abdelhalim berri المدير العام
الإسم الحقيقي : Abdelhalim BERRI البلد : Royaume du Maroc
عدد المساهمات : 17537 التنقيط : 96662 العمر : 64 تاريخ التسجيل : 11/08/2010 الجنس :
| موضوع: QUELQUES EXAMENS REGIONAUX AVEC LE CORRIGE الأربعاء 30 نوفمبر 2011, 19:58 | |
| Examen régional TAOUNATETEXTE : Les gardes sont sortis, précédés par le petit page. Créon et Antigone sont seuls l’ un en face de l’ autre. CREON : avais-tu parlé à quelqu'un ? ANTIGONE : non. Personne CREON : Tu es bien sure ? ANTIGONE : oui. CREON : Alors, écoute : tu vas rentrer chez toi, te coucher, dire que tu es malade, que tu n’es pas sortie depuis hier. Ta nourrice dira comme toi. Je ferai disparaître ces trois hommes. ANTIGONE : Pourquoi ? Puisque vous savez que je recommencerai. Un silence. Ils se regardent. CREON :Pourquoi as- tu tenté d’enterrer ton frère ? ANTIGONE : Je le devais. CREON :Je l’ avais interdit. ANTIGONE : doucement :je le devais tout de même. Ceux qu’on n’enterre pas errent éternellement sans jamais trouver de repos. Si min frère vivant était rentré harassé d’ une longue chasse , je lui aurais enlevé ses chaussures, je lui aurais fait à manger, je lui aurais préparé son lit…Polynice aujourd’hui a achevé sa chasse. Il rentre à la maison ou mon père et ma mère, et Etéocle l’attendent. Il a droit au repos. CREON : C’était un révolté et un traître. ANTIGONE : C’était mon frère.
QUESTIONS ÉTUDE DE TEXTE : 1. a- Quels sont les personnages vivants de la famille royale en présence dans ce passage ?(0.5pt) b- Quel lien de parenté les unit-il ? (0.5 pt) 2. Relevez quatre noms de personnages morts dans l’extrait. (1pt) 3. Relevez dans la première didascalie un indice qui annonce l’affrontement entre les deux personnages. (0.5 pt) 4. Lequel des deux personnages mène le dialogue ? Quelle est son intention ? (1pt) 5. « je ferai disparaître ces trois hommes.» a- Qui sont ces trois hommes ? (0.5pt ) b- Créon veut les faire disparaître parce que : - Ils ont arrêté Antigone. - Ils étaient témoins d une scène. - Ils ont aidé Antigone à enterrer son frère. Recopiez la bonne réponse.(0.5 pt)
6. « je le devais. » / « Je vous l’avais interdit. »/ « Je le devais tout de même. »
A quoi renvoient « le « et « l’ » dans le texte ?(1pt)
7. Justifiez l’emploi d’un temps du passé dans la dernière réplique : « C’était mon frère » (1pt)
8. « Si mon frère vivant était rentré harassé d’une longue chasse, je lui aurais enlevé ses chaussures. » a- L’action exprimée dans cette réplique est : - réalisée – réalisable – irréalisable (0.5) b- Justifiez votre réponse en relevant deux indices relatifs au temps.
9. « Polynice aujourd’hui a achevé sa chasse. » a- Antigone veut dire que :- son frère est mort - son frère est rentré de la chasse - son frère est chassé par Créon. Recopiez la bonne réponse. (0.5pt)
b- la figure de style employée est : - une hyperbole – une comparaison - un euphémisme. Recopiez la bonne réponse. (0.5pt)
10. Le comportement d’Antigone est- il punissable ? Dites pourquoi en une phrase. (1.5 Pt)
PRODUCTION ÉCRITE : (10 POINTS) Sujet :
Des parents pensent que leurs enfants doivent les consulter avant de prendre certaines décisions. (Études, mariage, travail……) Rédigez un texte argumentatif dans lequel vous justifierez votre point de vue à propos de cette idée la correction ÉTUDE DE TEXTE : 1. a- Les personnages vivants de la famille royale en présence dans ce passage sont Antigone et Créon; (0.5pt) b- lien de parenté: Créon est l'oncle d'Antigone. (0.5 pt)
2. Quatre noms de personnages morts dans l’extrait: "Etéocle"," Polynice"," mon père", "ma mère"(1pt)
3. Un indice dans la didascalie qui annonce l’affrontement entre les deux personnages: " Un silence. Ils se regardent." (0.5 pt)
4. Lequel des deux personnages mène le dialogue ? Quelle est son intention ? (1pt)
5. « je ferai disparaître ces trois hommes.»
