrure allait mal, il l’avait bientôt démontée, rafistolée, remontée… ». Au-delà du mouvement des mains, ces mains redoutables que l’on voit en action, on sent l’efficacité d’un homme qui règle vite les problèmes, qui tranche, agit et va de l’avant dans le concret et dans la vie.
      Le champ de son savoir est très large; l’expérience, tel est sans doute le trait dominant d’un personnage qui a bourlingué. Beaucoup de naturel dans la succession des traits avec ce « Il connaissait tout d’ailleurs », qui enchaîne sur un propos habituel à Vautrin, « Ca me connaît ». Ensuite, le portrait avance avec une vivacité spontanée, construit sur une énumération en cascade de substantifs pour marquer la multiplicité de ses informations : « les vaisseaux, la mer, la France, les affaires, les hommes, les évènements, les lois, les hôtels et les prisons ».
Essayons de classer des divers registres de cette diverse expérience :
      - d’abord, on regroupe «les vaisseaux, le mer, la France, l’étranger » : ces termes marquent le mouvement, Vautrin n’est pas un sédentaire, il connaît des pays, il a couru le monde, il a mené une vie aventureuse;
      - ensuite, on rapproche « les affaires, les hommes, les évènements » : ce n’est pas un contemplatif, ni homme d’étude, mais un praticien, il a été mêlé aux choses et aux gens, en acteur fortement impliqué;
      - enfin, on réunit « les lois, les hôtels et les prisons » : ici apparaît son originalité, il a réfléchi à l’ordre social, il a eu affaire avec la loi; il a vécu en itinérant, sans domicile permanent, et peut-être a-t-il connu la prison.

IV Le regard :
      Le regard est analysé comme une voie d’accès vers l’âme; on déchiffre l’homme Vautrin en lisant dans ses yeux, où l’on perçoit deux choses :

      La détermination, la fermeté du caractère : « un certain regard profond plein de résolution ». L’impression est confirmée par une observation annexe qui marque chez le narrateur le souci du détail pour faire vrai : « A la manière dont il lançait un jet de salive, il annonçait un sang-froid imperturbable qui ne devait pas le faire reculer devant un crime… ». L’imputation paraît un peu aventureuse, établie sur un indice aussi minime. Mais le narrateur est fort bien informé de la suite et il nous livre une piste de lecture.
      Son pouvoir scrutateur, sa pénétration, sa perspicacité : « son œil semblait aller au fond de toutes les questions, de toutes les consciences, de tous les sentiments », au fond des choses et des gens. Le regard constitue pour Vautrin un moyen privilégié d’investigation des êtres, il devinera aisément Rastignac.

V Les contrastes du personnage :
      Ce portrait nous est donné comme une énigme à déchiffrer, il contient des indices par lesquels le narrateur prépare le dévoilement futur du personnage.

      Les indices révélateurs sont manifestes si l’on relit le portrait à la lumière de ce que l’on apprendra plus tard sur Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin, bagnard évadé travesti en bourgeois inoffensif : premier signe d’un possible déguisement, cet homme « à favoris peints » vise la dissimulation et non la simple coquetterie. Sa façon d’être manifeste un effort pour adoucir la rudesse naturelle du visage par des matières plus engageantes : « sa figue… offrait des signes de dureté que démentaient ses manières souples et liantes ». Ainsi le personnage maintient-il l’équilibre rassurant. Le même effort tend à atténuer la voix au son grave par l’humeur gaie : « sa voie de basse-taille, en harmonie avec sa grosse gaîté ». Enfin, rapprochons les expressions antithétiques : « Il était obligeant et rieur » et « ses obligés seraient morts plutôt que de ne pas le lui rendre ». Et continuons la comparaison être l’air et le regard : « tant, malgré son air bonhomme, il imprimait de crainte par un certain regard profond et plein de résolution ».
L’arrière-plan des comportements peut aussi se déchiffrer derrière ce portrait.
      De mystérieuses activités. L’homme est très occupé à l’extérieur, le centre de gravité de sa vie se situant hors de la pension : « Ses mœurs consistaient à sortir après le déjeuner, à revenir pour dîner, à décamper pour toute la soirée, et à rentrer vers minuit… ». Il est indépendant et dissimulé, il jouit d’un statut particulier, le passe-partout dont il disposé seul et qui constitue un moyen de liberté et de discrétion.
      Une fausse bonhomie. La curieuse affection qu’il déploie à l’égard de la propriétaire « qu’il appelait maman en la saisissant par la taille » s’interprète comme une sage précaution : elle est la maîtresse de maison, il capte sa bienveillance en homme qui, se sachant de redoutables ennemis à l’extérieur, cherche des alliés et assure sa sécurité dans le monde clos de la pension. Il se fait aussi passer pour débonnaire et un peu niais en courtisant la pesante veuve.
L’apparence d’un bon vivant. Par le douceur du gloria (café mêlé d’eau-de-vie), Vautrin se pose en client généreux, il arrange les affaires de la tenancière en consommant en simple mortel qui a sa petite faiblesse, un bon vivant sans beaucoup de volonté se donnant comme tout le monde une jouissance de bouche bien anodine, alors qu’en réalité ses centres d’intérêt se situent dans une sphère bien supérieure.
On a dons pu déceler, dans l’éclairage rétrospectif de ce que l’on apprend plus tard, une part de calcul dans les façons d’être de ce pensionnaire aux mœurs en apparence si ordinaires.

Conclusion
      Ce passage du Père Goriot est à la fois un portrait et un élément romanesque important, puisqu’on y livre au lecteur des indices sur le passé mystérieux de Vautrin, et des dignes annonciateurs du coup de théâtre que sera son arrestation.

      Vautrin est un personnage massif, visuellement présent dans sa force. Il est doté d’une configuration physique qui est un spectacle et que l’on gardera en mémoire pour bien « voir » la grande scène de son arrestation. Ce portrait remplit donc une fonction essentielle du roman, donner l’impression de la réalité.
      Force physique et détermination morale. Cette présence du personnage est accentuée par l’union de la force physique est de la détermination morale; pour mieux le donner à voir et à sentir, le narrateur instaure un lien très fort entre ces deux composantes. Vigueur du corps, de l’esprit et du caractère vont de pair; l’âme de Vautrin est bien chez elle dans le corps de Vautrin, l’une façonnée à dessein, semble-t-il, à le mesure de l’autre.
      Des indices pour le lecteur. Ce portrait révèle de la technique du roman policier : le narrateur délivre des brides d’information, il sème des interrogations, mais en professionnel averti de la chose romanesque, il ne vend pas le mèche si vite, il ne dit pas tout ce qu’il sait, il se borne à une demi confiance, juste assez pour éveiller la curiosité en laissant entendre « qu’il avait au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ». N’est-ce pas d’ailleurs l’usage constant dans le métier de faiseur de romans que le distiller les informations avec la plus circonspecte parcimonie ? il faut garder le lecteur captif jusqu’au bout, et trois cents pages d’intérêt, c’est une longue distance à tenir !
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالأحد 28 يوليو 2013, 20:46

  Fiche bac, Incipit du Père Goriot, Balzac

introduction:
Balzac (1799-1850) écrivain français
- fils de notaire, a fait des études de droit mais préfère écrire
- projet de la Comédie Humaine,
rassemble toutes ses œuvres et en fait un avant-propos (1842) exemples:
les Chouants (1929) et Le Père Goriot (1834) perspective générale ->
les êtres humains jouent un rôle ou le monde est un théâtre.

(LECTURE)
Problématique : Par quels procédés Balzac s'y prend-t-il pour susciter le dégout? Quel est l'intérêt de cet incipit? (Alors la prof préfère En quoi ce texte est-il réaliste... chacun ses préférences :p)

Plan:
I) Une description précise et réaliste
II) Ce qui s'oppose au caractère réaliste de cette description.

