' Le dernier jour d'un condamné' de Victor HUGO
Présentation du roman
Ce roman a été écrit par Victor HUGO en 1829, il est composé de 49 chapitres et il a 97 pages.Victor HUGO
traite différents thèmes dans cette oeuvre comme la liberté ou l’absence de liberté et la peine de mort à
laquelle il s’opposait
Victor HUGO parlait ainsi de la guillotine : « L’infâme machine partira de France, nous y comptons, et s’il
plaît à Dieu, elle partira en boitant, car nous tâcherons de lui porter de rudes coups. »
La peine de mort fut abolie seulement en 1981
« La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie ». (Paroles du 15 septembre 1848). En 1851,
il l’a dénoncée en plein tribunal : « Cette vieille et inintelligente loi du talion(…) » je la combattrai de tous
mes efforts comme écrivain, de tous mes actes de tous mes votes comme législateur, je le déclare devant
cette victime de la peine de mort qui est là, qui nous regarde et qui nous entend ! ( il montre le Christ sur la
croix ). Je le jure devant ce gibet où, il y a deux mille ans, pour l’éternel enseignement des générations, la
loi humaine a cloué la loi divine ! » ( Paroles du 11 juin 1851 ).
Biographie
Victor Hugo
(1802-1885)
Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon en France. Poète, romancier et dramaturge, Victor Hugo
est sans conteste l'un des géants de la littérature française. Les romans les plus connus de Victor Hugo
sont "Notre-Dame de Paris" (1831) et "Les Misérables" (1862).
L'auteur des Misérables, des Châtiments et de nombreux poèmes a allié à la fois ambition, longévité,
puissance de travail et génie, ce qui ne pouvait que concourir à ce mélange de fascination et d'irritation qu'il
suscite encore aujourd'hui. I écrivait avec simplicité et puissance les bonheurs et malheurs de la vie. Victor
Hugo était un travailleur acharné.
Entre 1827 ( Préface de son drame Cromwell) et 1830 (représentation d'Hernani, qui est l'occasion d'une
célèbre «bataille»), Victor Hugo s'affirme comme le chef du romantisme.
De 1830 à 1840, il publie: un grand roman historique, Notre-Dame de Paris (1831) ; des drames, Marion de
Lorme (1831), Le roi s'amuse (1832), Marie Tudor (1833), Lucrèce Borgia (1833), Ruy Blas. (1838); et surtout
quatre recueils de poésies, où il se montre maître dans l'expression lyrique des idées et des sentiments: les
Feuilles d'automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons et les
Ombres (1840).
Victor Hugo est mort à Paris le 23 May 1885 à 83 ans. Plus de 3 millions de personnes ont assisté à ses
funérailles..
Livres écrits par Victor Hugo
Les Misérables
Auteur: Victor Hugo
C'est un tel classique qu'on a toujours l'impression de l'avoir déjà lu... ou vu : avec Michel Bouquet dans le
rôle de Javert, ou bien Depardieu. Relire donc Les Misérables, publié par Victor Hugo en 1862, offre le
plaisir de la reconnaissance et du recommencement. Toujours on sera emporté par la tension romanesque
du livre, ses figures inoubliables, ses langues multiples - n'oublions pas que Victor Hugo est le premier à
introduire l'argot et la langue populaire dans le français écrit -, ses histoires et son temps.
Notre-Dame de Paris
Auteur: Victor Hugo
Dans un Paris moyenâgeux, la belle Esmeralda fait battre le coeur de tous. Mais la jeune gitane est accusée
de sorcellerie et doit être pendue. Quasimodo, le bossu au grand coeur, est prêt à se battre, envers et contre
tous, pour la sauver. Ce roman de Victor Hugo est un véritable chef d'oeuvre.
Victor Hugo, Théâtre complet
Auteur: Victor Hugo
ةdition de Jean-Jacques Thierry et de Josette Mélèze, préface de Roland Purnal. Tome 1 . Théâtre de
jeunesse : Irtamène - ہ quelque chose hasard est bon - Inez de Castro - Amy Robsart. Drames en vers :
Cromwell - Marion de Lorme - Hernani - Le Roi s'amuse - Ruy Blas - Appendice, 1840 pages. Tome 2.
