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 Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"

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Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Empty
مُساهمةموضوع: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالسبت 01 أكتوبر 2011, 20:29

Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "Première partie"

Quelle est la profession de vos parents ?
Après des années d’études,
et surtout si vous avez coupé le cordon familial depuis longtemps, il n’est pas
évident de comprendre en quoi la vie professionnelle de vos parents intéresse
tant les recruteurs. Et pourtant, votre milieu familial peut en dire très long
sur vous-même : le recruteur cherche à évaluer si votre culture et votre
éducation correspondent à la philosophie de l’entreprise. « La manière
dont s’exprime le candidat révèle si dans son enfance, il a été amené à se
confronter à des adultes, soit parce que ses parents recevaient beaucoup, soit
parce qu’ils discutaient souvent avec leurs enfants. Et si l’on recherche bune
personne qui devra travailler au contact d’une clientèle “grands comptes”, il
est très important que celle-ci soit à l’aise en société et puisse s’exprimer
sur de nombreux sujets de conversation », indique un recruteur qui ajoute
toutefois que le milieu familial dont est issu un candidat n’est pas le seul
indicateur de sa personnalité… et heureusement ! Dans le même registre,
d’autres recruteurs reconnaissent rechercher un réseau relationnel. « Si
je recrute un financier dont les parents travaillent dans la banque, je suis
sûr qu’il possède déjà un bon carnet d’adresses », indique Gilles de
Mentque, dirigeant du cabinet Ad Hominem International.


La mobilité sociale est
aussi intéressante pour un recruteur. « Nous voulons savoir si le candidat
est né avec une cuillère en argent dans la bouche… selon l’expression
consacrée ! », indique sans ambages un consultant d’un cabinet de
recrutement. Cette question en recouvre en fait beaucoup d’autres telles
que : « est-ce que vos études vous ont permis d’accéder à un niveau
social plus élevé que celui de vos parents ? », « avez-vous pris
en main votre ascension sociale ? », « avez-vous suivi une voie
toute tracée depuis votre naissance ? », etc. Il faudra donc
construire votre argumentaire afin d’apporter les réponses à toutes ces
questions sous-entendues. Et bien évidemment, si vous avez réussi à force de
persévérance, ce que vous direz pourra se révéler très favorable. L’image de
vos parents est également importante pour les recruteurs. Vous êtes-vous
construit en opposition à eux ou étiez-vous en admiration devant eux ?



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Défensif • « Je ne
vois pas le rapport entre cette question et le poste à pourvoir. »
Interrogatif • « Pourquoi me posez-vous cette question ? »
Agressif • « Mon père / ma mère est prof, et c’est vraiment le
dernier métier que j’aurais eu envie de faire. »
Corrosif • « Chômeurs ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Pour cette question, il
faut avant tout présenter les faits et rien que les faits, de la manière la
plus neutre possible.



Vos parents travaillent •
« Mon père est informaticien • facteur • technicien de maintenance •
enseignant • dentiste • et ma mère est mère au foyer • médecin • ingénieur •
hôtesse de caisse • etc. »



Vos parents sont retraités
• « Mes parents sont à l’âge de la retraite, mon père était cadre
commercial et ma mère, secrétaire de direction. »



Vos parents sont au
chômage • (ou l’un des deux est au chômage) : « Mon père est
actuellement au chômage, il recherche un emploi dans la vente, ma mère est
bibliothécaire. »



Avez-vous des frères et
sœurs ?



Au palmarès des préjugés
négatifs figure souvent l’enfant unique. D’emblée, les recruteurs vous
imaginent avec des idées bien arrêtées et peu disposé à collaborer ou à
travailler en équipe. Si vous êtes dans ce cas, il faudra donc insister sur
votre capacité à avoir des amis, à partager, etc. Vous avez des frères et
sœurs ? Tant mieux pour vous, mais attention, en matière de psychologie,
la place occupée au sein d’une famille est encore révélatrice de certains
traits de caractère. Ainsi, l’aîné est l’enfant dans lequel les parents
s’investissent le plus. Il occupe une position de leader dans la famille, mais
il est aussi celui qui essuie les plâtres. En revanche, le dernier est
considéré comme un privilégié.

Certains recruteurs peuvent aussi vous demander ensuite l’âge et la profession
de vos frères et sœurs, histoire de voir « si les benjamins ont profité de
l’expérience des aînés et même si une émulation a pu naître entre tous les
enfants », indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet
Personalis. De même, le recruteur cherchera à déterminer si le milieu culturel
a beaucoup pesé sur votre famille ou si chacun est parti dans une direction
différente.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


On choisit ses amis, pas
sa famille • « Oui, mais je les vois très peu. »
Désespéré • « J’ai un frère… hélas. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous êtes enfant unique •
« Je n’ai pas de frère et sœur, mais je ne me suis jamais perçu(e) comme
enfant unique, car j’ai toujours vécu proche de mes cousins et cousines.»
À la demande du recruteur vous pourrez être amené à vous expliquer :
« Tous les soirs après l’école, je partais chez ma tante jusqu’à ce que
mes parents viennent me rechercher et je faisais mes devoirs avec mes cousins
et cousines » ou « J’ai deux cousines et un cousin, qui sont nés la
même année que moi, et nous avons suivi toute notre scolarité ensemble. Nous
nous retrouvions également à chaque période de vacances. »



Vous avez des frères et
sœurs • « J’ai deux frères plus âgés que moi et une sœur plus
jeune. »
Puis, vous pouvez éventuellement ajouter : « Mon frère aîné est
actuellement professeur dans un lycée, mon frère cadet termine ses études de
médecine et ma sœur est inscrite en DEUG de lettres. »



De quelle région êtes-vous
originaire ?



Pour beaucoup de
recruteurs, il est intéressant de savoir si vous êtes originaire de province ou
de Paris et sa région et… si vous avez toujours vécu au même endroit. Bien
entendu, vous n’allez pas vous inventer un passé pour obtenir un emploi !
Mais pour certains employeurs… le parisien « pure souche » n’a pas
toujours bonne presse ! Question mobilité notamment, il est à peu près sûr
qu’un jeune diplômé qui aura toujours vécu au cœur du 8e arrondissement de
Paris rechignera à partir à Maubeuge. À l’inverse, un jeune originaire du
bassin lorrain n’hésitera pas longtemps avant de s’installer à Nice… ce qui
dans l’autre sens est assez rare !

Plus largement, les habitants de la capitale sont sensés avoir un mode de vie
différent de ceux de province. Ces derniers ayant souvent choisi de privilégier
une certaine qualité de vie. Dans le même esprit, certains recruteurs voudront
aussi savoir si vous avez eu la possibilité de voyager ou d’étudier à
l’étranger. Par ailleurs, ne négligez pas non plus les effets de réseaux en
proclamant : entre Bretons ou Basques, on se comprend !



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Familier •
« Hé ! Ça ne s’entend pas avé l’accent !?! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous n’avez pas bougé •
Énoncez simplement les faits : « je suis originaire de Bretagne, de
Rennes plus précisément. » • « Je suis né(e) à Strasbourg où j’ai effectué toutes mes
études », etc.



Vous avez bougé C’est
plutôt positif, n’hésitez donc pas à raconter brièvement votre parcours :
« je suis né(e) aux Antilles, parce que
mes parents qui sont fonctionnaires travaillaient là-bas. Ils sont revenus en
Métropole quand j’avais six ans, et j’ai vécu jusqu’à l’âge de 12 ans à Amiens.
Ensuite, mes parents sont partis à Montpellier
où j’ai passé mon bac. Enfin, j’ai effectué toutes mes études supérieures à Bordeaux. » •
« J’habite Paris depuis une dizaine
d’années, mais j’ai passé toute mon enfance en Bourgogne,
pas très loin de Dijon »,
etc.



Quelle est votre situation
familiale ?



Peu importe au recruteur
que vous viviez maritalement ou avec la bague au doigt. En fait, il cherche à
savoir si vous vivez avec quelqu’un ou si vous êtes célibataire et à cerner la
place qu’occupe le travail dans votre vie. L’interprétation de vos réponses
peut être l’objet de nombreux préjugés. Le recruteur peut se demander par
exemple si vous êtes très disponible ou plutôt du genre à rentrer tôt le soir
pour retrouver votre ami(e)… Ou bien encore si vous avez absolument besoin de
travailler ou si vous cherchez à occuper votre temps… Dans ce contexte, il
faudra bien sûr préciser si vous avez des enfants (sans oublier que certains
recruteurs assez conformistes peuvent avoir une opinion tranchée sur les
couples non mariés qui ont des enfants).

Inutile pour autant de vous troubler sur cette question, il suffit de répondre
simplement la vérité. Et si vous ne souhaitez pas que le recruteur puisse
deviner le sexe de votre concubin(e), utilisez tout simplement le mot
« ami(e) » qui reste neutre à l’oral. Dernier conseil : si vous
affirmez être célibataire et que le poste exige que vous le soyez, le recruteur
pourra vous relancer en disant par exemple : « célibataire,
c’est-à-dire… vous vivez seul(e) ? ».



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Compliqué •
« C’est-à-dire…, c’est assez compliqué. En fait, je suis séparé(e) /
divorcé(e), et je vis seul(e) avec un enfant. »
Intimiste • « Je pense que cette question est très personnelle. »
Outré • « Cette question n’a pas de rapport avec le poste proposé. »
Intimiste • « Je suis homosexuel(le). »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je suis
célibataire et sans enfant. » • « Je suis mari(é), sans enfant /
et j’ai
un enfant âgé de neuf mois. » • « Je vis en concubinage. »



Quelle est la profession
de votre conjoint(e) ?



Pour le recruteur, il
importe avant tout de savoir si le ménage bénéficie d’un deuxième salaire et
surtout si le travail du conjoint (ou de la conjointe) peut être un frein à la
mobilité du couple, en France
ou à l’étranger. Dans de nombreuses entreprises, la progression passe par des
affectations sur différents sites français et internationaux. Il ne s’agit pas
bien sûr de quitter votre ami(e), mais de montrer que votre couple a bien
intégré ces contraintes.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Sur la défensive •
« Ça ne vous regarde pas. » • « Je ne vois pas le rapport entre
cette question et le poste proposé. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Mon mari /
ma femme est fonctionnaire. Nous avons déjà discuté ensemble de nos projets de
carrière et de l’éventualité d’une expatriation en ce qui me concerne. Et si
j’ai répondu à cette annonce, c’est en toute connaissance de cause. »
• « Mon ami(e) est ingénieur comme moi. Nous avons d’ailleurs fait la même
école et sommes tous les deux en recherche d’emploi. Nous nous installerons là
où le premier sera affecté. »
• « Mon ami(e) est étudiant(e). Il/elle est actuellement en maîtrise de
droit. Il/elle finit son cycle d’études et me rejoindra. »
• « Mon ami(e) recherche actuellement un emploi dans la restauration et
il/elle se sent tout à fait prêt(e) à s’installer dans une autre ville. »



Avez-vous des
enfants ?



Là encore, le recruteur
pose cette question uniquement dans l’intérêt du poste à pourvoir. Comme pour
la question concernant votre situation familiale, c’est à nouveau votre
disponibilité qui entre en jeu. Le recruteur a besoin de savoir s’il vous sera
possible d’assister à certaines réunions tardives ou bien de vous déplacer
parfois pour deux ou trois jours. Si ces conditions ne vous dérangent pas,
mettez en avant votre organisation infaillible.
Dans le cas où le poste à pourvoir nécessite une éventuelle expatriation, l’âge
des enfants pourra aussi entrer en ligne de compte. En effet, il est plus
facile d’emmener avec soi des enfants en bas âge – surtout s’ils ne sont pas
encore scolarisés. Et puis, ce qui inquiète surtout le recruteur, c’est de
savoir si dans le cas d’un départ à l’étranger, vous seriez le seul (ou la
seule) à partir (car le conjoint ne voudra pas abandonner son poste) ou si
toute la famille suivra.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Méfiant • « Oui,
pourquoi me posez-vous cette question ? »
Laconique • « Oui. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Non, je n’ai pas
d’enfant. » Mais attention, attendez-vous à la question suivante…
• « Oui, j’ai une petite fille, Marie, âgée de deux ans, actuellement
gardée en nourrice pour me permettre de me rendre à mes entretiens. J’ai déjà
pris mes dispositions pour adapter ce moyen de garde à mes futurs horaires
professionnels. »



Envisagez-vous d’avoir
prochainement des enfants ?



La réponse est non… même
si vous attendez de signer un CDI pour fonder une famille. Si le recruteur est
une femme, ne vous laissez pas entraîner par l’illusion d’une complicité
féminine. Vous cherchez un emploi, vous devez être claire là-dessus et rassurer
votre employeur qui n’a pas envie de fêter dans trois mois ce qu’il ne
considérera pas comme un heureux événement.
En revanche, il n’est pas recommandé d’opposer un « non » catégorique
qui traduirait un traumatisme à ce sujet. Notez au passage qu’on ne pose jamais
cette question à des candidats masculins…



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Interrogatif • « Oui,
bien sûr qu’un jour j’aurai des enfants, c’est normal non de vouloir des
enfants ? »
Réfractaire • « Oh vous savez moi, la maternité, c’est pas trop mon
truc. »
Inorganisé • « Je suis déjà débordée sans enfant, alors avec… »
Bestial • « Non, j’ai un chat, ça me suffit. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Si j’envisageais
d’avoir un enfant maintenant, je ne chercherais pas du travail. »
• « Oui, j’aurais certainement des enfants un jour, mais actuellement ma
priorité reste de trouver un travail et de m’y investir avant de fonder une
famille. »
• « Je viens juste de terminer mes études et je souhaite avant tout
débuter ma vie professionnelle. Avoir des enfants ne fait donc pas partie de
mes priorités du moment. »



Quels sont vos centres
d’intérêt ?



Avec cette question, le
recruteur se penche sur la dernière rubrique de votre CV, consacrée aux loisirs
et faisant trop souvent office de rubrique « fourre-tout »… au risque
de vous coincer le jour de l’entretien ! Deux règles sont à respecter.
Premièrement, vous devez absolument avoir quelque chose à dire. Creusez-vous
les méninges. Si vous écoutez de la musique par exemple, mettez en avant le
style que vous aimez et les concerts auxquels vous assistez. Deuxièmement, vous
ne pouvez pas réinventer votre vie. Vos loisirs restent révélateurs de votre
personnalité. Le recruteur veut savoir à quelles qualités vous faites appel
dans votre quotidien et quel temps vous consacrez à ces activités
extra-professionnelles. À vous donc de présenter vos hobbies sous un angle qui
vous sera particulièrement favorable. Sur cette question, vous pouvez
facilement gagner des points… comme en perdre.
Évitez de vous piéger tout seul. Vous pourrez perdre des points si vous n’êtes
pas sur vos gardes. Les recruteurs affirment souvent que peu importe le type
d’activité, le tout étant de pouvoir en parler avec passion. Pourtant… si vous
postulez dans une banque, mieux vaut ne pas trop insister sur votre passion
pour le rap, la techno ou encore le hard-rock ! Parfois même, mieux vaut
jouer du piano que de la guitare, c’est dire si les préjugés sont
tenaces ! Par ailleurs, à moins de faire preuve d’une pratique intensive
et d’un grand savoir-faire en la matière, quoiqu’on en dise, certaines
activités manquent terriblement d’originalité comme : la lecture (chacun a
appris à lire !), le ski (passer une semaine chaque année à la montagne ne
relève pas de l’exploit !), le cinéma (qui déteste se faire une
toile ?), la cuisine (vous n’empoisonnez pas vos amis ?) ou encore la
natation (vous partez en vacances à la mer ?). Pour que ces activités
puissent passionner votre interlocuteur, il faut sortir de la norme et les
vivre intensément, inutile de parler de vos voyages si c’est pour préciser que
vous partez bronzer à Djerba une fois par an, ou de votre engagement dans une
association humanitaire si cela consiste avant tout à verser une
cotisation !
Pour gagner des points, il faut bien préparer cette question avant l’entretien.
Demandez-vous quelles sont les qualités auxquelles le poste fait appel.
S’agit-il d’un emploi d’équipe ou plutôt solitaire ? Est-ce un métier de
contacts ? Ce poste nécessite-t-il des qualités de leaderschip ?,
etc. Ensuite, présentez vos activités de manière à répondre à ces questions.
Vous pouvez ainsi mettre en valeur des centres d’intérêts qui ont un lien
direct avec le poste auquel vous postulez. Il est certain que si vous souhaitez
intégrer une entreprise qui fabrique des articles de sport, même à un poste de
direction, il est bien vu d’être sportif. D’une manière plus générale, les
recruteurs considèrent que la pratique d’un sport collectif met en valeur votre
esprit d’équipe et si vous participez à des tournois, votre côté
combatif ; jouer aux échecs, c’est faire preuve de concentration, etc. D’un
autre côté si vous pratiquez le tennis, mais toujours entre copains et de
préférence en double, cela démontre aussi un bon esprit d’équipe. Bien sûr,
vous pouvez toujours distiller quelques activités qui font appel à des qualités
différentes… mais faites très attention, vous ne savez pas qui est en face de
vous (les recruteurs ont aussi le droit d’être passionnés de planche à voile ou
de philatélie !).



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Monomaniaque •
« C’est une question difficile… je n’ai pas vraiment de centres
d’intérêts… en dehors de mon travail qui me passionne.»
Dilettante • « J’aime bien lire des livres… j’aime bien aussi aller au
cinéma. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Si vous n’avez pas
beaucoup d’expérience professionnelle, ce sont vos centres d’intérêts qui
permettront au recruteur de mieux déceler votre potentiel. Il existe autant de
réponses que d’activités : l’essentiel étant toujours de décrire ce que
vous faites et d’indiquer ce que cela vous apporte ! Nous vous proposons
plusieurs exemples commentés pour souligner l’interprétation qui peut être
faite de ce que vous avancez.
Activité sportive collective • « Je pratique le base-ball depuis cinq ans.
J’ai réellement découvert et apprécié ce sport à l’occasion d’un séjour au Canada.
À mon retour, je me suis renseigné(e) sur les possibilités de le pratiquer en France. Je fais
partie d’un club au sein duquel j’exerce également un rôle d’entraîneur. Je
suis présent sur le terrain tous les dimanches et je m’occupe aussi de la
gestion quotidienne du club. J’aime avant tout prendre des responsabilités et
avoir des objectifs à atteindre. Et puis j’apprécie de vivre en groupe des
victoires et des déceptions. »
Bravo, en une phrase, vous avez glissé un séjour à l’étranger, montré que vous
avez de la suite dans les idées, que vous êtes capable d’encadrer des
personnes, que vous savez vous intégrer dans une équipe et n’hésitez pas à
endosser des responsabilités !
Activité sportive individuelle • « Je pratique le ski depuis mon plus
jeune âge et j’ai un assez bon niveau. Bien sûr, il m’est difficile de partir
plus d’une semaine à dix jours par an. Mais, cette semaine hors du temps me
fait du bien. J’apprécie de pouvoir me couper totalement des réalités
quotidiennes pour vivre pleinement au rythme de la montagne. Selon les cas, je
skie seul(e), au contact des grands espaces, ou bien avec des amis, plus dans
un esprit de compétition cette fois. »
Malgré une activité peu originale, le recruteur sait que vous êtes capable de
prendre du recul et que vous savez également évacuer votre stress lorsque c’est
nécessaire. Par ailleurs, vous avez insisté sur le fait que votre activité n’est
pas totalement solitaire.
Activité artistique • « Je fais partie d’une chorale dans laquelle je suis
soprano. Une fois par semaine, pendant trois heures, nous nous retrouvons, avec
d’autres chanteurs et chanteuses. Cette activité m’apporte énormément de
choses. D’une part, elle permet de me décharger de mon stress, car je m’exprime
à la fois sur le plan de la voix, mais également physiquement. Ensuite, il est
agréable de retrouver un groupe composé de personnalités différentes – car un
alto et un soprano ne se ressemblent pas – capables de se comprendre pour
chanter à l’unisson. Enfin, pour bien chanter, il faut savoir s’élever vers ce
qui est beau, ce qui m’enrichit aussi sur le plan émotionnel. »
Vous montrez votre assiduité, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie
extra-professionnelle, votre capacité à comprendre votre entourage et à tenir
compte des différences de chaque individu, et enfin votre sensibilité
artistique.
Activité culturelle • « Je suis un(e) très grand(e) lecteur(trice).
J’adore me plonger dans la lecture d’un nouveau roman car je sais que je vais passer quelques heures
passionnantes. J’essaie de lire les livres qui viennent de sortir car j’aime
beaucoup discuter de mes lectures avec mes ami(e)s ou avec les personnes que je
suis amené(e) à rencontrer. Mais j’apprécie aussi de relire de grands
classiques. Je viens d’ailleurs de terminer la Curée de Zola. Je n’ai pas fini
toute la série des Rougon-Macquart, mais j’en ai déjà lu une bonne dizaine !
Sinon, mes auteurs contemporains préférés sont des romanciers comme Didier Van
Cauwelaert, Daniel Pennac, Benoîte Groult, Didier Daeninckx, etc., pour la France. En
littérature américaine, je crois que j’ai dû lire tous les livres de Paul
Auster. »
Pas de doute, vous êtes passionné(e), et puis malgré le caractère individuel de
cette activité, vous montrez votre capacité à partager. Par ailleurs, vous
faites preuve d’une bonne culture générale et éclectique.
Activité musicale • « J’adore écouter de la musique, ce n’est peut-être
pas très original, mais chez moi, c’est une vraie passion. J’achète pas mal de
CD ou je les emprunte parfois à la médiathèque. Je me tiens informé(e) de
l’actualité musicale en lisant des revues comme les Inrockuptibles par exemple.
Mes goûts sont plutôt orientés vers le rock, le blues et la musique country,
mais j’aime bien également la world music. J’assiste assez souvent à des
concerts, mais plutôt dans des petites salles ou dans des cafés. Ce que j’aime,
c’est repérer un groupe qui monte et suivre son évolution. »
Vous montrez votre capacité à vous enthousiasmer et à diversifier vos sources
(bibliothèques, concerts, revues…) ainsi que votre anticonformisme (attention,
cette qualité n’est pas toujours appréciée, encore une fois, tout dépend du
poste à pourvoir).
Activité culinaire • « J’aime bien cuisiner, je sais bien que ce n’est pas
une activité très originale, mais ce passe-temps me convient parfaitement. La
cuisine nécessite un certain sens de l’organisation car il faut préparer un
menu, gérer un budget, établir un planning pour que tout soit prêt à temps.
Mais ce qui me plaît par-dessous tout, c’est de passer du temps à effectuer un
travail de qualité, dans le but de satisfaire mon entourage. J’aime que l’on
apprécie ma cuisine et… j’aime aussi bien manger ! »
Vous montrez, avant tout, votre capacité à argumenter sur un sujet peu évident,
vous insistez ensuite sur votre sens de l’organisation, votre amour du travail
bien fait et votre générosité… non sans une petite pointe d’humour finale.



Quel est le dernier livre
que vous avez lu ?



Impossible de sécher
devant cette question. Un diplômé de l’enseignement supérieur est supposé lire
régulièrement, soit des livres, soit des magazines et des journaux (en dehors
bien sûr des offres d’emplois !), soit les deux. Et même si vous n’aimez
que les policiers, il ne faut pas en avoir honte mais en profiter pour parler
du titre, de l’auteur et du genre. Qui sait ? Vous avez peut-être affaire
également à un amateur ? Si vous lisez la presse, le recruteur vous
demandera forcément d’énoncer des noms de journaux ou de magazines. Attention,
certains titres peuvent être connotés (reportez-vous à la question
« lisez-vous régulièrement la presse ? »).
Petit conseil : évitez de citer le titre de cet ouvrage (que vous êtes
forcément en train de lire puisque vous venez de tomber sur cette
phrase !). Les recruteurs souhaitent que les candidats puissent se
préparer aux entretiens, mais en même temps, ils n’aiment pas du tout avoir
l’impression qu’on leur fournit des réponses stéréotypées.


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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالسبت 01 أكتوبر 2011, 20:32

Les 100
questions classiques d’un entretien d'embauche "Deuxième partie"


Les réponses à
éviter



Débordé • « Je n’ai
vraiment pas le temps de lire. »
Blasé • « Je n’aime pas trop lire. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « À vrai dire, je
lis peu de romans, car je suis un(e) grand(e) consommateur(rice) de presse. Je
consacre une demi-heure par jour à la lecture d’un quotidien et chaque semaine,
je lis plusieurs magazines économiques comme Enjeux-les Échos, Alternatives
économiques, le Nouvel Économiste et des revues financières comme Investir, la
Vie française et le Revenu. »
• « Je suis en train de lire actuellement / je viens de terminer le
dernier roman de Stephen King : Sac d’os. »



Quel est le dernier film
que vous avez vu au cinéma ?