I) Une description précise et réaliste
1) Une abondance de détails
-
les assiettes " en porcelaine épaisse, à bords bleus,fabriquées à
Tournais " -> énumération de détails. Précision même sur la ville de
fabrication. Précisions inutiles.
- pendule " cartel en écaille incrustée de cuivre "
- baromètre " à capucin qui sort quand il pleut " -> principe de l'horloge à coucou mais avec prêtres ou petits singes..
- Précisions sur la matière " sparterie ", " métallique ", "épaisse"

2) Un cadre ordinaire et laid
a) mauvais goût
- accumulation d'objets " buffets gluants ", "carafes échancrées", "piles d'assiettes", "boîte à case numérotées" etc
- objets étranges "baromètre à capucin", "cartel en écaille incrusté de cuivre"

b) Accumulation de termes péjoratifs
- "piteux", "débris", "exécrables", "vieux", "crevé"

3) Un endroit répugnant
- effet de cacophonie dû aux allitération en [p] et [t] "petit paillasson piteux en sparterie"
-
saleté omniprésente "buffets gluants", "carafes échancrées",
"serviettes tachées ou vineuses", quinquets d'Argand où la poussière se
combine avec l'huile", "toile cirée assez grasse pour qu'un facétieux
externe y écrive son nom en se servant de son doigt"


II) Ce qui s'oppose au caractère réaliste de cette description
1) Une difficulté à désigner
- effet de flou " couleurs indistinctes", "figures bizarres", "fus jadis peinte"-> non indication de couleur, ça a été peint.
- pas d'indication de lieux plan impossible à réaliser

2) Une difficulté à exister
- utilisation du passif "fut jadis peinte"
- tournure impersonnelle " il s'y rencontre"
-
les seuls verbes à l'actif sont utilisés pour désigner la crasse "la
crasse a imprimé ses taches", "ou la poussière se combine avec l'huile"

3) Certaines incohérences
- "murs boisés" -> adjectif qualifiant un paysage et non un mur
- "rond métalliques" impossible à matérialiser
- personnification du mobilier-> malade " chaises estropiées"

4) Amplification rythmique
-
dernière phrase registre presque lyrique " Enfin là, règne la misère
sans poésie; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n'a pas de
fange encore, elle a des taches; si elle n'a ni trou ni haillons, elle
va tomber en pourriture" rythme binaire, anaphore en "misère" effet
d'insistance.
- énumération du mobilier -> rythme
- Humour et auto-commentaire "il faudrait en faire une description" il fait déja une description (le conn**** u_u) prétérition

Conclusion:
cette description est l'archétype d'une description réaliste. Elle
provoque la saleté et le dégoût. C'est un morceaux de bravoure.
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالإثنين 29 يوليو 2013, 03:27


Résumé:

C'est l'histoire du Père Goriot qui s'est ruiné pour ses filles. C'est aussi l'histoire de Rastignac qui veut faire partie de la haute société. C'est finalement l'histoire de Vautrin, qui pense qu'il faut atteindre ses objectifs, quels qu'en soient les moyens.
le roman se termine sur la mort misérable du Père Goriot, sur l'arrestation de Vautrin, et Rastignacpart à la conquête de Paris.


Le Père Goriot

Le Père Goriot est un ancien vermicellier ayant fait fortune lors de la révolution française. Il a élevé seul, après la mort de sa femme, ses deux filles, Anastasie et Delphine. Lorsqu'elles se sont marié, celles-ci ont refusé de le voir en public, et ne le voyaient donc plus qu'en cachette. Le Père Goriot est en pleine admiration de ses filles: il les adore et leur donne tous ce qu'elles lui demandent de peur de leur faire de la peine s'il refuse. Au moment où l'histoire se déroule, celui-ci est ruiné et ne peut plus donner de l'argent à ses filles.

Les filles du Père Goriot:

Les deux fille du Père Goriot sont Anastasie et Delphine. La première est mariée au comte de Restaud et la seconde au baron de Nucingen qui est un banquier. Toutes deux ne cessent de demander de l'argent à leur père, et elle sont la cause de sa mort tragique. Les deux soeurs ne se parlent plus depuis longtemps, elles sont devenues rivales.

Eugène de Rastignac:

Eugène de Rastignac est un jeune étudiant en droit qui veut faire partie de la haute société. Pour cela, il ne voit pas d'autres moyens que l'argent. Il sera donc aidé par certaines personnes:

Madame de Beauséant, sa cousine, se propose d'aider Eugène dans son ascencion sociale en le présentant aux gens les plus réputés. Le Père Goriot l'aide également, afin d'être plus proche de ses filles. Vautrin essaye de le convaincre que tous les moyens sont bons pour atteindre ses objectifs, ce qui peut être considéré comme une aide.


Vautrin:

Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin, est un forçat évadé surnommée Trompe la mort et Vautrin. Vautrin est finalement dénoncé par une des pensionnaires et arrêté dans la maison Vauquer.

L'Argent dans l'oeuvre:

L'argent a un rôle très important dans cette oeuvre étant donné qu'il est associé à deux choses complètement opposées: la générosité et le vice.

Il est tout d'abord associé à la générositñe du Père Goriot qui donne sans compter à ses filles jusqu'à se ruiner.

Il est ensuite associé au vice de Vautrin et d'Eugène de Rastqignac qui ne voient pas comment s'en sortir sans l'argent.


Les femmes aristocrates dans l'oeuvre:

Parmi toutes les aristocrates présentes dans le roman, il y en a trois qui ressortent vraiment: les deux filles du Père Goriot, Delphine et Anastasie, et madame de Beauséant. Celle qui est la plus importante, par rapport à son pouvoir et son influence dans la société, est madame de Beauséant, qui a les salons les plus réputés de Paris. Toutes trois ont une relation avec Rastignac et cherchent d'une certaine façon de changer quelque chose dans leur vie grâce à lui.Madame de Beauséant essaye de faire en sorte que Rastignac réussisse à faire ce qu'il souhaite de sa vie, chose qu'elle-même n'a pas su accomplir. Anastasie, quant à elle, essaye de trouver chez Rastignac un ami, mais se rend compte qu'il ne se trouve pas du bon côté, puisqu'il est ami de son père ( qui lui fait honte). Enfin Delphine essaye de refaire sa vie amoureuse et surtout, d'entrer dans le salon très réputé de madame de Beauséant.

Ainsi, ces trois femmes ont une influence énorme sur Rastignac pendant toute l'oeuvre, puisque ces actions dépendent de sa relation avec l'une d'elles.
Le rôle de ces femmes dans l'oeuvre et donc, comme je l'ai dit précédemment, d'aider Rastignac dans son ascention sociale.

 
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالإثنين 29 يوليو 2013, 03:29

Le père Goriot  de Honoré De Balzac Balzac
Résumé - Le Père Goriot :

Le Père Goriot est un roman d'Honoré de Balzac, écrit en 1834, dont la publication débute dans la Revue de Paris et qui parait en 1835 en librairie. Il fait partie de La Comédie humaine.

Les thèmes abordés par ce roman sont les suivants :

- Paris sous la Restauration
- La condition des femmes et le mariage
- Le drame de la paternité
- La critique de la société
- Le pouvoir corrupteur de l'argent.

Les personnages :

Au début de l'année 1819, la maison Vauquer, près du Panthéon, à Paris, abrite plusieurs pensionnaires de caractères très différents :

- Vautrin, un sombre individu plein de roueries, prêt à tout pour de l'argent,

- le père Goriot, un vieillard quelque peu démuni, qui a fait fortune sous la Révolution dans la fabrication et le commerce de vermicelles,

- Victorine Taillefer, une fille ruinée après le décès de sa mère, car son père lui préfère son frère et l'a déshéritée, qui vit avec une parente, Mme Couture

- Eugène de Rastignac, un étudiant, venu de sa Charente natale poursuivre ses études de droit à Paris.

