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Tolérance (homonymie).
Dans son sens le plus général, la
tolérance, du latin
tolerare (supporter), désigne la capacité à
accepter ce que l'on
désapprouve, c'est-à-dire ce que l'on devrait normalement refuser. En construction ou en dessin par exemple, on dit qu'on peut
tolérer une certaine
marge d'erreur.
Au sens
moral, la
tolérance est la
vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas
spontanément, par exemple lorsque cela va à l'encontre de ses propres
convictions. C'est aussi la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l'intolérance qu'envers l'intolérable
1.
Toute
liberté ou tout
droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un
devoir de tolérance.
Selon
John Locke, la tolérance signifie « cesser de combattre ce qu'on ne peut changer ».
Selon certains
moralistes, la notion de
tolérance est associée à la notion absolue de
bien et de
mal. La
tolérance s'exerce lorsqu'on reconnaît qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand.
La tolérance peut alors conduire à une
abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié comme tel. Cette abstention n'est pas motivée par une
relativisation des notions de bien et de mal, mais au contraire par la pleine conscience d'un
mal qui ne peut pas être combattu sans produire un autre mal plus grave encore.
C'est en ce sens, par exemple, que le terme de
maison de tolérance, était encore usité au début du XX
e siècle.
Tolérance politiqueLa notion de tolérance est fondamentalement une notion morale,
devenue notion politique et juridique. Elle a été théorisée sous cet
angle par la philosophie à partir des XVII
e et
XVIIIe siècles,
une époque où sévissaient en Europe les guerres civiles dites guerres
de religion (c’est-à-dire une époque où la religion était le véhicule de
conflits politiques débouchant sur des guerres). Elle a été développée
pour y mettre fin, en définissant les règles et conditions auxquelles la
diversité des idées, opinions et croyances, pouvaient être supportées
et tolérées dans une même société, sans pour autant la mettre en danger
en créant des divisions incompatibles. L'auteur de référence pour la
théorie de la tolérance est l'anglais
John Locke.
Tolérance socialeLa tolérance sociale est la capacité d'acceptation d'une personne ou
d'un groupe devant ce qui n'est pas similaire à ses valeurs morales ou
les normes établies par la société.
Ce que la tolérance n'est pasOn a souvent tendance à assimiler la tolérance à des notions qui se
révèlent fondamentalement différentes, bien que proches sur certains
points.
L'indifférenceL'indifférence est de n'éprouver ni plaisir, ni douleur, face à ce
que l'on perçoit. Il n'y a aucunement besoin de tolérance face aux
choses pour lesquelles on n'éprouve pas d'émotion. Par exemple, une
personne pour qui les questions de religion ne sont pas une
préoccupation, ne peut être qualifiée de tolérante ou intolérante en
matière religieuse.
La soumissionLa soumission est l'acceptation sous la contrainte. Pour qu'il y ait
tolérance, il faut qu'il y ait choix délibéré. On ne peut être tolérant
qu'avec ce qu'on a le pouvoir (d'essayer) d'empêcher.
L'indulgenceL'indulgence va plus loin que la tolérance, en cela qu'elle est une
disposition à la bonté, à la clémence, une facilité à pardonner, alors
que la tolérance peut être condescendante.
La permissivitéLa permissivité, tout comme l'indulgence, va plus loin que la
tolérance. Elle se distingue de l'indulgence par l'absence de référence
aux sentiments. Elle se définit comme une propension à permettre sans
condition.
Le respectLe respect suppose que l'on comprenne et partage les valeurs d'une
personne ou d'une idée dont l'autorité ou la valeur agit sur nous. Par
le respect, nous jugeons favorablement quelque chose ou quelqu'un ; en
revanche, par la tolérance, nous essayons de supporter quelque chose ou
quelqu'un indépendamment du jugement que nous lui portons : nous pouvons
haïr ou
mépriser ce que nous tolérons, l'accepter à contre cœur.