Même si vous n’avez pas
mis les pieds dans un cinéma depuis trois ans, vous devez être au courant de
l’actualité cinématographique. Il faudrait vraiment ne lire aucun journal, ne
pas écouter la radio, ni regarder la télé… pour rester totalement muet sur
cette question. C’est donc votre capacité à suivre l’actualité culturelle qui
intéresse ici le recruteur. Selon vos affinités avec le 7e art, vous serez plus
ou moins disert, mais dans tous les cas, vous devez citer au moins un film
sorti dans l’année, que vous avez vu ou à défaut… que vous projetez d’aller
voir ! Dans tous les cas, le film en lui-même importe peu, mais n’oubliez
jamais que le cinéma est un loisir très répandu et qu’il vaut mieux éviter de
manifester votre passion pour les films de François Truffaut si vous n’êtes pas
capable d’en parler avec un spécialiste de la question !



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Déconnecté • « Au
cinéma ? Ça fait longtemps que je n’y suis pas allé(e). Le dernier film
que j’ai vu, je crois que c’était le Grand Bleu. »
Blasé • « Je n’aime pas trop le cinéma. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous n’allez pas souvent
au cinéma • « J’ai été très occupé(e) ces derniers mois par l’obtention de
mon diplôme et cela fait quelque temps, à mon grand regret, que je ne suis pas
allé(e) au cinéma. Mais je pense aller voir prochainement le dernier film de
Pedro Almodovar sorti cette semaine. »
Vous allez de temps en temps au cinéma • « Le dernier film qui m’a
vraiment marqué, mais qui n’est peut-être pas le dernier que j’ai vu, est Ça
commence aujourd’hui, du réalisateur Bertrand Tavernier.
Vous êtes un(e) vrai(e) accro des salles obscures • Le titre du (ou des)
dernier(s) film(s) que vous avez vu(s) doit venir spontanément. Libre à vous,
ensuite, de compléter en citant des réalisateurs, des acteurs, des genres, etc.



Quel est l’événement qui
vous a le plus marqué(e) ces derniers mois ?



Vous ne rencontrerez pas
forcément cette question pendant l’entretien, mais plutôt sur certains dossiers
de candidature. Dans un premier temps, le recruteur voudra tout simplement
savoir si vous suivez l’actualité, si vous vous sentez impliqué par ce qui se
passe autour de vous, en dehors de votre diplôme, de votre école, de vos
sorties entre amis. Attention à ceux qui prendront la question sur un plan trop
personnel et citeront un événement familial ! Dans un deuxième temps, il
peut s’intéresser à votre capacité à hiérarchiser les événements. « Un
manager est quelqu’un qui doit gérer des priorités, il doit donc être capable
de les définir », souligne Michel Claudin, directeur du cabinet de
recrutement Antarès Informatique.
Si vous êtes jeune diplômé, on peut vous accorder le crédit de l’insouciance
sur cette question, mais tentez quand même de répondre, quitte à citer
simplement un événement qui a eu lieu dans la semaine. À priori, on ne vous
demandera pas de vous lancer dans un débat idéologique une fois que vous aurez
répondu, mais vous devez quand même être capable de dire pourquoi cet
événement, en particulier, vous a marqué.



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Égocentrique •
« L’obtention de mon diplôme ! » ou « L’obtention de mon
permis de conduire, je n’y croyais plus ! »
Cocooning • « La naissance de mon petit neveu » ou « Les 80 ans
de ma grand-mère. »
Blasé (toujours le ou la même !) • « Bah, rien. »



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• « On a souvent
tendance à se souvenir des grandes catastrophes et spontanément, c’est le
tremblement de Terre en Turquie qui me revient en mémoire. »
• « Sur le plan économique, je crois que le sujet qui a particulièrement
occupé le devant de l’actualité ces derniers mois concerne les mouvements de
fusion entre les grandes banques françaises et plus particulièrement l’OPE
lancée par la BNP sur la Société générale et Paribas. »



Quelle est la personne que
vous estimez / qui vous a marqué(e) le plus ?



Vous retrouverez cette
question, plus souvent sous la forme écrite, que directement au cours d’un
entretien. Vous avez alors l’embarras du choix pour répondre, depuis « mon
père ce héros » jusqu’à Gandhi, en passant par l’un de vos professeurs, un
héros virtuel, un personnage médiatique du monde politique, du show-business,
etc. Évitez quand même de sortir complètement du cadre professionnel, en citant
les 2B3 ou Madonna ! Ce type de question permet au recruteur de mieux
cerner vos valeurs (ce qui vous marque ou attire votre attention de manière
positive). Vous pouvez en profiter pour vous démarquer de vos concurrents,
surtout si jusqu’à présent vous êtes resté très neutre dans vos propos.
N’hésitez pas alors à citer un personnage original dont vous êtes capable de parler
avec chaleur. En sortant de votre réserve, vous prenez peut-être le risque de
déplaire, mais n’oubliez pas que le recruteur aura recours uniquement à ses
notes et à sa mémoire pour se souvenir de vous.



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Peu analytique • « Je
ne sais pas, c’est difficile de répondre à cette question. »
Peu synthétique • « Il y a trop de personnes, je ne sais pas quoi répondre. »



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• « Lorsque vous me
posez cette question, je pense à l’un de mes professeurs de seconde et de
première qui enseignait le français. Il était passionné par sa matière et cela
se ressentait. Ses cours étaient captivants. Pour aborder un nouvel auteur ou
un nouveau thème, par exemple, il s’appuyait sur un événement qui s’était
déroulé dans la semaine. Du coup, tout le monde avait envie d’en savoir
plus. »
• « J’ai été pendant très longtemps en admiration devant mon père. Il a
abandonné ses études pour épouser ma mère qui était enceinte. Le seul travail
qu’il ait trouvé était un poste d’ouvrier qui ne correspondait pas à ses
ambitions. Il a suivi des cours du soir pour devenir ingénieur. Et aujourd’hui,
il dirige sa propre entreprise. Ce type de parcours me plaît beaucoup. »
• « J’ai beaucoup d’admiration pour des personnalités comme Mère Teresa
qui ont tout sacrifié de leur vie pour se consacrer aux plus démunis. D’une
manière générale, je trouve les personnes qui ont une vocation humanitaire très
estimables. »



Lisez-vous régulièrement
la presse ?



« Dites-moi ce que
vous lisez et je vous dirai qui vous êtes »… telle pourrait être la devise
des recruteurs qui posent cette question. Pour d’autres, il s’agit aussi de
vérifier vos sources d’information. Dans tous les cas, il est préférable de
lire la presse, au moins un quotidien et éventuellement quelques news
magazines, vous montrerez ainsi votre esprit d’ouverture et puisque vous êtes
réellement en recherche d’emploi, vous êtes quand même sensé lire certains
titres pour les petites annonces !
Indiquez quelques journaux et magazines (dont vous connaissez le prix et le
jour de parution au cas où le recruteur voudrait vérifier vos dires) mais
faites attention à la connotation politique de certains titres. En citant
l’Express, le Monde, les Échos ou la Tribune, vous ne prendrez aucun risque. En
revanche le Figaro ou Marianne sont déjà plus marqués. Et si vous affirmez lire
l’Huma, il faudra assumer votre choix… et éviter de candidater pour un poste
dans une salle de marché ! Enfin, n’oubliez pas de citer la presse
professionnelle du secteur dans lequel vous postulez. Si vous recherchez un
emploi dans l’informatique, par exemple, on ne vous pardonnera pas de ne pas
lire au minimum 01 Informatique et le Monde informatique.



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Débordé • « Non, je
n’ai pas tellement le temps. »
Désabusé • « Non, vous savez les journalistes… »



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• « Oui, je suis
abonné(e) à Libération et chaque matin, je lis le journal pour m’informer de
l’actualité. »
• « Je suis un gros lecteur de presse magazine essentiellement. Chaque
semaine, je lis l’Expansion, le Nouvel Économiste, l’Express, le Nouvel
Observateur… »
• « Je ne lis pas la presse de manière attentive tous les jours, mais le
Monde assez souvent. En revanche, j’essaie de lire toutes les revues qui
concernent mon secteur d’activité. »



Vous intéressez-vous aux
nouvelles technologies de l’information ?



Ou si vous préférez :
« avez-vous un accès à Internet ? » ou « avez-vous un
e-mail ? », voilà le sens de cette question de plus en plus présente
dans les entretiens de recrutement. À l’heure où nombre d’entreprises recrutent
via Internet et où il devient possible de déposer directement son CV sur le
réseau des réseaux, il est impensable de ne pas savoir l’utiliser, surtout si
vous sortez de l’université après un bac+4 ou bac+5 (vous êtes sensé avoir
effectué des recherches dans le cadre de vos études) ou d’une grande école de
commerce et d’ingénieurs disposant toutes ou presque d’un site web. Si vous
possédez un e-mail personnel, vous avez intérêt à l’indiquer sur votre CV. De
fait, le recruteur ne vous posera peut-être même pas la question, tant la
réponse sera évidente !



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Coupé du monde •
« C’est-à-dire ? Que voulez-vous dire par nouvelles technologies de
l’information ? »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Oui, ça me
passionne même. J’ai un accès à Internet chez moi, et j’utilise tous les jours
mon e-mail pour communiquer aussi bien de manière professionnelle qu’avec mes
ami(e)s. »
• « Oui, d’ailleurs, pour ma recherche d’emploi, je consulte de nombreux
sites qui proposent des offres d’embauche comme www. letudiant.fr par
exemple. »
• « Oui, c’est même devenu un réflexe chez moi, quand j’ai besoin d’une
information, de consulter d’abord le web. Souvent je trouve ce que je cherche
et je gagne du temps. »



Possédez-vous un
ordinateur personnel ?



Inutile de paniquer si
vous n’êtes pas équipé d’un pôle bureautique à la maison. Naturellement si vous
êtes ingénieur informatique, le recruteur risquera de trouver cela pour le
moins insolite, sinon, personne ne vous en tiendra rigueur. Posséder un micro
révèle tout simplement votre intérêt pour les nouvelles technologies et votre
adaptation à votre époque. Si vous devez utiliser un ordinateur dans votre
profession, le recruteur pourra espérer que vous maîtrisez déjà quelques
logiciels et… que vous puissiez, le cas échéant, amener du travail à la maison.
Évitez en tout cas de bluffer sur cette question, car le recruteur s’en
apercevra très vite : vous aurez l’air bête lorsqu’il faudra répondre à
des questions du type : « sur quels logiciels
travaillez-vous ? » ou « savez-vous utiliser les macros sur
Excel ? ».



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Lunaire • « Un
quoi ? »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous ne possédez pas
d’ordinateur personnel • « Non et je le regrette beaucoup. L’achat d’un
ordinateur fera sans aucun doute partie de mes premiers investissements dès que
je commencerai à travailler. »
Vous possédez un ordinateur personnel • « Oui, je dispose d’un PC avec un
processeur Pentium 2, équipé de Windows 98 / d’un Macintosh Power PC
4100. »



Quelles sont vos
qualités ?



Aucun piège ne se dessine
derrière cette question pratiquement incontournable lors des entretiens et que
vous pouvez retrouver sous différentes formes : « quels sont vos
points forts ? », « avez-vous des valeurs morales ? »
ou encore « qu’est-ce que vous aimez le plus ? ». Le recruteur
attend surtout en retour une certaine honnêteté intellectuelle et une capacité
à réfléchir sur vous-même. Pour préparer , vous pouvez toujours faire le tour
de vos relations (parents, ami(e)s, et pourquoi pas vos professeurs) en leur
demandant ce qu’elles pensent de vous.
Restez sur le terrain professionnel. Leurs réponses vous fourniront une base de
travail, mais gardez toujours à l’esprit que les qualités qui intéresseront le
recruteur sont celles qui seront le plus en adéquation avec le poste proposé.
Si vous briguez un poste de financier, évitez de dire que vous manquez de
rigueur ! Rien ne sert d’annoncer que vous êtes un fin gourmet si vous
recherchez un emploi dans le BTP. En revanche, ce trait de votre personnalité
peut éventuellement être un atout dans l’agroalimentaire (à condition de bien
le vendre). Attention également au retour de bâton : une qualité peut
aussi devenir un défaut selon le type de mission. Être très curieux par exemple
est plutôt positif si vous envisagez de devenir journaliste, mais une vraie
calamité si vous postulez dans l’armée !
Des qualités pour un poste précis. Pour répondre le mieux possible à cette
question, vous devez avant tout étudier l’offre d’emploi afin de déterminer
quelles sont les qualités les plus adaptées au profil recherché. Si vous
souhaitez devenir secrétaire, on vous pardonnera difficilement de ne pas
affirmer spontanément que vous êtes très organisée, même si ça vous paraît
évident. Par ailleurs, n’oubliez jamais que capacité d’adaptation,
disponibilité et polyvalence restent des qualités très appréciées, quel que
soit le travail auquel vous postulez. D’une manière générale, pensez à
illustrer vos propos par des exemples précis ou des situations concrètes que
vous aurez puisés dans votre expérience.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image003Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Passe-partout • « Je
suis dynamique et très motivé(e) », c’est le minimum que l’on puisse
attendre d’un candidat à l’emploi ! Si vous êtes réellement dynamique,
prouvez-le par des actions telles que la prise d’initiatives, l’implication
dans un projet ou encore le déblocage d’une situation.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Il n’est pas facile
d’avoir l’air modeste lorsqu’on s’envoie des fleurs. Pour rester neutre,
commencez vos phrases par « on dit de moi que je suis… », « on
me reconnaît des qualités de… », etc. Évitez également l’utilisation
d’adverbes tels que « peu » ou « très », qui indiquent
justement que vous êtes « peu sûr » ou « très sûr » de
vous.
• « Je n’ai certes pas encore beaucoup d’expérience, mais ça ne m’empêche
pas d’être quelqu’un de mature. En tout cas, j’ai apprécié d’avoir eu des
responsabilités durant mes stages et d’avoir pu montrer mes compétences. »
• « Je pense avoir le contact facile. En tout cas, lorsque je suis en
société, je n’ai aucun problème pour lier connaissance avec des personnes que
je ne connais pas. »
• « Je suis quelqu’un d’enthousiaste. Je me passionne pour ce que je fais
et en général, je fédère les gens qui m’entourent. C’est, en tout cas, ce que
j’ai eu l’occasion de constater dans le cadre familial et amical et également
au cours de mes stages. »
• « Je sais
prendre du recul. En tout cas, je parviens assez facilement à avoir une vision
d’ensemble sur un projet et à définir précisément quels vont être les points
forts et les points faibles. »
• « Je suis consciencieux(se). J’aime que le travail soit bien fait et
s’il le faut, j’y consacre le temps nécessaire, quitte à travailler un peu plus
tard le soir. »
• « Je suis réactif(ve) et organisé(e). Lorsque j’ai beaucoup de travail,
j’arrive assez facilement à établir une liste des priorités afin de régler les
problèmes un par un et surtout d’éviter de prendre du retard. »
• « Je sais
prendre des décisions quand les situations l’exigent. En tout cas, j’ai assumé
ce rôle sans difficulté lorsque j’étais président(e) du BDE (bureau des
élèves), car c’est moi qui devais trancher à chaque fois qu’un problème se
présentait. »
• « La polyvalence est ma principale qualité. J’aime beaucoup découvrir
des choses nouvelles et diversifier mon horizon. Je n’ai rencontré jusqu’ici
aucun problème pour m’adapter à des situations ou des personnes différentes ou
travailler sur plusieurs projets en même temps. »



Quels sont vos
défauts ?



Devant cette question,
tous les candidats aimeraient déclarer : « je n’ai pas envie de
parler de mes défauts ». Mais comme c’est impossible, il faut bien trouver
quelque chose à répondre. « En fait, il faut souvent avoir derrière soi
plusieurs années d’expérience pour se connaître professionnellement et ainsi
savoir quels sont ses points faibles », souligne Marion Debuire,
consultante chez MG Advantis.
Si vous êtes jeune diplômé, vous devez donc vous projeter dans le futur (ce qui
vous évitera déjà de répéter inutilement ce que votre entourage dit de vous
depuis votre plus jeune âge). En fait, pour vous, il s’agit d’éviter de
répondre par mégarde à la question suivante : « quels sont les défauts
qui pourraient nuire à ce poste ? ». Si vous êtes désordonné par
exemple et postulez un emploi de documentaliste, vous n’êtes pas sur la bonne
voie ! Il en va de même si vous êtes sédentaire alors que le poste exige
de nombreux déplacements…
Dans tous les cas, vous ne pouvez pas maîtriser toutes les données du poste et
de son environnement. « Il existe parfois des mots-clés qui éliminent
d’office le candidat qui les prononce », indique un recruteur. Si vous
annoncez par exemple : « je suis susceptible », et que votre
éventuel futur directeur est très caustique, vous aurez certainement du mal à
travailler avec lui. Quoi qu’il en soit, mieux vaut toujours présenter les
informations sous un angle positif. Dites « je suis trop rigoureux(se) »
plutôt que « je n’aime pas le laxisme », « je suis
jusqu’au-boutiste » plutôt que « je suis entêté(e) » ou encore
« je suis perfectionniste » plutôt que « je suis
maniaque », etc. Par ailleurs, soyez honnête avec vous-même et évitez
d’annoncer comme défaut une simple qualité exacerbée du genre : « je
suis trop franc(he) » ou encore « je suis trop dynamique ».
Un recruteur peut vous demander de lui citer trois défauts (en général il
exigera aussi trois qualités). Il est donc toujours préférable de préparer une
liste pour ne pas sécher bêtement sur le troisième. À l’inverse, il peut aussi
vous demander : « quel est votre défaut / qualité
principal(e) ? ».
Enfin, essayez toujours de terminer par une note positive. Gardez à l’esprit
qu’un défaut que l’on combat finit par devenir un atout puisque vous en avez
pris conscience. Si vraiment aucun défaut ne vous vient à l’esprit, vous pouvez
répondre sur le chapitre de vos compétences en précisant ce qu’il vous faudra
améliorer pour exercer le poste, tout en prenant le risque que le recruteur
décèle votre subterfuge.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Banal • « J’ai les
défauts de mes qualités et les qualités de mes défauts. » • « Je suis
tenace jusqu’à l’entêtement. » • « Exigeant(e) avec moi-même, je le
suis également avec les autres. » • « Ma grande franchise m’a parfois
joué des tours. » • « Mon enthousiasme me pousse parfois à
l’excès. »
Prétentieux • « Mes défauts sont minimes par rapport à mes
qualités. »
À prouver • « Je ne pense pas avoir de défauts majeurs. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « On dit de moi que
je suis un(e) grand(e) bavard(e), mais en fait, c’est chez moi une façon d’amener
les autres à parler d’eux. »
• « On me dit souvent que j’ai tendance à être dirigiste, mais j’essaie de
compenser en discutant avec mes collègues avant de prendre une décision. »
• « J’ai conscience de mon manque de répartie mais j’essaie de m’améliorer
en participant à des discussions animées entre amis. »
• « Je manque encore d’assurance mais je pense que ma timidité est due à
mon manque d’expérience. En effet, lorsque je commence à me sentir bien dans un
groupe, je suis capable de m’investir et de faire des propositions. »
• « J’ai un problème avec le temps. Il m’arrive d’être en retard à un
rendez-vous ou de prolonger une réunion. Mais j’en ai conscience, je fais de
gros efforts et je crois avoir déjà bien progressé. »
• « J’ai encore des difficultés pour m’exprimer parfaitement en anglais,
même si je peux suivre une conversation ; mais je tente d’améliorer ma
pratique, notamment lors de séjours à l’étranger. »
• « Ma connaissance d’Excel est moins approfondie que celle de Word, mais je possède un ordinateur
personnel sur lequel je m’entraîne régulièrement. »



Quelle est votre
principale caractéristique ?



Le recruteur peut aussi
vous demander : « Quelle est votre tendance générale ? /
votre dominante ? / le trait principal de votre
personnalité ? ». Si vous annoncez sans hésitation : « je
suis un manager avant tout », « je suis juriste dans l’âme » ou
encore « ce que j’aime par-dessous tout dans mon métier, c’est l’aspect relationnel »,
le recruteur reconnaîtra en vous le spécialiste, plutôt doué dans son domaine.
En revanche, si vous ne comprenez pas la question ou si vous hésitez avant de
répondre, votre comportement révélera plutôt une personnalité touche-à-tout et
un esprit ouvert. Dans les deux cas, votre attitude peut être perçue de manière
positive ou négative, tout dépend des qualités requises pour le poste à
pourvoir.



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Mal préparé • « Je ne
comprends pas votre question. »



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Vous vous sentez
polyvalent(e) • « Je me considère plutôt comme quelqu’un de polyvalent,
capable de mener un projet de manière autonome, mais aussi de participer à une
réalisation collective. Mes goûts sont aussi très éclectiques, j’aime les
matières scientifiques, mais je ne déteste pas pour autant la
littérature ! »
Vous vous reconnaissez des caractéristiques • « Je pense être quelqu’un
d’énergique et de dynamique. Lorsqu’il faut régler un problème ou mettre les
bouchées doubles pour terminer un dossier, je réponds présent(e). C’est sans
doute ce qui me caractérise le plus. » • « On m’a souvent dit que
j’avais de bonnes qualités relationnelles, c’est surtout, je crois, ce qui me
caractérise. »



Que pourriez-vous
améliorer dans votre personnalité ?



Vous avez déjà présenté
vos défauts et vos qualités… et voilà que vous n’êtes pas encore au bout de
votre autocritique ! Cette fois le recruteur veut tester votre humilité et
votre capacité à vous remettre en question : avez-vous réellement
conscience de vos lacunes et êtes-vous prêt à y remédier ? Sur cette
question, vous pouvez répondre en citant un défaut ou une compétence, sachant
qu’il est plus facile d’améliorer une compétence… qu’un défaut. Là encore,
pensez toujours au poste à pourvoir et ne donnez pas au recruteur une
information rédhibitoire !



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Modeste • « Oh… pas
grand-chose, je suis parfait(e). »



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• « Je pense pouvoir
améliorer mon anglais. »
• « Je ne suis peut-être pas assez extraverti(e). Dans un groupe, j’écoute
plus que je ne parle, on me trouve ainsi plutôt réservé(e), ce qui n’est pas le
cas. Je devrais m’exprimer davantage. »
• « Quand je n’aime pas quelqu’un ou que je n’apprécie pas une situation,
cela se voit immédiatement sur mon visage. Or, cela pourrait me rendre service
parfois d’être moins émotif(ve). »
• « Je ne lis pas assez et c’est un tort. Mais j’ai l’intention de prendre
des abonnements à divers magazines. »
• « Je suis trop direct(e) et je me suis déjà rendu compte que les gens
n’appréciaient pas forcément mes réparties… »



Estimez-vous avoir de la
chance ?



Ou plutôt :
« vous considérez-vous responsable de ce qui vous arrive ? ».
Voilà exactement ce qui intéresse le recruteur dans cette question. Du moins,
dans un premier temps… car juste après, une deuxième question lui viendra à
l’esprit : « pourquoi pensez-vous que ce qui vous arrive puisse être
(ou ne pas être) lié à la chance ? ». Dans l’univers professionnel,
il est plutôt bien vu d’être né sous une bonne étoile… à condition de ne pas en
profiter d’une manière insolente ! Il faut reconnaître avoir bénéficié de
la chance à certains moments de votre vie (l’optimisme est très apprécié), sans
pour autant affirmer que tout vous tombe du ciel. Et dans tous les cas, pensez
à préparer des exemples précis au cas où le recruteur voudrait en savoir plus.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Fataliste • « Non, je
n’ai jamais rien gagné dans ma vie et ce sera toujours comme ça ! »
Déprimé • « En principe oui, mais ces temps-ci, je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’ai vraiment
pas de bol. »
Parano • « Non pas vraiment, en général quand il y a un problème, c’est
sur moi que ça tombe ! »
Persécuté • « On ne peut pas dire que j’en ai eu depuis ce matin. D’abord,
mon réveil n’a pas sonné, je me suis donc réveillé(e) en retard. Parti(e) alors
en courant, j’ai quand même raté le bus. J’ai donc attendu le suivant qui est
arrivé en retard et bondé ! Comme j’avais mal lu sur le plan la route pour
venir, je me suis trompé(e) d’arrêt et j’ai dû marcher vingt minutes sous la
pluie, etc. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je dirais que
j’ai plutôt bénéficié d’opportunités que de chance. »
• « Je ne sais pas si j’ai réellement de la chance, j’essaie en tout cas
de la provoquer. »
• « Jusqu’à présent je ne me suis pas trop mal débrouillé(e) dans mes
études et dans ma carrière, en partie grâce à la chance ou plutôt à certaines
opportunités que j’ai su saisir. »
• « Si je prends certains événements du bon côté, je dirais que la chance
a parfois joué dans ma vie, mais ça ne marche pas à tous les coups… et
heureusement d’ailleurs.