a- Ces trois hommes sont les gardes. (0.5pt )
b- Créon veut les faire disparaître parce que :
- Ils étaient témoins d'une scène. (0.5 pt)
6. « je le devais. » / « Je vous l’avais interdit. »/ « Je le devais tout de même. »
« le « et « l’ » renvoient à l'enterrement. (1pt)
7.Justification de l’emploi d’un temps du passé dans la dernière réplique : « C’était mon frère »: il s'agit de l'imparfait de l'indicatif à valeur de justification/explication. Antigone justifie son acte en disant qu'il est motivé par devoir envers sont frère. (1pt)
8. « Si mon frère vivant était rentré harassé d’une longue chasse, je lui aurais enlevé ses chaussures. »
a- L’action exprimée dans cette réplique est : - irréalisable (0.5)
b- Justifiez votre réponse en relevant deux indices relatifs au temps: SI + Plus-que- parfait + Conditionnel présent.
9. « Polynice aujourd’hui a achevé sa chasse. » a- Antigone veut dire que :- son frère est mort. Recopiez la bonne réponse. (0.5pt)
b- la figure de style employée est : - un euphémisme. (0.5pt)
10. Le comportement d’Antigone est- il punissable ? Dites pourquoi en une phrase. (1.5 Pt)
- Le comportement d'Antigone est impunissable car elle le fait par devoir envers sa famille.
- Le comportement d'Antigone est punissable car elle a enfreint la loi de Créon: le roi.
- Le comportement d'Antigone est punissable car elle n'a fait qu'a répondre à la démesure dictée par son orgueil! Modèle de rédaction proposé 1 ( contre le point de vue des parents)
Mon ami Ahmed vient d'avoir ses dix-huit ans! Il se plaint de ses parents qui ne cessent de prendre des décisions pour lui. Encore hier, ils ont décidé pour lui autour de ses études...Ils n'acceptent pas de le laisser passer ses vacances loin de leurs yeux!
Je suis contre le faite que les parents demandent systématiquement à être consulter pour donner leur point de vue sur les décisions qu'on projette de faire.
D'un côté, même si les parents sont responsable de nous, qu'ils nous assurent protection et moyen de substance, cela ne leur donne pas le droit de choisir pour nous!
D'un autre côté, si nous décidons de choisir pour nous-même notre destiné, c'est que nous sommes assez mûr pour assumer notre propre responsabilité.
De plus, personne à part nous-même connaît nos compétences et nos aptitudes: si je décide de devenir un avocat, un médecin ou un commerçant, ou même un employé d'usine c'est que je me trouve dans l'un au l'autre des métiers que j'ai choisi en connaissance de cause. Mon partenaire, c'est moi seul qui va vivre et partager sa vie! Personne d'autre ne doit par conséquence choisir à ma place car personne d'autre que moi ne payera l'échec de mes choix que moi!
Disons que rien ne pourra justifier un choix imposé par les parents et personne ne doit choisir la destinée d'une autre personne! Modèle de rédaction proposé 2 ( Pour le point de vue des parents)
A certaines moments de notre vie, on est amené à faire des choix importants, à prendre des décisions déterminantes. Cela est une occasion pour affranchir un pas vers le futur. Mais certains parents trouvent qu'il est important de les consulter lorsqu'on est encore sous leur responsabilité. Je suis tout à fait d'accord avec eux. D'abord, les parents font tout pour nous assurer sécurité et bien être. Demander leur conseil, c'est leur témoigner du respect et de l'égard. Ne sont-ils pas là pour assumer pleinement leur rôle d'éducateurs et de protecteurs?
De plus, une jeune fille et/ou un jeune homme ne disposent pas d'assez d'expérience pour faire des choix décisifs. Cela demande une certaine connaissance de la vie dont ils font défaut. Une fille qui se marie sans consulter sa famille peut du jour au lendemain se trouver avec un bébé dans les bras, décorcée d'un mari qui la bat et sans ressource!
Cela est d'autant plus vrai lorsqu'on pense à ce jeune étudiant qui choisit une branche du savoir qui n'a aucun avenir: des études qui ne débouchent sur aucune perspective d'embauche!
Pour finir, disons que la famille est là pour aider, orienter, éclairer la voix pour mieux choisir, pour mieux réussir! Académie Gharb Chrarda Bni Hssen Examen régional (session : juin 2010) Texte support : CREON: (...) Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu. __ Le bonheur...
CREON, a un peu honte soudain. __ Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE __ Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?
CREON, hausse les épaules. __ Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE __ Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON __ Tu aimes Hémon ?
ANTIGONE __ Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit appendre à dire " oui ", lui aussi, alors je n'aime plus Hémon.
CREON __ Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.
ANTIGONE __ Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut tout. La vie t'a seulement ajouté ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi.
CREON, la secoue. __ Te tairas-tu, enfin ?
ANTIGONE __ Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu sais que j'ai raison, mais tu ne l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
CREON __ Le tien et le mien, oui, imbécile !