Tolérance et idéalLa tolérance est généralement considérée comme une
vertu, car elle tend à éviter les conflits. Ainsi
Kofi Annan disait-il que « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible. »
Dans certaines religions, comme la
religion bouddhiste, la tolérance est le premier pas vers l'
équanimité, c'est-à-dire l'acceptation sans effort. La tolérance envers ce qui nous agresse, est un exercice à pratiquer sur soi-même.
« La tolérance est un exercice et une conquête sur soi. »
—
Exercice du bonheur,
Albert Memmi
« L'esprit de tolérance est l'art d'être heureux en compagnie des autres. »
—
Les Poings sur les i,
Pauline VaillancourtNe dit-on pas, du reste, que " la tolérance est l'entraînement de l'esprit" ? Jean Jaures ( je crois...? )
Tolérance et réprobationCependant, on considère généralement qu'il n'y a pas de tolérance
sans agression, c'est-à-dire qu'on ne peut être tolérant que face à ce
qui nous dérange (c'est-à-dire ce avec quoi on n'est pas en accord) mais
qu'on accepte par respect de l'individu (l'
humanisme) ou pour la défense d'un idéal de liberté (le
libéralisme).
La tolérance par respect de l'individu pourrait se formuler comme:
« Je ne suis pas d'accord avec toi, mais je te laisse faire par respect des différences. »
La tolérance pour la défense d'un idéal de liberté, est parfaitement
illustrée par une célèbre citation attribuée de façon erronée à
Voltaire 2 :
« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »
Cela semble un résumé de ce que disait Voltaire sur Helvétius à l'article
Homme des
Questions sur l'Encyclopédie :
« J’aimais l’auteur du livre De l’Esprit. Cet homme valait
mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni
les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec
emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont
condamné pour ces vérités mêmes. »
La tolérance est soit un choix dicté par une conviction, soit un
choix condescendant. Dans tous les cas, pour qu'il y ait tolérance, il
faut qu'il y ait choix délibéré. On ne peut être tolérant qu'avec ce
qu'on a le pouvoir d'essayer d'empêcher. L'acceptation sous la
contrainte est la
soumission.
Depuis les
années 1950,
la tolérance est généralement définie comme un état d'esprit
d'ouverture à l'autre. Il s'agit d'admettre des manières de penser et
d'agir différentes de celles que l'on a soi-même.
Il est d'autant plus difficile de comprendre un comportement (et
éventuellement de l'accepter) quand on n'en connaît pas les origines.
C'est pourquoi l'
éducation est souvent considérée comme un vecteur de tolérance.
Ainsi
Helen Keller disait « Le meilleur aboutissement de l'éducation est la tolérance. »
Tolérance civileLes mentalités évoluant — sur certains sujets — plus vite que les
lois, il existe un décalage entre la morale sociale (celle qu'un groupe
légitime) et les lois civiques. Ainsi, certaines dispositions de la loi
peuvent, à un moment donné, être reconnues inadaptées et, de ce fait,
n'être appliquées que partiellement ou plus du tout, faute de moyens.
On peut citer en exemple :
- plus proche de nous, la non application des lois sur la consommation de drogues considérées à tort ou à raison comme « douces », ce qui est supporter ce qu'on ne peut contrôler.
Les modalités d'application de la loi qui devraient dépendre des
décrets qui les promulguent, dépendent en fait souvent de la
disponibilité du pouvoir à les faire appliquer. Par exemple, les décrets
Jean Zay (
1936)
prévoient l'interdiction du port de signes religieux et politiques dans
les écoles françaises, pourtant, la non application de ces décrets a
conduit les autorités à soumettre une nouvelle loi sur le même sujet en
2004.
Ainsi
Georges Clemenceau disait dans
Au soir de la pensée, « Toute tolérance devient à la longue un droit acquis. »
La tolérance selon LockeHistoriquement, la première notion de tolérance est celle défendue par
John Locke dans sa
Lettre sur la tolérance, qui est définie par la formule « cessez de combattre ce qu'on ne peut changer ».
