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 LE VOCABULAIRE DU THÉÂTRE

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كاتب الموضوعرسالة
abdelhalim berri
المدير العام
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abdelhalim berri


الإسم الحقيقي : Abdelhalim BERRI
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العمر : 64
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مُساهمةموضوع: LE VOCABULAIRE DU THÉÂTRE   LE VOCABULAIRE DU THÉÂTRE I_icon_minitimeالسبت 05 مارس 2011, 09:20

LE VOCABULAIRE DU
THÉÂTRE







Acte : Division externe de la pièce en parties d'importance
sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action.
Traditionnellement, une pièce se divise en trois ou cinq actes,
eux-mêmes découpés en scènes.
Alexandrin. Vers français de douze syllabes.
Allitération. Répétition, dans une suite de mots (ex. :
dans un vers), d'une ou de plusieurs consonnes initiales ou intérieures.
Antagoniste. Personnage en opposition ou en conflit.
Antihéros : Personnage principal ne correspondant pas aux
caractéristiques ou aux valeurs du héros traditionnel.
Antonomase : Figure de style qui remplace le nom d'un
personnage par une périphrase ou par un nom commun qui le caractérise.
Aparté : Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que
le spectateur seul est censé entendre).
Aphorisme : Formule résumant un point de science, de
morale.
Archétype : Ensemble de dispositions acquises et universelles
de l'imaginaire humain. Réseau de mythes ayant leur origine dans une
vision collective.
Archiénonciateur : Qui ordonne un réseau de paroles, sans nécessairement
adopter le point de vue particulier de l'un des énonciateurs.
Argument : Résumé de l'histoire que la pièce met en scène.
On parle également d'un argument de ballet.
Arlequinade: Pièce, avec ou sans paroles, ayant
Arlequin pour personnage central. Il peut s'agir de la réécriture
d'une pièce connue, comme Dom Juan, dont une version, Le
Festin de pierre
, attribue à Arlequin le rôle du valet.
Assonance : Répétition du même son, spécialement de la
voyelle accentuée à la fin de chaque vers (ex. : belle et rêve).
Attente : Attitude d'expectative du public, reposant surtout,
par anticipation, sur la conclusion et la résolution finale des
conflits. L'horizon d'attente est l'ensemble des expectatives.
Auteur dramatique : Personne qui écrit une pièce de
théâtre.
Avant-scène : Partie de la scène comprise entre la rampe et
le cadre de scène.
Avertissement : Texte d'escorte où l'auteur dramatique
s'adresse directement au lecteur, l'avertit de ses intentions, précise
les circonstances de son travail, analyse son oeuvre, prévient d'éventuelles
objections.
Axe discursif : Grand courant qui semble traverser une oeuvre
et la rattacher à d'autres du même type ou du même temps, et qui peut
être décelé et analysé selon diverses approches critiques (esthétique,
psychologique, sociologique, etc.).
Baroque : Se dit d'un style caractérisé par la liberté des
formes et la profusion des ornements.
Bienséance : Conformité aux conventions littéraires,
artistiques et morales d'une époque ou d'un public. Une des règles du
classicisme : les mœurs du héros doivent être acceptables et les
faits historiques vraisemblables; la réalité ne doit pas paraître
sous des aspects vulgaires ou quotidiens; la sexualité, la violence et
la mort sont refoulées hors scène.
Bunraku : Théâtre millénaire des marionnettes d'Osaka, où
un récitant, son livret posé devant lui, prend plusieurs voix, passant
du parlé au chanté selon émotions et situations. Les manipulateurs
recourent à une gestuelle furi, mimant le quotidien, ou à une
gestuelle kata, stylisée et symbolique.
Burlesque : Forme de comique outré, employant des expressions
triviales pour travestir des personnages et des situations héroïques;
l'épopée burlesque apparaît en France au milieu du XVIIe s. La comédie
burlesque du XXe s. s'en prend surtout, sur des canevas grotesques et
parfois grivois, aux croyances et aux institutions, usant de techniques
particulières, comme la ligne de fille et un personnage remplissant le
rôle de faire-valoir.