ANTIGONE __ Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, -et que ce soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir. A- Étude de texte:
1- Recopiez et complétez ce tableau
Auteur:
Titre de l'œuvre:
Genre littéraire:
Siècle:
2- Situez ce passage dans la pièce.
3- Dans cet extrait. Antigone et Créon échangent des propos, quel est le thème de leur conversation ?
4- Pourquoi les répliques d'Antigone, sont-elles plus longues que celles de Créon?
5- Dans ce dialogue avec Antigone, Créon se montre de plus en plus nerveux. Relevez dans ce passage les moyens qui traduisent cette nervosité.
6- Quel type de phrase Antigone utilise-t-elle dans la quatrième réplique. Qu'est-ce que cela traduit sur son état d esprit dans cette scène.
7- Quelle figure de style est contenue dans les phrase soulignées? Les phrases sont : "...défendre ton bonheur en ce moment comme un os." /On dirait que des chiens lèchent tout ce qu'ils trouvent."
8- Quelle image donne-t-elle de Créon?
9- Pourquoi, d'après-vous, Créon traite-t-il Antigone de folle?
10- Quelle est la conception de la vie et du bonheur selon Antigone?
B- Production écrit
Sujet : Vos parents interviennent souvent dans des choix décisifs pour votre avenir ( études , mariage, loisirs…)
A partir de votre expérience personnelle. Rédigez un texte ou vous montrez si ces interventions représentent pour vous une chance ou un obstacle. Réponses proposées
A- Étude de texte
1- Recopiez et complétez ce tableau
Auteur: Jean Anouilh
Titre de l'œuvre: Antigone
Genre littéraire: Tragédie
Siècle: 2oème siècle.
2- Situation du passage dans la pièce: C'est la troisième confrontation des deux personnages: Antigone et Créon. Il vient de lui révéler la nature brute de ses deux frères et leur comportement avec leur père Œdipe. Antigone commence par rejeter les dire de son Oncle Créon, mais finit par tout accepter. Jusqu'à ce que Créon lui parle du " Bonheur"...
3- Le thème de leur conversation: c'est la légitimité de vouloir chercher le " bonheur".
4- Les répliques d'Antigone, sont plus longues que celles de Créon car elle prend le dessus sur son Oncle: elle devient plus fort au niveau des arguments qu'elle utilise.
5- Dans ce dialogue avec Antigone, Créon se montre de plus en plus nerveux: "Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi." / " Te tairas-tu, enfin ?" / " ..., oui, imbécile !
6- Antigone utilise dans la quatrième réplique des phrases interrogatives oratoires/ rhétoriques. Cela traduit son tiraillement entre les exigences du devoir devant l'enterrement de son frère Polynice et la recherche du Bonheur: "...Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?"
7- Quelle figure de style est contenue dans les phrase soulignées? les phrases sont : " ...défendre ton bonheur en ce moment comme un os."/ " On dirait que des chiens lèchent tout ce qu'ils trouvent."
- Il s'agit de deux comparaisons.
8- L'image qu'elle donne de Créon est celle d'un chien.
9- Créon traite Antigone de folle parce qu'elle dépasse toutes les limites de la bienséance en le traitant de chien. D'autant plus que c'est au roi qu'elle s'adresse. qu'elle devient démesurée.
10- Selon Antigone, la conception de la vie et du bonheur se trouve dans le présent, dans le moment où on est jeune: " Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir."/ " ...Moi, je veux tout, tout de suite, -et que ce soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir." Le bonheur pour Antigone est de tout obtenir sans faire de compromis!
B- Production écrit
Sujet : Vos parents interviennent souvent dans des choix décisifs pour votre avenir ( études , mariage, loisirs…)
A partir de votre expérience personnelle. Rédigez un texte ou vous montrez si ces interventions représentent pour vous une chance ou un obstacle. Rédaction proposée par Idoubiya Rachid.
L'éducation est un sujet aussi important que le boire et le manger! Celle-ci est assurée en premier chef par les parents. Mais ceux-ci doivent-ils intervenir systématiquement dans les choix décisifs autour de mon avenir? Quelles limites doivent-elles arrêter leurs interventions devant ma vie, devant mes décisions?
Certes ma position de jeune homme me laisse encore devant un grand nombre d'expériences à acquérir pour parfaire ma formation et construire ma connaissance du monde. Mais, comment vais-je devenir l'homme mûr et expérimenté si j'ai toujours devant moi un père ou une mère qui prennent des décisions à ma place?
D'autant plus que l'expérience s'acquiert avec l'essai, la tentative de faire! L'échec fait partie de la réussite! Sans la liberté de faire, je ne pourrais jamais espérer un jour devenir un homme accompli!