Drames en vers (suite) : Les Burgraves - Torquemada. Drames en prose : Lucrèce Borgia - Marie Tudor -
Angelo, tyran de Padoue. Théâtre lyrique : La Esmeralda. Théâtre en liberté : La Grand-mère - L' ةpée -
Mangeront-ils? - Sur la lisière d'un bois - Les Gueux - تtre aimé - La Forêt mouillée. Théâtre moderne : Mille
francs de récompense - L'Intervention - Fragments - Appendice, 1936 pages. Bibliothèque de la Pléiade (No
170), Gallimard.
Fiche pratique
Auteur :
Victor Hugo
Titre et date de publication:
Le dernier jour d'un condamne , publié en 1829.
Genre :
Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.
Histoire :
Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières
semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort,
mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort.
Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa
femme et sa mère.
Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution.
Composition :
Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie.
Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson ;
La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui
demande les numéros pour jouer à la loterie ;
L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève :
l’échafaud.
Personnages :
Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule
Cadre:
Lieux :
Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.
Durée :
Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte
sur l’échafaud.
Thèmes :
La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice
Enonciation, focalisation :
Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
Le narrateur # l’auteur.
Focalisation interne : accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde..
CADRE SPATIO-TEMPOREL :
L’histoire se passe dans les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville. Elle dure
cinq semaines, le temps qui passe depuis le moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au
moment où il monte sur l’échafaud pour être guillotiné.
Chapitre I : « 5 semaines ».
Chapitre VIII : le narrateur dresse un calendrier approximatif du temps qu’il lui reste à vivre : il est déjà dans
la dernière semaine.
synopsis
Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures
de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son
exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de
réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet
homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire
qu’il a tué un homme) : l’oeuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du
condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et
sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses
sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…
Le personnage principal
Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, sait lire et écrire
et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l'argot parlé par
la friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet
de sentiments classiques : la peur, l'angoisse, la colère, l'amertume, la lâcheté, l'égoïsme, le remord...
Jusqu'au bout, il espère sans y croire un grâce royale qu'il n'obtiendra jamais.
On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement,
l'homme semble être résigné sur leur sort. On s'attache plus longuement sur l'évocation de sa fille Marie qui
est la seule visite qu'il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il
raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son
crime, sinon qu'il reconnaît mériter la sentence et qu'il tente de s'en repentir. Croyant, il n'a cependant pas
une spiritualité telle qu'il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui
l'accompagne du matin jusqu'à l'heure de son exécution.
Le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie est vide.
Victor Hugo s'est longuement expliqué sur l'anonymat de son personnage. Il ne voulait pas qu'on puisse
s'attacher à l'homme, en faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais d'autres peutêtre....
» Il devait représenter tous les accusés possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la
peine de mort est une abomination pour tous les condamnés.
Tanawiyaty
Le schéma narratif du récit:
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme
et sa mère jusqu'au jour du crime qui a bouleversé sa vie.
NB: Le récit commence in medias res c'est-à-dire le moment où l'action est déjà engagée. Puisque le plus
important est la contestation de la peine de mort, l'auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe
directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes
back. (Analepses, retour en arrière).
Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage.
Péripéties: Le jugement, l'emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné
d'une solution pour préserver sa vie.
Dénouement: Il n'y a pas de dénouement. Le condamné garde l'espoir jusqu'à quelques moments avant
l'exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l'exécution. C'est une clausule ouverte, aux
lecteurs d'imaginer la fin puisque pour l'auteur ce qui compte c'est la dénonciation de l'horrible peine de
mort.
Situation finale: L'auteur a fait l'ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.
Le schéma actanciel du récit
Personnages
le condamné à mort :
nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être
sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il
est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de
faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V ; second tome des voyages de
Spallanzani dont il lit quelques pages à côté d’une jeune fille, chap.XXXIII). Il dit que pour lui le temps passe
plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir
tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur : chap. XXVI : "Quand
elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi
qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur."
les geôliers:
quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui
et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un animal.
Sa fillette:
Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C’est une fillette qui a très envie de
vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son père est mort (c’est ce que lui a dit sa
mère) : elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs mois.
Sa femme et sa mère :
Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on
fait subir aux membres de la famille du condamné a mort : "J’admets que je sois justement puni ; ces
innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice." (chap.IX)
Le prêtre:
Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son
coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les condamnés.
La foule :
C’est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ;
elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On
peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l’une de l’autre au niveau
moral.
Personnages
le condamné à mort :
nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être
sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il
est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de
faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V ; second tome des voyages de
Spallanzani dont il lit quelques pages à côté d’une jeune fille, chap.XXXIII). Il dit que pour lui le temps passe
plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir
tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur : chap. XXVI : "Quand
elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi
qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur."
les geôliers:
quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui
et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un animal.