Canevas : Résumé ou scénario d'une pièce pour les
improvisations des acteurs, en particulier ceux de la commedia
dell'arte.
Canular : Blague, farce, fausse nouvelle.
Caractère : Trait propre à une personne qui permet de la
distinguer des autres. Ensemble des traits physiques, psychologiques et
moraux d'un personnage. Personne ou personnage considéré dans son
individualité, son originalité, ses qualités morales. Les caractères
constituent, selon Aristote, un des six éléments de la tragédie, avec
le chant, l'élocution, la fable, la pensée et le spectacle.
Carnavalisation : Transformation spectaculaire d'un événement
par le renversement total des situations habituelles (ex. : costumes et
masques de luxe pour une fête populaire, personnage comique pour un rôle
sérieux; au théâtre : Vie et mort du roi boiteux, de
Jean-Pierre Ronfard).
Casting : Attribution des rôles - avec ou sans consultation
d'agences spécialisées - d'après l'âge, la morphologie, la voix, la
célébrité.
Catastrophe : Dans la tragédie grecque, dernière des quatre
parties de l'œuvre, où le héros reçoit sa punition, généralement
funeste. Correspond au dénouement, dans la tragédie classique.
Catharsis : Effet de purgation des passions produit sur les
spectateurs d'une représentation dramatique non distanciée.
Césure : Repos à l'intérieur d'un vers, après une syllabe
accentuée.
Champ de coexistence : Phénomène d'intertextualité selon
lequel un énoncé en suppose d'autres, se situe dans une série
d'effets et de successions, et participe à une distribution de
fonctions et de rôles.
Chant : Dans le théâtre grec, terme pour désigner le texte
(poétique) de la choreia. Un des six éléments de la tragédie, selon
Aristote, avec les caractères, l'élocution, la fable, la pensée et le
spectacle. Dans le théâtre épique brechtien, on parle plutôt de
songs
Chiasme : Figure formée d'un croisement de termes (ex.
: « J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes », Phèdre,
v. 690).
Choreia : Dans le théâtre grec,
intervention du chœur, faite de danse, de musique et de poésie. Cette
dernière est la seule partie conservée de façon intégrale, mais les
deux autres sont évoquées dans certaines indications scéniques ou
partiellement connues grâce à des illustrations, pour l'une, et à des
sonorités linguistiques, pour l'autre.
Chorégraphie : Terme, issu du théâtre grec où il désignait
l'art de diriger les chœurs, utilisé depuis le début du XVIIIe s.
pour désigner l'art de composer des danses et d'en régler les figures
et les pas. Aujourd'hui employé pour désigner la mise en scène du théâtre
gestuel.
Chœur : Groupe - ou groupes alternés - chargés d'intervenir
collectivement, par le chant, la danse et le récitatif, dans le cadre
d'un rituel ou d'un spectacle. Dans le théâtre grec, l'intervention
des choreutes, dirigée par un coryphée, est dite choreia. Du chœur
grec, et plus tard du chœur médiéval, se sont détachés les interprètes
des rôles individualisés qui caractérisent le théâtre
occidental.
Comédie : Action scénique qui provoque le rire par la
situation des personnages ou par la description des mœurs et des caractères,
et dont le dénouement est heureux.
Comédie musicale : Comédie où l'intrigue, peu resserrée,
sert de prétexte à une suite de chansons et de danses.
Commedia dell'Arte : Genre de comédie dans laquelle, le scénario
- ou canevas - étant seul réglé, les acteurs improvisaient.
Connotation : Ensemble des valeurs subjectives variables d'un
mot.
Console : Appareil programmé comportant les claviers,
registres et moniteurs de la régie d'éclairage ou de son.
Contexte : Ensemble des circonstances qui entourent l'émission
du texte linguistique et/ou de sa représentation, circonstances qui en
facilitent ou permettent la compréhension.