- Mlle Michonneau, femme avide et peu morale

- Poiret, un homme qui contribue à une conversation en répétant toujours ce que les autres viennent de dire.

L'histoire :

À Paris, à la fin de l’année 1819, dans une pension bourgeoise, lépreuse et nauséabonde, de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, vit un groupe de pensionnaires, où, à côté de figures banales et grotesques, s’entrevoient des âmes puissamment originales, dont la rencontre fait pressentir des drames poignants. Eugène de Rastignac, jeune noble débarqué de son Périgord natal et venu faire son droit et sa fortune à Paris, étudiant pauvre en attendant, mais ambitieux, y coudoie le père Goriot et Vautrin sur lesquels des scènes étranges lui donnent quelques aperçus singuliers.

L’ancien vermicelier Goriot est arrivé nanti d’une belle rente, Madame Vauquer s’étant d’ailleurs laissée aller à rêver de devenir Madame Goriot pour quitter enfin ce pauvre quartier de Paris, ce qu’elle ne se pardonne pas car, après avoir occupé le plus bel appartement de sa pension, le vieillard de soixante-neuf ans, taciturne et à l’aspect imbécile, vrai souffre-douleur de la pension, habite à présent une méchante petite chambre au troisième étage et semble avoir dilapidé sa fortune de manière incompréhensible. Rien ne l’enthousiasme plus, si ce n’est la visite, de loin en loin, de deux jeunes femmes richement vêtues et roulant carrosse en qui tous les gens de la pension se refusent de voir ses propres filles. Les suppositions les plus incroyables s’échangent le soir autour de la table où se réunissent les clients de la pension.

Chargé par les pensionnaires de percer le mystère qui entoure le père Goriot, Rastignac, poussé par la curiosité d’abord, par la sympathie ensuite, ne sera pas long à découvrir le pauvre secret du père Goriot. Sa cousine, Mme de Beauséant, qui peut le faire entrer dans la haute société, lui livre le secret du père Goriot. Le bonhomme a pour filles deux des femmes les plus brillantes de la société parisienne, richement mariées et mêlées à des intrigues de toute sorte : Anastasie, comtesse de Restaud ; Delphine, baronne de Nucingen. Leur père, veuf de bonne heure, leur a voué un amour exclusif, aveugle, est animé à leur égard d’une passion paternelle exagérée ; « martyr de la paternité », il s’est dépouillé peu à peu de ses biens en leur faveur, s’est ruiné, s’est condamné à une vie misérable pour leur assurer de somptueux mariages, ses gendres le payant de mépris insolent, ses filles d’ingratitude indifférente.

C’est, pour Rastignac, une première expérience de la vie de Paris. Cependant, Vautrin, colosse de quarante ans, plaisantin mais mystérieux et inquiétant, guette le jeune ambitieux, dont il a deviné les rêves mais qui perçoit confusément que cet homme qui le fascine n’est sans doute pas aussi limpide qu’il veut le laisser croire. Un jour, le prenant à part, disant ne vouloir que son bien, il lui expose brutalement ses théories sociales pour le faire profiter de sa part d’expériences et lui ménager le succès. Il veut réussir, mais « parvenir à une rapide fortune est le problème que se proposent en ce moment de résoudre cinquante mille jeunes gens qui se trouvent dans votre position ». Il lui faut donc jeter bas tout scrupule et atteindre la prospérité par un crime. Or, à la pension, vit obscurément une pauvre fille, Victorine Taillefer, abandonnée par son père, qui réserve toute son affection à son fils et lui léguera une fortune énorme. Vautrin, par d’obscures complicités, fera disparaître le frère préféré, obligera le père à reprendre sa fille, et à la rétablir dans ses droits d’héritière. Que cependant Rastignac se charge de conquérir l’amour de Victorine, et sa fortune est faite.

L’étudiant, mordu au coeur par la tentation, se révolte pourtant contre cette offre abominable. Il cherche à poursuivre ses avantages dans le monde, et se fait présenter aux filles du père Goriot. Il échoue auprès de Mme de Restaud, mais se lie intimement avec Mme de Nucingen, encouragé par l’aveuglement paternel du vieillard qui, pour se rapprocher de sa fille, protège avec une inconscience totale leurs amours.

Le drame se précipite : Vautrin, sûr de faire tomber finalement Rastignac dans son piège, a poursuivi ses intrigues. Mais il ne s’est pas assez méfié de ses voisins de pension. Trahi par une vieille fille, espionne de la police, il est reconnu pour être le forçat évadé « Trompe-la-Mort », et est arrêté le jour même où il a fait tuer en duel le fils Taillefer par un spadassin à sa solde.

Rastignac s’abandonne à sa passion pour Delphine. Mais les deux gendres du père Goriot, avertis des intrigues de leurs femmes, les persécutent et menacent de les réduire à la ruine ; elles viennent implorer le secours de leur père ; elles lui livrent leur secrets les plus douloureux et leurs vanité blessées s’affrontent sous ses yeux. Leur atroce querelle porte au vieillard un coup mortel. Frappé d’apoplexie, il agonise sur son grabat infect. Ses filles ne viennent pas l’assister ou viennent trop tard. Devenu clairvoyant, il maudit les ingrates, les supplie, les rappelle. Il perd la tête ; il meurt enfin, entouré d’Eugène et de Bianchon, étudiant en médecine, qui, seuls, se chargent encore de lui rendre aussi décemment que possible les derniers devoirs. Cet affreux dénouement achève la triste éducation de Rastignac : en bon arriviste qui n’a rien oublié des leçons de Vautrin, après avoir enterré le pére Goriot et avant d’aller dîner chez sa maîtresse, du sommet du cimetière du Père Lachaise, contemplant Paris, mûr désormais pour sa conquête, il s’écrie : « À nous deux maintenant ! »
 
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© France 2 / Jacques Morell

 

 

Un téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe (2004), d’après le roman d’Honoré de Balzac.
Adaptation et dialogues : Jean-Claude Carrière.
Musique : Carolin Petit.
Production : Cipango.
Avec Charles Aznavour (Goriot), Tchéky Karyo (Vautrin), Malik Zidi (Rastignac), Florence Darel (Delphine de Nucingen), Nadia Barentin (Mme Vauquer), Rosemarie La Vaullée (Anastasie de Restaud), Pierre Vernier (Poiret), Dominique Laubourier (Mlle Michonneau), Maruschka Detmers (Mme de Beauséant).



Le film
Dans une adaptation réalisée par Jean-Claude Carrière, Jean-Daniel Verhaeghe filme la passion obsédante du vieux vermicellier pour ses deux filles. Charles Aznavour, qui tient le rôle-titre, incarne tour à tour le père faible et le négociant madré. Mais le film a le mérite de suivre tous les autres fils narratifs du roman de Balzac : l’initiation du jeune Rastignac, la jalousie des deux sœurs aussi égoïstes l’une que l’autre, les manigances et l’arrestation de Vautrin, l’exil volontaire de Mme de Beauséant qui observe avec lucidité l’hypocrisie du monde, la ruine de Mme Vauquer qui voit partir un à un tous ses pensionnaires. C’est donc ce petit concentré de l’humanité qui est évoqué à travers cette représentation de la célèbre pension Vauquer.