Etes-vous
ambitieux(se) ?



Personne ne répond par la
négative à cette question ! Mais ce qui intéresse le recruteur, c’est de
mesurer le degré de votre ambition. Il ne se contentera pas de , mais vous
demandera sûrement ensuite : « comment définiriez-vous
l’ambition ? » ou « qu’est-ce qu’un ambitieux, selon
vous ? ». S’il vous pose cette question, c’est sûrement parce que le
poste à pourvoir est évolutif, qu’il s’agisse d’assumer des responsabilités ou
d’encadrer une équipe, dans un contexte difficile. Pour répondre, vous devez
démontrer votre ambition au travers des sacrifices et efforts que vous avez
fournis pour arriver là où vous êtes. « Le vrai ambitieux est quelqu’un de
très actif et ses actes le prouvent, le faux ambitieux claironne beaucoup, mais
agit moins », souligne Jean-Pierre Stalla, directeur associé du cabinet
Rohde & Partner.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Insolent • « Oui,
bien sûr. Pourquoi, pas vous ? »
Pantouflard • « Ben, oui, mais pas trop vite. Évoluer, ça oblige aussi à
prendre des responsabilités… »
Pressé • « Oui, je me suis fixé(e) comme objectif d’être responsable
d’équipe dans six mois, sinon je cherche un autre emploi. »
Serial killer • « Absolument, je suis ambitieux et je ne m’en cache pas.
Dans la vie, ceux qui n’avancent pas reculent et c’est tant pis pour eux. Moi,
j’ai l’intention d’arriver et je m’en donnerai les moyens. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je pense être
quelqu’un d’ambitieux. J’ai accepté un premier poste dans une région de l’est
de la France
avec l’objectif ensuite de pouvoir intégrer le siège parisien du groupe. »
• « Oui, je crois. En tout cas, je mets tout en œuvre pour trouver un
emploi à la mesure de mon ambition. Je recherche un poste qui me permettra de
pratiquer couramment l’espagnol et je me déplace pour des entretiens qui se
déroulent aussi bien en France
qu’en Espagne. »
• « Je pense être ambitieux(se). Je crois que le fait d’être parti(e)
pendant trois mois l’été dernier aux États-Unis pour livrer des pizzas, dans le
but avant tout d’améliorer mon anglais, en est une illustration. »



Qu’est-ce qui vous fait
avancer dans la vie ?



Avec ces questions, le
recruteur veut tout simplement connaître vos principaux facteurs de motivation.
Ces derniers peuvent être très nombreux : l’argent, le pouvoir, la prise
de responsabilités, l’accomplissement intellectuel, une meilleure connaissance
d’un secteur, la reconnaissance sociale, la qualité de la vie, l’appartenance à
un grand groupe, la possibilité d’apprendre quelque chose, la réalisation de
projets motivants, etc. Peu importent finalement ceux qui vous concernent, ce
qui intéressera surtout le recruteur c’est l’ordre dans lequel vous allez les
classer. Il aura ainsi une idée très précise de vos priorités professionnelles…
qui ne doivent quand même pas être trop éloignées du poste à pourvoir ! Si
vous postulez un emploi de cadre commercial, par exemple, le recruteur ne sera
pas choqué d’apprendre que votre première motivation est de gagner de l’argent.
À noter qu’un recruteur peut aussi obtenir le même type de réponse en vous
demandant : « comment définiriez-vous la réussite ? » ou
encore « qu’est-ce qui vous motive ? ».



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Spirituel • « Ma
voiture. »
Frimeur • « Je veux travailler dans une entreprise connue qui fabrique des
produits de marque. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Faites très attention à ,
elle doit être en liaison avec l’entreprise dans laquelle vous postulez. S’il
s’agit d’une PME qui ne peut pas vous offrir un salaire très important, évitez
de dire que vous souhaitez avant tout gagner de l’argent. Si, à travers le
discours du recruteur, vous avez compris que le poste n’est pas évolutif,
n’insistez pas sur votre désir de progression, etc.
• Apprendre : « Ce que j’aime avant tout, c’est inventer de nouvelles
choses. »
• Gagner de l’argent : « J’ai envie de bien gagner ma vie. »
• Le goût pour les produits de la marque : « J’ai envie de travailler
pour une entreprise dont j’aime les produits. »
• Prendre des responsabilités : « Le fait de pouvoir s’impliquer de A
à Z dans un projet. »
• Être épanoui(e) : « La possibilité d’instaurer un échange entre ce
que j’apporte à l’entreprise et ce qu’elle peut m’apporter. »



Quel est votre signe
astrologique ?



Bienvenu au royaume de
l’irrationnel avec cette question ! Il en existe bien d’autres du même
acabit. Certains chefs d’entreprise ont leur marotte et s’ils pensent que les
« Cancer » ont l’esprit de contradiction, vous ne les ferez pas
changer d’avis. Face à ce genre de question, vous ne pouvez qu’annoncer la
vérité et advienne que pourra. Un petit indice cependant : si le recruteur
vous la pose, c’est qu’il y attache de l’importance. Évitez donc d’avoir l’air
surpris ou ironique et répondez le plus naturellement possible.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Méfiant • « Je suis
du signe du Verseau. Mais ça a une importance pour le poste ? »
Défaitiste • « Si je vous dis que je suis Bélier, vous n’allez pas
trouver ça bien, c’est ça ? »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Dire la vérité, sans autre
commentaire • « Je suis du signe du Lion », « Je suis du signe
de la Vierge », etc.
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالسبت 01 أكتوبر 2011, 20:35

Les 100
questions classiques d’un entretien d'embauche "Troisième partie"
Fumez-vous ?


Si l’on vous pose la
question, ce n’est pas pour vous offrir une cigarette… mais bien au contraire,
parce que beaucoup de patrons sont las d’arbitrer dans leur entreprise les
débats entre fumeurs et non-fumeurs. Dans la majorité des cas, pour éviter les
ennuis, l’entreprise préfère embaucher un non-fumeur (à moins de postuler dans
une PME où tout le monde fume). Il est bien entendu que ce critère n’est pas
primordial lors du recrutement ; il serait donc inutile de mentir tout en
sachant que si vous êtes complètement dépendant de la cigarette, vous aurez
forcément beaucoup de mal à travailler dans cette entreprise. En tant que
fumeur raisonnable, répondez en indiquant votre consommation et en montrant
votre bonne volonté face aux non-fumeurs. De toute façon, le recruteur
n’hésitera pas à être très clair sur la politique de l’entreprise concernant
l’usage de la cigarette.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Avide, voire en manque •
« Ah oui, merci ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• Vous ne fumez pas :
« J’ai arrêté voici deux ans. » / « Je ne fume
plus. » / « Je n’ai jamais fumé. », etc.
• Vous fumez : « Oui, je fume en moyenne dix cigarettes par jour,
mais je travaille actuellement dans un bureau non fumeur et je fume
principalement le soir, à mon domicile. » • « Oui, mais j’envisage
sérieusement d’arrêter. », etc.



Pourquoi avez-vous choisi
cette formation ?



Lorsque l’on choisit de
s’engager dans une filière, c’est principalement par réelle vocation (10 % des
candidats selon les recruteurs), inclination personnelle (si vous détestez les
maths, vous n’irez pas vous inscrire en DEUG de sciences) ou après avoir écouté
les parents et les copains.
En posant cette question, le recruteur cherchera donc à cerner vos motivations
et les événements extérieurs qui ont guidé vos choix tout au long de vos
études. Le problème, c’est que vos réponses peuvent être diversement
interprétées. Avoir une vocation, c’est plutôt bien perçu (vous faites preuve
de cohérence et de détermination)… mais cette précocité peut cacher un manque
de remise en question, surtout si vous marchez sur les pas de votre père ou de
votre grand-père. Si vous avez découvert un métier au cours de vos études, vous
vous êtes spécialisé ou réorienté après votre diplôme, le recruteur voudra
savoir si vous êtes aujourd’hui mature et sûr de votre choix.
La façon dont vous avez choisi une formation est aussi un révélateur de votre
personnalité : « aviez-vous pris des renseignements sur la filière
avant de l’intégrer ? », « êtes-vous quelqu’un de terrain ou
préférez-vous étudier ? ». Le recruteur peut relier à celles
concernant les questions sur vos qualités et vos défauts et essayer de définir
ainsi votre mode de fonctionnement.
Enfin, les recruteurs apprécient en général les candidats qui défendent les
couleurs de leur filière avec passion, car il s’agit souvent de profils qui ont
vécu (et non subi !) leurs études.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Banalissime •
« Tout(e) petit(e) déjà, je démontais et réparais le magnétoscope… »
Papamadit • « Mes parents m’ont conseillé de suivre des études de
secrétariat, car on aura toujours besoin de secrétaires. »
Rebelle • « Je n’ai surtout pas voulu faire la même chose que mon
père. »
Raisonnable • « En préparant un diplôme d’ingénieur, on est assuré de
trouver un travail. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous avez un parcours
balisé • « J’ai toujours préféré les matières scientifiques et après le
bac, je me suis orienté(e) tout naturellement vers une école d’ingénieurs. À
l’époque, j’avais discuté avec plusieurs personnes qui exerçaient cette
profession et j’avais aimé l’aspect technique de la fonction ainsi que la
diversité des missions que peut remplir un ingénieur. De plus, j’avais envie
d’exercer un métier à responsabilités. »
Vous avez suivi vos études par hasard • « J’ai suivi cette filière par
intérêt pour les langues et dans l’idée d’être traductrice, mais au cours de ma
deuxième année de formation, j’ai découvert avec intérêt les possibilités de
débouchés dans le tourisme. »
• « Après le bac, n’ayant pas de projet professionnel défini, je me suis
inscrit(e) en fac de droit par hasard, mais très vite je me suis passionné(e)
pour le droit des affaires et au terme de différents stages, j’ai eu la
confirmation que c’était dans cette voie qu’il fallait que je m’engage. »



Que pensez-vous de votre
formation ?



En posant cette question,
le recruteur veut savoir si vos attentes ont été satisfaites et surtout, ce que
vous avez retenu de vos deux à cinq années de formation. « En général, les
candidats soulignent spontanément ce qui les a le plus marqué, qu’il s’agisse
de la pédagogie, de leurs stages, de l’ambiance de la promo ou encore de leur
implication dans la vie associative », indique un recruteur. « Et la
pire des réponses consiste justement… à ne pas répondre, car si un étudiant est
incapable de parler de sa filière, c’est souvent qu’il a mal vécu son
cursus », poursuit-il. Veillez à mettre en évidence les points positifs,
même si votre diplôme n’est pas toujours très bien perçu sur le marché du
travail.
Sur cette question, un recruteur peut aussi tester votre esprit critique :
êtes-vous capable d’avoir un point de vue objectif et de proposer par exemple
des améliorations. Pas facile quand on sort tout juste de l’école ! Et
puis, d’une manière plus générale, le recruteur récupère ainsi des informations
sur la formation. Des données qu’il peut regrouper avec d’autres témoignages ou
comparer avec son propre avis. Notez que pour certaines professions, la manière
dont vous défendez votre formation peut aussi être révélatrice :
« lorsque j’interroge un profil commercial, j’attends de voir comment le
candidat va s’y prendre pour me vendre son école de commerce ! »,
indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personalis.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Naïf • « Mon école
est la mieux placée sur ce secteur. »
Déçu • « La réputation de cette école n’est pas à la hauteur de son
niveau. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous êtes satisfait de
votre formation • « Les cours de la formation se déroulent sous forme de
séminaires ou de travaux de groupe, ce qui renforce l’esprit d’équipe et permet
à chacun d’apprendre à s’exprimer en public et à défendre son point de vue. Je
crois que c’est l’un de ses points forts. Pour le reste, cette filière a tout à
fait correspondu à mes attentes. »
• « J’ai volontairement choisi une école généraliste car j’avais envie de
suivre des cours dans différents domaines, afin de ne pas me spécialiser trop
vite. En ce sens, j’ai particulièrement apprécié la qualité de l’enseignement.
Et c’est en fait au travers de mes stages que j’ai découvert l’aspect concret
du métier. Je pense que le fait d’alterner théorie et pratique m’a donné une
grande ouverture d’esprit et m’a permis de bien définir mon projet
professionnel. »
Vous n’êtes pas satisfait • « J’ai été, il est vrai, un peu déçu(e) par ma
formation. Je pense que l’aspect pratique est très bien mis en valeur dans la
mesure où les stages sont nombreux et variés. De plus, les liens avec le monde
professionnel sont très étroits. En revanche, j’aurais souhaité, sur le plan
théorique, bénéficier de cours d’initiation à l’encadrement et à la prise de
responsabilités. Par ailleurs, nous avons pu assister, une fois dans l’année, à
une conférence animée par un cadre d’une grande entreprise, et je pense qu’il
aurait été intéressant que notre école puisse renouveler ces
interventions. »
• « Je dois reconnaître que le niveau de ma formation n’a pas été à la
hauteur de mes attentes. Cette filière reste, selon moi, beaucoup trop axée sur
la vente et le marketing. Très rapidement, je me suis rendu compte qu’il me
faudrait combler certaines lacunes, notamment en gestion. C’est la raison pour
laquelle j’ai voulu compléter mon cursus par un troisième cycle en gestion,
avant de m’engager dans la vie active. Aujourd’hui, je pense que ma double
compétence constitue en fait un atout qui peut intéresser des
employeurs. »



Et si c’était à
refaire ?



Le recruteur peut vous
poser cette question s’il a un doute sur vos réponses concernant le choix de
votre formation. Dans une autre variante, il peut aussi vous demander :
« Êtes-vous content(e) d’avoir suivi cette filière ? ». Dans les
deux cas, son objectif est le même : vérifier la cohérence de vos propos.



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Suicidaire •
« Surtout pas ! »
Hésitant • « Je ne sais pas… tout dépend des circonstances… mais c’est
vrai qu’à l’époque, je ne savais pas tout… » • « Alors ça, c’est une
bonne question ! En fait, j’n’en sais
rien. » • « Tout dépend si je trouve rapidement du travail ou
pas. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous avez déjà montré que
votre formation vous a déçu(e) • « Je pense que je me suis mal orienté(e)
après mon bac, mais c’est vrai qu’à l’époque je n’avais aucune idée de ce que
je voulais faire plus tard. Aujourd’hui, avec le recul, je pense que j’aurais
pu gagner du temps dans mes études. Mais je ne regrette pas non plus mes choix
de l’époque. » • « Je pense effectivement que je n’ai pas choisi la
meilleure orientation. Mais pour autant je n’estime pas avoir perdu mon temps.
Ma formation m’a apporté beaucoup, simplement il est vrai que j’ai dû
approfondir certaines choses – et notamment les langues – par moi-même. »
Vous avez déjà montré que vous avez apprécié votre formation • « Sans
aucune hésitation. »



Comment expliquez-vous
votre cursus décousu ?



Vous avez suivi une année
de classe prépa, puis une année de fac, avant de partir au service militaire.
De retour dans le civil, vous avez préparé un BTS, puis choisi d’intégrer ensuite
une grande école. Aujourd’hui, vous êtes diplômé et prêt à décrocher un emploi
mais… à chaque entretien, ça ne loupe pas, votre CV intrigue les
recruteurs ! Et à chaque fois, il vous faut combattre des à priori
défavorables. Que faire dans ce cas-là ? Comment justifier d’une ou deux
années de tâtonnement ?
Tout d’abord, ne haussez pas les épaules l’air désabusé, mais montrez surtout
que vous vous attendiez à cette question. Ensuite, tirez partie de votre
originalité en indiquant toujours ce que chaque expérience vous a apporté.
C’est le même raisonnement qui s’applique si vous avez mis six ans pour obtenir
une maîtrise. « Les candidats ont le droit de se tromper ou d’avoir pris
tout simplement une année sabbatique, mais ils ne doivent pas le passer sous
silence », ajoute Annie Pierson, directrice du cabinet Eurosélection. Ceci
étant, ne soyez pas non plus trop naïf : ça ne fait pas très sérieux
d’avoir suivi quatre années d’études pour se rendre compte que finalement il
n’y avait pas de débouchés dans la filière !



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image003Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Naïf • « J’ai été
largué(e) en fac, alors je me suis rabattu(e) sur un BTS. » • « Vous
savez bien, quand on est étudiant, on est plutôt insouciant. Disons que j’ai
bien profité de mes études, mais aujourd’hui, j’ai enfin mon diplôme, je
recherche donc du travail. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je suis
passionné(e) par la biologie et ma formation a réellement correspondu à mes
attentes. Malheureusement, je me suis rendu compte que les débouchés n’étaient
pas à la hauteur de mes espérances. Après mon DEUG, j’ai donc recherché une
autre filière qui me plaisait avec des débouchés plus importants. »
• « Ce cursus est pour moi plus original que décousu. J’ai un peu tâtonné
avant de trouver ma vocation, mais chacune de mes expériences m’a été
profitable. À chaque fois, j’ai appris des choses dans différents domaines qui
me sont très utiles. En deuxième année d’IUP information communication, j’ai
trouvé un stage d’attaché(e) de presse dans une entreprise d’électronique, en
partie grâce à ma première année de DEUG sciences. Par la suite, c’est parce
que j’avais fait un BTS diététique, avant d’intégrer l’IUP, que j’ai pu
effectuer un deuxième stage, cette fois dans une agence de communication pour travailler
sur une campagne de promotion d’aliments pour bébés. »
• « Je sais bien qu’avoir suivi des études de comptabilité, après une
année de médecine et une année de DEUG d’histoire, ne paraît pas très cohérent.
Mais après le bac, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard.
J’ai donc commencé par la médecine, car j’avais des amis qui s’étaient inscrits
dans cette filière. Très vite, j’ai été rebuté(e) par la biologie et je me suis
orienté(e) en fac d’histoire, dans l’idée d’acquérir une culture générale assez
vaste. Seulement, je me suis rendu compte que les débouchés de cette filière ne
m’intéressaient pas. J’ai donc pris le taureau par les cornes et j’ai réfléchi
concrètement à mon avenir professionnel. J’ai recherché un métier qui corresponde
à ma nature et la comptabilité semblait satisfaire mes attentes. Aujourd’hui je
ne regrette pas mes hésitations, car elles m’ont donné une grande ouverture
d’esprit, surtout la fac d’histoire. Par ailleurs, pour obtenir mon diplôme de
fin d’études, j’ai fait un stage au service comptabilité d’un laboratoire
pharmaceutique. Ma candidature les a intéressés car j’avais fait une année de
médecine et je peux vous dire que mes quelques connaissances dans le domaine
médical m’ont été très utiles. »



Pensez-vous que votre
formation soit en adéquation avec le métier auquel vous postulez ?



Ne tombez pas dans le
piège en affirmant que puisque vous avez suivi des études de droit, il est
évident que votre avenir est d’être juriste ! Pour un candidat novice,
cette question est délicate, car seuls ceux qui ont fait des stages en rapport
avec la profession trouveront facilement des arguments pour répondre. En
revanche, si vous avez passé deux mois au sein d’une entreprise à faire des
photocopies et à apporter le café, ça se verra tout de suite. Pour bien
appréhender cette question, vous devez présenter une réponse qui associe vos
compétences techniques et vos qualités humaines, car ces deux aspects sont
essentiels dans tout recrutement. Vous pouvez très bien être un as de
l’acoustique, si vous êtes incapable de travailler en équipe, vous
n’intéresserez personne !
Apprenez aussi à sonder votre interlocuteur. Il ne connaît pas nécessairement
toutes les formations qui existent. Vous devez donc être capable de cerner très
vite s’il connaît ou non votre filière pour voir s’il est utile de lui donner
des précisions sur le contenu pédagogique. Tout l’art consiste, sur cette
question, à citer parfois des évidences, sans ennuyer le recruteur avec des
propos déjà entendu maintes fois.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image003Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


À prouver • « Oui,
j’ai fait des études de commerce / de communication, je suis donc fait(e)
pour occuper un emploi de commercial(e) / chargé(e) de
communication. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Il me semble que
oui. D’une part, grâce à l’équipement informatique dont dispose l’école, je
maîtrise parfaitement la CAO en 3 D et d’autre part, mes différents stages
m’ont appris à m’intégrer au sein d’une équipe de techniciens et à travailler à
plusieurs sur un même projet. »
• « La formation que j’ai suivie comporte des enseignements techniques
conçus dans une optique internationale. Certains cours sont dispensés en
anglais et la pratique d’une troisième langue est obligatoire. Quant aux
stages, ils doivent se dérouler, pour deux d’entre eux, dans un pays de l’Union
européenne. Par rapport au poste proposé, je crois que l’association de la
maîtrise d’une langue à une bonne connaissance du contexte culturel et
professionnel d’un pays est un atout important. »



Pourquoi arrêtez-vous vos
études à ce stade ?



Vous vous êtes arrêté en
licence ou en maîtrise, vous n’avez pas terminé votre formation : soyez
sûr que le recruteur vous posera la question. « Surtout si je sens que le
candidat a des capacités », indique un recruteur. Inutile de préciser
qu’il faut éviter les constats d’échec et répondre de manière optimiste. Si
déjà vous n’êtes pas maître de votre parcours étudiant, comment voulez-vous
convaincre un recruteur de vous embaucher pour prendre des responsabilités ?
Indiquez toujours que vous avez choisi volontairement d’arrêter vos études et
que vous êtes tout à fait prêt à les reprendre si vous ne trouvez pas de
travail. Et pour être crédible, démontrez en quoi ce que vous avez appris vous
sera très utile dans vos futures fonctions.



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Maladroit • « J’en ai
marre de la fac et des petits boulots étudiants. Aujourd’hui, j’ai envie de
gagner ma vie. »



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• « Ce que je fais à
l’université me plaît beaucoup, mais je désire aujourd’hui aborder la vie
professionnelle de manière très concrète. Je suis tout fait prêt(e) à suivre
des cours du soir pour compléter mes connaissances si nécessaire. »
• « J’ai décidé d’arrêter mes études pour travailler. Ce qui ne veut pas
dire que je n’ai pas l’intention un jour de reprendre des études mais je pense
que ce sera plutôt par le biais de la formation continue. »



Envisagez-vous de
reprendre un jour des études ?



Derrière cette question,
le recruteur veut savoir si vous souhaitez évoluer et si vous êtes capable de
faire preuve de courage pour vous investir complètement dans votre travail.
Pour répondre, vous ne devez pas considérer que vos études constituent une fin
en soi. Il faut toujours laisser entendre que vous êtes prêt en permanence à
améliorer vos connaissances… sans pour autant tomber dans l’accumulation de
diplômes ! Si vous envisagez notamment de suivre un troisième cycle, il
faut que le diplôme soit en rapport avec votre formation et vous permette
d’approfondir un domaine qui vous intéresse. À contrario, ne laissez pas
entendre non plus que vous démissionnerez dans les trois mois pour retourner
sur les bancs de la fac. Si vous possédez un BTS ou un DUT, vous devez montrer
votre ambition, surtout si le recruteur insiste (car c’est souvent parce qu’il
a décelé en vous un certain potentiel).



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Dégoûté • « Je sors
de cinq ans d’études, alors pour moi les cours, les examens, c’est
FI-NI ! »
Prétentieux • « Ma formation me semble très complète et ne nécessite pas
de poursuivre des études pour trouver un emploi. »



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• « J’essaie d’abord
de trouver un emploi ; si je m’aperçois que ma formation ne correspond pas
aux besoins des entreprises, alors je poursuivrai encore pendant une année afin
de me spécialiser. »
• « J’ai vraiment envie d’arrêter les études et de travailler, je me donne
donc deux à trois ans pour occuper un premier poste et ensuite, pourquoi pas,
choisir de compléter ma formation par des cours du soir par exemple. »
• « À mon sens, rechercher un emploi ne signifie pas arrêter d’étudier.
J’ai actuellement besoin de travailler pour gagner ma vie bien sûr, mais je
n’ai pas l’intention pour autant de relâcher les efforts ; je souhaite en
effet continuer à progresser et je pense pouvoir y arriver par l’intermédiaire,
notamment, de la formation continue. »



Étiez-vous impliqué(e)
dans la vie associative de votre établissement ?



En général, lorsque la
réponse est affirmative, vous en parlez spontanément avant même que le
recruteur ne vous pose la question… et c’est tant mieux, car c’est une
information qui ne peut que vous servir. « S’impliquer dans la vie
associative, c’est aussi savoir faire preuve de solidarité et aujourd’hui, de
plus en plus d’entreprises insistent justement sur cette qualité »,
souligne Michel Claudin, directeur du cabinet Antarès Informatique. N’oubliez
donc pas d’indiquer quelles étaient vos responsabilités au sein du bureau des
élèves, du bureau des sports ou de la junior entreprise. Le recruteur pourra en
déduire que vous possédez l’esprit d’équipe, une certaine maturité, de bonnes
facultés relationnelles, un certain sens du leadership (surtout si vous étiez
président), l’envie d’entreprendre, etc.