D'un point de vue social, il s'agit de supporter ce qui est contraire à la
morale (ou à l'
éthique)
du groupe posée comme un absolu. Il s'agit principalement de réaction
face à un comportement que l'on juge mauvais, mais que l'on accepte
parce qu'on ne peut faire autrement. C'est donc à partir d'une
glorification de la souffrance que s'établit une conception éthique de
la tolérance.
Le respect de l'individu et de ses idées n'intervient qu'à partir du
moment où l'on ne peut convoquer la puissance publique contre sa façon
de faire et ce respect globalement n'apparaît dans le droit qu'à partir
de 1948 et de la
déclaration universelle des droits de l'homme.
Dans ce cadre, la tolérance n'est pas une valeur individuelle, mais
un dynamisme évoluant entre la réception de la règle et l'aptitude du
pouvoir à la faire respecter.
Cette notion de tolérance dépend donc de la façon dont le pouvoir conçoit sa relation à la
vérité et des moyens qu'il est disposé à investir pour faire valoir cette conception.
ExempleLes débats contemporains sur l'
homosexualité. Tant que la puissance publique considéra les pratiques de cette minorité comme un
délit, il était facile de menacer un homosexuel de la perte de son travail ou d'organiser des
chasses aux homosexuels qui demeuraient impunies
[réf. nécessaire]. Depuis que le délit a disparu du
Code pénal de la plupart des pays démocratiques,
on respecte les individus tout en manifestant contre les projets visant à leur accorder, suivant les points de vue, soit la pleine jouissance des
Droits de l'homme, soit une symétrie absolue avec l'hétérosexualité.
La tolérance selon John RawlsLe
philosophe américain John Rawls, dans son ouvrage de philosophie morale
A Theory of Justice (
Une Théorie de la justice), établit que la tolérance est une vertu nécessaire à l'établissement d'une société juste. Mais il pose la question « Doit-on tolérer les intolérants ? ».
Rawls y répond positivement, indiquant que de ne pas les tolérer serait
intolérant et serait donc une injustice. Par contre il établit qu'une
société tolérante a le droit, et le devoir, de se protéger et que ceci
impose une limite à la tolérance : une société n'a aucune obligation de
tolérer des actes ou des membres voués à son extermination.
DiscussionLa « Théorie de justice » fait référence à « une société juste »,
dont les membres seraient pour la plupart tolérants, et capable de
tolérer les intolérants. On peut légitimement lui opposer « une société
tolérante », ce qui implique pour chacun de ses membres, la pratique de
la « tolérance mutuelle », et exclut la permissivité et l'intolérable.
Tolérance religieuseLa
tolérance religieuse est une attitude adoptée devant des confessions de foi différentes ou
devant des manifestations publiques de religions différentes. Exemple,
l'
édit de Versailles de
1787 (
France)
autorise la construction de lieux de cultes pour les protestants à
condition que leur clocher soit moins haut que celui des églises
catholiques.
« Le mot, en son sens moderne, vaut [...] comme rejet ou condamnation ; la secte, c'est l'Église de l'autre. »
—
André Comte-Sponville,
Dictionnaire philosophique, Paris : PUF, 2001.
Il faut différencier trois domaines de tolérance religieuse. Tout
d'abord, la tolérance inscrite dans les textes sacrés auxquels se réfère
la religion. Ensuite, l'interprétation qui en a été faite par les
autorités religieuses. Enfin, la tolérance du fidèle, qui, bien que
guidée par sa foi, n'en reste pas moins individuelle.
Bien que chaque religion ait évolué plus ou moins indépendamment, on
constate trois grandes tendances liées à trois grandes périodes de
l'Histoire.