La démarche

Le travail de l’adaptation
Si le film ne néglige aucun fil narratif, il recourt aux procédés habituels de l’adaptation qui visent toujours à simplifier, élaguer, condenser. Une comparaison entre les deux premières séquences du film et les premières pages du roman permet de réfléchir au travail de l’adaptation. La condensation porte sur les personnages et sur les lieux. Dans le roman, Rastignac rencontre Anastasie de Restaud à l’occasion d’un bal donné par Mme de Beauséant, puis il l’aperçoit le matin même dans une rue mal famée sortant de la maison d’un usurier. Il est cruellement éconduit par les Restaud auxquels il rend visite et va se réfugier chez sa cousine Mme de Beauséant afin de lui conter ses déboires. Lors de cette entrevue, la duchesse de Langeais intervient pour révéler à Mme de Beauséant le mariage imminent de son amant. Le scénario du film est plus épuré : Rastignac rend visite à sa cousine pour lui demander sa protection et rencontre dans son salon Delphine qui annonce la publication des bans de l’amant. Ainsi, un personnage et trois lieux sont économisés. Remarquer que si l’adaptation gagne en efficacité, elle réduit considérablement les étapes de l’initiation de Rastignac, le jeune provincial. La comparaison de l’incipit et de la première séquence du film permet d’observer la redistribution des informations dans le film. La longue description de la pension Vauquer est remplacée par une action in medias res : nous assistons à un souper ordinaire et découvrons ainsi la salle à manger avant le salon qui est plus précisément décrit dans le roman. L’accélération dans la description de la salle à manger opérée par le narrateur balzacien offre ainsi au décorateur une liberté plus grande. On retrouve cependant certains éléments mentionnés : la boîte à cases numérotées pour les serviettes, un buffet très ordinaire chargé de vaisselle, des gravures encadrées, une longue table, le poêle vert, les quinquets... L’impression de froid humide est rendue par les mitaines de Vautrin, les châles, les vestes que l’on porte même pendant le repas. L’arrivée anticipée de Rastignac donne l’occasion à Mme Vauquer de prendre en charge la présentation de ses pensionnaires.

La caractérisation des personnages
De cet univers médiocre composé d’êtres mesquins comme Poiret ou Mlle Michonneau, falots comme Victorine Taillefer et Mme Couture, ou encore puérils comme les étudiants, émergent nettement les deux figures principales du roman : le père Goriot au regard perçant et Vautrin, le colosse aux gestes vifs. L’adaptation choisit d’opposer plus rigoureusement ces deux personnages et d’en faire deux rivaux. Jean-Claude Carrière a même ajouté une scène de dispute entre les deux hommes au sujet de leur fils spirituel, Eugène de Rastignac. Les deux hommes se toisent parce qu’ils se reconnaissent, chacun ayant des origines populaires, chacun ayant brassé de l’argent de manière plus ou moins honnête. « Le loup peut mettre le manteau du berger, il ne trompera pas le renard », lance Goriot goguenard à Vautrin. Ils ont d’ailleurs chacun un accessoire qui les caractérise : le pistolet symbolise l’enrichissement par le meurtre ; le pain ou le sac de farine rappellent la gloire d’un homme qui a profité d’une période de troubles mais qui s’est enrichi honnêtement. Cette rivalité a pour effet de montrer un père Goriot très lucide qui, en tant qu’ancien négociant enrichi pendant la Révolution, ne s’en laisse pas conter. Il ne cesse de scruter d’un regard malin les manigances de l’ancien bagnard. L’opposition est renforcée par l’attribution à chacun d’une mélodie qui le suit tout au long du film : la comptine populaire du Petit Homme gris que Vautrin sifflote avec désinvolture et une mélodie très nostalgique pour le père Goriot qui ne cesse de se repaître d’un passé heureux et idéalisé. Enfin, ces deux personnages sont les seuls à rêver d’un ailleurs : le père Goriot souhaite à deux reprises partir acheter du blé en Ukraine pour gagner de l’argent tandis que Vautrin confie son rêve de rejoindre le Nouveau Monde pour régner en millionnaire sur des esclaves.
Cette rivalité entre les deux personnages autour de Rastignac permet de rendre le père Goriot moins pathétique que ne l’est le personnage de Balzac. Il est certes raillé par les pensionnaires qui ignorent son secret mais il n’est plus le souffre-douleur de la pension, couvert de sobriquets infamants. Son agonie, du reste, paraît plus sobre que dans le roman. Le vol sordide du médaillon sur le grabat par Mme Vauquer disparaît ; le jeu de Charles Aznavour reste simple et digne et la caméra montre pudiquement la main blanche du vieillard qui serre dans un geste de paternité la main gantée de noir de Rastignac. La sublimation de la souffrance du « Christ de la paternité » est ainsi atténuée ; le personnage devient alors un père passionné plus proche de notre sensibilité.

Les lieux

Paris
Les nombreux déplacements de Rastignac dans le roman esquissent une géographie symbolique de Paris opposant les beaux quartiers du faubourg Saint-Germain au quartier pauvre du Val-de-Grâce. Cette opposition est fortement soulignée dans les scènes d’intérieur : salon lumineux et vaste pour la vicomtesse de Beauséant (scènes tournées dans le palais présidentiel de Bucarest) et salle à manger entièrement reconstituée, confinée, aux tons ocres surannés, encombrée de bibelots de goût bourgeois. Mais, dans ce téléfilm aux moyens financiers modestes, le Paris préhaussmannien, si important dans le roman, ne peut être que suggéré. Recenser les vues de Paris et observer les procédés employés pour contourner les difficultés de la reconstitution historique. Le film s’ouvre et se ferme sur des représentations picturales de Paris. Un montage de dessins en sépia est animé par un travelling latéral et par le bruit des chevaux et le brouhaha de passants. La neige qui tombe en surimpression dynamise ce montage et situe déjà l’action en hiver dans un Paris enseveli par la neige. Un plan sur la plaque de la pension Vauquer à l’angle d’une rue permet d’introduire la fiction en vues réelles. Les jeunes pensionnaires jouent bruyamment dans la rue avant de franchir le seuil de la pension. Les dernières images du film répondent à cette amorce : Eugène de Rastignac se tourne vers Paris pour lui lancer son célèbre défi. Une voix off lit le dernier paragraphe du roman pendant qu’apparaît une peinture représentant Paris vu de Montmartre. Cette peinture vient rappeler que Paris est la toile de fond du roman et invite le spectateur à se replonger dans l’univers balzacien. Les scènes tournées en extérieur sont peu nombreuses et toujours très courtes. La rencontre de Mlle Michonneau et de Poiret avec l’agent de la préfecture de police a lieu dans un parc, mais les images sont vite relayées par une scène d’intérieur dans une taverne. Le jardin du Luxembourg apparaît également dans un court flash-back montrant le père Goriot caché derrière un arbre en train d’admirer ses filles dans leurs promenades mondaines. Dans toutes les scènes extérieures, le cadrage est resserré sur les personnages, le décor montre la nature ensevelie par la neige. Cette dernière permet de masquer tout détail de l’urbanisme moderne anachronique. Enfin, les scènes extérieures montrent toujours un observateur tapi derrière une fenêtre, dans le recoin d’une porte cochère, derrière un arbre... Ce dispositif récurrent souligne l’importance du secret que chacun recèle et que l’autre veut percer. Il contribue également à créer une atmosphère oppressante de manigances sournoises.
Cet univers de confinement et d’intrigues se retrouve également dans le milieu de l’aristocratie. Lors de la soirée aux Italiens, un jeu complexe de regards met en scène l’entremise. Rastignac est présenté à Mme de Nucingen par l’amant de Mme de Beauséant mais cette présentation est observée par cette dernière qui, connaissant bien le poids du regard du public mondain, ne peut compromettre sa réputation en présentant directement son cousin à la femme d’un banquier.