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Solitaire • « Non, je
n’aimais pas rester à l’école en dehors des heures des cours. »
Obstiné • « Ma priorité, c’était avant tout de réussir les examens alors
je n’avais pas trop de temps à consacrer au BDE ».



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous avez participé • Il
suffit de raconter ce que vous avez fait.
Vous n’avez pas participé • « Entre mes cours et mon job d’étudiant, je
n’ai pas eu tellement de temps à consacrer à la vie associative de l’école. Je
n’ai donc pas voulu assumer de responsabilités au sein du BDE, mais je
participais volontiers aux différentes activités organisées. »
• « Je fais déjà partie d’une association dans mon quartier qui propose un
soutien scolaire aux élèves en difficulté. Comme cette activité m’occupe déjà
deux soirs par semaine, je n’ai pas voulu assumer, en plus, de responsabilités
au niveau du BDE de l’école. »
• « Tout en préparant mon diplôme d’ingénieur, j’ai également passé des
diplômes universitaires. Ce double cursus a beaucoup élargi mon horizon sur le
plan relationnel car je fréquentais des étudiants d’origines diverses mais cela
ne m’a pas lais



Comment avez-vous financé
vos études ?



Pour un recruteur,
l’autonomie et la débrouillardise dont vous avez fait preuve pour financer vos
études sont toujours très bien perçues. Dans l’ordre, figurent d’abord les jobs
étudiants pratiqués les week-ends, le soir ou la journée en dehors des heures
de cours ou encore pendant les vacances : pas de doute, vous connaissez
déjà la valeur de l’investissement personnel dans un projet puisque vous avez
dû fournir un effort pour suivre vos études. Vient ensuite le prêt bancaire au
travers duquel vous acceptez d’être responsable de votre avenir. Si vous avez
choisi l’une ou l’autre de ces solutions, les recruteurs considèrent que vous
avez appris à gérer un budget et surtout à vous débrouiller par vous-même.
« Pour un jeune diplômé qui a eu la vie trop facile, lorsqu’un problème
survient dans l’entreprise, cela peut devenir une véritable catastrophe »,
n’hésite pas à affirmer un recruteur. Mettez donc l’accent sur vos petits
boulots, même si concrètement ce ne sont pas quelques séances de baby-sitting
qui ont financé vos cinq années d’études supérieures !



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Fils à papa • « Je
n’ai rien financé du tout puisque ce sont mes parents qui ont payé. »
Sam Suffit • « La formation que j’ai suivie était gratuite. Il n’y avait
donc rien à financer. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Les études à
l’université ne coûtent pas excessivement cher. Mes parents me donnaient un peu
d’argent, mais comme je n’habitais plus chez eux, j’ai dû quand même travailler
pour participer aux frais. »
• « À l’université, les études ne sont pas très onéreuses, mais comme on a
du temps libre, j’ai toujours travaillé en parallèle. L’argent gagné m’a permis
notamment d’acheter des livres de cours et de payer chaque année mon
inscription à la fac. »
• « L’emploi du temps à l’école ne laissait pas beaucoup de place pour
travailler à côté. C’est donc pendant les vacances que je pouvais gagner un peu
d’argent de poche que je mettais de côté pour toute l’année scolaire. »
• « En accord avec mes parents, j’ai contracté un prêt étudiant que je
devrai donc rembourser dès que j’occuperai mon premier poste. »



Pourquoi avez-vous choisi
de préparer un BTS / un DUT ?



Derrière cette question,
entendez : « pourquoi avez-vous choisi de ne préparer qu’un
BTS / qu’un DUT ? », car si le recruteur est convaincu de
l’opportunité de votre diplôme, il n’a pas besoin de vous questionner à ce
sujet. En fait, les BTS et les DUT sont très bien perçus auprès des PME ou des
filiales de grandes entreprises, mais si vous souhaitez intégrer directement
une grande société, le recruteur pourra s’interroger sur vos motivations :
« pourquoi n’avez-vous pas poursuivi vos études si votre ambition est de
travailler chez nous ou nos concurrents ? ». En réponse, vous devez
absolument lui vendre votre formation puisque les avantages d’une filière
courte ne viennent pas spontanément à l’esprit de votre interlocuteur.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Banal • « J’ai voulu
faire un BTS assistant secrétaire trilingue parce que j’aimais beaucoup les
langues au lycée. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’avais envie de
suivre une formation très concrète qui me permette d’être rapidement
opérationnel(le) et surtout d’être sur le terrain et c’est exactement ce que
j’ai trouvé en préparant ce BTS / DUT. »
• « Après mon bac, je voulais entrer rapidement dans la vie active. J’ai
donc choisi une formation courte avec l’objectif de faire mes preuves et
d’évoluer ensuite directement au sein d’une entreprise. »



Pourquoi avez-vous
continué vos études après votre BTS / DUT ?



Lorsque vous avez
poursuivi vos études après l’obtention d’un diplôme à finalité professionnelle,
le recruteur voudra en connaître la (ou les) raison(s). Avez-vous été poussé
par l’entourage ? Avez-vous recherché un emploi sans succès ?
Avez-vous découvert un intérêt particulier pour les études ? Il voudra
savoir de quelle manière vous avez construit votre projet professionnel et
pourquoi vous avez estimé que votre formation n’était pas suffisante.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Trop franc • « Parce
qu’à l’époque je n’avais pas envie de travailler. » • « Parce que je
n’ai pas trouvé de travail. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’ai obtenu un
bac techno et tous les professeurs nous avaient bien dit qu’il était difficile
de poursuivre des études longues avec ce type de bac, surtout à l’université.
J’ai donc suivi ces conseils et j’ai préféré m’orienter vers une filière
courte. Mais comme j’ai obtenu de bons résultats en BTS, cela m’a encouragé(e)
à continuer. »
• « Je n’avais pas envie de me lancer dans des études longues en prenant
le risque d’y rester trop longtemps ou de m’apercevoir que la filière que
j’avais choisie ne me plaisait pas. Je savais de toute façon que l’on pouvait
continuer ses études après un BTS ou un DUT. J’ai donc préféré obtenir d’abord
un diplôme en deux ans qui m’ouvrait les portes du marché du travail… quitte à
continuer ensuite si j’en avais envie, c’est d’ailleurs ce que j’ai
fait. »
• « Je croyais que les études ne m’intéressaient pas. Mais en cours de
formation je me suis passionné(e) pour la technique et j’ai eu envie de
continuer dans cette voie. Un de mes professeurs m’a parlé des possibilités
d’admission parallèle en école d’ingénieur et m’a dit que je pouvais tenter le
coup. J’ai donc passé les concours et j’ai été reçu(e). Aujourd’hui, je ne
regrette pas mon choix, car je sais
qu’il m’aurait été impossible de toute façon de passer deux années en classe
prépa à bûcher des cours de maths à longueur de journée. Je préfère nettement
apprendre de manière concrète. »



Pourquoi avez-vous choisi
l’université ?



L’université ne fait pas
l’unanimité parmi les recruteurs. Les grandes entreprises préfèrent nettement
les diplômés des grandes écoles sauf si la discipline n’est enseignée qu’à
l’université. Les PME s’avèrent souvent moins exigeantes sur cet aspect (elles
n’ont pas toujours les moyens de rémunérer les diplômés sortis des écoles les
plus prestigieuses), même si certains recruteurs reprochent à l’enseignement
universitaire son aspect théorique, trop éloigné, selon eux, de l’univers
professionnel. Vous trouverez plus facilement des arguments si vous avez suivi
une filière professionnalisée comme l’un des IUP qui ont généralement une bonne
cote auprès des employeurs. Quelle que soit votre situation, essayez de
démontrer l’utilité de vos connaissances pour l’exercice de vos futures
fonctions.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image003Les réponses à éviter


Pas motivé • « Parce
que la fac, c’est pas cher ».



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Ouverture d’esprit •
« À l’université, j’ai eu la possibilité d’approfondir des sujets qui
m’intéressaient, tout en m’ouvrant l’esprit sur plein d’autres matières, ce qui
me donne aujourd’hui une grande polyvalence dans mes connaissances
scientifiques. »
Autonomie • « À l’université, il faut travailler par soi-même. Il faut
donc être autonome et avoir assez de personnalité pour savoir ce qu’on
veut. »
Pragmatisme • « Les études universitaires sont souvent perçues comme
intellectuelles et peu concrètes, mais il appartient à chacun de ne pas rester
déconnecté du monde professionnel. Personnellement, j’ai toujours occupé un
emploi à côté de mes études. »



Pourquoi avoir choisi
cette école ?



Si vous sortez d’une école
d’ingénieurs ou de commerce, le recruteur vous demandera rarement :
« Pourquoi avez-vous choisi de faire une école de commerce ou
d’ingénieurs ? », mais plutôt : « pourquoi avez-vous choisi
cette école ? ». La première question ne se pose pas, car les
statistiques sur l’emploi sont claires : les diplômés d’une école d’ingénieurs
ou de commerce trouvent rapidement un emploi qui leur convient.
Pourtant, les recruteurs n’apprécient pas beaucoup les candidats un peu trop
sûrs d’eux, ni les « clones » coulés dans le moule des mêmes écoles.
Ils cherchent des personnalités, conscientes de leur potentiel… mais modestes.
Évitez donc de trop insister sur la notoriété de l’établissement dont vous
n’êtes aucunement responsable ! Évoquez plutôt votre vocation, votre
projet professionnel ou encore la pédagogie de l’école.
En dehors des écoles de commerce et d’ingénieurs, il existe de multiples écoles
de communication, de vente, de design, etc. Si vous êtes diplômé d’une de ces
écoles, vous aurez peut-être à justifier votre choix. Si l’école n’est pas très
connue ou ne dispose pas d’une bonne cote auprès des recruteurs, inutile de
tenter de les persuader du contraire. Mettez plutôt en avant les points forts
de votre formation et ce qu’ils vous ont apporté.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Suiveur • « Pour me
retrouver avec mes copains. » • « Parce qu’on m’a dit que c’était une
bonne école. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « L’école que j’ai
choisie n’est pas très connue, mais elle correspondait parfaitement à mes
attentes. Je désirais suivre une formation très proche du milieu professionnel
et j’ai eu l’opportunité d’effectuer de nombreux stages qui m’ont aidé(e) à
définir mon projet professionnel. »
• « Je n’ai pas été très bien classé(e) lors des concours d’entrée et je
me suis retrouvé(e) dans une école que j’avais placée en fin de liste. Au
début, j’ai été un peu déçu(e), mais finalement, la spécialisation que j’ai
choisie m’a enthousiasmé(e) et très vite j’ai eu la possibilité de participer à
des projets passionnants. »
• « L’école que j’ai choisie ne m’a pas apporté entière satisfaction et
dès la première année, je me suis rendu compte qu’elle n’était pas très
populaire. C’est pourquoi, à la sortie, j’ai complété ma formation technique
par un troisième cycle en management. Je pense aujourd’hui que cette double
compétence peut m’ouvrir des horizons assez larges sur le plan
professionnel. »
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالسبت 01 أكتوبر 2011, 20:37

Les 100
questions classiques d’un entretien d'embauche "Quatrième partie"


Pourquoi avoir choisi de
faire une école d’ingénieurs / de commerce directement après le bac ?



Entendez : pourquoi
n’êtes-vous pas passé par une classe prépa ? En fait le recruteur veut
surtout savoir si vous aviez le niveau pour aller en prépa. Si c’est le cas,
n’hésitez pas à le dire, ça ne coûte rien… et ça peut vous rapporter quelques
points. Dans le cas contraire, inutile de bluffer car cette question n’est pas
primordiale. Comme la plupart des candidats, vous pouvez vous en sortir en
indiquant que vous avez choisi votre école en fonction de sa spécialisation.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image001Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Naïf • « C’est parce
que je n’ai pas été pris(e) en prépa. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’aurais pu aller
en prépa car mon dossier était accepté, mais je n’ai pas voulu tout jouer sur
un concours pour finalement me retrouver dans une école qui n’était pas celle que j’avais choisie.
Après le bac, j’ai préféré suivre une prépa intégrée et je suis donc resté(e)
cinq ans dans la même école, en fournissant un rythme régulier de
travail. »
• « Après mon bac, j’avais très envie de faire de l’électronique de
manière appliquée. Il m’a alors semblé que le meilleur choix possible était
d’intégrer directement une école d’ingénieurs. J’ai donc passé quelques
concours et ma candidature a été retenue dans plusieurs établissements, ce qui
m’a permis finalement d’intégrer l’école de mon choix. »



Quelles étaient vos
matières préférées ?



Etes-vous plutôt un
spécialiste qui apprécie une ou deux matières, ou un esprit ouvert qui touche-à-tout.
D’une manière générale, mieux vaut ne pas être un « pur et dur » dans
un domaine. « Si on se trouve face à un scientifique qui fait preuve de
sensibilité, c’est beaucoup mieux », souligne un recruteur.
Vos goûts doivent aussi être révélateurs de votre ambition professionnelle. Si
vous postulez un emploi de chargé de communication en étant passionné par les
maths, vous allez forcément déconcerter votre interlocuteur, tandis qu’en
indiquant que vous aimez le français et les langues, vous laisserez
sous-entendre votre préférence pour l’expression orale ou écrite. Comme le
poste exige ces qualités, vous aurez plutôt bien répondu. Le recruteur pourra
également, par cette question, connaître votre classement dans différentes
matières et savoir si vous étiez un bon élève… et surtout, à la façon dont vous
le racontez, si vous en êtes encore très fier !



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Définitif • « J’ai
toujours eu horreur de… » • « Aucune, je n’aimais pas l’école. »
Incohérent • « Moi, c’que j’adorais comme matière, cété le françé. »
Passif • « Je ne sais
pas. » • « C’est difficile à dire, j’ai toujours été un élève
moyen. »
Hors sujet • « Le sport surtout. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


La vérité… en relation
avec le poste • « Je suis littéraire, j’aimais donc plutôt le français,
les langues, l’histoire… » • « J’ai toujours été attiré(e) par les
matières scientifiques : les maths et la physique, un peu moins la
chimie. »



Quel est votre niveau en
langues ?



Aujourd’hui, pour les
entreprises, un diplômé de l’enseignement supérieur se doit de parler au
minimum l’anglais et éventuellement une autre langue. Mais ce n’est pas
toujours le cas et c’est justement parce que les recruteurs connaissent les
limites de certaines formations dans le domaine des langues qu’ils n’hésitent
pas à interroger les candidats… en particulier les ingénieurs… certaines écoles
étant encore à la traîne en matière d’ouverture internationale. En tout cas, il
vous est difficile de passer vos éventuelles lacunes sous silence. Attention,
si le poste exige la maîtrise parfaite de l’anglais, inutile de bluffer et sachez
que dans les grands groupes, un bon niveau en langues est toujours exigé.
« La plupart des candidats se sous-évaluent ou se surestiment, mais rares
sont ceux capables de déterminer correctement leur niveau linguistique »,
souligne Jean-Pierre Corgnet, directeur associé du cabinet Montaigne Chatel et
associés. Imaginez-vous confronté à des situations professionnelles
courantes : une conversation téléphonique qui doit déboucher sur la prise
d’un rendez-vous, une présentation d’un produit ou de l’entreprise à un client,
un repas d’affaires en tête-à-tête ou à plusieurs, des instructions à
transmettre à des collaborateurs étrangers, la lecture d’un rapport, la
rédaction d’une note ou encore la découverte d’un site web en langue étrangère,
etc. Vous aurez alors une idée plus précise de ce que vous savez faire ou ne
pas faire, sachant que dans la plupart des postes, on vous demandera surtout de
pratiquer un anglais oral et non littéraire.
Pour compenser votre niveau médiocre, n’hésitez pas à mettre en avant votre
curiosité pour les pays étrangers, pour leur culture, leur système politique,
leur géographie. Et il en va de même si vous êtes bilingue ! Simplement le
recruteur sera peut-être encore plus exigeant, en essayant de savoir par
exemple si vous suivez l’actualité du pays dont vous maîtrisez parfaitement la
langue. Dans tous les cas, c’est le moment ou jamais de parler de vos voyages,
même s’ils ne sont que touristiques. N’oubliez pas que parler une langue
aujourd’hui ne suffit pas, il faut aussi être de culture internationale.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Déprimé • « C’est pas
terrible… » • « Je suis nul(le). »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous êtes bilingue •
« Je parle couramment anglais et j’ai des notions d’espagnol. » •
« J’ai eu l’occasion de me rendre plusieurs fois en Angleterre et je maîtrise
parfaitement l’anglais. »
Vous ne maîtrisez pas parfaitement une langue • « J’aime beaucoup les
langues étrangères et je me débrouille en anglais mais je dois reconnaître que
je ne suis pas parfaitement bilingue. » • « J’ai bien conscience que
la maîtrise de l’anglais est aujourd’hui indispensable et j’ai d’ailleurs
l’intention de me mettre sérieusement à acquérir le vocabulaire qui me
manque. » • « J’avoue que mon niveau n’est pas excellent et
j’envisage de reprendre des cours afin de parler couramment l’anglais. » •
« Lors d’un récent séjour aux États-Unis, j’ai eu l’occasion de me rendre
compte que mon niveau en anglais n’est pas satisfaisant, mais je sens qu’en
travaillant un peu, je pourrais très rapidement être capable de suivre une
conversation. » • « Je travaille actuellement cette langue car je
désire atteindre un niveau bilingue. Tout en travaillant ma grammaire et mon
vocabulaire, j’écoute régulièrement la BBC, j’essaie de voir des films en VO et
surtout je lis la presse anglo-saxonne. » • « J’arrive à lire sans trop
de problèmes un texte en anglais, surtout s’il s’agit d’un article technique,
car je connais assez bien le vocabulaire. Mais je dois reconnaître que je
n’arrive pas toujours à suivre une conversation. »



Avez-vous effectué des
séjours à l’étranger ?



En liaison avec la
question précédente, le recruteur voudra vérifier – si vous n’en avez pas parlé
spontanément – votre connaissance des pays dont vous maîtrisez la langue. Si
vous ne connaissez que la Belgique et la Suisse, il est inutile d’insister.
Évoquez plutôt les raisons pour lesquelles vous n’avez pas eu l’opportunité,
hélas, de voyager et n’hésitez pas à énumérer les pays dans lesquels vous
aimeriez vous rendre et à souligner vos connaissances géographiques. Si vous
êtes déjà parti, il est intéressant pour le recruteur de savoir si c’est avec
vos parents, avec des amis, seul ou encore dans le cadre de votre formation. Si
vous avez eu l’occasion de quitter le giron familial durant votre jeunesse,
c’est plutôt positif pour vous – surtout si actuellement vous vivez encore chez
vos parents. Dans ce cas, vous pouvez alors évoquer vos voyages dans des pays
francophones.



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Pantouflard • « Non
jamais, d’ailleurs je trouve que la France est un beau pays… »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous avez déjà effectué
des séjours à l’étranger • « Oui, mes parents ont beaucoup voyagé et j’ai
eu la chance de visiter de nombreux pays pendant mon enfance. Je suis allé(e) à
plusieurs reprises en Afrique du Nord, également en Grèce, en Turquie, ainsi
qu’au Mexique, par deux fois. » • « Oui, j’ai passé trois mois en
Angleterre pour un stage de fin d’année. » • « Je suis seulement
parti(e) une semaine en Angleterre, en voyage de classe. C’est peu, mais ma
famille d’accueil était très sympathique et ce séjour a été pour moi un déclic
qui m’a donné envie de perfectionner mon anglais. »
Vous n’avez pas effectué de séjours à l’étranger • « Je n’ai hélas pas eu
l’occasion de voyager pendant mon enfance et ensuite durant mes études, mais je
compte bien me rattraper aujourd’hui. J’aimerais beaucoup me rendre aux
États-Unis, sur la côte Est dans un premier temps, à New-York, puis ensuite,
sur la côte Ouest, à Los Angeles et San Francisco. » • « Non
malheureusement, mais je corresponds beaucoup sur Internet avec des Américains
et surtout des Canadiens, et je projette de me rendre bientôt dans ces
pays. » • « Non, mais je suis passionné(e) par le Japon et tout ce
qui touche à ce pays m’intéresse. Dès que j’en aurai les moyens, je partirai
là-bas pour visiter. »



Pouvons-nous poursuivre
cet entretien en anglais ?



Attention, le recruteur ne
prévient pas toujours… et il peut enchaîner sans transition dans la langue de
Shakespeare ! Si vous êtes surpris, n’hésitez pas à répondre :
« I’m sorry, I didn’t understand. Could you repeat, please ? »,
le temps de réfléchir à une réponse correcte ! Dans tous les cas, vous ne
pouvez pas vous dérober à cette question, ni hésiter plusieurs secondes pour
chercher vos mots de manière malhabile. Vous devez faire de votre mieux quitte
à énoncer une phrase toute faite pour excuser votre défaillance comme « I
am afraid, my English is not good enough ». De toute façon, ne vous faites
aucune illusion. Si le recruteur poursuit la conversation en anglais, c’est
tout simplement parce que le poste exige impérativement d’être bilingue.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Mutisme • « … »
(Dans cette situation, rien ne peut vous arriver de pire que de rester totalement
muet !)



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles… aux questions


Voici, à titre d’exemple,
le type de questions que peut vous poser un recruteur, directement en anglais.
Pour déterminer votre niveau, celui-ci vous interrogera souvent sur vos loisirs
ou vos voyages.
« Would
you mind if we continued this discussion in English ? » • « No,
of course not. »
« What did you do last week-end ? » • « Last week-end, I
stayed at home. Saturday, I woke up late. In the afternoon, I went shopping. In
the evening, I had dinner with friends. Sunday, I spent the morning reading and
then watched TV in the afternoon. » • « I spent the week-end outside
the city. I left early for the seaside on saturday morning. As it was cloudy, I
took this opportunity to visit the area. Sunday, the sun was shining, so we
went swimming and sunbathing. »
« Which countries have you visited up to now ? » • « I have
been to Brazil.
I spent a few days in Rio de Janeiro where I
visited the Corcovado. I went to see some
Samba schools. I also went to Austria :
in Vienna where
I visited many monuments, museums and churches. I then drove to Tyrol :
first Salzburg
and then into Bayern. I intend to go to the United States next summer. »
« What hobbies do you have ? » • « I like to speculate in
the stock exchange through the Internet. » • « I play soccer every
Saturday. » • « I play the piano, mostly classical pieces. » •
« I often go to the cinema. I like the movies made by David Lynch and also
those of Woody Allen. »



Avez-vous effectué des
stages / des petits boulots ?



Pour un recruteur, avoir
effectué de nombreux stages et/ou jobs étudiants dénote une volonté de
s’insérer le plus rapidement possible dans le monde du travail. Ne vous
contentez pas d’un simple « oui », car le recruteur sous-entend
implicitement d’autres questions : « quelles étaient vos
missions ? » et « que vous ont apporté ces
expériences ? ». Si vraiment, vous n’avez rien à dire, vous êtes
plutôt en mauvaise posture. Essayez quand même de puiser dans vos souvenirs
pour détailler la moindre expérience qui pourrait être développée (garde de vos
petits-neveux, coup de main pour déménager, etc.).