Contrepoint : Série de lignes thématiques ou d'intrigues
parallèles qui se correspondent selon un principe de contraste.
Convention théâtrale : Ensemble des présupposés idéologiques
et esthétiques, explicites ou pas, qui permettent au public de recevoir
correctement la pièce; entente selon laquelle cette dernière
correspond à des normes connues et acceptées.
Coryphée : Chef de chœur, dans le théâtre grec.
Coulisse : Glissière permettant le déplacement des panneaux
décoratifs qui sont généralement distribués en paire de chaque côté
de l'espace de jeu, et qui ont pour double fonction de dissimuler les dégagements
latéraux et d'accentuer l'effet de perspective créé par le cyclorama.
Par métonymie: dégagement dissimulé derrière les panneaux.
Cour : Côté droit de la scène, vue prise de la salle.
Couturière : Répétition où se font les retouches aux
costumes. Par métonymie: dernière répétition avant la générale.
Critique : Épistémologie, ou étude raisonnée d'un objet à
partir d'un ou plusieurs critères servant de base à un jugement de
valeur.
Cyclorama : Toile peinte disposée sur un rouleau, et qu'on
tire à la verticale pour créer un fond de scène, ou qu'on déroule à
l'horizontale, en un mouvement continu, pour simuler un déplacement latéral.
Le théâtre classique oblige trois types de fonds de scène : une
terrasse de château pour la tragédie, une place publique pour la comédie,
et un paysage de campagne pour la pastorale. Fam. : cyclo.
Décor : Arrangement de la scène en vue de donner aux
spectateurs un référent spatial. On a aujourd'hui tendance à
restreindre ce mot pour désigner un aménagement constitué de panneaux
peints et de quelques objets, et à recourir à scénographie pour désigner
le décor construit.
Décorum. Ensemble des règles qu'il convient d'observer pour
tenir son rang sans une bonne société.
Dégagement : Espace disponible, en dehors de l'aire de jeu,
pour les entrées et sorties de personnages et les changements de décor
et d'accessoires. Certaines scènes, conçues pour le cinéma, offrent
peu ou pas de dégagements pour le théâtre.
Deixis : Situation d'énonciation. Lieu et moment où locuteur
et auditeur n'ont d'existence que par rapport au message transmis.
Dénégation : Situation du spectateur qui subit l'illusion théâtrale,
tout en ayant le sentiment que ce qu'il perçoit n'existe pas vraiment..
Dénotation : Ensemble des éléments fondamentaux et
permanents du sens d'un mot.
Dénouement :
Deus ex machina : Personnage - ou événement - dont l'occurrence
opportune ou l'intervention conclusive, aidée parfois de la machinerie
scénique, permet à l'auteur de couper court au développement d'un scénario,
de façon à éviter la catastrophe.
Diachronie : Évolution des faits linguistiques dans le
temps.
Dialecte : Variété régionale d'une langue.
Dialectique : Utilisation discursive et actantielle de la
contradiction dans la progression d'un discours.
Dialogue : Entretien entre deux personnes. Ensemble des
paroles qu'échangent les personnages d'une pièce de théâtre.
Dialogisme : Caractère dialogué d'un texte non théâtral
(ex. : procès-verbal d'un interrogatoire, échange de paroles dans un récit,
etc.). En un sens élargi, le terme désigne la structure de toute
fiction fondée sur un conflit entre deux polarités.
Didascale : Nom donné en Grèce à celui qui enseignait un
art, notamment l'art dramatique.
Didascalie : Indication scénique (souvent mise en italiques)
qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou
sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à
accomplir, les mimiques etc. Le texte théâtral se compose en fait de
deux éléments: les didascalies et les dialogues.
Diégèse : Imitation d'un événement en paroles, en
racontant l'histoire sans représenter ses personnages.
Discipline : Ensemble spécifique de connaissances qui a ses
caractéristiques propres sur le plan de l'enseignement, de la
formation, des mécanismes, des méthodes et des manières.