Pourtant, pour grands que soient les avantages du choix personnel, cela doit être guidé par le bon sens et la stratégie de l'étude bien orientée. Mes parents, je leur donne une grande place dans mes décisions car je leur fais confiance. Je leur permet de guider mes choix car je sais qu'ils feront tout pour m'aider dans ma vie : présente et future! Je leur fait confiance car je les connais! donc, pas de limites pour eux! examen regional Souss Massa Daraa Brusquement, mon père me déposa à terre et disparut dans la foule. Son absence dura. Des cris s’élevèrent à l’autre bout du souk. Ils dominaient le tumulte, éclataient comme un orage. De grandes ondulations parcoururent cette mer humaine. Des explosions de colère fusaient ça et là, reprenaient quelques pas plus loin, se transformaient en tintamarre. Voici que tous les gens du souk se mirent à courir ; Fatma Bziouya et ma mère répétaient « Allah ! Allah ! », Se plaignaient à haute voix de leurs douleurs de pieds que la foule écrasait, essayaient de retenir leurs Haiks emportés par le courant. Enfin, passèrent mon père et le courtier se tenant mutuellement par le collet. Le souk leur faisait cortège. Les deux hommes avaient les yeux rouges et de l’écume au coin des lèvres. Mon père avait perdu son turban et le dellal avait une tache de sang sur la joue. Ils s’en allèrent suivis par les badauds. Ma mère, la voisine et moi, nous nous mimes à pleurer bruyamment. Nous nous précipitâmes au hasard, à leur poursuite. Nous débouchâmes au souk des fruits secs. Aucune tracedesdeuxantagonistesnideleurcortége.jem’attendis à voir des rues désertes, des étalages abandonnés, des turbans et des babouches perdus dans la panique générale. Je fus déçu. Aucune trace de la bagarre n’avait marqué ces lieux. On vendait et on achetait, on plaisantait et de mauvais garnements poussaient l’indifférence jusqu’ à chanter des refrains à la mode. Notre tristesse devenait étouffante dans cette atmosphère. Nous sentions tout notre isolement ma mère décida de rentrer. Il ne sert à rien, ajouta –t- elle , de courir dans toutes les directions . rentrons pour attendre et pour pleurer
Compréhension :
1 Recopiez et complétez le table au suivant : Titre de l’œuvre Auteur Genre Epoque
2- quelle est l’origine de la bagarre entre le père et le courtier ( le dellal) ? 3-Relevez dans le texte un indice qui montre que le narrateur est un enfant. 4-dans la liste suivante, quels sont les deux mots qui n’appartiennent pas au champ lexical du bruit ? CRIS ; ONDUALTION ; TINTAMARRE ; TUMULTE ; turban ; explosion 5- relevez dans le 1er paragraphe : A_ une métaphore B_ une comparaison 6-il ne sert à rien, ajouta elle , de courir dans toutes les directions. Rentrons pour attendre et pour pleurer. A_ ce passage est-il : au discours direct ? B_ discours indirectes ? C_ au discours indirect libre ? BB_ ce texte, il ya : a :plus de narration que de description B_ plus de description que de narration Recopiez la bonne réponse et justifiez la
8_ la foule leur faisait cortège. Cette phrase signifie que : A_ la foule les empêchait d’avancer B_ la foule les suivait C_ l e foule le s’ignorait Recopiez la bonne réponse 9_que pensez vous de l’utilisation des mots arabes tel que Haiks dellal dans le texte ? 10 quel sentiment ressentez vous à la lecture de ce récit ? exprimez les raisons de votre réaction.
PRODUCTIONECRITE SUJET / « PRESONNELLEMENT ? DIRIEZ VOUS QUE VOUS VOUS ENTENDFEZ AVEC VOSPARENTS : très bien, assez bien, pas très bien, pas du tout ? » VOUS EXPRIMEREZ VOTRE JUGEMENT EN VOUS APPUYANT SUR DES ARGUMENTS Précis. Examen régional (session 2010) - académie de TANGER /TETOUAN Texte CRÉON, Tu l’apprendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu va me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir, la vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu. Le bonheur...
CRÉON, a un peu honte soudain. Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE, Quel sera-t-il, mon bonheur? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard?
CRÉON, hausse les épaules Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE, Non, je ne me tairai pas! Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON-Tu aimes Hémon? A) Etude de texte : (10 pts)
Lisez le texte et répondez aux questions suivantes
1- Recopiez et complétez le texte suivant : (0,25x4) 1 pt « L'auteur d'Antigone est (Nom)... . Cet homme de théâtre français est né à (lieu)... . en (date)... Il est décédé à (lieu)... en 1987 ».