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Minimaliste • « Les
stages n’étaient pas obligatoires dans ma formation… » • « Je n’ai
jamais vraiment exercé de petits boulots d’étudiant, j’ai seulement fait
quelques baby-sittings de temps en temps. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous avez fait des stages
• « Oui. J’ai effectué notamment un premier stage d’une durée d’un mois
pendant lequel j’ai principalement fait du contrôle de gestion. Ce stage m’a
donné l’occasion de voir comment l’entreprise qui m’accueillait faisait face à
des problèmes de management. »
• « Mon stage de troisième année m’a donné l’occasion de découvrir la
différence de communication, au sein d’une même entreprise, entre l’interne et
l’externe. »
• « Au cours de mes stages, j’ai eu l’occasion de travailler avec des gens
très différents, puisque j’ai aussi bien occupé un poste à la production avec
les techniciens, que réalisé un audit, en collaboration avec des membres de la
direction. »
Vous avez eu des petits boulots • « Je n’ai pas eu l’occasion d’effectuer
des stages durant ma formation, mais j’ai connu de nombreux petits boulots.
J’ai travaillé dans un fast-food, j’ai gardé des enfants, j’ai été
caissier(ère) dans un supermarché… Ces différentes expériences ont été très
enrichissantes. Peu à peu, j’ai vraiment senti que je prenais confiance en moi,
que je n’hésitais pas à prendre des initiatives et à assumer des
responsabilités. J’ai aussi appris à connaître des personnalités très diverses,
qu’il s’agisse de mes collègues ou de mes responsables. »
• « Je n’ai pas effectué de stages car, en dehors de mes heures de cours,
je travaillais environ une quinzaine d’heures par semaine dans une société de
télémarketing. J’ai conservé ce job durant toute la durée de mes études. Je
peux dire qu’aujourd’hui, je n’ai aucun problème de timidité. De plus, j’ai
également appris quelques techniques de vente qui, je pense, me seront toujours
utiles. Par exemple, je suis rarement à court d’arguments. »
Vous n’avez eu ni stages, ni petits boulots • « Durant mes études, je
vivais encore chez mes parents et à l’époque, je ne connaissais vraiment rien
au monde du travail. Je travaillais beaucoup pour réussir mes examens et
j’avais peur de rater mes études en travaillant en même temps. Aujourd’hui, je
me rends bien compte que je manque d’expérience, mais je tente de compenser mes
lacunes par des courtes missions d’intérims que j’occupe en attendant de
trouver un poste fixe. »
• « J’ai fait beaucoup de baby-sitting. Mes parents habitaient une
résidence et beaucoup de familles sur place faisaient appel à moi, en semaine
ou le week-end. Très vite, j’ai appris à faire connaissance avec les enfants et
également à me faire respecter. De plus, je pense que les parents avaient
confiance en moi car, en général, ils donnaient mes coordonnées à d’autres
personnes. À la fin, j’avais un réseau qui fonctionnait plutôt bien. »
• « Les stages sont obligatoires dans les écoles, mais pas à l’université
et durant mes études, je ne me suis pas rendu compte de leur importance.
Aujourd’hui, j’essaie de me rattraper en m’informant sur les activités des
entreprises. Je lis régulièrement la presse économique et j’ai déjà eu
l’occasion d’effectuer des visites d’usines. »



Comment avez-vous trouvé
vos stages / jobs ?



Ce que le recruteur veut
savoir au travers de cette question, c’est d’une part si vous avez dû chercher
par vous-même votre stage (ou job étudiant) et d’autre part, si vous avez effectué
des stages qui n’étaient pas prévus au programme. En clair, étiez-vous
fortement impliqué dans votre recherche ? Si vous avez bénéficié d’un
piston, évitez de trop insister. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à
détailler l’ensemble de vos démarches. Votre argumentaire démontrera votre
débrouillardise. Par ailleurs, le recruteur saura si vous avez déjà tenté de
vous vendre auprès d’un employeur et si… ça a marché !



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Opportuniste • « En
fait, j’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu à chercher, car j’ai toujours
travaillé dans l’entreprise de mon père. » • « C’est l’école qui
fournissait les stages, heureusement d’ailleurs, sinon je ne sais comment j’aurais fait pour
trouver. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « En fait, j’ai
décroché mon premier stage tout simplement en parlant de ma recherche autour de
moi. C’est d’ailleurs à cette occasion que je me suis rendu compte de
l’importance du bouche-à-oreille dans le milieu professionnel. »
• « L’université met à disposition des étudiants des offres de stages
émanant d’entreprises. J’ai donc relevé plusieurs annonces et j’ai envoyé ma
candidature. En fait, j’ai trouvé assez rapidement car le stage pouvait être
conventionné sans problème par l’université. »
• « J’ai toujours travaillé pendant les vacances dans l’entreprise de mon
père. Certes je n’ai pas eu à rechercher un emploi, mais il ne faut pas croire
pour autant qu’une fois en poste, j’étais protégé(e). En fait, il avait si peur
que je passe pour un(e) pistonné(e) qu’il était beaucoup plus exigeant avec moi
qu’avec ses ouvriers ! »



Que vous ont apporté vos
précédentes expériences ?



Cette question peut
concerner vos stages, vos petits boulots d’étudiants ou une première expérience
professionnelle. « Et l’erreur commise par la plupart des candidats
consiste à décrire simplement leurs précédentes missions, alors qu’on leur
demande surtout d’être capables de faire ressortir les compétences qu’ils ont
développées », souligne Guillaume Verney-Carron dirigeant du cabinet
Personalis. N’hésitez donc pas à mettre en avant les responsabilités que vous avez
prises, à préciser ce que l’entreprise vous a apporté, à indiquer quel
apprentissage personnel vous avez retiré de ces expériences.
Cet exercice ne s’applique en principe qu’aux stages et petits boulots qui
peuvent présenter un intérêt pour vos futures fonctions. Mais si par exemple
vous avez été plagiste, insistez sur votre savoir-faire au contact de la
clientèle. Si vous avez plusieurs expériences à votre actif, pensez aussi à
indiquer une progression dans vos responsabilités. Si vous choisissez de mettre
en avant une seule de vos expériences, le recruteur pensera qu’il s’agit de la
plus significative. « Les réponses données par les débutants à cette
question sont assez révélatrices car un jeune diplômé peut difficilement
s’inventer un vécu qui lui aurait totalement échappé durant ses stages »,
souligne Marion Debuire, consultante chez MG Advantis.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Immature • « C’était
très sympa. J’ai été très bien accueilli(e) dans l’entreprise. »
Descriptif • « On m’a demandé de répondre au téléphone et d’accueillir les
clients. C’est donc ce que j’ai fait pendant un mois. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Sur le plan technique •
« J’ai eu l’occasion de parler espagnol quotidiennement et non seulement
j’y ai pris du plaisir, mais en plus, j’ai pu remarquer que mon niveau était
tout à fait correct. » • « J’ai eu l’opportunité de travailler à
plusieurs reprises sur Excel et maintenant, je maîtrise parfaitement ce
logiciel. » • « J’ai étudié très précisément le marché des ventes
automobiles aux flottes et aux sociétés ; je maîtrise depuis parfaitement
ce secteur. »
Sur le plan personnel • « À force de décrocher le téléphone toute la
journée, j’ai fini par prendre beaucoup d’assurance et par vaincre ma
timidité. »
Sur le plan relationnel • « J’ai travaillé à la production, au contact des
ouvriers, et j’ai appris, avec beaucoup d’humilité, à m’intégrer au sein d’une
équipe. » • « C’est en étant responsable d’une équipe de trois
opérateurs que j’ai appris à manager et à motiver des personnes qui au départ,
ne s’entendaient pas forcément très bien entre elles. »
Sur le plan humain • « J’avais un rôle d’assistant(e) et j’ai vraiment
apprécié de pouvoir seconder efficacement plusieurs cadres de la société, en
les soulageant de certaines tâches administratives comme, par exemple,
effectuer des relances par téléphone ou par courrier. »



Qui connaissez-vous au
service marketing de chez Dupont & Dupont ?



Voilà une question qui
fait frémir plus d’un candidat. Elle est précise et pour cause… le recruteur
souhaite peut-être vérifier ce que vous venez de lui dire auprès des personnes
que vous citerez (même si, en principe, il doit vous en parler auparavant). Si
vous avez bluffé pendant l’entretien, vous allez vous sentir mal à l’aise,
sinon inutile de paniquer car plus vous serez précis, plus cela vous sera
bénéfique. N’hésitez pas à citer plusieurs noms et fonctions dans l’entreprise.
De toute façon, si le recruteur vous pose la question, c’est en général parce
qu’il est en mesure de vérifier votre réponse.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Embarrassé • « Qui je
connais… ? C’est-à-dire… ? » • « Je connais M. X, mais… si
vous voulez le contacter, je ne pense pas qu’il se souviendra de moi. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je connais très
bien le responsable des relations fournisseurs. Il s’agit de M. Z. »
• « J’ai toujours eu affaire avec M. Y, qui est responsable du
service. »
• « J’étais en relation directe avec Mme Y, responsable des achats du
groupe. Mais j’ai également rencontré deux ou trois fois>>



Que pensez-vous de votre
ancien patron ?



Respect ou
animosité ? Quels que soient les sentiments que vous inspire votre ancien
patron, vous devez être très prudent. Spontanément, vous allez mettre en
évidence les qualités ou les défauts qui vous touchent le plus. Vous allez
aussi révéler comment vous vous inscrivez dans l’organisation hiérarchique
d’une entreprise. Si vous êtes peu éloquent, du style : « C’est un
diplômé d’HEC, qui travaille énormément. Je ne l’ai pas vu beaucoup »,
cela prouve que vous êtes plutôt autonome. À l’inverse, si vous répondez :
« Il est bon pédagogue et il sait très bien exprimer ses attentes. Il sait
aussi encourager son équipe et contrôler les résultats de chacun », vous
laisserez à penser que vous avez besoin d’être encadré.
Attention, cette question piège peut se présenter sous diverses formes
comme : « vous entendiez-vous bien avec votre ancien
patron ? », « quelles sont les qualités que vous appréciez chez
un patron ? » ou « qu’est-ce que vous n’aimez pas chez un
patron ? », « qu’attendez-vous d’un patron ? »,
« quelles étaient vos relations avec votre supérieur ? » ou
encore « acceptez-vous la hiérarchie ? », etc. En posant ces
questions, le recruteur peut aussi vouloir déceler votre capacité à travailler
avec des personnes difficiles… surtout si justement le patron de l’entreprise
dans laquelle vous postulez a la réputation d’épuiser ses collaborateurs !
Soyez très prudent dans votre réponse. En principe, vous ne devez mettre en
avant que des pensées positives. Pour autant, vous ne devez pas enjoliver la
réalité, car certains patrons ont une réputation qui dépasse largement les
portes de leur entreprise ! Le recruteur peut aussi vous pousser dans vos
retranchements en lançant : « sans doute, mais je connais bien la
réputation de M. Durand. Il n’est pas toujours très tendre avec ses
collaborateurs… ».



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Amer • « C’est un
type impossible à vivre. Personne ne le supporte dans l’entreprise et les gens
démissionnent très rapidement. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis
parti(e). »
Trop négatif • « Je ne pouvais pas supporter qu’en tant que directeur, il
ne tienne pas ses engagements. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous appréciez votre
ancien patron • « C’est quelqu’un de très ouvert, toujours à l’écoute de
ses collaborateurs. » • « Il possède un charisme naturel. C’est un
grand meneur d’hommes. » • « Il est très organisé, très clair dans
ses idées. »
Vous avez des reproches à adresser à votre ancien patron • « Il est connu
pour être assez exigeant avec ses salariés, mais je crois que son comportement
est très formateur. D’ailleurs, aujourd’hui, je me sens prêt(e) à travailler
dans n’importe quelle entreprise. »
• « J’ai été très content(e) de travailler à ses côtés même si c’est un
homme dur. Il est plutôt avare de compliments alors qu’il n’hésite jamais à
souligner une erreur, mais son attitude présente l’avantage d’apprendre
l’humilité. »
• « C’est un personnage très strict. À ses côtés, j’ai pris l’habitude
d’être systématiquement poussé(e) dans mes retranchements. Au début c’était
déstabilisant mais à force, j’ai appris à argumenter et à défendre un point de
vue. »



is le directeur, M.
Z. »



Avez-vous déjà travaillé
sous la direction d’une femme ?



Dans un entretien, chaque
question doit avoir un lien avec le poste à pourvoir. Autrement dit, si un
recruteur vous pose cette question, ce n’est pas pour tester à titre gratuit
votre misogynie (que vous soyez homme ou femme), mais plutôt parce qu’il est
fort possible que votre futur patron soit… une patronne ! Si vous
répondez : « oui », le recruteur vous demandera
automatiquement : « comment ça s’est passé ? », et si vous
répondez : « non », il vous demandera peut-être :
« pour quelles raisons ? » et vous dira sûrement :
« que penseriez-vous de travailler sous la direction d’une
femme ? ». Attention, en candidat idéal, vous allez sans doute
adopter un comportement qui vous avantage, mais sur cette question, le
recruteur s’attachera particulièrement à mettre à l’épreuve votre franchise car
il lui faut impérativement une réponse sans ambiguïté.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Suicidaire • « Oui,
et je ne suis pas prêt(e) à renouveler cette expérience ! »
Macho • « Je n’ai rien contre le fait de travailler avec une femme. Au
contraire, en général, une femme est plutôt agréable à regarder et à
écouter. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Non, car
l’occasion ne s’est jamais présentée, mais cela m’est égal de travailler sous
la direction d’une femme ou sous celle
d’un homme. »
• « Oui, et cela ne me pose aucun problème. »



Pourriez-vous prendre la
place de votre supérieur ?



Voilà encore une façon
détournée de mieux cerner votre ambition. Vous hésitez forcément entre répondre
par l’affirmative, tout en prenant le risque de passer pour un arriviste, en
même temps, vous ne pouvez pas répondre négativement, sans paraître suspect aux
yeux du recruteur.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Pas assez d’ambition •
« Alors là jamais, c’est trop de travail ! »
Trop d’ambition • « Oui, avec grand plaisir ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Si l’occasion se
présentait, pourquoi pas ? »
• « Si la place était disponible, oui, pourquoi pas ? »



Pour quelles raisons
avez-vous choisi ce métier ?



Si vous ne répondez pas
correctement à cette question, le recruteur en déduira rapidement que vous ne
vous êtes pas impliqué dans le choix de votre profession ou bien que vous ne
l’aimez pas. Ne vous laissez donc pas prendre au dépourvu ; votre dépit
pourrait s’exprimer au travers de votre silence qui en dirait long ou bien de
phrases toutes faites comme « on aura toujours besoin de
livreurs ! ». En répondant à la question, évitez également de faire
trop référence à votre entourage ; votre interlocuteur pourrait alors
penser que vous n’avez pas choisi votre métier, mais qu’on vous l’a imposé.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image001Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Fataliste • « En
fait, on ne peut pas dire que je l’ai vraiment choisi. » • « Dans la
famille, on est vendeur de voitures de père en fils, alors…. »
Désintéressé • « Mes parents m’ont conseillé de faire des études de
langues parce que c’est toujours utile et c’est pour ça qu’ensuite, j’ai
cherché du travail dans le tourisme. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Vous avez déjà de
l’expérience • « J’ai toujours aimé pratiquer les langues et j’ai
recherché une profession qui me permettrait d’assouvir cette passion. »
Vous venez d’être diplômé(e)• « Au cours de mes stages, j’ai eu l’occasion
d’aborder ce métier et je pense qu’il me convient parfaitement car je suis
quelqu’un de calme et de concentré. » • « Je n’ai pas beaucoup
d’expérience dans la fonction, mais j’ai déjà discuté de ce métier avec des
professionnels et je pense avoir les qualités nécessaires pour
l’exercer. » • « J’ai découvert ma vocation au cours d’un stage. J’ai
passé deux mois très enrichissants dans un service du personnel et j’aimerais
vraiment continuer dans cette voie. »



Si vous n’aviez pas choisi
ce métier, qu’auriez-vous fait ?



En feuilletant un annuaire
d’anciens élèves, on peut remarquer la diversité des chemins empruntés par les
diplômés d’une même école. C’est pourquoi le recruteur peut s’interroger sur
votre projet professionnel, même si vous avez suivi des études spécialisées dans
un domaine. En formulant la question de la sorte (plutôt qu’en vous
demandant : « si c’était à refaire,
recommenceriez-vous ? »), le recruteur vous incite à donner le nom
d’un deuxième métier. Ce n’est pas innocent bien sûr, car ce qui l’intéresse
avant tout, c’est l’écart entre la réalité et vos aspirations les plus
secrètes. Si vous êtes chef de rayon dans une grande surface et entonnez :
« j’aurais aimé être un artiste », votre interlocuteur va forcément
se poser des questions ! Pour rester cohérent vous devez donc citer des
métiers qui présentent des similitudes et font appel soit aux mêmes
compétences, soit aux mêmes qualités. À moins que vous ne soyez capable de
défendre votre singularité !
Le recruteur peut également vous poser cette question (ou éventuellement vous
dire plus simplement : « pourriez-vous ou auriez-vous envie de
changer de métier ? »), parce qu’il a détecté en vous un futur
directeur général qui sommeille. Il veut donc savoir si vous êtes complètement
accroché à votre discipline ou si vous avez déjà une vision plus globale de
l’entreprise et de son fonctionnement. Si vous détenez un réel esprit
d’entrepreneur, n’hésitez pas à le faire valoir.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Pas motivé • « En
fait, ce métier-là, je ne l’ai pas choisi. C’est venu plutôt par hasard… »
Infantile • « Quand j’étais petit(e), je souhaitais devenir pilote
d’avion. »
Désabusé • « Tout autre chose… » • « Moi, ce que j’aurais voulu
faire, c’est ingénieur, mais je n’en ai pas eu la possibilité. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Ce que j’aime
avant tout dans mon métier, c’est le fait d’avoir l’opportunité de rencontrer
un grand nombre de personnes. Je n’ai jamais réellement réfléchi à un autre
métier, mais je pense en tout cas que j’aurais choisi une profession qui
présente les mêmes caractéristiques. »
• « Je n’aime pas beaucoup passer mes journées assis(e) derrière un
bureau. J’ai donc choisi un métier qui m’amène à bouger. Et je ne sais pas quel
autre métier j’aurais pu faire, mais sans aucun doute, j’aurais choisi une
profession avec de nombreux déplacements. »
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالسبت 01 أكتوبر 2011, 20:39

Les 100
questions classiques d’un entretien d'embauche "Ciquième partie"


Où en êtes-vous de votre recherche
d’emploi ?



Si cette question arrive
en fin d’entretien, c’est plutôt positif pour vous ! Vous la retrouverez
d’ailleurs parfois sous la forme : « avez-vous d’autres propositions
en cours ? ». Elle signifie que le recruteur est intéressé par votre candidature.
Il veut donc savoir de combien de temps il dispose pour se décider et quelles
sont vos pistes auprès de la concurrence. Si vous passez par un cabinet de
recrutement, celui-ci voudra s’assurer qu’il peut conserver votre candidature
pour la présenter au client. La balle est alors dans votre camp. Vous pouvez en
profiter pour faire monter « humblement » les enchères ! Et
puis, il est toujours positif de se mettre dans une situation valorisante… sans
compter que vous renforcerez l’opinion du recruteur à propos de votre profil.
Si vous êtes en confiance avec le recruteur, vous pouvez même jouer cartes sur
table avec lui. Au sein d’un cabinet de recrutement, par exemple, il n’est pas
rare qu’un candidat puisse profiter de l’avis du recruteur pour choisir entre
plusieurs propositions. Mais faites très attention si le recruteur vous
demande : « comment allez-vous choisir entre ces différentes
propositions ? », c’est là une autre manière de sonder vos
motivations.
Mais cette question peut aussi arriver à tout moment au cours de l’entretien et
dans ce cas, le recruteur voudra savoir comment vous êtes arrivé jusqu’à lui.
Attention à ne pas le décevoir en lui précisant qu’il figure simplement sur
votre mailing de candidatures ! Votre recherche d’emploi doit être logique
et traduire en principe votre motivation (un secteur d’activité qui vous
intéresse, des fonctions que vous souhaitez exercer, une région qui vous
plaît…). Si vous passez par exemple un entretien auprès d’une banque, vous
pouvez indiquer que vous avez adressé votre candidature aux principales autres
banques, mais évitez d’insister sur l’envoi de votre CV aux entreprises de la
grande distribution ainsi qu’à celles du BTP, aux SSII, etc. Sinon, le
recruteur pourra penser que vous êtes prêt à accepter n’importe quelle
proposition.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image001Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Trop franc • « Depuis
le début du mois, j’ai dû écrire 200 lettres environ ! J’attends
maintenant des réponses. »
Provocateur • « C’est à vous de me le dire à la fin de cet
entretien. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’envoie environ
une ou deux lettres par jour, ce qui fait une petite dizaine par semaine. Je
réponds principalement à des annonces parues dans l’Usine nouvelle et 01
Informatique. »
• « Lors de mon stage de fin d’études, j’ai envoyé une trentaine de
candidatures spontanées à des entreprises et des cabinets de recrutement.
Depuis mon diplôme, je réponds à des annonces. »
• « Je réponds surtout à des annonces publiées dans la presse ou diffusées
par l’Association pour l’emploi des cadres. Ce mois-ci, j’ai envoyé une
trentaine de lettres. Certaines de mes candidatures ont déjà débouché sur des
entretiens. J’attends d’ailleurs des réponses la semaine prochaine sur des
procédures en cours. »
• « Je cible ma recherche sur des postes en bureau d’études. Je réponds
donc uniquement à des annonces correspondant à des fonctions de dessinateur
industriel et de préférence dans l’automobile. J’ai aussi envoyé quelques
candidatures spontanées. En un mois, j’ai écrit environ une vingtaine de
lettres. »
• « Travaillant actuellement en intérim, j’ai moins de temps à consacrer à
ma recherche d’emploi. Je lis les petites annonces essentiellement le week-end
et j’essaie d’envoyer au moins deux ou trois lettres. Je recherche également un
emploi sur Internet et j’ai laissé mon CV sur certains sites de recherche
d’emploi. »
• « J’ai actuellement deux propositions en cours. Pour l’une d’entre
elles, je devrais avoir la réponse avant la fin de la semaine. Pour l’autre,
j’ai déjà passé deux entretiens. »



Pourquoi êtes-vous au
chômage depuis si longtemps ?



Si vous êtes jeune
diplômé, un recruteur peut vous poser cette question à l’issue de deux mois de
recherche d’emploi ; si vous êtes au chômage après quelques années
d’expérience, il s’agira de quatre à cinq mois environ de recherche. Dans les
deux cas, évitez les dénégations (ce n’est pas très long) ou les justifications
conjoncturelles (vous savez très bien qu’il existe trois millions de chômeurs).
Vous n’avez rien à vous reprocher. Et si votre période de recherche d’emploi
s’étire dans le temps, montrez que les raisons de ce prolongement vous
appartiennent, que vous les avez comprises et analysées. Par ailleurs, il est
toujours bon de préciser que vous avez mis à profit la durée de votre recherche
d’emploi pour vous occuper intelligemment. Par exemple, vous pouvez avoir
effectué des stages de formation ou avoir proposé vos services bénévoles auprès
d’associations caritatives.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Négociateur • « Ce
n’est pas un délai si long, la durée moyenne de recherche d’emploi est
d’environ six mois. »
Dépassé • « Je ne sais
pas. J’ai pourtant envoyé des dizaines de lettres. Et j’ai déjà assisté à
quelques entretiens, mais à chaque fois ce n’est jamais ma candidature qui est
retenue. »
Amer • « Aujourd’hui, de toute façon, sans piston, il est quasiment
impossible de trouver du boulot. »
Arrogant • « J’ai un projet professionnel assez précis et les offres que
j’ai déjà obtenues ne correspondent pas à mes attentes. J’attends d’avoir une
proposition sérieuse. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’ai déjà eu
quelques propositions, mais pour des postes à durée déterminée et je voudrais
avant tout trouver un emploi stable afin de m’investir dans une
entreprise. »
• « J’aimerais surtout travailler dans le secteur de la chimie, cependant
les offres d’emploi sont peu nombreuses. Je me laisse encore un mois pour
trouver un poste dans ce domaine qui me plaît énormément, et si je n’ai aucune
proposition, j’élargirai ma recherche. »
• « J’en ai effectivement conscience. J’ai pris rendez-vous avec un
conseiller de l’ANPE pour faire le point sur l’adéquation entre ma formation et
mon projet professionnel. »
• « J’ai dans un premier temps recherché un emploi dans ma région, je n’ai
donc pas envoyé beaucoup de candidatures le premier mois. Mais depuis une
quinzaine de jours, j’ai adressé des candidatures dans toute la France et
depuis, j’ai déjà obtenu trois rendez-vous. »



Pourquoi avez-vous changé
aussi souvent/ rapidement d’entreprises ?



Inscrire une année
d’expérience professionnelle et cinq entreprises différentes sur son CV ou
rechercher un emploi alors que l’on vient d’être embauché intrigue un
recruteur. Il faut donc le rassurer. Si vous êtes parti à chaque fois en
claquant la porte, il va falloir travailler votre argumentation et éviter
d’annoncer que vous avez intenté une action aux prud’hommes.
En principe, vous ne devez pas mentir lors d’un entretien car cela pourrait se
retourner contre vous, mais c’est parfois indispensable lorsque vous êtes déjà
dans une mauvaise posture. Il est donc tout à fait possible d’émettre des
réponses neutres à cette question… le tout est de s’entraîner à les présenter
le plus naturellement du monde.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Cumul • « C’était à
chaque fois pour des raisons totalement différentes… La première fois, j’ai eu
des problèmes d’incompatibilité d’humeur avec mon supérieur. La deuxième fois,
je n’avais pas bien compris le montant de ma rémunération et je n’ai pas
souhaité rester à l’issue de ma période d’essai. La troisième fois, j’ai été
licencié(e). Enfin, la quatrième fois, je suis parti(e) au bout de six mois
dans la mesure où j’avais trouvé mieux ailleurs. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’ai démissionné
pour suivre mon supérieur hiérarchique dans une nouvelle société, mais les
missions que l’on me confie ne correspondent pas à mes attentes. »
• « J’ai cumulé plusieurs contrats à durée déterminée, mis en place lors
de congés maternité. Il n’y avait donc à chaque fois aucun espoir d’embauche
par la suite. »
• « J’ai démissionné pour me rapprocher de mon domicile, mais l’entreprise
dans laquelle je me trouve actuellement prévoit de délocaliser en début d’année
une partie de la production. »



Pour quelle(s) raison(s)
quittez-vous votre employeur ?