Sa fillette:
Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C’est une fillette qui a très envie de
vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son père est mort (c’est ce que lui a dit sa
mère) : elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs mois.
Sa femme et sa mère :
Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on
fait subir aux membres de la famille du condamné a mort : "J’admets que je sois justement puni ; ces
innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice." (chap.IX)
Le prêtre:
Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son
coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les condamnés.
La foule :
C’est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ;
elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On
peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l’une de l’autre au niveau
moral.
Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort ( le narrateur) attend le jour de son exécution. Jour après
jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées. Le narrateur nous rappelle les circonstances
de son procès ( chapitres 1/9 ).Puis il nous décrit sa cellule ( chapitre 10/12 ). Il évoque ensuite le départ des
forçats au bagne de Toulon ( chap. 13/15 ). Il nous rapporte la complainte en argot d'une jeune femme à
l'infirmerie ( chapitre 16 ) .Désespéré, il décide alors de s'évader ( chapitre17). on vient lui apprendre que
son exécution aura lieu le jour même.( chapitre 18/19 ).
Le narrateur sera transféré ensuite à la conciergerie ( chap. 22) , il y rencontre un autre condamné à mort (
chap. 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les
cauchemars .Il se demande comment on meurt sous la guillotine. ( chap. 27). Il reçoit après la visite d'un
prêtre qu'il trouve placide et sans compassion devant son état. ( chap30)
La visite de sa petite fille Marie sera évoquée au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l'attriste
profondément.
Puis vient l'ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamné. Sur son passage de la
conciergerie à la place de Grève où se dresse l'échafaud, la foule rit et applaudit: le condamné était donné
en spectacles à cette foule qu'il n 'a jamais aimé d'ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble
et implore la pitié mais il sait déjà que son sort est scellé. Le bourreau accomplit alors sa tâche pour
décapiter le condamné.
Le livre est l'histoire d'un homme qui a été condamné a mort et, alors, il se propose d'écrire ce qu'il vit
pendant ses dernières semaines de vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu'il a fait pour être
condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être
condamnés à mort.
Cet homme nous dit tout ce qu'il fait quand il est en prison ; il devient aussi le spectateur de la scène
horrible du ferrage des forçats. Puis il pense au moment où il devra aller à la guillottine ; il a peur mais il ne
veut pas que les autres le sachent.
Il continue à espérer dans la grâce qu'il n'aura jamais.
Il nous parle aussi de sa fille et du jour où il a pu la voir et il nous dit qu'il a été content parce qu'il a pu la
voir, mais il n'est pas content parce qu'elle ne l'a pas reconnu. Il nous décrit quelque aspect de son passé :
une rencontre avec une jeune fille; il décrit des monuments qu'il a vus.
Il cesse d'écrire quand le moment de l'exécution est arrivée : "Quatre heures". Le livre est séparé en trois
parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie qui sont elles-mêmes séparées en trois parties : Bicêtre : le
procès, le ferrage des forçats et la chanson ; la Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la
friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ; enfin l'Hôtel de
Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève où est installé
l'échafaud.
Composition de l’oeuvre.
Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d'un paragraphe à plusieurs pages.
Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d'âme du condamné, ses
éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction
Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il
apprend qu'il vit sa dernière journée.
La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses
rencontres avec la friauche, l'architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On
partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume.
Une chambre de l'Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, un très long relatant sa
préparation et le voyage dans Paris jusqu'à la guillotine, l'autre très court concernant les quelques minutes
qui lui sont octroyées avant l'exécution.
On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres :
Chapitre II : Le procès
Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre
Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats
Chapitre XXVIII : le souvenir de la guillotine
Chapitre XXXIII : Pepita
Descriptions présentes :
celle de Bicêtre au chapitre 4
celle du cachot au chapitre 10
celle de l’Hôtel de Ville au chapitre 37
celle de la place de Grève au chapitre 3
Diverses informations :
chapitre 8 : l’homme compte les jours qu’il lui reste à vivre
chapitre 9 : l’homme pense à sa famille
chapitre 13 :le ferrage des forçats
chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme séjourne à l’infirmerie
chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie
chapitre 23 : rencontre du successeur au cachot de Bicêtre
chapitre 32 : demande du gendarme par rapport aux numéros de la loterie
chapitre 42 : rêve avec la vieille dame
chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le reconnaît pas
chapitre 48: transfert à l’Hôtel de Ville
toilette du condamné
on emmène le prisonnier à la guillotine.