2- Pour situer cet extrait, dites si les affirmations suivantes sont « vraies » ou « fausses » : (0,25x4) a) Antigone respecte l'édit de Créon qui interdit à quiconque d'enterrer le cadavre de Polynice. b) Créon veut sauver Antigone. c) Pour convaincre Antigone, Créon lui dit que Polynice était un traître et un révolté. d) Antigone reconnaît sa faute et présente ses excuses à Créon. 1 pt
3- a) Dans cet extrait, qui parle le premier ? b) A qui parle-t-il ? (0,5x2) 1 pt
4- En vous référant à la première réplique, dites ce qu'est la vie pour Créon. (une seule définition). 1 pt
5- Antigone refuse le bonheur proposé par Créon. Citez un argument qui justifie ce refus. 1 pt
6- « Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur?» La figure de style employée dans cet énoncé est : a) Une hyperbole b) Une comparaison c) Une métaphore Recopiez la bonne réponse. 1 pt
7- Donnez deux indices qui montrent que cet extrait est tiré d'une pièce de théâtre. (0,5x2) 1 pt
8- « Non, je ne me tairai pas! » 1 pt Cette réponse montre qu'Antigone est : a) Obéissante ; b) Désobéissante ; c) Indifférente. Choisissez la bonne réponse
9- «Tu aimes Hémon ? » dit Créon a) Croyez-vous que, pour Antigone, l'amour de son fiancé Hémon pourrait représenter le bonheur ? b) Justifiez votre réponse en utilisant une phrase. (0,5x2) 1 pt
10- a) Antigone ne respecte pas Créon qui est son oncle et le père de son fiancé. Trouvez-vous ce comportement normal ? (0,5x2) b) Répondez par une phrase qui justifie votre réponse. 1 pt
B- Production écrite : (10 pts)
Sujet : Certains affirment que les jeunes d'aujourd'hui ne respectent même pas leurs parents. Partagez-vous ce point de vue ?
Vous développerez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis tirés de votre vie quotidienne ou des œuvres au programme.
Lors de la correction, on tiendra compte des indications contenues dans le tableau suivant :
Critères d'évaluation /Pourcentage alloué / Barème de notation (25°/°)/ Conformité de la production à la consigne d’écriture.2 Cohérence de l'argumentation 1 5 points Structure du texte (organisation et progression du texte)(1+1)
Critères d'évaluation de la langue
Vocabulaire (usage de termes précis et variés) 1 Syntaxe (construction de phrases correctes) 1 (25°/°) 5 points Ponctuation (usage d'une ponctuation adéquate) 1 Orthographe d'usage et orthographe d'accord 1 Conjugaison (emploi des temps) 1
Total 50°/° 5points 10 points Correction proposée A) Étude de texte : (10 pts)
Je lis le texte et je réponds aux questions suivantes:
1- Je recopie et je complète le texte suivant : (0,25x4) 1 pt « L'auteur d'Antigone est Jean Anouilh . Cet homme de théâtre français est né à Bordeaux en 1910 ... Il est décédé à Lausanne ( Suisse), en 1987 ».
2- situation du passage : (0,25x4)
a) Antigone respecte l'édit de Créon qui interdit à quiconque d'enterrer le cadavre de Polynice. Faux
b) Créon veut sauver Antigone. Vrai
c) Pour convaincre Antigone, Créon lui dit que Polynice était un traître et un révolté. Vrai
d) Antigone reconnaît sa faute et présente ses excuses à Créon. Faux 1 pt
3- a) Dans cet extrait, c'est Créon qui parle le premier.
b) Il parle à Antigone. (0,5x2) 1 pt
4- Pour Créon, la vie c'est le bonheur. 1 pt
5- Antigone refuse le bonheur proposé par Créon: " Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur?" 1 pt
6- « Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur?»
La figure de style employée dans cet énoncé est :
a) Une hyperbole: "pour arracher avec ses dents "
ET
c) Une métaphore: " lambeau de bonheur"
7- Deux indices qui montrent que cet extrait est tiré d'une pièce de théâtre:
- Les noms des personnages qui précèdent leur discours. (0,5x2) 1 pt
- Les didascalies.
8- « Non, je ne me tairai pas! » 1 pt Cette réponse montre qu'Antigone est :
b) Désobéissante ;
9- «Tu aimes Hémon ? » dit Créon
a) Pour Antigone, l'amour de son fiancé Hémon ne représente pas le bonheur.
b) Antigone veut un Hémon fort qui ne dit pas Oui et vit sans grandeur de l'âme. (0,5x2) 1 pt
10- a) Antigone ne respecte pas Créon qui est son oncle et le père de son fiancé. Oui, je Trouve ce comportement normal. (0,5x2)
b) Dans le contexte qui pousse Antigone à agir, celle-ci découvre la réaction utilitaire de son Oncle Créon, qui agit non par principe: la raison d' État, mais pour son propre intérêt à lui, pour son "bonheur". . 1 pt
B- Production écrite : (10 pts)
Sujet : Certains affirment que les jeunes d'aujourd'hui ne respectent même pas leurs parents. Partagez-vous ce point de vue ?