En règle générale,
l’évolution professionnelle est l’argument à mettre en avant, mais essayez
d’être le plus transparent possible en répondant à cette question. Le recruteur
veut connaître votre motivation réelle et non pas celle qui vous permet de faire bonne figure.
Dans la plupart des cas, on quitte aussi une entreprise dans laquelle on ne se
sent plus à l’aise. Or, les recruteurs en savent bien plus qu’ils ne le
montrent et lorsqu’ils reçoivent, la même semaine, plusieurs CV émanant de
salariés d’une même entreprise, ils se doutent bien que tout ne va pas
« pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
« Lorsqu’on est spécialisé dans un secteur d’activité, on finit par
connaître assez bien les entreprises présentes sur ce marché et puis, lorsque
plusieurs candidats délivrent des informations identiques, cela nous donne une
idée du climat qui peut régner dans une société », souligne Annie Pierson,
directrice du cabinet Eurosélection. Mais attention, l’évocation des
difficultés relationnelles rencontrées dans votre précédente entreprise doit
être appréhendée de manière très objective. Si vous n’êtes pas très sûr de
vous, mieux vaut éviter d’aborder ce sujet. Mettez alors plutôt l’accent sur
des problèmes d’organisation que sur des problèmes de personnes. En revanche si
le recruteur y fait allusion, parlez-en de manière plus détendue… sans charger
pour autant votre ancien patron (car le recruteur peut aussi bluffer !).



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Trop franc • « La
situation était très tendue entre mon supérieur et moi-même. Il fallait que je
parte, parce que je ne pouvais plus le supporter. »
Trop négatif • « En fait, ils n’ont pas voulu me garder après ma période
d’essai / mon contrat à durée déterminée / mon stage de fin
d’études. »
Trop nombriliste • « Je suis coincé(e) là où je me trouve et comme je ne
vais pas prendre la place de mon supérieur… il faut bien que je cherche un
nouveau travail si je veux évoluer. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Mon CDD se
termine et la personne que je remplaçais va rentrer de congé maternité. »
• « Une réorganisation des services a été effectuée et mon CDD n’a pas
débouché sur une embauche définitive, ce qui d’ailleurs n’était pas prévu dès
le départ. »
• « Le poste que j’occupe actuellement ne correspond pas à mes attentes et
à mon profil. J’ai accepté l’offre de l’entreprise car je n’avais pas d’autres
propositions à l’époque, mais j’ai continué à me présenter à des entretiens et
j’ai préféré arrêter à l’issue de ma période d’essai. »
• « En deux années d’expérience, j’ai eu l’occasion d’aborder les
différentes facettes du poste que j’occupe et aujourd’hui, je n’ai pas de
perspective d’évolution à court terme, car l’effectif de la société est trop
petit. »
• « Mon chef de service est très compétent sur le plan technique mais il a
un caractère difficile. Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’épuiser mon énergie à
le convaincre ; je préfère utiliser celle-ci de manière positive dans un
nouveau travail. »
• « Je ne vous apprends rien en vous disant que l’entreprise X connaît
actuellement de très grandes difficultés et qu’elle envisage de procéder à de
nombreux licenciements. Je ne sais pas si mon service sera directement
concerné, mais je préfère prendre les devants. »



Pourquoi souhaitez-vous
changer d’orientation professionnelle ?



Un recruteur pourra
s’étonner de votre revirement professionnel, même s’il sait très bien que les
progressions de carrière ne sont plus aujourd’hui verticales. Vous avez donc le
droit de faire preuve d’ouverture d’esprit, mais faites attention de ne pas
laisser entendre que vous êtes prêt à accepter n’importe quel poste. Insistez
plutôt sur votre capacité à saisir des opportunités lorsqu’elles se présentent.
Montrez également que ce choix ne dépend que de vous plutôt que de laisser
entendre que vous répondez à des pressions de votre entourage. Si vous êtes
jeune diplômé, on vous pardonnera plus facilement vos hésitations, à condition
de répondre franchement pour soulever les différentes objections du recruteur.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image001Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Désabusé • « Je ne
trouve pas de travail dans ma branche, alors je cherche dans d’autres
secteurs… »
Opportuniste • « Pourquoi ne pas essayer autre chose ? Il faut savoir
saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent, surtout si la rémunération
est intéressante. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Durant mes
études, je ne savais pas trop ce que j’avais envie de faire. Mais une fois mon
diplôme obtenu, j’ai commencé à travailler et j’ai découvert réellement
l’univers professionnel. Aujourd’hui, je sais
enfin ce que je veux faire et c’est pourquoi je m’oriente vers une voie un peu
différente de celle
correspondant traditionnellement aux diplômés de ma filière. »
• « Aujourd’hui, j’ai envie de travailler dans différents secteurs de
l’économie et éventuellement de partir à l’étranger. Cette opportunité m’est
offerte uniquement si je change d’orientation professionnelle. »
• « Pour des raisons familiales, j’ai choisi de rester dans ma région
d’origine mais mon diplôme ne me permet pas de trouver un emploi localement.
J’ai donc suivi une formation complémentaire afin de pouvoir élargir mon
horizon professionnel. Aujourd’hui, je pense que mon double cursus technique et
linguistique peut apporter un plus dans une entreprise. »
• « Quand j’ai commencé mes études, le secteur dans lequel je me suis
orienté(e) offrait de nombreux débouchés. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Au
chômage, j’ai préféré une formation complémentaire ouvrant sur une palette plus
large de métiers. »



Comment imaginez-vous
votre situation professionnelle dans cinq ans ?



Le recruteur peut vouloir
sonder votre ambition : est-elle forte ? moyenne ?
inexistante ? Il lui importera de déterminer si vous vous considérez comme
une personne voulant – et pouvant – évoluer et si oui, vers quel(s) domaine(s).
L’idéal reste bien sûr d’afficher un minimum d’ambition, même si parfois les
entreprises recherchent des salariés qui ne veulent pas progresser rapidement
parce qu’elles n’auront pas la possibilité de les satisfaire. En posant ces
questions, le recruteur peut aussi se demander si vous comptez passer quelques
années dans l’entreprise, tout en sachant qu’il ne sera pas dupe de votre
réponse. Inutile donc de le flatter en lui annonçant votre souhait de rester
jusqu’à l’âge de la retraite ! Les recruteurs attendent avant tout un
discours réaliste. Ce qui ne veut pas dire pour autant que vos objectifs seront
réalisables dans le délai imparti et vous devez bien sûr en avoir conscience.
Il est intéressant pour un recruteur de savoir de quelle manière vous vous
projetez dans le poste et dans l’entreprise qui va vous accueillir. Avez-vous
bien compris ce qu’on vous propose et ce qu’on attend de vous ? Ou bien
vous faites-vous des idées sur les possibilités d’évolution au sein de cette
entreprise ? Pour bien répondre à cette question, il faut donc afficher
des ambitions par rapport à vous-même, par rapport au poste proposé et par
rapport à l’entreprise. S’il s’agit d’une société comptant de nombreuses
filiales à l’étranger, mettez en avant vos projets d’expatriation par exemple.
« En règle générale, il est plus facile de répondre à cette question pour
un diplômé bac+5 que pour un titulaire d’un diplôme bac+2 qui souvent a du mal
à se projeter dans l’avenir et parfois même tout simplement à
s’exprimer », souligne une chargée de recrutement dans une grande banque.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Au jour le jour •
« Cinq ans ?! Mais, c’est loin ça ! »
Passif • « ça dépend de ce que l’entreprise me proposera. »
Sentencieux • « Il est logique de vouloir évoluer et affirmer le contraire
constitue un non-sens. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’ai envie
d’intégrer à terme un bureau d’études, mais dans un premier temps, je pense
qu’il est indispensable que j’acquière une expérience sur le terrain. »
• « Ce qui me motive avant tout, c’est découvrir de nouvelles choses. Dès
que j’ai l’impression de m’enfoncer dans la routine, j’ai envie de prendre de
nouvelles responsabilités, de m’investir dans un nouveau secteur d’activité…
c’est-à-dire d’élargir mon horizon. J’espère donc que dans cinq ans, je ferai
quelque chose d’un peu différent de ce que je fais aujourd’hui. »
• « J’ai envie avant tout de faire un travail qui me plaît et qui
correspond à ma formation. J’espère trouver rapidement et dans cinq ans, être
bien intégré(e) dans une entreprise que j’apprécie et qui en retour… m’apprécie
également. »
• « Je n’ai pas de projet précis à accomplir dans les cinq années à venir,
mais il m’arrive régulièrement de faire des bilans. Je m’interroge alors sur ce
qui me passionne et sur la direction que j’aimerais suivre. C’est d’ailleurs
pour cette raison que je postule cette fonction. Dans quelques années, je
ressentirai sans doute le besoin d’évoluer vers plus de responsabilités. »
• « J’aimerais beaucoup, après avoir acquis un peu plus d’expérience,
diriger un service et encadrer une équipe. »



Auprès de quelle personne
puis-je prendre des références sur vous ?



Par correction, un
recruteur devrait toujours vous demander l’autorisation. Mais cette question
peut également être révélatrice des liens que vous entretenez avec la personne
qui s’exprimera à votre sujet. Si vous êtes trop enthousiaste, le recruteur
mettra en doute la pertinence des propos d’un professeur ou d’un collègue avec
qui vous semblez vous être lié d’amitié. Ce dernier a besoin d’un jugement
objectif, vous devez donc réfléchir avant de lui proposer de contacter une ou
deux personnes au sein de la même entreprise, sachant que sur le plan
hiérarchique, mieux vaut citer un directeur plutôt qu’un collègue.
À noter que si vous avez eu de gros problèmes dans une entreprise précédente,
cette question peut vous amener à les dévoiler, alors que sur le fond, le
recruteur n’aurait jamais pris la peine de vérifier vos compétences. À vous de
décider s’il faut bluffer ou jouer cartes sur table.



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L’esquive • « Il
faudrait que je voie… que je demande… je vous dirai plus tard
peut-être ? »
Un problème avec la hiérarchie ? • « Vous pouvez appeler qui vous
voulez, sauf mon directeur de stage : j’avais vraiment une tête qui ne lui
revenait pas ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je pense que vous
pouvez appeler mon directeur. Il est informé de ma recherche d’emploi et il
sera le plus à même de vous renseigner. Je peux également vous donner les
coordonnées d’un ancien professeur qui a suivi mon projet de fin
d’études. »
• « Vous pouvez joindre M. X, il est salarié de l’entreprise Y et j’ai
travaillé avec lui au bureau d’études pendant mon stage. »
• « Je pense que vous pourriez peut-être contacter le directeur des
ressources humaines, puisque c’est lui qui a accepté de me faire confiance pour
le stage. »



Quel est votre plus mauvais
souvenir professionnel ?



L’objectif du recruteur
est très clair sur cette question, il veut vous amener à disserter sur le thème
de l’échec… un sujet explosif ! Pour vous en sortir la tête haute, vous ne
pouvez parler que des échecs aujourd’hui digérés. Ce qui intéresse le
recruteur, c’est surtout la manière dont vous avez su gérer, puis analyser
positivement cet échec. Pas question donc d’avoir la voix qui tremble ou de
parler avec rancune… Si le premier souvenir qui vous revient à l’esprit est
encore trop vivace, oubliez-le. De même, si vous avez connu un échec pouvant
réellement vous porter préjudice, mieux vaut le passer sous silence.
Ne confondez pas non plus sincérité et naïveté… L’idéal est de faire appel à
une situation professionnelle dans laquelle vous avez pris une mauvaise
décision par exemple et d’exposer la leçon que vous en avez retenue. Vous
pouvez aussi évoquer quelque chose que vous n’avez pas réussi à faire. Il
s’agit ni plus ni moins de pratiquer – humblement – une autocritique. Concrètement,
après une expérience négative, vous devez être capable de faire preuve d’une
plus grande souplesse et de meilleures facultés d’adaptation.



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Suspect • « Aucun,
jusqu’ici tout s’est toujours bien déroulé, partout où je suis passé(e). »
Kleenex • « C’est assez pénible… Je suis obligé(e) d’en
parler ? » • « J’ai travaillé pendant deux ans avec un directeur
atroce. C’était un véritable calvaire ! Je ne pouvais pas partir parce que
je ne trouvais pas d’autre travail. Mais, c’était dur d’y retourner tous les
matins, etc. »
Gaffeur • « Il m’arrive très souvent de gaffer mais le pire, je crois que
c’est la fois où j’ai jeté dans la poubelle de l’ordinateur le dossier d’un des
dessinateurs du bureau d’études… »
Pas fiable • « Une fois, j’ai donné à un client des informations
confidentielles sur l’entreprise dans laquelle j’effectuais mon stage. Le
directeur m’a ensuite passé un savon mémorable ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’étais sur le
point de signer un contrat de vente d’un montant important avec un client
particulièrement difficile que nous voulions récupérer. La veille de la
signature, il m’a appelé(e) pour me dire qu’il avait finalement choisi un de
nos concurrents. En fait, il s’est servi de ma proposition pour négocier une
meilleure offre ailleurs. Je n’ai sans doute pas été assez vigilant(e) en
discutant avec ce client. Aujourd’hui, dans la même situation, je serais plus
prudent(e) dans mon argumentaire et j’apporterais le contrat détaillé, le jour
de la signature seulement. »
• « J’ai reçu, un lundi, une commande importante à livrer impérativement
avant la fin de la semaine. Avant de donner confirmation au client, j’ai tout
validé : la capacité de production, les délais de fabrication et de
livraison… sauf le stock de matières premières car je pensais qu’il était
largement suffisant. Au final, nous avons eu deux jours de retard sur le délai
prévu, et en dédommagement, j’ai eu un geste commercial envers ce client, ce
qui finalement n’a pas été très rentable ! Aujourd’hui, je ne suis pas
prêt(e) à recommencer la même erreur ! »
• « À cause d’un problème de calendrier, j’ai rendu un appel d’offres le
lendemain de la clôture ! Il s’agissait en fait d’un malentendu entre la
secrétaire et moi-même. Mais ce qui m’a le plus frustré(e), c’est d’avoir
travaillé pendant plus d’un mois sur un projet qui n’avait plus aucune chance
d’aboutir ! Heureusement ce genre d’événement arrive rarement et, en ce
qui me concerne, il n’est pas près de se reproduire : je vérifie les dates
impératives de bouclage et je les inscris en rouge dans mon agenda. »
• « Nous devions travailler à plusieurs sur un projet de programmation.
Hélas, dès le départ, nous sommes partis un peu trop confiants et finalement le
projet a pris beaucoup de retard, principalement parce que les réunions étaient
organisées en coup de vent et qu’il manquait toujours quelqu’un. En fin compte,
nous n’étions pas prêts le jour J à cause d’un manque total de coordination.
Aujourd’hui, je serais plus vigilant(e) : je sais que sur un projet collectif, il faut
toujours quelqu’un pour piloter. »



Quel est votre meilleur
souvenir professionnel ?



Derrière cette question,
entendez plutôt : « vous avez surmonté une situation délicate,
comment vous en êtes-vous sorti(e) ? » N’enjolivez pas la réalité, le
recruteur peut vous demander des références ! Dans la plupart des cas, les
candidats ont tendance à apporter des réponses banales à cette question
comme : « la signature de mon premier CDI ». C’est un peu
dommage, puisqu’on vous offre la possibilité de vous mettre en valeur,
profitez-en. Un recruteur peut aussi vous demander : « quelle est
l’expérience qui vous a le plus marqué(e) ? ». En fait, peut aussi
lui donner une idée un peu plus précise de votre conception du job idéal.



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Mal préparé • « Là
comme ça… je n’ai pas d’exemple précis qui me vient à l’esprit. » •
« Je n’ai pas beaucoup d’expérience alors je n’ai pas encore de bons
souvenirs. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’ai pris en
charge l’organisation d’un salon sur la formation. J’ai connu trois mois de
stress intensif, mais au final ce fut un succès car l’ensemble des objectifs a
été atteint et le nombre de visiteurs a doublé cette année-là. »
• « J’ai été très fier(e) lorsqu’à la fin de mon stage, on m’a offert la
possibilité de présenter l’audit que j’avais réalisé au directeur de
l’entreprise. Il m’a reçu(e) pendant un peu plus d’une heure et m’a proposé, à
l’issue de l’entretien, de revenir si je le souhaitais pour un deuxième
stage. »
• « Durant mon stage, j’ai élaboré un prototype à partir de plans déjà
réalisés par le bureau d’études de l’entreprise. Dans un premier temps, il a
fallu que je m’intègre dans l’équipe et que je m’investisse dans un projet sur
lequel avaient déjà travaillé d’autres personnes. Mais très rapidement, on m’a
fait confiance et on m’a laissé carte blanche pour apporter des
améliorations. »
• « J’ai négocié pendant des mois avec un client particulièrement
réfractaire au changement. Il avait l’habitude de travailler avec le même
revendeur depuis des années et ne souhaitait pas en changer, même si ce
dernier, à mon avis, ne correspondait plus à ses attentes. Finalement, après deux
ans d’échanges réguliers, il a signé un gros contrat avec mon entreprise. Ce
jour-là, j’étais plutôt content(e) de moi. »



Quelle est la décision la
plus difficile que vous ayez eu à prendre ?



Le recruteur veut savoir
si vous avez déjà été confronté à une (ou des) situation(s) stressante(s) et
surtout comment vous avez réagi dans ce cas-là. Ne vous contentez pas d’énoncer
la situation, mais analysez les conclusions que vous en avez tirées.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Humour déplacé •
« Venir jusqu’ici ! »



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• « À l’issue de mon
stage de troisième année, j’ai dû faire un choix : continuer ma mission,
en prolongeant la durée de ce stage ou arrêter à la date prévue, pour réviser
mes examens. J’ai longtemps hésité et finalement j’ai passé le relais à un
autre étudiant qui a repris mon projet déjà bien avancé et il a ensuite été
embauché. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai été plutôt désappointé(e), mais
comme aujourd’hui je suis diplômé(e) et que j’ai bon espoir de trouver
rapidement un emploi, je crois que j’ai finalement fait le bon choix. »
• « Nous sommes originaires de Lille
mon mari et moi. Après son service national, il a trouvé un emploi sur Paris tandis que moi j’avais un poste à Lille. Nous avons vécu une année séparément,
puis ensuite, nous nous sommes installés définitivement à Paris. Je prenais alors le TGV tous les jours
pour aller travailler à Lille.
De plus, le coût du billet qui est assez élevé était à ma charge. Après quelque
temps, nous avons décidé qu’il valait mieux que j’arrête de perdre du temps et
de l’argent dans les transports, pour rechercher un emploi sur Paris. Cette période a été assez dure à vivre
sur le plan professionnel, car j’avais beaucoup de travail à Lille et je devais jongler avec les horaires
des trains. Enfin, je quittais un travail qui me plaisait avec l’incertitude de
retrouver un poste aussi intéressant. »



Connaissez-vous notre
entreprise ?



Le recruteur veut savoir
si vous êtes venu les mains dans les poches ou si vous avez pris le temps de
vous renseigner, avant de venir, sur l’entreprise et ses filiales, son chiffre
d’affaires, le nom de son dirigeant, le nombre de ses salariés, etc. On ne vous
demande pas de fournir une fiche signalétique complète, mais de maîtriser
quelques données que vous obtiendrez très facilement sur Internet ou dans la
presse. De même, vous devez posséder des informations sur le domaine d’activité
de l’entreprise ainsi que sur ses principaux concurrents. Et pour certains
secteurs en pleine évolution, comme les télécommunications ou le e-commerce par
exemple, mieux vaut être au fait de l’actualité !
Il se peut aussi que vous ne connaissiez pas l’entreprise et dans ce cas, mieux
vaut être franc. Si vous passez un entretien au sein d’un cabinet de
recrutement, vous aurez le droit à l’ignorance sauf s’il s’agit d’un grand
groupe ou d’une société leader sur le secteur. Plus généralement, si vous êtes
reçu par une PME de cinq salariés, on vous pardonnera vos lacunes… que vous
compenserez bien sûr en posant des questions !



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Laconique •
« Oui. »
Évasif • « Le nom me dit quelque chose mais… à part ça. »
Négatif • « Alors là, absolument pas ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Oui bien sûr.
J’ai d’ailleurs lu récemment vos résultats dans la presse. »
• « Oui. Vous êtes très présent sur les forums de recrutement destinés aux
jeunes diplômés et c’est d’ailleurs durant mes études que je me suis intéressé(e)
plus en détail à votre entreprise. »
• « Je connais votre nom et votre secteur d’activité, mais je n’ai pas
réussi à trouver d’autres informations sur votre entreprise que celles contenues
dans le Kompass. »
• « Pas du tout. Et c’est d’ailleurs pourquoi j’aimerais en savoir un peu
plus. Faites-vous partie d’un groupe ? »



Pourquoi avez-vous
contacté notre entreprise ?



Un recruteur peut vous
poser cette question, que vous ayez répondu à une annonce ou bien envoyé une
candidature spontanée. Évitez donc de rester sans voix, d’autant que vous aurez
eu tout le loisir de préparer pour le jour J. « Un candidat n’est quand
même pas convoqué tous les jours, j’attends donc de lui un minimum de
connaissances sur l’entreprise qui le reçoit ! » indique un recruteur.
Pour savoir si vous avez réellement contacté son entreprise par conviction, un
recruteur peut aussi utiliser des questions détournées. Imaginez qu’il vous
dise : « Si vous pouviez aujourd’hui intégrer l’entreprise de votre
choix, laquelle choisiriez-vous ? ». Il veut savoir précisément si
vous êtes prêt à intégrer n’importe quelle entreprise à partir du moment où le
poste à pourvoir est bien payé… Ou alors, à l’inverse, si l’entreprise
représente à vos yeux un enjeu important et si vous avez besoin qu’elle soit
reconnue… Si vous n’avez pas le coup de cœur pour l’entreprise, évitez quand
même de citer son concurrent direct ! Soulignez que vous recherchez un
poste intéressant, un secteur économique particulier ou une entreprise à fort potentiel…
Si vous vous sentez particulièrement attiré par l’entreprise, dites-le
simplement en donnant des exemples : vous aimez les produits, vous vous
sentez proche de la culture d’entreprise.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Naïf • « Ben… c’est
parce que je cherche du travail. »
Nombriliste • « Je veux changer de région. » • « Je voudrais
gagner plus. »



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• « J’aimerais
travailler dans le secteur des télécommunications et votre entreprise fait
partie des leaders dans ce domaine d’activité. Récemment, j’ai d’ailleurs lu
dans la presse un projet concernant… etc. »
• « J’ai envie d’intégrer une PME innovante et votre société correspond
exactement à mes attentes. Vos implantations ont doublé en deux ans et votre
effectif également. Je pense qu’avec une telle croissance, les possibilités
d’évolution, au sein des différents services, doivent être
intéressantes. »



Comment vous êtes-vous
informé(e) sur notre entreprise ?



Le recruteur veut savoir
comment vous cherchez l’information. Vous êtes-vous rendu dans
l’entreprise ? Lisez-vous la presse ? Avez-vous eu le réflexe de
consulter leur site Internet ? Dans vos réponses, rapprochez-vous de la
culture de l’entreprise. Si cette dernière communique beaucoup dans les médias,
vous avez tout intérêt à faire référence à des articles. C’est le même
raisonnement à appliquer si elle vient de consacrer un budget important à la
réalisation de son site web. À l’inverse, si vous ramez pour trouver de l’info,
c’est que la société reste plutôt discrète. Enfin, comme vous possédez aussi un
esprit critique, n’oubliez pas de montrer que vous savez multiplier les sources
d’information.



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Mal préparé • « J’ai
lu les plaquettes dans la salle d’attente. » • « En fait, je suis
tombé(e) hier par hasard sur un article concernant votre entreprise. »



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• « Je lis
régulièrement la presse économique dans laquelle votre entreprise est assez
fréquemment citée. Vous avez d’ailleurs fait l’objet d’un article le mois
dernier dans Capital. »
• « Avant de venir à l’entretien, je me suis connecté(e) à votre site
Internet. »
• « Je dois reconnaître que j’ai eu un peu de mal à trouver de l’information
sur votre entreprise. Vous communiquez très peu dans les médias, il me
semble ? »



Que pensez-vous apporter à
notre entreprise ?