L’évolution de la pension Vauquer
La misère au XIXe siècle n’est pas horizontale comme elle l’est au XXe siècle, chassant les pauvres vers les faubourgs et la banlieue ; elle est verticale : les déménagements successifs du père Goriot en attestent. Comparer cette déchéance verticale avec la représentation lithographique de l’immeuble parisien réalisée par Bertall, Cinq étages du monde parisien. Observer cette progression dans le film : après que Mme Vauquer a présenté à Eugène de Rastignac ses pensionnaires en respectant l’ordre hiérarchique des étages, l’ancien négociant demande à sa logeuse de lui donner une nouvelle chambre. Rastignac l’aide à déménager ses modestes effets. La pauvreté croissante du père qui ne cesse de se sacrifier est perceptible dans les scènes de plus en plus nombreuses qui montrent le galetas dans lequel il va mourir. Des plans en contre-plongée sur l’escalier viennent souligner cette paradoxale ascension vers la misère. L’unique accoutrement étriqué et lustré du père Goriot suggère le froid, l’usure d’un homme. La lente infiltration de la pauvreté apparaît également dans les scènes montrant la salle à manger dont tous les éléments ont la patine du temps. La caméra montre au début dans des plans généraux un espace respectant les usages de la petite-bourgeoisie. Ce lieu s’assombrit dans des scènes nocturnes et devient plus confiné grâce aux plans resserrés sur la table. L’élargissement de l’espace ne vient que constater le vide après le départ de plusieurs pensionnaires. Il dit une nouvelle fois la menace de la pauvreté.

La séquence

Une scène animée
La première séquence du film, qui fait découvrir l’intérieur de la pension Vauquer, montre pendant six minutes des personnes assises à une table et présente les principaux personnages. Elle est donc particulièrement difficile à tourner. Comment le réalisateur parvient-il à animer cette scène qui s’annonce très statique ? Relever les nombreux déplacements des personnages : l’entrée rapide et bruyante des étudiants dans la salle à manger, le rituel du casier à serviettes, les allées et venues de Mme Vauquer et de sa servante pour servir le repas, l’arrivée tardive de Vautrin et ses déplacements pour aller chercher du pain ou aider à ouvrir la porte du buffet, les apparitions remarquées de Rastignac et de Mme de Restaud.
Outre le fait qu’ils instaurent la durée d’un repas qui se répète quotidiennement, ces menus gestes sont significatifs. Vautrin apparaît comme un homme à part, toujours en décalage, qui arrive en retard et part avant les autres, occupé à des affaires mystérieuses. Il ne tient pas en place, touche à tout et règne en fils tyrannique chez « Maman Vauquer ». Le père Goriot, aux épaules tombantes, engoncé dans son costume, semble statique mais s’anime dès que sa fille est annoncée.
Observer les mouvements de caméra qui contribuent à animer la scène. Signaler qu’un grand nombre de ces mouvements sont réalisés à la Steadycam, caméra légère d’une grande stabilité qui permet de suivre au plus près une action rapide et plusieurs personnages. Un jeu de champs et contrechamps met en valeur le père Goriot et Vautrin, le premier est écrasé par des plans en plongée et l’autre semble dominer grâce aux contre-plongées. Mais un traitement de toute la séquence en champ et contrechamp aurait pour effet d’isoler les personnages à l’écran, de les éparpiller alors que cette scène animée est collective. Pour éviter cet effet, la caméra parcourt rapidement la table dans des travellings latéraux ou va chercher en des travellings filés le personnage qui est observé ou celui qui prend la parole. Les gros plans alternent avec les plans moyens ou généraux, créant ainsi une diversité pour l’œil du spectateur. La bande-son contribue à animer la scène avec les menus bruits de couverts, les rires des étudiants et les tintements de la cloche précédant les arrivées, ainsi que la musique entraînante.

Un prologue qui concentre tous les fils narratifs
Comment sont amorcés les principaux mouvements de l’intrigue à travers la présentation de chaque personnage ?
L’initiation du jeune Rastignac est naturellement annoncée avec son arrivée tardive, l’attribution d’une place et d’une serviette. Placé à côté de Vautrin, il est aussitôt mis sous sa tutelle. La nécessité d’être initié pour assouvir les appétits de l’arrivisme est suggérée par la réplique de Vautrin : « Goûtez ça, un bon petit vin de soif. » Le regard appuyé du jeune homme sur la jeune Victorine Taillefer et le trouble de celle-ci signifient clairement que l’ascension de Rastignac passera par la séduction. L’arrivée de Mme de Restaud, dont la tenue chatoyante contraste avec l’univers terne de la pension, est abondamment commentée ; elle introduit le secret du père Goriot. La mesquinerie qui conduira M. Poiret et Mlle Michonneau à dénoncer Vautrin pour toucher une récompense est suggérée dans des plans « obliques » qui les rassemblent toujours ; leur complicité est ainsi indiquée. L’un achève même la phrase de l’autre : « S’il continue à faire la noce.../ il ne lui restera plus que les yeux pour pleurer. » Mais chacun a ses obsessions mesquines : l’une trahit sa cupidité dans ses remarques acerbes, tandis que l’autre multiplie les sous-entendus grivois sur les mœurs de Goriot.
Leur surveillance sournoise exprimée par des jeux de regards et par des commentaires aigres contraste avec la bonhomie juvénile des étudiants.

Le document

Balzac et moi
Balzac semble faire partie de sa vie. Il en parle comme si, depuis longtemps, ils croisaient à deux les mots et les idées pour tisser des scénarios. Jean-Claude Carrière l’a retrouvé, une fois encore, pour signer l’adaptation du « Père Goriot ».

Jean-Claude Carrière : J’ai une admiration immense pour Balzac et l’univers sans fin qu’il a créé. Depuis longtemps, depuis mes études, Balzac m’est très familier. J’ai déjà travaillé avec lui, notamment en adaptant Les Secrets de la princesse de Cadignan. L’idée du Père Goriot ne se discutait donc même pas ! Mais pouvait-on faire en une heure trente un film qui s’appellerait Le Père Goriot ? C’était cela qui se discutait.
 
Pourquoi « Le Père Goriot » ?
J’ai une passion particulière pour Balzac mais pas spécialement pour Le Père Goriot, œuvre néanmoins maîtresse et centrale de La Comédie humaine. Je ne l’avais pas lu depuis longtemps. Un soir, vers 21 heures, j’ai pris le livre. À trois heures trente du matin, je le finissais, absolument emporté ! Il y a une pulsion d’écriture que je n’ai jamais rencontrée ailleurs que chez Balzac. Dans la manière de dire les choses, d’apporter telle ou telle situation, il est unique. Ma première réaction fut : « C’est merveilleux ! Mais je ne peux pas le faire ; il y a trop de choses ! » Et alors ? On en a parlé avec Jean-Daniel [Verhaeghe, le réalisateur]. J’ai relu le roman avec l’idée de trouver un film en transparence. Là, mon opinion a légèrement changé. On pouvait sans nuire au récit réduire certaines scènes comme celle de Vautrin expliquant le monde à Rastignac. Garder la plupart des histoires « annexes » en les resserrant. Je tenais beaucoup, par exemple, à celle, très belle, de Mme de Beauséant. Elle prononce une phrase que j’adore et qui pourrait être en exergue de beaucoup d’œuvres : « Ce monde est un bourbier, tâchons de rester sur les hauteurs. »
 
Vautrin et Goriot se traitent plus d’égal à égal dans votre adaptation...
J’ai développé cette idée que Vautrin et Goriot, tous deux d’origine populaire, se connaissent, se jaugent et, d’une certaine façon, s’apprécient, partagent la même force et la même vision du monde. Cependant, une rivalité les oppose autour de Rastignac : Goriot le désire pour sa fille, Vautrin pour lui et ses petites affaires. D’où leur altercation, que j’ai inventée.
 
Saviez-vous quels seraient les comédiens à l’écriture du scénario ?
Aznavour, oui. J’avais travaillé avec lui sur Le Tambour de Schlöndorff, j’étais ravi qu’il fasse Goriot et, dans le rôle, il était évident : son âge, son passé ; il a des enfants, comme Goriot, et espérons qu’il entretienne d’autres rapports avec eux !
 