Vous développerez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis tirés de votre vie quotidienne ou des œuvres au programme.
Rédaction proposée: Le rapport des jeunes avec les grandes personnes devient de plus en plus tendu. Certains affirment même qu'il y 'a parmi eux ceux qui ne respectent plus leurs parents. Pour cela, ils donnent plusieurs raisons:
D'abord, les jeunes ont tracé des barrières entre eux et les personnes qui sont chargées de leur éducation: la rue, les médias ont pris le relève. De plus, nombreux sont les parents qui sont incapables de comprendre les préoccupations des jeunes adolescents. Ceux-ci n'arrivent pas à se situer dans un monde qui ne leur donne aucune perspective d'avenir.
D'autant plus que ces jeunes vivent dans un climat de violence et d'insécurité. L'agressivité subie à l'école, la violence dans la rue, la violence au sein de la famille...Cette violence ne pourra que se refléter sur le comportement des jeunes envers leurs parents qui y sont pris comme responsables.
Pour finir, je dirai que si l'on veut diminuer la violence envers les parents, il faut qu'il ait un vrai dialogue au sein de la famille: une vraie communication capable de dissiper les grands malentendus, la cause directe des conflits de générations. Examen régional Souss Massa Daraa + Corrigé
Texte: Brusquement, mon père me déposa à terre et disparut dans la foule. Son absence dura. Des cris s’élevèrent à l’autre bout du souk. Ils dominaient le tumulte, éclataient comme un orage. De grandes ondulations parcoururent cette mer humaine. Des explosions de colère fusaient ça et là, reprenaient quelques pas plus loin, se transformaient en tintamarre. Voici que tous les gens du souk se mirent à courir ; Fatma Bziouya et ma mère répétaient « Allah ! Allah ! », Se plaignaient à haute voix de leurs douleurs de pieds que la foule écrasait, essayaient de retenir leurs Haiks emportés par le courant. Enfin, passèrent mon père et le courtier se tenant mutuellement par le collet. Le souk leur faisait cortège. Les deux hommes avaient les yeux rouges et de l’écume au coin des lèvres. Mon père avait perdu son turban et le dellal avait une tache de sang sur la joue. Ils s’en allèrent suivis par les badauds. Ma mère, la voisine et moi, nous nous mimes à pleurer bruyamment. Nous nous précipitâmes au hasard, à leur poursuite. Nous débouchâmes au souk des fruits secs. Aucune trace des deux antagonistes ni de leur cortège. Je m’attendis à voir des rues désertes, des étalages abandonnés, des turbans et des babouches perdus dans la panique générale. Je fus déçu. Aucune trace de la bagarre n’avait marqué ces lieux. On vendait et on achetait, on plaisantait et de mauvais garnements poussaient l’indifférence jusqu’ à chanter des refrains à la mode. Notre tristesse devenait étouffante dans cette atmosphère. Nous sentions tout notre isolement. Ma mère décida de rentrer. Il ne sert à rien, ajouta –t- elle , de courir dans toutes les directions . Rentrons pour attendre et pour pleurer
Compréhension : (Voir questions plus-haut.)
1- Je recopie et je complète le table au suivant :
Titre de l’œuvre: la boîte à merveilles
Auteur: Ahmed Sefrioui
Genre: Roman autobiographique
Époque: XXième siècle.
2- L’origine de la bagarre entre le père et le courtier ( le dellal): le prix demandé pour les bracelets...
3- Un indice qui montre que le narrateur est un enfant: " Brusquement, mon père me déposa à terre et disparut dans la foule."/ "Ma mère, la voisine et moi, nous nous mimes à pleurer bruyamment."
4- Dans la liste suivante les deux mots qui n’appartiennent pas au champ lexical du bruit: Ondulation ; turban.
5- Je relève dans le 1er paragraphe :
A- une métaphore: " De grandes ondulations parcoururent (cette mer humaine.)"
B- une comparaison: " Ils dominaient le tumulte, éclataient comme un orage."
6- Il ne sert à rien, ajouta elle , de courir dans toutes les directions. Rentrons pour attendre et pour pleurer. A- Ce passage est : au discours direct. Introduite par le verve introducteur: "ajouta"!
7- Ce texte, il y a : B- plus de description que de narration
8- la foule leur faisait cortège. Cette phrase signifie que : B- la foule les suivait
9- L’utilisation des mots arabes tel que Haiks, dellal dans le texte montre que Ahmed Sefrioui veut donner une teinte locale aux événements: marquer le côté ethnographique de l'œuvre.
10- Ce récit introduit le choc émotif causé par la dispute du père. D'ailleurs, les bracelets achetés enfin seront la cause des malheurs de la famille du narrateur: cela, d'après les dires de Lalla Zoubida, sa mère.