Tanawiyaty
Résumé chapitre par chapitre 1
Résumé du chapitre I :
Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne :
Interprété dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se rappelle son passé de liberté cependant il se trouve
prisonnier de l’idée de sa condamnation à mort. Cette pensée l’obsède et infecte sa vie. Elle est présentée
comme une femme à deux bras qui le secoue, hante ses rêves et le poursuit partout.
Résumé du chapitre II :
Récit de la proclamation de la condamnation à mort :
Le narrateur relate les événements passés le jour de la proclamation de sa condamnation à mort. Il décrit
aussi les juges, les jurés, la salle d’audience, l’atmosphère qui y régnait et les gens qui ont assisté à son
procès. Séduit par les lumières, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie à travers ses
sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprécier la
vie dans toutes ses dimensions, les jurés le condamnent à mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et
triste à ses yeux.
Résumé chapitre III
Retour au monologue interne :
Le narrateur se livre à une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à mort. Il estime que les humains
sont tous des condamnés à mort. Ce qui diffère c’est la manière et le temps.
Résumé chapitre IV
Retour au récit de l’incarcération à Bicêtre :
L’arrivée à Bicêtre. En attendant son pourvoi (=recours auprès d'une juridiction supérieure contre la
décision d'un tribunal) en cassation, le narrateur est conduit à la prison de Bicêtre. De loin le prison
ressemble à un château de roi mais de plus près elle est délabrée(=en ruine, dans un très mauvais état) et
vétuste (=qui porte les marques de la vieillesse).
Résumé du chapitre V
Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre :
Lorsque le narrateur est arrivé à Bicêtre, les gardes lui ont défendu tout objet tranchant qui pourrait servir à
un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses séjours à Bicêtre le
narrateur a été bien traité mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines
faveurs lui ont été acceptées comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De même, il pouvait sortir
dans la cour chaque dimanche, ainsi il a côtoyé les autres prisonniers et a appris leur argot.
Résumé du chapitre VI
Alors le narrateur a décidé de noter son journal de châtiments. L’écriture devient une justification à la vie
terne et monotone de la prison. Il décide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener
les décisions a abolir la peine de mort. Il réalise à qu’ il s’attache à la vie.
Résumé du chapitre VII
Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère qu’on s’intéresserait un jour à son cas. Mais l’idée de sa
condamnation continue de l’obséder et le torturer
Résumé du chapitre VIII
En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps à compter les jours qui lui restent à
vivre, il lui reste donc six semaines.
Résumé du chapitre IX
Le narrateur regrette de laisser derrière lui sa femme, sa mère et surtout sa fille de trois ans sans protection
et sans ressources.
Résumé du chapitre X
Le narrateur décrit sa cellule, c’est une petite pièce à quatre murs en pierre avec une voûte et une petite
porte en fer où il y a une petite ouverture servant de fenêtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extérieur il
y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent
Résumé du chapitre 11
Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de
sa cellule. Attiré par des mots écrits par un sous-officier guillotiné pour ces idées républicaines, il est pris
de panique à la vue de l’échafaud dessiné sur le mur.
Résumé du chapitre 12 :
Le narrateur découvre les noms de quatre criminels célèbres passés par la même cellule. Les sont écrits à
coté du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur à l’idée de la mort et
du tombeau.
Résumé du chapitre 13
Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon :
Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans
une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la description de
la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur les visages
des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du départ commence à midi avec l’entée
(=greffer) d’une charrette transportant des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils
vont mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce
travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour où
ils sont acclamés par les prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait
passer une visite médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage,
une pluie torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs
malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur donne
à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et
s’évanouit sur le champ.
Résumé du chapitre 14
Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulé ensuite dans ses
draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes
transportant les forçats le réveille. Conduit par des gendarmes à cheval et des argousins à pieds, le convoi
prend départ pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misères. Emu par ce spectacle
désolant, le narrateur préfère la guillotine à la galère.
Résumé du chapitre 15
Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idée de sa condamnation continue de le torturer
moralement au point où il espère obtenir une grâce car il tient à la vie plus que jamais. Mais il est trop tard.
Résumé du chapitre 16
Quand le narrateur était à l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille de quinze ans chanter une
chanson où il est question d’assassinat et de mort. Il fut terrifié parce que tout est prison à Bicêtre, tout lui
rappelle la mort.