Comment avez-vous travaillé avec Jean-Daniel Verhaeghe ?
Dès que je me mets au travail, Jean-Daniel est toujours très présent. Il me lit, me fait part de ses avis mais se garde bien de prendre la plume ! On a beaucoup parlé de la disposition de la pension Vauquer. Cet univers incroyable, kafkaïen avant la lettre, avec les étages que monte Goriot, au fur et à mesure qu’il s’appauvrit, jusqu’au galetas final.
[...]

 
Goriot est très ancré dans l’Histoire, témoin presque gênant d’un passé que la Restauration s’efforce de gommer...
Apparaît aussi la bourgeoisie d’affaires. Goriot a gagné de l’argent avec la Révolution, période d’enrichissement incroyable pour toute une classe de gens, on l’oublie souvent. Le roman est également riche de cet aspect documentaire et historique.
 
Qu’est-ce qui, pour vous, fait la force particulière du « Père Goriot » ?
C’est du pur génie, si le mot génie a un sens. Il y a pour moi un mystère fondamental qui doit hanter tout écrivain lecteur de Balzac : comment, et où, un homme qui n’a pas d’enfant trouve-t-il les éléments pour parler ainsi de la passion d’un père pour ses filles ?
 
Justement, quelles scènes trouvez-vous particulièrement « inspirées » dans « Goriot » ?
Assis sur un banc aux Champs-Élysées, Goriot regarde ses filles passer en calèche, jouit de les voir dans leur bel équipage et d’entendre les passants vanter leur beauté. Si tout écrivain de grand talent arrive à l’imaginer, le génie est d’écrire : « J’aimerais être le petit chien sur leurs genoux ! » On visualise alors la scène incroyable de justesse : Aznavour sur les genoux de Florence Darel se faisant caresser. Il y a aussi cette page écrite en onomatopées où Balzac imagine les inventions sonores des carabins de la pension Vauquer, du lettrisme avant l’heure. Et le moment inouï où Goriot à l’agonie voit ses filles telles qu’elles sont, où il se révolte contre elles et les insulte. Étonnant !
 
En quoi pourrait-on dire que « Le Père Goriot » est « contemporain » ?
Comme toutes les grandes œuvres, il l’est. Il est de tous les temps par le fait même que plus jamais personne n’a osé reprendre ce thème du père abandonné par ses filles. La passion captive Balzac et, paradoxalement, au cœur de l’œuvre de ce passionné, elle apparaît comme le danger à fuir, l’ennemi social ; la passion se paie toujours très cher et – c’est une grande vision de son temps – ce sont les calculateurs froids, raisonnables comme Rastignac qui triomphent dans La Comédie humaine.
 
Dossier de presse du Père Goriot, France 2.
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Images de la maison Vauquer

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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالإثنين 29 يوليو 2013, 04:31

Schéma actanciel
Situation Initiale
Equilibre: province, arrivée à Paris, pension Vauquer…
Déséquilibre: rencontre de Goriot et Vautrin, réalité sociale différente.
Manque: réussite sociale (argent).
Destinateur: Quête de l'apprentissage du 19e siècle.
Situation de Transformation
Objet: devenir adulte
Epreuve qualifiante: Goriot et Vautrin le désignent
Héros: Rastignac
Etapes: Pension Vauquer; Taillefer; Langeais, Restaud, Bauséant, Nucingen; Arrestation de Vautrin; fils de goriot.
Epreuve glorifiante: reconnu par Goriot
• Marque: "A nous deux Paris"
Situation Finale
Equilibre: Vie adulte à Paris: société nouvelle
Destinataire: Rastignac
a) En quoi le schéma actantiel est-il significatif d'une quête du 19es?
Le schéma est bien sur révélateur du 19e siècle car l'objet de Rastignac est de devenir adulte et que le roman d'apprentissage est très répandu au 19e siècle. On peut voir la progression de Rastignac qui un jeune homme naïf et qui ne connaît rien à Paris et qui va se transformer en un Parisien de la haute société. Il est plus dur mais moins pur car il défie la société parisienne et va au bal avec tous ceux qu'il exécrait alors qu'il venait d'arriver. Il parvient à cela grâce aux enseignements de Vautrin et de Madame de Beauséant, c'est une quête tout à fait en relation avec le roman d'apprentissage du 19e siècle.
On pourrait aussi mettre en parallèle la quête et l'évolution de la société elle-même au 19e siècle. En effet, le 19e siècle est le siècle des progressions, des ambitions et des révolutions, c'est l'argent qui domine et fait avancer la société. C'est un peu ce qui se passe chez Rastignac, il subit une évolution, une progression. Rastignac est un jeune plein d'ambition et il compte bien réussir dans la société parisienne, il y parvient en accomplissant une révolution dans son esprit, dans sa manière de voir les choses. La quête de Rastignac est donc une ascension et s'oppose en ce sens au Père Goriot qui subit une véritable déchéance.
b) Justifier le déséquilibre et expliquer l'équilibre final.
Au départ Rastignac arrive à Paris comme un étudiant qui ne connaît rien de la société parisienne et qui compte juste étudier mais il se confronte vite à cette société car il se retrouve plonger en plein dedans. Les personnages qu'il rencontre sont tout à fait singulier et l'intéresse à un plus au point, si bien qu'il va commencer à beaucoup plus s'intéresser à ces gens et donc à la société parisienne qu'à ses études. C'est là que commence son évolution et une évolution n'étant pas un état stable, c'est là que se situe le déséquilibre.
Au fil du roman Rastignac évolue dans cette société qu'il aspire tant à connaître et cette évolution ne se fait pas sans quelques bouleversements. Son éducation s'achève après son dernier bal chez sa cousine, l'agonie solitaire du père Goriot lui enlève ses derniers scrupules et il peut enfin entrer de plein pied dans cette société tellement idolâtrée. Sa dernière phrase sera à nous deux maintenant, il s'adresse là à Paris. Une fois son évolution finie, il vivra dans le monde sans changer, il aura pris la marque comme tous les Parisiens de la haute bourgeoisie et se comportera comme eux.
c) En quoi l'objet de la quête comble-t-il le manque?
L'objet de la quête est devenir adulte (et donc de progresser, d'apprendre à se débrouiller et à vivre en société) et la marque est la réussite sociale qui sous-entend un gain d'argent. Cela s'inscrit à nouveau dans le cadre d'une évolution, d'une progression tout comme pour le roman d'apprentissage. Une fois que le héros a appris à connaître la société dans laquelle il vit, à en déjouer les plans et à sortir du lot, il est devenu adulte car il ne raisonne plus en jeune homme qui ne rêvent que de changer le monde. Il a appris à réfléchir rationnelement et à agir en conséquence et non sous le coup de l'impulsion. C'est grâce à tout cela qu'il va pouvoir réussi dans la société et gagner de l'argent.
 Personnages
a) Eugène de Rastignac: que mettent en évidences ses relations et en quoi est symbolique d'une société du 19e siècle?
Les relations des Rastignac sont très hétéroclites, il fréquente des gens très différents tant sur le plan moral que social. Chaque relation apporte quelque chose de différent à Rastignac, elles l'aident toutes à progresser dans sa quête en lui fournissant un enseignement bien précis (ex: Goriot lui montre la vérité derrière les apparences; Vautrin lui montre les injustices de l'ordre social; Delphine lui permet de découvrir un nouvel ordre des sentiments à savoir que l'amour vient après la possession). A travers ses relations on peut donc voir la diversité des classes sociales au 19e siècle mais surtout la répartition et les conflits de celles-ci. Balzac nous permet de comprendre les déchéances qui peuvent arriver à certaines classes et la montée évidente des classes plus riches, les différences de mœurs et d'opinions et les oppositions qui existent entre ses classes.
b) Le Père Goriot: quels sont les signes symboliques de son évolution?
L'évolution du Père Goriot laisse paraître l'amour incommensurable qu'il porte à ses filles. C'est parce qu'il veut leur faire plaisir et leur éviter le moindre effort qu'il se ruine progressivement afin de leur fournir un maximum d'argent qu'elles jettent par les fenêtres. Ainsi la première année où il se trouve à la pension, il vit comme le riche commerçant qu'il est avec 1200f de pension et 8000 de rente et une solide condition physique. Il a une magnifique garde robe avec beaucoup d'accessoires superflu et riche. Dès la deuxième année il se voit obligé de prendre une pension à 900f et baisse son rythme de vie. La troisième année il prend la pension la moins chère (45f), il n'a plus aucun luxe et il se dégrade sérieusement au niveau physique. La quatrième année, la dégradation physique s'accentue et la dégradation morale se fait ressentir car ses filles le rendent fou. C'est dans l'ignorance quasi-totale qu'il mourra.
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالإثنين 29 يوليو 2013, 04:39