Concrètement, cette
question vous pousse à aller de l’avant, à venir vers l’entreprise et non à
attendre que l’entreprise vous propose quelque chose. Il n’est pas toujours
facile d’y répondre car, même si vous n’avez aucune expérience, vous devez vous
mettre dans un état d’esprit professionnel. Vous devez penser que l’entreprise
est source de profit et qu’elle s’inscrit dans un univers économique
concurrentiel, ce qui lui donne finalement peu de temps à consacrer à votre
apprentissage. Pour vous en sortir, pensez au poste à pourvoir et tentez plutôt
de répondre à la question suivante : « une fois en place, quels sont
mes atouts qui feront que l’entreprise sera satisfaite de m’avoir
recruté(e) ? ». « Le candidat doit fonctionner comme un
prestataire de services face à son client, l’entreprise », indique
Philippe Bertolin, dirigeant du cabinet Efficadre. Évitez absolument de répondre :
« Je viens pour apprendre ». « C’est typiquement le genre de
phrase que disent spontanément les jeunes diplômés et qui agace
particulièrement les chefs d’entreprise », souligne Jean-Pierre Corgnet,
directeur associé du cabinet Montaigne Chatel et associés.
À noter que certains recruteurs posent parfois cette question en ultime
recours. « Je tente alors de faire réagir un candidat peu expressif et si
la personne n’est pas capable de répondre, c’est très inquiétant. Surtout pour
ceux qui briguent un poste de commercial puisque je leur demande de se
vendre ! », explique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet
Personnalis.



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Nombriliste • « Je
pense en fait que c’est surtout l’entreprise qui va m’apporter beaucoup car je
n’ai pas encore d’expérience. »
Mal préparé • « Ben… je ne sais
pas, je n’ai encore jamais travaillé… » • « C’est difficile à dire
maintenant, c’est seulement avec un peu d’ancienneté dans l’entreprise que je
pourrais répondre à ce genre de question. »



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Vos qualités •
« J’apporte mon enthousiasme et mon désir de mettre à profit ce que j’ai
appris durant mes études. Aujourd’hui, il me tarde d’occuper enfin un premier
emploi. » • « Je suis quelqu’un de créatif, qui aime travailler en
équipe et j’aimerais que ces qualités soient exploitées pour mener à bien des
projets innovants. »
Votre expérience • « J’ai déjà une bonne connaissance technique des
conducteurs électriques et j’aimerais la mettre à profit au sein d’une
entreprise très active à l’exportation. » • « Au cours de ma
formation, j’ai effectué plusieurs stages dans différents cabinets d’audit et
j’aimerais exploiter et approfondir ces diverses expériences au sein d’un grand
groupe. »
Votre originalité • « J’ai un bagage scientifique lié à une bonne
connaissance de la culture asiatique, puisque j’y ai séjourné dans mon enfance
et que je suis retourné(e) en Asie durant mes études pour effectuer un stage de
six mois. Ceci peut s’avérer utile dans le cadre de vos projets de
développement. »
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المدير العام
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالسبت 01 أكتوبر 2011, 20:42

Les 100
questions classiques d’un entretien d'embauche "Sisième partie"


Pourquoi avez-vous répondu
à cette annonce ?



Avant toute chose, il est
inutile bien sûr de vous rappeler que vous avez maintes et maintes fois relu
l’annonce avant l’entretien ! Derrière cette question, il faut donc
entendre : « savez-vous exactement ce que nous recherchons ? Et
pensez-vous correspondre à nos attentes ? ». Évitez donc de
répondre : « parce que je veux travailler dans votre
entreprise ». Il ne s’agit pas de vouloir à tout prix entrer chez Danone
par exemple. Vous êtes nombreux dans ce cas… et l’entreprise le sait. Si vous
avez répondu à l’annonce, c’est parce que l’argumentaire vous a séduit. Sans
paraphraser le contenu de cette annonce, ni dire que vous la trouvez géniale,
vous devez être capable d’expliquer pour quelle(s) raison(s) vous briguez ce
poste. Le recruteur aura ainsi un premier éclairage sur ce qui vous a motivé
dans son annonce.
Attention, l’exercice est plus délicat qu’il n’y paraît, car ce qui intéressera
aussi le recruteur, c’est la façon dont vous aurez perçu l’annonce. N’oubliez
pas que les mots n’ont pas toujours le même sens pour tout le monde. À ce
titre, ne projetez pas vos attentes et vos espoirs dans une annonce d’offre
d’emploi, au risque de mal interpréter le texte. Si vous lisez par
exemple : « entreprise à fort potentiel », « entreprise
leader sur son marché » ou encore « entreprise en fort
développement », ne traduisez pas par « grande entreprise ». Il
peut s’agir d’une PME et si vous annoncez au recruteur que vous avez répondu à
l’annonce dans le but d’intégrer un grand groupe, vous serez plutôt mal
parti ! Pour ne pas prendre de risque, mieux vaut rester assez neutre dans
vos propos et en profiter pour poser une ou deux questions qui démontreront
votre intérêt.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Étourdi • « Vous
pouvez me rappeler de quelle annonce il s’agit ? J’ai envoyé ma
candidature il y a plus de quinze jours et depuis j’ai déjà répondu à beaucoup
d’autres annonces. »
Naïf • « Ben… parce que je cherche du travail. »
Flatteur • « C’est parce que je trouve l’annonce très bien faite.
L’argumentaire incite vraiment à envoyer son CV. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Après une
première expérience d’un an, j’ai aujourd’hui envie d’encadrer des équipes et
vous mettez justement en avant dans votre annonce la nécessité de développer
des qualités de management. »
• « Je suis diplômé(e) depuis peu et j’aspire à faire mes preuves au sein
d’une entreprise. Ce qui m’intéresse dans votre annonce, ce sont les
perspectives d’évolution. »
• « Je maîtrise parfaitement l’anglais et l’italien et j’ai de bonnes
notions d’allemand. Je recherche un poste trilingue, car je veux continuer à
pratiquer régulièrement les langues étrangères. C’est pour cette raison que
j’ai répondu à votre annonce. »



Qu’est-ce qui vous attire
dans le poste proposé ?



Un recruteur a besoin de
connaître vos aspirations professionnelles : « souhaitez-vous
approfondir une compétence technique ? », « envisagez-vous de
vous orienter vers l’expertise ou la production ? »,
« recherchez-vous un poste d’encadrement ? », « êtes-vous
en quête d’une carrière internationale ? ». Autrement dit, sa plus
grande question est : « pourquoi êtes-vous là, assis en face de lui ? ».
Ne le décevez pas et avancez clairement vos objectifs professionnels… sans être
pour autant exclusif.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Une réponse possible


Prenons un exemple d’annonce
et les arguments que vous pourriez avancer au cours d’un entretien. Les numéros
renvoient aux commentaires du recruté.
Chefs de secteur H/F
Rattaché au chef des ventes régional, vous (1) êtes responsable du
développement de nos marques auprès d’une clientèle d’hypermarchés, de
supermarchés ou de circuits spécialisés (2), sur un secteur de 1 à 2
département(s) (5). Vous bénéficierez d’une solide formation initiale à nos
produits et à nos techniques de vente (3).
À 25 ans environ, vous possédez une formation bac+5 (ESC ou équivalent)
débutant ou bac+2 avec une première expérience réussie de la vente. Votre
réussite repose sur votre engagement et votre sens de la négociation. Aimant
travailler les relations dans la durée, vous savez établir la confiance avec
vos interlocuteurs (4). Vous êtes mobile géographiquement (5).
Nous vous offrons • des marques réputées et innovantes (6) • une structure
entièrement nouvelle tournée vers l’efficacité • les moyens d’un groupe
performant (6) • de réelles possibilités d’évolution (7) • une rémunération
motivante (fixe + primes + voiture) (8).
Les postes sont à pourvoir sur l’ensemble de la France.
• « J’apprécie tout d’abord de disposer d’une certaine autonomie et de
pouvoir bouger sur toute la France, tout en étant rattaché directement à un
responsable hiérarchique (1, 2) Le secteur m’intéresse aussi énormément ainsi
que la possibilité de recevoir une formation à la vente de vos produits (3) qui
sont connus auprès du grand public (6), d’autant que je pense avoir les qualités
relationnelles requises (4). Par ailleurs, vous annoncez un poste évolutif (7)
et c’est aussi pour cette raison que j’ai répondu à cette annonce. J’ai envie
de faire mes preuves et une rémunération basée en partie sur les résultats me
motive (8). Enfin, ce qui me plaît aussi, ce sont les nombreux déplacements
(5). »



Quelles sont, selon vous,
les qualités indispensables pour occuper ce poste ?



« Dans 90 % des cas,
les candidats à qui l’on pose cette question répondent mal. Ils mettent en
avant des compétences techniques ou des connaissances, mais surtout pas des
qualités », indique Annie Pierson, directrice du cabinet Eurosélection.
« Il est vrai que pendant des années, dans les entreprises, la dimension
personnelle a été laissée au second plan, au profit du savoir-faire. Mais
aujourd’hui, le savoir-être compte autant que les compétences et il ne suffit
plus d’utiliser des connaissances opérationnelles, il faut aussi exploiter ses
qualités humaines », poursuit-elle.
Répondez donc en énumérant des qualités, de préférence adaptées au poste et non
pas trop généralistes (comme être réactif ou débrouillard). Essayez de ne pas
vous contredire avec les réponses que vous avez pu donner à la question
concernant vos qualités personnelles, qui a pu être déjà posée au début de
l’entretien. Enfin, anticipez déjà la question prochaine qui pourra être :
« pensez-vous avoir ces qualités ? ». Il vous faudra alors non
seulement répondre par l’affirmative, mais en plus donner des exemples qui le
prouvent ! Faites très attention aussi à votre comportement. N’annoncez
pas fièrement qu’il est impératif d’être très ordonné, pour ensuite fouiller
pendant dix minutes dans votre porte-documents à la recherche d’une attestation
quelconque.
Dans toutes vos réponses, le recruteur détectera également de quelle manière
vous vous projetez spontanément dans vos futures fonctions, ce qui permettra de
savoir si vous avez parfaitement compris ce qu’on attend de vous.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Une réponse possible


À titre d’exemple, à
partir des deux annonces suivantes, voici ce que vous pouvez argumenter.
Chef des ventes France
Futur chef de marché Europe
Rattaché au PDG (1), vous êtes en charge de développer une activité commerciale,
rentable et solvable avec l’aide de la force de vente (2).
De formation supérieure ingénieur généraliste ou électrotechnique (arts et
métiers, INSA…) ou ESC, débutant ou première expérience de la vente de produits
techniques, vous prenez en charge notre réseau après une période de formation
(3). Bien sûr, vous parlez anglais couramment.
Vous évoluerez dans un groupe ouvert, entreprenant et cultivant un fort professionnalisme.
• « À mon avis, il est nécessaire d’avoir l’esprit d’équipe, un certain charisme
et être disponible pour animer le réseau de vente (3). La fonction de chef des
ventes exige aussi une grande réactivité afin de pouvoir anticiper (2). Enfin,
je pense qu’il faut aussi savoir faire preuve d’un esprit de synthèse et
d’analyse pour pouvoir rendre compte des résultats au PDG (1). »
Ingénieur labo essais H/F
Débutant ou première expérience
Sous la responsabilité du chef de service R & D, vous participerez à
l’étude de faisabilité technique et à la conception détaillée de nouveaux
produits (1) dans le cadre d’équipes de projets (2). En suivant les normes
requises, vous aurez à mettre en place les nouveaux moyens d’essai ainsi que
les études qui s’y rattachent (3).
Dans cette fonction à la fois technique et relationnelle (2), rigueur (1), autonomie,
créativité, disponibilité, ouverture d’esprit (2) critique et d’analyse (3)
sont essentielles pour réussir.
De formation ingénieur à dominante thermique, vous possédez également des
connaissances significatives en mécanique, instrumentation, CAO et simulation
numérique. Vous maîtrisez l’anglais technique.
• « Je pense qu’il faut être patient et persévérant pour mener à bien les
expérimentations (1). Il faut également être capable de travailler à plusieurs,
ce qui exige de savoir écouter (2) et de faire preuve d’empathie. Enfin, il
faut également être capable de prendre du recul (3). »



Quelles sont, selon vous,
les principales difficultés de ce poste ?



Attention danger ! Si
vous êtes trop spontané, vous risquez de mettre précisément les pieds dans le
plat en donnant au recruteur la liste de vos failles. En fait, vous ne devez
pas énoncer ce qui vous semble insurmontable (et c’est d’ailleurs ce qui vous
viendra en premier à l’esprit), mais plutôt ce que vous considérez comme un
défi à relever. C’est déjà beaucoup plus positif et surtout, vous aurez des
arguments à avancer sur la façon de contourner l’obstacle.



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Pas vendeur • « Je
crois que je manque d’expérience.. » • « Ma formation ne correspond
pas vraiment aux missions définies dans le poste. »



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• « Je pense que la gestion
du conflit dont vous m’avez parlé entre les deux directeurs de département
risque d’être délicate. Mais j’ai déjà rencontré ce genre de situation et je
crois pouvoir y faire face. »
• « Les objectifs à atteindre sont très élevés, mais je le prends comme un
challenge à relever. »



Ne pensez-vous pas être
trop jeune pour ce poste ?



Si un recruteur vous pose
cette question, c’est qu’il le pense ! Pourtant, il a décidé de vous
recevoir à la lecture de votre CV. Dans le fond, sachez que ce n’est pas tant votre
âge qui lui importe que votre manque d’expérience ou de maturité. Le recruteur
pense que vous n’allez pas y arriver, à vous finalement de le convaincre du
contraire. À noter que par respect, on vous dira plus rarement : « ne
pensez-vous pas être trop âgé pour ce poste ? ».



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Laconique • « Non, je
ne crois pas. »
Insolent • « Si vous avez décidé de me recevoir c’est que je ne suis pas
si jeune que ça pour le poste ! »



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• « Sans doute
suis-je diplômé(e) depuis peu, mais mes stages ont été très diversifiés et
m’ont permis de faire le tour des différentes facettes du métier, tant à la
production qu’à la conception ou à la distribution. Aujourd’hui, je me sens
tout à fait capable d’assumer la responsabilité d’un site de production. »
• « Le poste que vous proposez offre de nombreuses responsabilités et je
ne pense pas être trop jeune pour les assumer. D’une part, mes différents
stages m’ont amené(e), à chaque fois, à diriger des équipes et d’autre part,
j’ai déjà connu une première expérience similaire lors de mon dernier CDD. »



Ne pensez-vous pas être
trop diplômé(e) / pas assez diplômé(e) pour occuper ce poste ?



Trop diplômé ? Vous
risquez de vous ennuyer et de vouloir évoluer trop rapidement ou de vous
montrer trop gourmand. Êtes-vous prêt à accepter n’importe quoi ? Ou bien
vous sous-évaluez-vous ? Pas assez diplômé ? Serez-vous au
niveau ? Le recruteur est intéressé par votre profil puisqu’il vous
reçoit, mais il doute et demande à être rassuré. Il va falloir le convaincre
que vos compétences et votre personnalité font de vous le meilleur candidat
pour ce poste.



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Ne prouve rien •
« C’est vrai que j’ai obtenu deux maîtrises, mais en fait une seule est
utile pour le poste à pourvoir. »
Pas vendeur • « Comme je ne trouve pas de travail en rapport avec mes
diplômes, je recherche un poste inférieur. »



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Vous êtes trop diplômé(e)
• « Je sais
que le poste s’adresse selon vous à un diplômé bac+2, mais les missions que
vous proposez m’intéressent énormément. Elles correspondent exactement à ma
formation et aujourd’hui j’aimerais beaucoup mettre en pratique ce que j’ai
appris durant mes études. »
• « C’est vrai que vous indiquez que la fonction s’adresse à quelqu’un de
niveau bac+2, mais par goût pour les études, j’ai souhaité compléter ma
formation par une MST après avoir obtenu mon BTS. Aujourd’hui, je réponds aussi
bien à des offres d’emploi qui s’adressent à des diplômés bac+2 qu’à des bac+4.
Tout dépend en fait du profil du poste. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est
d’occuper un poste de terrain et c’est justement ce que vous proposez. »
• « Si j’ai choisi de faire des études longues, c’est surtout parce que
j’aime aller jusqu’au fond des choses et je crois que c’est une qualité non
négligeable pour exercer ce poste. »
Vous n’êtes pas assez diplômé(e) • « Je sais que vous recherchez à priori quelqu’un
de plus diplômé que moi, mais n’oubliez pas que j’ai déjà une expérience de la
fonction. Et je crois qu’en deux ans passés sur le terrain, j’ai beaucoup plus
appris que si j’avais suivi deux années de formation complémentaire. »



Quelles sont vos prétentions
salariales ?



Il est déraisonnable de se
présenter à un entretien de recrutement sans avoir auparavant réfléchi à cette
question ! D’une part, il faudra indiquer un montant qui soit ni trop
élevé, ni trop bas car vous devez être capable de vous positionner sur le
marché du travail. D’autre part, le recruteur attend de vous une réponse
personnalisée : vos prétentions devront obligatoirement être justifiés par
votre expérience (stages ou premier emploi), vos objectifs professionnels,
votre formation, le poste auquel vous postulez, l’entreprise que vous souhaitez
intégrer, etc. Sachez par ailleurs qu’en région parisienne, les salaires sont
un peu plus élevés qu’en région (de 5 % environ). Veillez à toujours parler en
brut, mensuel ou annuel, car les recruteurs sont habitués à calculer de cette
manière. Si vous parlez de salaire net, ils penseront que vous n’êtes pas très
à l’aise avec les chiffres. Si le recruteur vous demande si c’est négociable,
vous devez toujours répondre par l’affirmative.
La plupart du temps, les entreprises disposent de grilles de salaires qu’il est
difficile de faire évoluer. En revanche, elles peuvent plus facilement négocier
– si votre candidature les intéresse fortement – certains avantages tels que la
voiture de fonction ou encore les primes d’objectif. Enfin, n’oubliez pas que
la mutuelle, les Ticket-Restaurant, un treizième mois, des primes peuvent aussi
compenser une rémunération qui vous déçoit un peu.



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Arrogant • « Étant
donné que je sors d’une école réputée, je ne peux pas accepter un salaire
inférieur à 200 KF. »
Buté • « J’estime que 180 KF représentent un salaire correct car c’est le
salaire accordé à tous ceux qui sortent de mon école. »
Trop large • « C’est toujours difficile de répondre à cette question. J’ai
pensé à une fourchette se situant entre 180 et 250 KF ? »



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• « J’aimerais gagner
entre 12 000 et 15 000 F
bruts par mois, mais bien évidemment ce montant reste négociable en fonction
des avantages en nature accordés par l’entreprise. »
• « Dans l’annonce, vous proposez un salaire de 150 KF, mais si l’on tient
compte du fait que je maîtrise parfaitement l’anglais et l’espagnol, ne
pensez-vous pas qu’il serait possible de monter à 160 KF ? »



Avez-vous des questions à
poser ?



Mais oui, vous avez des
tas de questions à poser ! Le recruteur veut savoir si vous êtes intéressé
par sa proposition et vous devez donc le lui prouver en étant curieux.
D’ailleurs, vous n’avez pas besoin que l’on vous sollicite pour poser quelques
questions, vous l’avez déjà fait tout au long de l’entretien. « La présentation
du poste dure environ deux minutes et certains candidats me disent qu’ils n’ont
pas de questions à poser, déclare Gilles de Mentque, dirigeant du cabinet Ad
Hominem International. Difficile de croire après cela qu’ils sont intéressés et
motivés ! »
Inutile de préciser que les questions devront être pertinentes car le recruteur
en apprend autant sur vous que lorsque vous répondez à ses questions… Ce n’est
donc pas la peine d’ouvrir la bouche pour demander quel est le montant des
titres restaurants ! Évitez également de vous creuser la tête pendant dix
minutes avant de répondre sinon le recruteur aura des doutes sur votre vivacité
d’esprit. L’idéal est de préparer par avance des questions qui ne risquent pas
d’avoir été déjà évoquées par le recruteur. « Les candidats doivent aussi
montrer qu’ils ont compris ce qu’on leur a dit et ne pas demander par exemple
quel est le montant du chiffre d’affaires, alors qu’on leur a donné cette
information il y a dix minutes », poursuit Gilles de Mentque.
Si vous subissez plusieurs entretiens dans la même entreprise, vous risquez
d’être à cours de questions. Dans ce cas, n’hésitez pas à reposer une question
sous une forme un peu différente ou à demander plus de détails sur un sujet
déjà évoqué au cours d’un précédent entretien. Cet exercice peut d’ailleurs se
révéler très intéressant car chaque interlocuteur vous exposera son propre
point de vue. Si vous êtes très curieux et très motivé, faites attention à ne
pas vexer le recruteur si celui-ci ne peut pas répondre à vos questions. Il est
inutile alors d’insister lourdement. Après deux tentatives, concluez en
indiquant que vous aurez sans doute plus de précisions au cours d’un éventuel
deuxième entretien. Posez également vos questions en fonction des compétences
de votre interlocuteur : seul votre supérieur hiérarchique direct pourra
répondre à des questions techniques.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Mal vues • « Et pour
les 35 heures, ça se passe comment ? » • « Quels sont les
avantages sociaux proposés dans l’entreprise ? » • « Y a-t-il
une cantine ? » • « Quelles sont les activités du comité
d’entreprise ? » • « Quels sont les horaires de
travail ? » • « Quel sera le modèle de ma voiture de
fonction ? »



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Ces questions ne doivent
pas être nécessairement toutes posées. Elles dépendent beaucoup du contexte
ainsi que de la relation de confiance établie au cours de l’entretien.
Des questions sur le poste • « S’agit-il d’un remplacement ou d’une
création de poste ? » • « Pourriez-vous m’indiquer pour quels
motifs le poste est à pourvoir ? » • « Depuis combien de temps
la précédente personne occupait ce poste ? » • « Pour quelles
raisons est-elle partie ? » • « Quel type de carrière puis-je
espérer effectuer dans votre entreprise ? » • « S’agit-il d’un
poste évolutif ? » • « Aurais-je le statut de
cadre ? » • « À quelle date devrais-je commencer ? »
Des questions sur l’entreprise • « Quels sont les projets de
l’entreprise ? » • « Quelles sont vos implantations à
l’étranger ? » • « À qui appartient le capital de
l’entreprise ? » • « Quels sont vos principaux
partenaires ? » • « Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur la
culture de l’entreprise / sur ses valeurs ? »
Des questions sur l’entretien • « Comment va se dérouler la suite du
recrutement ? » • « Vais-je rencontrer d’autres personnes dans
l’entreprise ? » • « Avez-vous d’autres candidats en concurrence
sur ce poste ? » • « Dans combien de temps pensez-vous me
rappeler ? » • « Quand puis-je vous rappeler pour en savoir
plus ? »



Avez-vous des questions à
poser ?