Discours : Mode d'appréhension du langage, considéré non
comme structure arbitraire (langue), mais comme activité de sujets
inscrits dans un système déterminé. Se dit d'une unité linguistique
constituée d'une succession de phrases (linguistique textuelle), d'une
unité de communication relevant d'un genre déterminé (théâtre),
d'un système partagé dans un champ d'application (discours socialiste)
ou de l'association d'un texte et de son contexte.
Distanciation : Effet d'étrangeté par lequel l'acteur ou le
metteur en scène tente d'éviter l'identification à un personnage ou
à une situation en particulier. Effet obtenu par divers procédés de
recul, comme l'adresse au spectateur, la fable épique, la mise à jour
du gestus social, les songs, la technique à vue.
Distribution : Répartition des rôles. Se dit du tableau où
sont présentés les personnages et leurs interprètes.
Dithyrambe. Cantique lyrique à la gloire de Dionysos dont
serait née la tragédie.
Divertissement. Intermède dansé et chanté.
Docudrame : Pièce qui n'utilise pour texte que des documents
et des sources authentiques, généralement montés en rapport avec une
thèse socio-politique (ex. Tu faisais comme un appel, de Marthe
Mercure).
Dramaticité :. Caractère de ce qui est dramatique; qualité
d'une écriture, d'un espace ou d'un événement qui sont susceptibles
d'être mis en scène.
Dramatis personae : Personnages ou protagonistes dont
les noms figurent au générique d'une pièce.
Dramaturge : Auteur d'un texte dramatique.
Dramaturgie : Art de la composition des pièces de théâtre.
Technique ou poétique de l'art dramatique qui cherche à établir les
principes de construction de l'œuvre.
Dramaturgiste : Spécialiste de la dramaturgie.
Intervenant auprès d'une compagnie théâtrale ou d'un metteur en scène,
chargé de diverses questions relatives au texte (répertoire,
adaptation, rédaction, traduction, documentation...). On dit généralement
dramaturge ou conseiller dramaturgique.
Drame: Action scénique représentée par des personnages.
Écriture dramatique : Structure littéraire reposant sur
quelques principes dramaturgiques : séparation des rôles, dialogues,
tension dramatique, action des personnages.
Écriture scénique : Façon d'utiliser l'appareil théâtral
pour mettre en scène les personnages, le lieu et l'action qui s'y déroule.
Édition critique : Établissement d'un texte définitif, établi
d'après examen des manuscrits et des éditions autorisées du vivant de
l'auteur, avec variantes et commentaires à l'appui.
Effet de mise en évidence : Actualisation, mise au premier
plan d'un phénomène faisant ressortir la structure artistique du
message, libérant les automatismes de perception d'un objet soudain
rendu insolite.
Effet de réel : Effet qui intervient lorsque le spectateur a
le sentiment d'assister à l'événement représenté, d'être transporté
dans la réalité symbolisée et d'être confronté à un événement
aussi vrai que nature. En opposition à l'effet d'étrangeté.
Effet d'étrangeté : Effet qui survient quand l'objet montré
est critiqué, déconstruit, mis à distance. Cet effet, en opposition
à l'effet de réel, a pour conséquence de souligner la théâtralité.
Élocution : Choix et ordre des mots du discours, façon de
s'exprimer par figures. Un des six éléments de la tragédie, selon
Aristote, avec les caractères, le chant, la fable, la pensée et le
spectacle.
Embrayeur : Unité, voire personne linguistique ( je , il ),
dont la valeur référentielle dépend de l'environnement
spatio-temporel de son occurrence. Il permet d'opposer les énoncés par
rapport à la situation d'énonciation. Un auteur dramatique et un
metteur en scène, dans la mesure où ils contrôlent tous les
embrayeurs, peuvent être dits embrayeurs de voix plurielles.
Emploi : Classification des différents rôles en usage et qui
revenaient de droit à un acteur, par contrat ou promotion, et dont il
se faisait parfois un fief (jeune premier, jeune première, père noble,
duègne, soubrette, etc.). On doit aux théâtres d'art la suppression
de cette approche, remplacée par le casting.