EVALUATION
Le Père Goriot de BALZAC
 

Texte

Vers la fin de la troisième année, le père Goriot réduisit encore ses dépenses en montant au troisième étage et en mettant à 45 francs de pension par mois. Il se passa de tabac, congédia son perruquier et ne mit plus de poudre. Quand le père Goriot parut pour la première fois sans être poudré, son hôtesse laissa échapper une exclamation de surprise en apercevant la couleur de ses cheveux, ils étaient d’un gris sale et verdâtre. Sa physionomie, que des chagrins secrets avaient insensiblement rendue plus triste de jour en jour, semblait la plus désolée de toutes celles qui garnissaient la table …Quand son trousseau fut usé, il acheta du calicot à quatorze sous l’aune pour remplacer son beau ligne. Ses diamants, sa tabatière d’or, sa chaîne, ses bijoux, disparurent un à un. Il avait quitté l’habit blue-barbeau, tout son costume cossu, pour porter, été comme hiver, une redingote de drap marron grossier, un gilet en poil de chèvre, et un pantalon gris en cuir de laine. Il devint progressivement maigre : ses mollets tombèrent ; sa figure, bouffie par le *******ement d’un bonheur bourgeois, se vida démesurément ; son front se plissa, sa mâchoire se dessina. Durant la quatrième année de son établissement rue Neuve-Geneviève, il ne ressemblait plus. Le bon vermicellier de soixante deus ans qui ne paraissait pas en avoir quarante, le bourgeois gros et gras, frais de bêtise, dont la tenue égrillarde régissait les passant, qui avait quelques chose de jeune dans le sourire, semblait être un septuagénaire hébété,vacillant,blafard.

Etude de texte
1-
Recopiez et complétez le tableau suivant

Prénom et nom de

l’auteur
Date et lieu de naissance
Date et lieu de décès
Le courant littéraire qu’il représente
Une de ses œuvres
………………….
………………….
………………..
………………..
………….........
……………….
………………..
……………………..
…………………
…………………..
2-
 Situez le passage dans l’œuvre

3-
 Quelles mesures le père Goriot prend-il pour réduire ses dépenses ?

Citez en quatre.

4-
 Par quoi l’hôtesse est-elle surprise en voyant Goriot sans poudre ?


5-
 Relevez dans le texte quatre termes appartenant au champ lexical de la richesse.


6-
 Complétez le tableau suivant pour dresser le portrait de Goriot.


Etat physique
Etat moral
……………………………………………….
Il devint maigre.
………………………………………………
………………………………………………
Sa mâchoire se dessina
………………………………………………
Chagrin et tristesse
Frais de bêtise

7-
Ce portrait est-il valorisant ou dévalorisant ? Justifiez votre réponse.


8-
«Ses bijoux disparurent un à un».

La figure de style utilisée dans cet énoncé est :
a- La litote.
b- La comparaison.
c- La répétition.

Production écrite
Sujet :
«Moi seul ai causé le désordre de mes filles, je les ai gâtées» dit le père Goriot en avouant qu’il a mal éduqué ses filles.
Pensez-vous qu’en traitant les enfants avec indulgence extrême, on arrive à leur donner une bonne éducation ?

Développez votre réflexion en vous basant sur des arguments et des exemples tirés de l’œuvre Le Père Goriot et de votre expérience personnelle.


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Les réponses
I- Compréhension
Prénom et nom de
l’auteur

Date et lieu de naissance
Date et lieu de décès
Le courant littéraire qu’il représente
Une de ses œuvres
Honoré de
Balzac
1799
Tour Date
18/08/1850
Paris
Le réalisme

…………………
…………………..


2-
 Le père Goriot s’est installé dans la pension Vauquet depuis 1813pour être proche de ses filles qui refusaient de le recevoir chez elles. Il dépensa toute sa fortune pour ses filles et se voit obligé de réduire ses dépenses. Il se prive de tabac et passe au troisième étage.


3-
a : il monte au troisième étage.

b : il se met à 45 francs de pension par mois.
c : il se passa de tabac.
d : il ne met plus de poudre.
4-
L’hotesse est surprise par la couleur des cheveux du père Goriot «ils étaient d’un gris sale et verdâtre».

5-
 Champ lexical de la richesse : diamants, tabatière d’or, sa chaîne, ses bijoux.

6-
Etat physique
Etat moral
Sa physionomie semblait la plus désolée de toutes celles qui garnissaient la table.
Il devint maigre.
ses mollets tombèrent ; sa figure se vida, son front se lissa.
Il semblait être un septuagénaire hébété, vacillant et blafard
Sa mâchoire se dessina
Chagrin et tristesse
Frais de bêtise
7-
 Ce portrait est dévalorisant parce qu’il présente le père Goriot en déchéance progressive.

8-
La figure de style utilisée est a la répétition


 
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مُساهمةموضوع: رد: Le père Goriot de Honoré De Balzac   Le père Goriot  de Honoré De Balzac I_icon_minitimeالإثنين 29 يوليو 2013, 04:48

Etude des personnages dans "Le père Goriot" d'Honoré de Balzac

Introduction

Cette histoire est datée en automne 1819 à Paris. Les personnages de ce roman sont très cosmopolites. Ils viennent de partout et de presque toutes les couches sociales, en plus que toutes les ambitions s’y expriment. Dans la pension de cette douteuse tenancière qu’est Madame Vauquer, se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner. L’étude des personnages dans Le Père Goriot doit permettre donc de comprendre non seulement l’œuvre mais aussi les mentalités de la vie des parisiens dans la première moitié du 19ème siècle. Voici un tour d’horizon des personnages dans ce roman qui explore le problème de la réussite, par l’amour et par n’importe quel autre moyen, quel qu’en soit le prix qu’il en coûte.