Mais oui, vous avez des
tas de questions à poser ! Le recruteur veut savoir si vous êtes intéressé
par sa proposition et vous devez donc le lui prouver en étant curieux.
D’ailleurs, vous n’avez pas besoin que l’on vous sollicite pour poser quelques
questions, vous l’avez déjà fait tout au long de l’entretien. « La présentation
du poste dure environ deux minutes et certains candidats me disent qu’ils n’ont
pas de questions à poser, déclare Gilles de Mentque, dirigeant du cabinet Ad
Hominem International. Difficile de croire après cela qu’ils sont intéressés et
motivés ! »
Inutile de préciser que les questions devront être pertinentes car le recruteur
en apprend autant sur vous que lorsque vous répondez à ses questions… Ce n’est
donc pas la peine d’ouvrir la bouche pour demander quel est le montant des
titres restaurants ! Évitez également de vous creuser la tête pendant dix
minutes avant de répondre sinon le recruteur aura des doutes sur votre vivacité
d’esprit. L’idéal est de préparer par avance des questions qui ne risquent pas
d’avoir été déjà évoquées par le recruteur. « Les candidats doivent aussi
montrer qu’ils ont compris ce qu’on leur a dit et ne pas demander par exemple
quel est le montant du chiffre d’affaires, alors qu’on leur a donné cette
information il y a dix minutes », poursuit Gilles de Mentque.
Si vous subissez plusieurs entretiens dans la même entreprise, vous risquez
d’être à cours de questions. Dans ce cas, n’hésitez pas à reposer une question
sous une forme un peu différente ou à demander plus de détails sur un sujet
déjà évoqué au cours d’un précédent entretien. Cet exercice peut d’ailleurs se
révéler très intéressant car chaque interlocuteur vous exposera son propre
point de vue. Si vous êtes très curieux et très motivé, faites attention à ne
pas vexer le recruteur si celui-ci ne peut pas répondre à vos questions. Il est
inutile alors d’insister lourdement. Après deux tentatives, concluez en
indiquant que vous aurez sans doute plus de précisions au cours d’un éventuel
deuxième entretien. Posez également vos questions en fonction des compétences
de votre interlocuteur : seul votre supérieur hiérarchique direct pourra
répondre à des questions techniques.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Mal vues • « Et pour
les 35 heures, ça se passe comment ? » • « Quels sont les
avantages sociaux proposés dans l’entreprise ? » • « Y a-t-il
une cantine ? » • « Quelles sont les activités du comité
d’entreprise ? » • « Quels sont les horaires de
travail ? » • « Quel sera le modèle de ma voiture de
fonction ? »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


Ces questions ne doivent
pas être nécessairement toutes posées. Elles dépendent beaucoup du contexte
ainsi que de la relation de confiance établie au cours de l’entretien.
Des questions sur le poste • « S’agit-il d’un remplacement ou d’une
création de poste ? » • « Pourriez-vous m’indiquer pour quels
motifs le poste est à pourvoir ? » • « Depuis combien de temps
la précédente personne occupait ce poste ? » • « Pour quelles
raisons est-elle partie ? » • « Quel type de carrière puis-je
espérer effectuer dans votre entreprise ? » • « S’agit-il d’un
poste évolutif ? » • « Aurais-je le statut de
cadre ? » • « À quelle date devrais-je commencer ? »
Des questions sur l’entreprise • « Quels sont les projets de
l’entreprise ? » • « Quelles sont vos implantations à
l’étranger ? » • « À qui appartient le capital de
l’entreprise ? » • « Quels sont vos principaux
partenaires ? » • « Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur la
culture de l’entreprise / sur ses valeurs ? »
Des questions sur l’entretien • « Comment va se dérouler la suite du
recrutement ? » • « Vais-je rencontrer d’autres personnes dans
l’entreprise ? » • « Avez-vous d’autres candidats en concurrence
sur ce poste ? » • « Dans combien de temps pensez-vous me
rappeler ? » • « Quand puis-je vous rappeler pour en savoir
plus ? »



Y a-t-il une question que
vous auriez aimé que je vous pose ?



Cette fois la balle est
dans votre camp. Profitez-en ! Le recruteur a besoin d’être rassuré :
doit-il privilégier votre candidature au détriment d’une autre ? Avez-vous
les compétences et surtout les qualités indispensables pour exercer ce
poste ? « Dans 90 % des cas, les candidats n’ajoutent rien de plus,
mais c’est dommage car il est dans leur intérêt d’aider le recruteur dans son
choix », indique Philippe Bertolin, dirigeant du cabinet Efficadre. Pour
répondre, vous avez deux possibilités, soit mettre en avant une de vos qualités
qui aurait échappé au recruteur, soit revenir sur un point déjà évoqué (à tout
hasard, la qualité essentielle pour exercer la fonction) et insister dessus.



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Pas vendeur • « Non,
je crois que vous avez très bien su cerner mon profil. »



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• « Oui, j’avais
pensé que vous auriez été plus intéressé par mes jobs étudiants. Il est certain
que d’avoir travaillé dans la restauration est très éloigné de mes objectifs
professionnels actuels, mais je crois que les qualités relationnelles
qu’exigeait ma fonction me seraient très utiles pour le poste que vous
proposez. »
• « Il ne s’agit pas réellement d’une question, mais je voudrais juste
apporter une petite précision. Il est évident pour moi que si j’obtenais ce
poste, je me rapprocherais géographiquement du lieu de travail. »



Comment vous organisez-vous
dans votre travail ?



Cette question peut aussi
se traduire de cette façon : « racontez-moi une journée type »
ou par une mise en situation : « comment envisagez-vous de gérer
telle mission ? ». Il ne s’agit pas de répondre en décortiquant chaque
seconde de votre emploi du temps, mais de donner un aperçu de vos méthodes de
management et d’organisation (surtout s’il s’agit d’un poste qui fait appel à
ces deux composantes). À brûle-pourpoint, le recruteur qui veut savoir si vous
êtes ordonné peut aussi vous demander si votre bureau est rangé. Si c’est le
cas, vous répondrez : « oui, bien sûr », sinon, vous direz
sûrement : « j’ai mon système de rangement, et je m’y retrouve très
bien ».
Si vous n’avez pas grande expérience professionnelle, appuyez-vous sur des
situations déjà vécues, en stage par exemple. « On ne connaît pas
nécessairement le contenu technique de tous les métiers, reconnaît un
consultant en recrutement, mais si on n’arrive pas à comprendre les missions
exactes du candidat dans l’entreprise, c’est que ce candidat n’est pas non plus
très au fait de ses compétences. » Profitez également de cette question
pour glisser des éléments sur vos méthodes de travail qui vous mettront en
valeur. Selon les qualités requises pour exercer le poste, indiquez que vous
aimez travailler en équipe, que vous êtes rapide, créatif ou encore rigoureux,
etc. À ce moment-là, vous êtes sûr de gagner des points si ce que vous dites
correspond exactement à la philosophie de travail de l’entreprise.



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Inintéressant • « Le
matin, j’arrive au bureau vers 9 heures, je lis le courrier, ensuite j’attaque
mes dossiers. Je vais déjeuner en général vers 13 heures. L’après-midi, je
reprends mes dossiers et je pars vers 18 heures. »
Passif • « Mon organisation ? Ben, je ne sais pas, ça dépend du
travail qu’on me donne à faire quand j’arrive le matin. »



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• « J’ai l’habitude
de classer ce que j’ai à faire en trois catégories : urgent, important et
en attente. Je commence par les affaires urgentes et s’il me reste du temps, je
m’attaque aux autres. »
• « Je commence toujours par définir la durée nécessaire pour réaliser
telle ou telle tâche, afin de fixer des délais raisonnables. »
• « Je m’efforce toujours de penser au résultat et c’est en fonction des
objectifs à atteindre que je détermine une méthode de travail. »

• « Je commence d’abord par prendre du recul afin d’avoir une vision
d’ensemble des affaires à traiter. »



Aimez-vous travailler en
équipe ?



Tous les postes ne
nécessitent pas toujours de travailler en équipe, mais pour s’intégrer au sein
d’une entreprise (ou chez un client si vous devez travailler pour le compte
d’une SSII par exemple), mieux vaut faire preuve de sociabilité… donc montrer
que vous savez vous intégrer sans difficulté au sein d’un groupe.
Ceci dit, posée à brûle-pourpoint, cette question n’est pas très révélatrice de
votre personnalité car spontanément vous aurez envie de répondre par
l’affirmative. Pour vous faire réagir, un recruteur peut vous demander à la
place : « avec quelle personne aimeriez-vous travailler ? »
Si vous répondez : « je n’y ai jamais réfléchi », c’est que vous
avez plutôt un tempérament de solitaire. À l’inverse si vous répondez
« peu importe », c’est que vous appréciez le travail en équipe. Si on
vous demande directement si vous aimez travailler en équipe, il faudra
obligatoirement expliquer pourquoi. Pour répondre, vous pouvez vous appuyer sur
des exemples. Si vous avez peu d’expérience, fouillez dans votre mémoire :
avez-vous été animateur au sein de colonies de vacances ou de centres aérés ou
encore avez-vous participé à un projet collectif au sein d’une
association ?
Attention, pensez aussi que travailler en équipe ne signifie pas forcément
travailler au sein d’un groupe, mais peut-être également : travailler
seul, mais en relation avec d’autres personnes issues de corps de métier
divers, ou encore travailler avec des équipes différentes sur un projet commun.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Innocent • « Oui,
bien sûr, tout le monde aime travailler en équipe. »
Réfractaire • « En fait, non pas trop. Je suis plutôt un solitaire. »



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• « À chaque fois que
nous devions, à l’école, participer à plusieurs à des exposés ou des enquêtes,
tout s’est toujours très bien passé. En fait, j’aime beaucoup travailler en
équipe et je n’ai aucune difficulté à m’insérer dans un groupe. »
• « Oui bien sûr, à chaque fois que j’ai été amené à participer à des
projets collectifs, j’ai apprécié que l’on soit plusieurs à suivre la même
direction et à s’entraider pour atteindre un objectif commun. »
• « Oui, j’apprécie beaucoup la dynamique qui peut se créer au sein d’un
groupe et les échanges qui peuvent en découler. »



Avez-vous déjà
dirigé /encadré des personnes ?



Si vous avez occupé,
pendant un à deux ans, un premier poste de cadre, vous avez pu être amené à
encadrer une équipe importante ou simplement à donner des instructions à votre
secrétaire. Le recruteur vous demande donc de décrire plus précisément votre
expérience en matière d’encadrement. Et dites-vous bien que s’il vous pose
cette question, c’est parce que le poste auquel vous postulez est justement un
poste de ce type, à plus ou moins court terme. Pour répondre, précisez toujours
le nombre de personnes que vous avez été amené à encadrer et comment vous vous
êtes débrouillé dans cette fonction. Pour en savoir plus, le recruteur pourra
vous questionner longtemps sur ce sujet en vous demandant par exemple :
« comment faites-vous pour déléguer ? », « déléguez-vous
facilement ce que vous aimez faire ? », « de quelle manière
fixez-vous les objectifs à atteindre ? », « savez-vous vous
mettre en colère ? », « savez-vous dire non ? »,
« avez-vous déjà géré des conflits ? », etc.
Certains recruteurs considèrent que le management ne s’apprend pas. Dans ce
cas, ils pourront vous demander plus directement : « êtes-vous un
manager ? » ou encore « un meneur d’hommes » ? Si,
depuis les scouts en passant par le BDE ou vos activités sportives, vous avez
toujours montré des qualités charismatiques, c’est le moment ou jamais de vous
mettre en valeur.
Vous débutez. Pour répondre à la question, pensez à toutes les situations où
vous avez été managé (par un professeur, par un responsable de stage ou un
supérieur pour un job d’été). Réfléchissez au comportement de la personne, à ce
que vous avez apprécié chez elle et à ce qui vous a déplu, et vous en retirerez
une idée assez précise de ce que vous feriez ou ne feriez pas dans la même
situation. Imaginez également des cas de management difficiles, avec des
personnes peu compréhensives, car votre comportement dans ce genre de situation
intéresse beaucoup les recruteurs.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Pas crédible • « Oui,
car je sais
faire preuve à la fois de douceur et de fermeté. »



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• « Je n’ai jamais
encadré des personnes dans le cadre professionnel, mais je fais partie d’une
grande famille. Chaque année, nous nous retrouvions pendant les vacances pour
organiser des sorties en commun. Comme j’étais parmi les plus âgés, j’étais
responsable de l’encadrement des plus jeunes. »
• « Au cours de mon stage de fin d’études, j’ai été amené(e) à encadrer
d’autres stagiaires qui sont arrivés après moi dans l’entreprise et qui ont
participé à la réalisation de mon projet. Ce fut très enrichissant. J’ai appris
sur le terrain à transmettre des instructions, à recevoir des notes de synthèse
et à les étudier afin de faire avancer le projet et éventuellement à le
modifier en fonction des remarques de chacun. »
• « Au cours de ma formation, j’ai souvent participé à des projets
communs, parfois comme responsable, parfois comme exécutant(e). En changeant
plusieurs fois de rôle, j’ai appris à déléguer, à fixer des objectifs à atteindre,
à contrôler un travail… »
• « Je n’ai pas d’expérience professionnelle dans le domaine du
management, mais durant mes études, au lycée, j’ai été délégué(e) de classe et
ensuite, président(e) du BDE de mon école. J’ai donc été amené(e) à encadrer et
motiver d’autres étudiants et ça s’est toujours très bien passé. »



Avez-vous déjà assumé des
responsabilités ?



Faites attention, en
donnant une réponse, de ne pas vous contredire si vous avez déjà répondu à des
questions telles que « qu’est-ce qui vous fait avancer dans la
vie ? » ou encore « êtes-vous ambitieux ? » (pour en
savoir plus, reportez-vous à la première partie de cet ouvrage). Le recruteur
s’intéresse avant tout à la définition, selon vous, du mot
« responsabilités ». Pour certains d’entre vous, il peut s’agir
d’encadrer une équipe, pour d’autres de gérer un portefeuille de clients assez
important, pour d’autres encore, de mener de A à Z la réalisation d’un projet.
Parfois aussi, cette question intervient car le poste à pourvoir comporte
justement peu de responsabilités et le recruteur voudrait éviter une déception
ou à l’inverse parce que les responsabilités sont importantes et qu’il veut
savoir si vous êtes prêt à les assumer. Comme vous ne connaissez pas toujours
les motivations du recruteur lorsqu’il pose cette question, il n’est pas aisé
d’y répondre.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Mal préparé •
« Qu’est-ce que vous entendez au juste par responsabilités ? »
Pas vendeur • « Assumer, c’est beaucoup dire… »



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• « J’ai travaillé
dans un fast-food durant mes études et rapidement, j’ai eu la responsabilité
d’encadrer une équipe d’équipiers et d’équipières. J’étais notamment chargé(e)
d’établir les plannings de travail, en liaison avec un manager. »
• « J’ai encadré des colonies de vacances comme animateur(rice), j’avais
la responsabilité d’un groupe d’enfants âgés de 6 à 12 ans. J’étais chargé(e)
d’organiser pour eux des activités et des sorties. »
• « Durant mon stage de fin d’études, j’ai eu l’opportunité d’exercer des
fonctions d’assistant(e) auprès d’un ingénieur de production. Mon rôle
consistait à le seconder et même très souvent à le représenter dans des
réunions techniques. »
• « J’ai eu une expérience assez courte dans la vente, mais durant
laquelle j’ai eu la possibilité de me consacrer à quelques clients importants
de l’entreprise. »



Quelle est votre
disponibilité ?



Même si les « 35
heures » se mettent en place progressivement dans les entreprises, il
n’empêche que votre interlocuteur voudra savoir si vous êtes prêt à sacrifier
certaines de vos soirées et parfois vos week-ends à l’entreprise. Ne soyez pas
revendicatif sur cette question. N’allez pas entamer un débat sur les horaires
et demander précisément à quelle heure il faut partir le soir. L’idéal est de
faire preuve de souplesse sans être excessif. En réalité, comparez le salaire
offert et la disponibilité exigée : rien ne vous oblige à accepter une
offre qui ne vous convient pas ! Parfois, certaines professions
contiennent des astreintes. Vous devez alors être joignable la nuit ou le
week-end. Si c’est le cas, le recruteur en parlera ouvertement avec vous.



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image003Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


À garder pour soi •
« J’estime qu’il faut distinguer la vie professionnelle de la vie privée.
Et pour moi les week-ends, c’est sacré. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Travailler
beaucoup ne me pose pas de problème. J’apprécie même l’atmosphère qui règne
lorsqu’il faut terminer un projet dans les délais. »
• « Au cours de mes stages, j’ai été habitué(e) à travailler beaucoup, car
j’ai chaque fois effectué des missions très courtes et très denses. Je peux
donc passer plusieurs jours d’affilée à me consacrer entièrement à mon
travail. »
• « J’ai établi un bon équilibre entre ma vie privée et ma vie
professionnelle, ce qui me permet de répondre présent s’il faut boucler un
dossier ou partir quelques jours. »
• « Je raisonne plutôt en termes de missions à réaliser qu’en termes
d’horaires de travail. Je suis donc assez souple dans mon emploi du temps, ce
qui permet de rester plus tard le soir, si j’ai beaucoup de travail, à
certaines périodes de l’année. »



Etes-vous mobile ?


Si le recruteur pose la
question, c’est sans doute parce que le poste exige une certaine mobilité
nationale, européenne ou internationale… ou bien encore, parce que l’entreprise
n’exclut pas de se délocaliser. Il est préférable de ne pas mentir : si
votre contrat contient une clause de mobilité, vous ne pourrez plus par la
suite faire marche
arrière. Lorsque le poste à pourvoir est éloigné de votre domicile, le
recruteur peut vous demander : « Envisagez-vous de venir habiter sur
place ? ». Ce qui l’intéresse alors, c’est de savoir si votre
concubin(e) s’engage à vous suivre ou si vous avez l’intention de louer une
chambre de bonne et de repartir tous les week-ends. Ce choix vous appartient
bien entendu, mais lorsqu’un recruteur prend la peine de vous poser la
question, c’est plutôt parce qu’il souhaite de votre part une implantation
locale. Sachez que sur le plan national, l’APEC précise que 60 % des jeunes
diplômés changent de région pour trouver un emploi.
Si vous faites partie de ceux qui ne souhaitent pas bouger, le recruteur peut
vous demander pour quelles raisons vous n’avez pas la possibilité de vous
déplacer. Attention également à ne pas vous contredire par rapport à votre
situation familiale que vous avez peut-être déjà évoquée. Il arrive que l’on retrouve
cette question sous une forme plus directe : « Si je vous propose un
poste à Strasbourg,
qu’en pensez-vous ? ».



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002La réponse à éviter


Comique • « Oui, j’ai
un portable ! »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Oui, je n’ai pas
d’attaches particulières à Rouen.
Si je trouve un poste dans le secteur, je resterai sur place, sinon je
déménagerai là ou je trouverai du travail. »
• « Je sais
que le poste que vous proposez exige une grande mobilité et de fréquents
déplacements et cela ne me pose aucun problème. Bien au contraire, c’est
d’ailleurs ce qui, selon moi, rend ce poste particulièrement attractif. »
• « Oui, je suis mobile. Et si j’ai répondu à cette annonce, c’est en
toute connaissance de cause. L’expatriation ne me pose vraiment aucun problème.
Nous en avons d’ailleurs déjà discuté avec mon ami(e). »



Comment vous adaptez-vous
dans un pays / une région / une ville nouvelle ?



C’est une question très
importante pour une entreprise qui prévoit de vous envoyer passer quelque temps
dans l’une de ses filiales à l’étranger. Concrètement, le recruteur veut savoir
si vous êtes disposé à partir demain, si vous avez déjà réfléchi à une
installation à l’étranger, si vous avez déjà voyagé dans le pays en question,
etc. Par ailleurs, le renseignera sur votre débrouillardise, vos facultés
d’adaptation, votre sens du contact…



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Les réponses à éviter


Mal préparé • « Bah,
je ne sais pas
du tout… ça ne m’est jamais arrivé. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Je suis plutôt
extraverti(e) et je lie facilement connaissance, avec mes voisins, les
commerçants… Je ne pense pas avoir de problème d’intégration. »
• « Je n’ai pas encore beaucoup bougé. Mais au cours de mes différents
stages, j’ai remarqué que je m’intégrais très vite. Si je devais partir dans
une autre région ou un autre pays, je pense que les choses se dérouleraient de
la même manière. »
• « J’aime beaucoup recevoir. Je n’hésite donc pas à inviter mes nouveaux
collègues à dîner, ce qui permet, en les rencontrant en dehors du cadre
professionnel, de mieux les connaître. »
• « Je pratique le tennis / je joue du trombone, et je compte bien,
sur place, m’inscrire auprès d’un club. »



Donnez-moi trois raisons
pour me convaincre de vous embaucher ?



Dans le même registre, un
recruteur peut aussi vous demander : « Dites-moi pourquoi je
préférerais votre candidature à celle
de vos concurrents ? ». À brûle-pourpoint, cette question est très
embarrassante, mais si vous la préparez à l’avance, elle peut vous rapporter
quelques points. En fait, vous ne devez pas nécessairement répondre au regard
de ce qui vient d’être dit lors de l’entretien, mais plutôt en fonction du
profil de poste recherché. Faites bien le point, avant de venir, sur vos atouts
par rapport à ce poste. Vos arguments doivent faire mouche car il s’agit de
vous différencier vis-à-vis d’autres candidats aussi bien placés que vous. Pour
être complet, vous devez mettre en valeur à la fois vos compétences et vos
qualités.



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Trop banal • « Parce
que j’aime beaucoup le produit. » • « Parce que j’aime ce
métier. »
Prétentieux • « Je suis le/la meilleur(e), non ? »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « J’ai une formation
correspondant exactement au poste et déjà une petite expérience dans ce secteur
d’activité. Par ailleurs, je suis assez réactif(ve) et très rigoureux(se), et
je pense que ces qualités sont essentielles pour exercer les fonctions dont
vous m’avez parlé. »
• « Je suis minutieux(se) et patient(e), deux qualités qui me semblent
utiles pour ce poste. J’ai, de plus, déjà effectué deux stages, l’un de deux
mois, l’autre de trois, dans des fonctions similaires. »



Que pensez-vous de /
êtes-vous intéressé(e) par ma proposition ?



Une fois de plus, c’est
votre motivation qui revient encore et toujours au cœur de l’entretien. Si vous
êtes enthousiaste, prouvez-le en vous redressant sur votre fauteuil, en tendant
le buste vers l’avant et en exposant vos arguments. Attention cependant à jouer
tout en finesse. Vous ne savez pas si le recruteur a décidé de retenir votre
candidature. Ne lui laissez pas entendre qu’après l’entretien, vous ne vivrez
plus que dans l’attente de son coup de fil, car vous avez l’impression qu’enfin,
on veut bien de vous !
Enfin, si vous êtes sûr de vous, vous avez le droit de répondre par la négative
en justifiant votre refus. Vous serez éliminé d’office… du moins pour ce poste,
car si vous passez par un cabinet de recrutement, gardez à l’esprit que
celui-ci peut toujours vous offrir un autre emploi qui correspondra mieux à vos
attentes.



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Hésitation fatale •
« C’est intéressant, mais un peu loin de chez moi, il faut que je
réfléchisse. »



Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" Clip_image002Des réponses possibles


• « Votre proposition
m’intéresse car les missions que vous avez définies correspondent exactement à
mes ambitions sur le plan professionnel. »
• « Votre proposition est intéressante car elle fixe des objectifs
particulièrement motivants et je me sens tout à fait capable de les
remplir. »
• « Ce qui m’intéresse dans votre proposition, et que vous avez d’ailleurs
mis en valeur au cours de cet entretien, ce sont les fréquents déplacements à
l’étranger. »
• « Puisque vous me proposez de mettre en pratique mes compétences
techniques dans un secteur qui me passionne, votre proposition ne peut qu’être
intéressante. »



Comment avez-vous perçu
cet entretien ?



Voici (enfin !) la
dernière question que l’on pourra éventuellement vous poser en entretien. Pour
le recruteur, il s’agit de vérifier que son message est bien passé, mais
également d’étudier de quelle manière vous évaluez votre prestation. L’exercice
exige des facultés de synthèse et permet également au recruteur d’étudier la
manière dont vous construisez votre discours et, derrière vos propos, de sentir
votre motivation. Si vous êtes en excellente forme, profitez-en pour saisir la
balle au bond et rappeler l’ensemble de vos qualités et de vos compétences.
Surtout, ne baissez pas la garde à ce moment-là, car si le recruteur sent un
décalage complet entre ses impressions et les vôtres, il continuera
certainement à vous poser d’autres questions. Et ce sera reparti pour un
tour !



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Coincé • « Je n’ai
pas été très à l’aise mais je ne sais
pas pourquoi… Qu’en pensez-vous ? » • « Je ne sais pas, c’est
difficile à dire. C’est plutôt à vous répondre à cette question,
non ? » • « Ah ? Je ne pensais pas que vous me poseriez
cette question-là… »



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• « Je pense que
l’entretien s’est globalement bien passé. Je n’ai peut-être pas assez
approfondi une ou deux questions, notamment celles concernant les missions que
j’ai effectuées durant mes stages. Mais dans l’ensemble, je crois que je vous
ai donné un aperçu assez complet de mon profil. »
• « Je pense avoir été convaincant(e). J’espère en tout cas que c’est
l’impression que je vous ai donnée. »
• « J’ai le sentiment que cet échange s’est bien déroulé. Vous m’avez
donné des précisions supplémentaires sur le poste et il me semble que ma
candidature pourrait convenir. Je parle couramment l’anglais et je suis
quelqu’un de très organisé, or il me semble que c’est justement le profil que
vous recherchez. Enfin pour ma part, le poste m’intéresse beaucoup car il faut
faire preuve d’une grande autonomie. »
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالأحد 15 يناير 2012, 13:39

goooooooooooooooooooooooood
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالأحد 15 يناير 2012, 15:10

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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالإثنين 16 يناير 2012, 14:05

c'est un devoir
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مُساهمةموضوع: رد: Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties"   Les 100 questions classiques d’un entretien d'embauche "En 6 parties" I_icon_minitimeالثلاثاء 17 يناير 2012, 20:45

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