B- Production écrite:
Sujet:
« Personnellement, diriez-vous que vous vous entendez avec vos parents : très bien, assez bien, pas très bien, pas du tout ? »
Vous exprimez vos jugements en vous appuyant sur des arguments précis. Rédaction proposée 1 Bonne entente...
La jeunesse d'aujourd'hui diffèrent lorsqu'on parle de la famille et des relations qui les régissent. Des jeunes disent s'entendre à merveilles avec leurs parents, alors que d'autre témoignent de leur incapacité de vivre en harmonie au sein de la famille...
Personnellement, je suis dans une famille plutôt en accord avec mes soupirs et ma façon de vivre ma jeunesse. Ceci pour plusieurs raisons:
D'abord, mon père me donne toute la liberté de faire mes choix: je peux sortir quand je veux et où je veux! Pourtant, cette liberté donnée n'est pas absolue! Car, si j'ai cette liberté, c'est que j'essaye de la mériter. Cela en respectant les limites et les règles que je me suis moi-même tracées!
En suite, mes parents ont toujours essayé d'établir des dialogues avec moi, fondés/basés sur la sincérité et la franchise. Cela ne veut surtout pas signifier qu'il fallait dire n'importe quoi et se comporter de n'importe quelle manière.
Enfin, je pense que j'ai eu de la chance d'avoir de tels parents, qui m'ont toujours soutenu et me soutiennent toujours...Mon degré d'entente avec mes parents n'est égalé que par leur degré d'entente avec moi! C'est-à-dire un rapport excellent! Rédaction proposée 2 Mauvaise entente...
Ma famille est un lieu de désaccord continuel! Mon père ne s'arrête pas de me critiquer. Ma mère a toujours une dent contre tout ce que j'entreprends. Cela ne date d'ailleurs pas d'hier! Pourquoi? Cela pour plusieurs raisons:
D'un côté, mon père est très âgé et me considère le plus souvent comme un bon à rien! Ma mère est moins âgée que lui d'une vingtaine d'années, et elle est toujours incapable de s'arrêter de se peindre: contre lui, mais surtout contre moi!
D'un autre côté, je fais personnellement tout pour rendre cette situation de plus en plus tendue! Je ne suis pas un enfant de chœur! Moi aussi, j'ai ma pars de responsabilité dans tout cela! Je fais exactement le contraire de ce qu'ils veulent que je fasse! Je me considère comme un adolescent émancipé et libre d'action et de choix!
De plus, mon père est déjà vieux et n'a pas une vraie présence au sein de la famille. Ma mère veut encore vivre et sort tout le temps de la maison pour se rendre à ses amies qui remplissent/ envahissent souvent notre maison!
Pour finir, je me demande si j'ai raison ou tord, mais je suis le fruit d'une éducation qui je ne conseille jamais à personne! Examen régional de français Juin 2010 Académie de l'Oriental
Texte: - Zoubida ! Cet homme vient de la campagne, il t’apporte des nouvelles du maalem Abdeslem. Il dit qu’il a quelque chose à te remettre. Ma mère reprit courage. Un sourire illumina sa face. - C’est exactement ce que je pensais, dit-elle en se précipitant vers l’escalier. Elle descendit les marches à toute allure. Pour la première fois de ma vie, je la voyais courir. Je la suivis. Je ne pouvais pas espérer la gagner de vitesse. Quand j’arrivai dans le couloir d’entrée ma mère discutait déjà par l’entrebâillement de la porte avec un personnage invisible. L’ombre disait d’une voix rude : - Il va bien, il travaille beaucoup et met tout son argent de côté. Il vous dit de ne pas vous inquiéter à son sujet. Il m’a donné ceci pour vous. Je ne voyais pas ce qu’il remettait à ma mère par la fente de la porte. Ma mère retroussa le bas de sa robe et serra précieuse- ment dans ses plis le trésor que lui remettait l’inconnu. - Il y a encore ceci, dit la voix. C’est tout. Je quitte la ville demain matin, je verrai le maalem Abdeslem dès mon arrivée au douar. Que dois-je lui dire de ta part ? - Dis-lui que Sidi Mohammed va beaucoup mieux. - Louange à Dieu ! Sa santé l’inquiétait beaucoup. Je m’en vais ; restez en paix. - La paix t’accompagne, messager de bon augure. La porte se ferma. Ma mère traversa le patio et monta précipitamment l’escalier. Déjà, les questions fusaient de toutes les chambres. Rahma se pencha à la fenêtre, Kanza qui lavait près du puits lâcha ses, seaux et son savon, Fatma Bziouya abandonna son rouet, toutes interrogeaient à la fois ma mère sur la santé de mon père, sur son nouveau travail, sur l’endroit où il se trouvait. Mais ma mère répondait par des mots vagues suivis d’un cortège de formules de politesse. La curiosité de nos voisines se montrait tenace. Elles désiraient toutes savoir ce que mon père nous avait envoyé. Je sentais que ma mère tenait à les faire languir. Quand j’arrivai dans notre chambre, je trouvai, posés sur la petite table ronde, une douzaine d’œufs, un pot de terre ébréché plein de beurre et une bouteille d’huile d’un brun sombre. Je regardai ma mère, elle rayonnait de joie. Ses yeux étaient remplis de larmes. - Regarde, me dit-elle, ce que ton père nous a envoyé ! Il ne nous a pas oubliés. Il est loin, mais il veille sur nous. Il nous a même fait parvenir de l’argent. Regarde ! regarde ! Elle ouvrit la main. Je vis trois pièces d’argent jeter leurs reflets de clair de lune. Ce monologue fut murmuré à mi-voix, mais les oreilles qui guettaient cet instant surprirent le mot argent. Le mot magique voyagea d’une bouche à l’autre. Nos voisines, à demi satisfaites, reprirent leur ouvrage. Elles savaient fort bien que ma mère ne leur cacherait pas longtemps sa bonne fortune.