Le polythéisme antiqueDans le polythéisme antique (avant l'ère chrétienne), il est fréquent de constater des échanges de divinités d'un
panthéon à l'autre, notamment en
Europe du Nord et au
Proche-Orient. On peut citer par exemple le cas de la civilisation de l'
Égypte antique, pour laquelle la tolérance religieuse était un pilier (sauf pendant la période d'
Akhénaton) et dont le pays a abrité, à de nombreuses époques, des temples de divinités étrangères (
Baal,
Astarté, etc.). De même pour
Rome avec l'adoption de la déesse
Isis.
On ne peut parler de
tolérance dans le cas du panthéon romain dont le
culte se confond avec celui de la ville, puis de l'empereur à partir d'
Auguste.
- D'une part la religion n'est pas conçue comme une expression de la
relation d'un individu à une divinité, mais comme la relation d'un
individu à la société romaine où il doit s'intégrer, ou encore comme la
relation d'une ville à son destin (Louis Gernet, la religion romaine, Albin Michel). Les Vieux Romains ne connaissent qu'une religio : la leur ; mais, par la suite, la culture romaine s'hellénise et s'ouvre à des cultes très différents du mos maiorum (la coutume) mais qui bénéficient de l'interpretatio romana. Les autres cultes, s'ils ne peuvent être captés (procédure de captatio) sont considérés comme superstitio.
À l'époque des apologistes,
Celse témoigne qu'il ne s'agit pas, en ce qui concerne le
christianisme, de tolérance comme
ouverture aux valeurs d'autrui, mais de tolérance à ce qui ne détruit pas l'ordre public. Seul le
judaïsme aurait bénéficié à côté de la religion romaine du statut de
religio licita mais cette notion même est controversée.
L'importation des
cultes orientaux (
Isis,
Mithra,
etc.) par les soldats romains ayant participé aux batailles orientales,
représente au contraire une modification du sentiment religieux. Il ne
s'agit pas
d'échange de divinités mais de se considérer comme
dévot d'Isis ce qui n'empêche pas la participation aux cultes urbains. En quelque
sorte, le culte d'Isis se substitue aux divinités familiales chez le
soldat errant.
Ce n'est qu'en
311 qu'un
édit de tolérance, l'
édit de Milan décrète la liberté de tous les cultes.
Le monothéismeAvec le développement du monothéisme (judaïque, chrétien, puis islamique) apparaît la notion d'exclusivité du divin.
- Judaïsme : « Tu n'auras pas d'autre dieu devant ma face. », (Exode 20,3).
- Christianisme : « Je crois en Dieu, le Père Tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre. » (Symbole des Apôtres, IIe siècle)
Un monothéisme exclut les autres monothéismes au moins dans leur principe même s'il y a des accommodements. L'
islam reconnaît le
judaïsme et le
christianisme.
Le dialogue interreligieuxLa tolérance n'a donc pas
de tout temps existé. Déjà
Platon, d'après une rumeur colportée par
Diogène Laërce, aurait voulu brûler en place publique les œuvres de
Démocrite.
L'ouverture de la culture grecque aux cultures extérieures et le
dialogue continuel des philosophes entre eux ont généré un climat
intellectuel tendu mais propice aux échanges et à la réflexion. C'est la
philosophie des Lumières qui transforme ce qui semblait une faiblesse chez
Augustin d'Hippone, théoricien de la persécution légitime, tel que le présentait
Bossuet.
Le symbole du tournant est cette phrase de
Voltaire : « je n'aime pas vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer ». Il se constitue alors un mouvement intellectuel luttant contre les intolérances du christianisme : « De
toutes les religions, la chrétienne est sans doute celle qui doit
inspirer le plus de tolérance, quoique jusqu'ici les chrétiens aient été
les plus intolérants de tous les hommes. » (
Dictionnaire philosophique, article « Tolérance » 7).
Le développement des
sciences religieuses dans la philosophie allemande du XIX
e siècle
siècle a permis la mise en œuvre d'un savoir laïc sur le phénomène
religieux qui est perçu comme une menace par les religions. Tel fut
l'enjeu de la
crise moderniste, tel est encore l'enjeu de bien des conflits ayant à voir avec le phénomène religieux.