I. Les personnages du roman
1.
 Les personnages de la pension


a. Les pensionnaires internes
Le père Goriot : Nom inspiré d’un Goriot ayant réellement existé. Quand Balzac écrivait le roman vers 1828, là où il habitait il était voisin d’un mystérieux Goriot. Il existait un autre Goriot marchant de farine à Pontoise en France. Il représente la paternité. C’est un rentier de soixante neuf ans et aussi le plus ancien des pensionnaires depuis 1813. Sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus riche de la pension.
Eugène de Rastignac : Ce personnage fait sa première apparition dans La Peau de Chagrin où il fait la cour à une riche et jolie petite veuve. Dans Le Père Goriot, il est un jeune "ambitieux" qui sera initié par Mme de Beauséant, la duchesse de Langeais et Vautrin. Il a « un visage méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus… ». Son visage est séduisant et ses manières aristocratiques le rendent élégant. Voir le portrait (p.76). C’est un jeune provençal à Paris pour aire ses études de droit, et partant faire fortune. En vrai arriviste, il fréquente les salons parisiens, ses jeux et ses plaisirs. Il ne parvient pas à faire son choix entre Delphine qu’il aime et Victorine Taillefer qui est prête à se laisser conquérir. Il résistera à la proposition satanique de Vautrin, car il considère le travail comme le meilleur moyen de réussite. Il a du cœur contrairement aux filles du père Goriot, sur qui il va veiller jusqu’à sa mort.
Mme Vauquer : Elle est âgée d’environ 50 ans. Elle est en harmonie avec la pension dont elle est la tenancière. Elle a un passé douteux. Pourquoi s’y connaît-elle en vigueur sexuelle et en stratégie amoureuse ? A-t-elle été une prostituée ? Que s'est-il passé avec son défunt mari? Elle semble vieille et elle est grassouillette.
Vautrin : Ce personnage aurait existé avec le nom de Carlos Herrara Vautrin. Donc Balzac s’est inspiré d’un homme vrai pour le créer. Vautrin, son nom c’est Jean Collin. Dans le roman, il est aussi surnommé « Trompe-la-mort ». Il a une quarantaine d’années. Il se fait passer pour un ancien commerçant et fouille dans le passé des gens alors qu’il semble avoir « au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ». C’est un révolté qui fait confiance à sa force. Balzac le qualifie de Sphinx, une créature monstrueuse homme et bête à la fois comparé souvent à un fauve avec sa poitrine poilue comme le dos d’un ours, des griffes d’acier, des yeux comme ceux d’un chat sauvage.
Lui-même il traite les gens de bétail et pense qu’il faut se manger comme araignées.
Victorine Taillefer : Sa mère est morte depuis quatre ans, et son père l’a déshéritée. Caractérisée par la patience et la résignation. Elle fait partie des personnages à désirs spontanés, et elle la force des passions et désirs intrinsèques. Elle a un amour filial pour son père mais honni par lui, elle tente d’être aimée par Rastignac. Son désir est sublime, mais elle est impuissante à le réaliser. Elle souffre de ses beaux sentiments de loyauté et de noblesse de cœur, amis cela lui évite la déshumanisation.
Sa richesse éventuelle est le fruit des crimes de Taillefer, et du meurtre de son frère. Victorine est victime subjectivement, son innocence la rend objectivement coupable. Elle est la fille adoptive de Madame Couture.
Monsieur Poiret : Il est le type de l’Employer, de la bureaucratie judiciaire. Il était un être passionné et un peu stupide, aussi est-il comparé souvent à un « âne » ou un fruit, le poireau (un asperge du pauvre).
Pour les références des pages voir l’édition Hachette.
Mlle Michonneau : Cette fille dont le « regard blanc donne froid » et qui semble être quelque agent secret en faction, assistée de M. Poiret qui le complète.
Sylvie : Appelée familièrement la « grosse sylvie », elle est une domestique un peu aliénée sociale.
Christophe : Tout comme Sylvie, il est un domestique dans la pension. Son grand cœur fit qu’il eut pitié du père Goriot et lui prêtait même quelques sous.

b. Les pensionnaires externes
Bianchon : c’est le médecin de la Comédie humaine. Un personnage récurrent. Ici il est étudiant en médecine et est l’ami de Rastignac
Madame Couture : C’est également une des victimes de la société, mais elle représente la religion. On nous dit qu’elle avait une « blancheur maladive », de tristesse. Des cheveux blonds fauve, une taille mince et des yeux gris. (Voir p.76)

II Les personnages de la vie parisienne

a. Mme Beauséant
N’ayant pas pu agir avec sauvagerie d’un animal dans ce monde parisien, elle a été vaincue par d’autres, moins scrupuleuse qu’elle. D’ailleurs elle est une parente éloignée, une cousine de Rastignac, qui prend celui-ci sous sa protection et décide de se charger de son éducation mondaine. Elle comble le vide avec le marquis d’Ajuda Pinto
b. Mme Anastasie Restaud
(Voir p.46) Elle est l’autre fille du père Goriot, l'aînée. Elle était mariée au Comte de Restaud. Elle a deux enfants adultérins Son amour absolu pour son amant, Maximes de Trailles la conduira à sa perte ; car à cause de lui, elle se compromet dans des dettes qu’elle ne peut honorer et cause ainsi la ruine de son père.
c. Mme Delphine de Nucingen
L’une des deux filles de Goriot, la cadette. C’est une pauvre créature accablée par les infortunes conjugales. Mariée au banquier Nucingen, elle sera une femme déçue, frustrée, car pour elle la vie c’était autre chose que la monotonie de chez papa, mais le plaisir de la toilette et de l’achat.

d. Les autres personnages:
Le baron de Nucingen : « Cet homme est un porc », un monstre, un avare et il fait des spéculations. Il a une vie faite de profit, ce qui exclu la femme. (Voir p.302)
Gobseck : Il est le type accompli de l’usurier. Il est un juif.
Madame de Langeais : C’est l’amie de Madame Beauséant.
De Marsay appartient aux gentilshommes parisiens, il était l’amant de Mme Beauséant que Rastignac va lui débarrasser. La duchesse de Carigliano est une femme mondaine, elle organisera le bal où Rastignac va connaître le monde parisien. On a aussi le personnage de Gondureau, un responsable de la police, et c’est lui qui démasque Vautrin qui est en réalité un forçat qui s'est évadé de la prison de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort.

3. Les personnages de la campagne

a. Les sœurs de Rastignac
Laure et agathe : Les sœurs d’Eugène de Rastignac, respectivement âgées de dix-huit et dix-sept ans. Elles son issues de la petite noblesse pauvre et elles doivent, selon l’expression de Vautrin « faire comme elles peuvent ».

b. La mère de Rastignac
Leur mère a consentit a de lourds sacrifices pour envoyer à son fils l’argent dont il a besoin. Elle veut élever, tout comme Madame Couture, ses enfants dans le respect des valeurs morales.
Il y a aussi la tante Marcillac, tante de Rastignac.

III. Les personnages de Balzac et l’Esprit du XIXème siècle

48 personnages de la comédie humaine traversent Le père Goriot. Ainsi parmi ces derniers, il existe d’autres dont leur rôle n’est pas assez remarquable. C’est le cas de Mme Couture qui est la veuve d’un commissaire ordonnateur des années de la République, M. Poiret qui est un fonctionnaire subalterne.
L’esprit du XIXème siècle c’est le Dieu argent qui règne dans la vie sociale. « L’argent, c’est la vie », dit-on à la page 246. Les personnages du père Goriot sont tous, de près ou de loin, liés par l’argent. Sur le plan historique et social, cette période est caractérisée par l’ascension de la bourgeoisie. Si la bourgeoisie est quelque peu écartée du pouvoir politique sous la Restauration (1814-1830), elle n’en détient pas moins les leviers de l’économie. Le XIXème siècle est aussi comme le montre Balzac le temps des rentiers.
Le père Goriot s’est d’ailleurs enrichi grâce à la spéculation sur la farine. Il avait gardé son stock, pour le revendre à un prix plus cher durant la période de pénurie.

Conclusion

Cette étude est loin d’être complète, mais le choix que nous avons fait peut au moins guider le lecteur dans ce monde – réaliste – créé par l’art de création des personnages d’un romancier qui ne se présente plus sur ce plan. Sachant qu’il a créé plus de mille personnages, on sait que Balzac avait toujours eu la prétention de concurrencer l’état civil. Et il semble qu’il n’a pas réussit, il n’a pas non plus échoué, car certains de ses personnages sont dans les mémoires de beaucoup de générations de lecteurs. L’autre réussite de Balzac, c’est d’avoir créé un monde romanesque qui n’a rien a envié au macrocosme. Nous retiendrons, au terme de cette étude, que l'analyse des personnages a permis de percer à jour les envies et les motivations des actes de tout individu.
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