*Entrebâillement: du verbe entrebâiller, ouvrir très peu une porte ou une fenêtre. QUESTIONS:
I-ETUDE DE TEXTE: 1-a) Ce texte est tiré de l'une des œuvres au programme, laquelle? (0.5pt) b) Cette œuvre est: -un roman à thèse -un roman autobiographique -une tragédie -une biographie Recopiez la bonne réponse. (0.5pt) 2-" je verrai le maalem Abdeslem dès mon arrivée au douar." a)D'après votre lecture de l'œuvre, que fait la maalem Abdeslem au douar? (0.5pt) b) Pourquoi a-t-il été obligé d'y aller? (0.5pt) 3-Relevez dans le texte le prénom de chacun des personnages suivants: (1.5pt) a- le narrateur b) son père c)sa mère 4- Pourquoi la mère descend-elle de l'escalier à vive allure? (0.5pt) 5-Relevez dans le texte deux énoncés qui montrent la joie de la mère. (1pt) 6-"… ma mère discutait déjà par l’entrebâillement de la porte avec un personnage invisible." a) qui est ce personnage invisible? (0.5pt) b) Pourquoi est-il qualifié d'invisible? (0.5pt) 7- Relevez dans le texte quatre termes ou expressions reprenant "l'homme qui vient de la campagne." (1pt) 8-Enumérez les choses envoyées par le maalen Abdesslam. (1pt) 9-Pourquoi, d'après vous ces choses ont-elles provoqué tant de réactions (la précipitation et la joie e la mère, la curiosité des voisines.)? (1pt) 10-Pourquoi à votre avis la mère parlait-elle à l'inconnu par l'entrebâillent de la porte? (1pt)
II-PRODUCTION CRITE: (10pt)
Sujet: Beaucoup de gens, pour se soigner ou pour trouver des solutions à leurs problèmes consultent des fkihs, des guérisseurs des voyants… Pensez-vous qu'ils ont raison? Exposez votre point de vue argumenté dans un texte d'une quinzaine de lignes. Corrigé:
I-ETUDE DE TEXTE: 1-a) La Boite à merveilles (0.5pt) b) -Un roman autobiographique (0.5pt)
2-a)Il travaille (il moissonne) (0.5pt) b) Parce qu'il avait perdu (on lui avait volé) tout son argent (0.5pt) 3- (1.5pt) a- Sidi Mohamed b) Maalem Abdeslam c)Zoubida 4- Parce qu'elle est pressée de savoir les nouvelles de son mari (pour récupérer ce que le messager lui apporte de son mari). (Accepter toute réponse allant dans ce sens) (0.5pt) 5-Un sourire illumina sa face; elle rayonnait de joie. (1pt) 6- a) L'homme envoyé par le père (l'homme qui vient de la campagne) (0.5pt) b) Parce que la mère n'a pas ouvert complètement la porte pour lui parler; parce qua la mère parlait à l'inconnu par l'entrebâillement de la porte; parce que le narrateur ne le voyait pas. (0.5pt) 7- Il; un personnage invisible; l'ombre; l'inconnu (la voix; je; messager de bon augure (1pt) 8- Une douzaine d’œufs, un pot de terre ébréché plein de beurre et une bouteille d’huile et trois pièces d'argent. (1pt) 9- Ces choses, de peu de valeur pour un riche, comptent beaucoup pour ces familles pauvres (Accepter toute réponse allant dans ce sens) (1pt) 10-La femme à l'époque des faits racontés ne devait pas se montrer à un étranger. (Accepter toute interprétation valable) (1pt) MONTADAYAT AL BERRADYA | |
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