Les moyens de transport et de communication du
XIXe siècle et du
XXe siècle ont permis des échanges culturels qui ne facilitent pas autant le
dialogue interreligieux. La démocratisation du voyage se fait par la
méthode du
voyage organisé qui permet rarement la rencontre de
l'autochtone. En revanche, les échanges d'étudiants, jusqu'ici réservés
aux classes supérieures des pays développés, pourraient améliorer la
situation par des financements européens, tel le programme
Erasmus.
Du fait de la vocation de la plupart des religions à n'enseigner que ce qu'elles
croient vrai désignant par toutes variantes du
faux tout ce qu'elles n'ont pas exprimé elles-mêmes (méthode des
épicycles coperniciens décrite pour la première fois dans le domaine religieux par John Hick dans
God Has Many Names (1988) et popularisé par depuis par Régis Debray dans
Le Feu sacré : Fonction du religieux, Fayard, 2003), on ne peut dire que la culture religieuse de l'Européen moyen ait grandement avancé.
La réflexion sur la
vérité religieuse, pourtant bien amorcée par
Michel de Certeau s.j. dans
L'invention du quotidien, t. II : manières de croire n'a été reprise par aucune religion. Le
croyant ignore donc le sacré des autres et exige des mêmes autres la révérence
en ce que lui croit, révérence qu'il n'est pas prêt à manifester à
l'égard de ses interlocuteurs.
Comment les religions actuelles conçoivent-elles la tolérance ?Article détaillé :
tolérance religieuse.
Pour l'Église, la tolérance fut imposée en 1964, sous la pression des droits de l'homme et de l'ONU
3.
Tolérance techniqueLa tolérance en technique est la marge d'erreur acceptable, ou la capacité de résistance à une agression.
Dans les
sciences appliquées,
la tolérance est souvent synonyme de capacité de résistance à un
problème, une agression, par exemple l'inertie d'un matériaux ou sa
résistance à une corrosion chimique.
La tolérance est une notion utilisée dans les branches des
mathématiques relatives aux calculs d'erreurs, aux statistiques et aux
incertitudes.
La tolérance est une notion fondamentale de la
métrologie.
Génie mécanique ÉlectroniqueDe par leurs techniques de fabrication très critiques, tous les
composants électroniques ont des plages de fonctionnement et des
rendements assez irréguliers, ceux-ci pouvant varier du simple au double
— voire plus pour les gains des transistors. L'industrie électronique a
donc mis en place tout un système de repérage et de marquage des
tolérances sur les composants. Bien souvent, c'est seulement après
certains tests de validation que le marquage des composants est effectué
avec les indications adéquates.
InformatiqueLes
logiciels informatiques, de par leur complexité croissante, ne sont pas parfaits
et ont une plus ou moins grande capacité à tolérer les erreurs de toutes
sortes :
erreurs internes, erreurs humaines de saisie, erreurs du matériel, ou erreurs de programmes tiers.
Lesquelles, si elles sont mal gérées peuvent induire des défaillances
et donc un comportement erratique de l'ordinateur, lequel est censé ne
jamais commettre d'erreur.
Une majorité des problèmes de tolérance des logiciels vient du fait que les
développeurs présupposent trop souvent la plage de données que le programme va
recevoir de la part des systèmes interagissant avec lui (utilisateur,
système d'exploitation, etc.). En dehors des
bugs provenant des erreurs de programmation, les dysfonctionnements du programme sont souvent dus à des situations non prévues.
Voir aussi :
ImmunologieEn
immunologie, la
tolérance est la capacité d'un organisme à accepter la présence de corps
étrangers dans son environnement. Cette tolérance a une importance
capitale dans le processus de
greffes d'
organes.
Pour en savoir plus :
tolérance immunologique.
Tolérance monétaireDans le vocabulaire monétaire la tolérance désigne l'écart maximum admis entre le
titre ou le poids réels et l'équivalent légal d'une monnaie.
Articles connexesMise en pratique :
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