Société protectrice des animauxHistoire La S.P.A. fut créée le
2 décembre 1845 par le docteur
Étienne Pariset qui en sera le premier président, jusqu'à sa mort le
3 juillet 1847. Elle fut
reconnue d'utilité publique en
1860.On attribue souvent à tort la paternité de la S.P.A. au général
Jacques de Grammont qui s'est signalé par un projet de loi en
1849. La loi fut votée en
1850[1].Depuis 1905, la SPA se bat contre les expérimentations animales sur les chiens.En 1976, la SPA déposa la «
charte de l’animal » à l’
Assemblée nationale, soutenue par
Roland Nungesser qui deviendra par la suite un des présidents de l’association.En 1982, la SPA créa
Animaux Magazine.En 1987, un Groupe Parlementaire d’Étude fut mis en place pour la protection animale à l’Assemblée Nationale grâce à Roland Nungesser, son président de l’époque.
OrganisationEn 2008, 55 refuges furent ouverts en France pour accueillir chaque année 45 000 chats et chiens. Une dizaine de dispensaires, 2 000 bénévoles, 1 100 délégués enquêteurs et plusieurs centaines de Jeunes SPA participent à la vie de l’association qui lutte contre les trafics divers, la chasse aux phoques, le commerce de la fourrure, etc. La présidente nationale actuelle est Virginie Pocq Saint-Jean depuis novembre 2008.Par ailleurs, 250 associations indépendantes regroupées au sein de la
Confédération Nationale des S.P.A. de France (CNSPA) créée en 1926, œuvrent également pour la protection des animaux. Le rôle des refuges, répartis sur tout le territoire français et les DOM-TOM, est d'accueillir les animaux abandonnés et de les faire adopter tandis que la Confédération agit au niveau national pour sensibiliser le public au problème de l'abandon et faire entendre la voix des petites structures auprès des institutions.Au sujet de la dénomination « Société Protectrice des Animaux », il faut savoir que :
- il n'existe pas une seule et unique SPA ;
- la plupart des refuges SPA sont indépendants et possèdent leur propre gestion. Les campagnes de dons nationales ne profitent qu'à la Société Protectrice des Animaux basée à Paris (50 refuges) et non pas aux 250 refuges indépendants.
Mise en cause Un premier rapport de la
Cour des comptes, en
2002[2], avait notamment relevé une « gestion approximative », des « détournements » et des « conditions indignes pour les animaux »
[3]. Un second rapport publié en septembre
2009[4] constate que la « profonde remise en ordre annoncée n'a pas eu lieu » et, « fait exceptionnel » souligne l'
UFC-Que Choisir, « la cour conclut que le statut d'utilité publique de la SPA et les avantages fiscaux qui y sont attachés pourraient être remis en cause »
[3].