Résumé chapitre 17
Le narrateur rêve d’évasion mais son rêve ne peut être réalisé, il est interrompu par l’idée de l’incarcération
et de la condamnation.
Résumé du chapitre 19
Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui demander s’il se plaint d’un
quelconque mauvais traitement. Pris de panique, le narrateur croit que l’heure de son exécution est venue.
Résumé du chapitre 20
Terrifié, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre à moitié humain, à moitié objet qui le
torture, le boire et le tue.
Résumé du chapitre 21
A six heures et demi du matin le narrateur a été visité dans son cachot par un prêtre puis par l’huissier
(officier ministériel chargé de signifier les actes de procédure et de mettre à exécution les jugements de la
Cour royale de Paris qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son transfert à la
Conciergerie.
Résumé du chapitre 22
Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramené à Bicêtre vers Paris, le
convoi arrive à Paris vers huit heures et demi du matin. La foule, avide de sang, s’est déjà attroupée pour ne
pas manquer l’exultation.
Résumé du chapitre 23
Une fois arrivé au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une certaine liberté qui n’a pas tardé à
disparaître à la vue des sous-sols. Remis par l’huissier au directeur, le narrateur a été enfermé dans un
cabinet en compagnie d’un autre condamné âgé de 55 ans et qui attend à son tour son transfert à Bicêtre.
Après avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a échangé, par peur, sa redingote contre la veste du
vieillard. Enfin il est reconduit à une chambre dans l’attente de son exécution.
Résumé du chapitre 24
Le narrateur regrette amèrement l’échange de sa redingote qui n’était que par peur.
Résumé du chapitre 25
Le narrateur est amené ensuite à une cellule où on lui a donné une table, une chaise et tout pour écrire.
Mais on a installé avec lui un gendarme pour empêcher toute tentative du suicide.
Résumé du chapitre 26
Le narrateur a écrit une lettre à sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et son amertume. Il accuse
les hommes de vouloir laisser une enfant de trois ans orphelin. L’attente de l’exécution semble exercer un
effet terrifiant sur le narrateur qui espère un miracle pour le sauver.
Résumé du chapitre 27
Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point où il n’ose pas écrire le mot «
guillotine ». il imagine que son exécution sera atroce.
Résumé du chapitre 28
Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il croit que les préparatifs
ont déjà commencé par le graissage de la rainure.
Résumé du chapitre 29
Dans un moment de délire, le narrateur espère la grâce royale mais en vain
Résumé du chapitre 30 :
Le prêtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers moments. Le prêtre qui exerce
cette fonction depuis des années se fait renvoyé par le narrateur qui veut rester seul pendant sa réflexion.
Résumé chapitre 31
Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est entré dans la cellule où se trouve
le narrateur pour prendre des mesures afin de rénover les murs l’année suivante puis il échange des propos
avec le narrateur avant de se faire renvoyé par le gendarme.
Résumé du chapitre 32 :
Le gendarme chargé de surveiller le narrateur a été échangé par un autre, un superstitieux et mordu des
loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces rêves, une fois mort, pour lui donner des numéros
gagnants. Le narrateur lui demande en échange ses vêtements en vue d’une éventuelle évasion, mais le
gendarme ridicule refuse et le désespoir regagne le narrateur.
Résumé du chapitre 33
Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se réfugie dans le rêve. Il retrouve des souvenirs
d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-aimée la petite Espagnole Pepa. Il garde surtout le
souvenir d’une soirée passée ensemble où ils sont échangés des bises.
Résumé du chapitre 34
Le narrateur retrouve dans le souvenir ses années d’innocence mais il revoit en crime et tente de se
repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le faire. Il en pense qu’à son heure qui approche.
Résumé du chapitre 35
Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent à leurs taches quotidiennes.
Résumé du chapitre 36
Le narrateur se rappelle le jour où il est allé voir la cathédrale Notre-Dame de Paris. Au moment où il est
arrivé au sommet de la tour, la cloche a sonné et a fait trembler tout le toit. Heureusement il a évité une
chute mortelle.
Résumé du chapitre 37
Le narrateur revoit l’Hôtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la Grève au moment des exécutions avec
les rassemblements des spectateurs.
Résumé du chapitre 38
L’heure de l’exécution approche, il ne lui reste que deux heures et quarante cinq minutes. Le narrateur
ressent alors des douleurs physiques atroces.