Énonciation : Mise en fonctionnement de la langue dans un
acte individuel d'utilisation, dont le produit est l'énoncé. Ce n'est
pas le seul utilisateur, mais l'interaction qui est première (le
monologue apparaît ainsi comme une variété du dialogue).
Enthousiasme : Transport divin, délire sacré par lequel,
selon Platon, le poète est placé en état de démence pour faire place
à la pensée divine.
Épilogue. Discours récapitulatif à la fin d'une pièce.
Épique : Se dit d'une fable dont le topos, tiré de la vie
des hommes, est agrandi et traité de façon telle, notamment par des
ajustements idéologiques, qu'il soit presque impossible pour le
spectateur de s'identifier au héros ou à la situation. Opposé de
tranche de vie.
Épisode : Chez les Grecs, partie composée de tirades ou de
stichomythies et située - outre le prologue et l'exode - entre les
interventions chantées et dansées du chœur.
Espace dramatique : Construction imaginaire, par le lecteur et
même le spectateur, de la structure spatiale du drame.
Espace scénique : Espace proposé sur scène par le scénographe
et ses collaborateurs.
Esthétique : Philosophie du beau, distincte par son objet de
celles du bon (éthique, ou morale), et du vrai (épistémologie, ou
critique). Étude s'attachant à définir des critères de jugement en
matière de poésie et d'art. Il existe une esthétique normative
(jugement d'après des règles stylistiques particulières), et une esthétique
descriptive (description des formes théâtrales situées par rapport à
une sémiologie générale et à une théorie du discours.
Euphémisme : Expression atténuée d'une notion dont
l'expression directe, pour des raisons de bienséance, aurait quelque
chose de déplacé (ex. : feu , pour désir sexuel, vers 680 de Phèdre).
R
Exode : Chant choral de sortie.
Exposition : Informations fournies dès les premières
scènes pour permettre que la situation soit évaluée et l'action
comprise.
Fable : Suite de faits qui constituent l'élément narratif
d'une oeuvre, agencement en système des faits racontés, logique des
actions et syntaxe des personnages. Un des six éléments de la tragédie,
selon Aristote, avec les caractères, le chant, l'élocution, la pensée
et le spectacle.
Fait social : Se dit des actes relatifs à un groupe
d'hommes, conçu comme une réalité distincte, notamment les actes de
langage.
Farce : Comédie triviale souvent caractérisée par une
tromperie, et se terminant tout aussi souvent par une bastonnade.
Fatalité : Force surnaturelle par laquelle tout ce qui
arrive (surtout ce qui est désagréable), est perçu comme déterminé
d'avance d'une manière inévitable. La fatalité est un moteur de la
tragédie grecque.
Féerie : Spectacle où apparaissent des personnages
surnaturels (dieux et démons, fées et enchanteurs...), exigeant
d'ordinaire des effets scéniques considérables.
Feux de la rampe : Appareils (bougeoirs, lampes,
projecteurs...) éclairant la scène de bas en haut, à partir de la
rampe.
Fiction : Forme de discours qui fait référence à un univers
connu, mais à travers des personnes et à des événements imaginaires.
Figure de rhétorique : Modes d'expression linguistique et
stylistique de certaines structures de pensée dans le discours.
Figure : Représentation par le langage (vocabulaire ou
style).
Focalisation : Action de mettre au foyer, de faire converger
vers un point.
Fonction : Ensemble des actions d'un personnage - voire d'un
objet - considéré du point de vue de son rôle dans le déroulement de
l'intrigue.
Four : Mauvaise pièce.
Fresnelle : Projecteur dont le
pouvoir éclairant est augmenté par une lentille à échelons gradués.
Génétique : Étude des différents états d'un texte (plans,
brouillons, versions, notes, sources et journal de bord).
Gestuelle : Ensemble et mode des mouvements d'un acteur ou
d'un spectacle.
Gestus : Concept d'origine
brechtienne désignant, au-delà du simple geste, l'attitude des
personnages les uns envers les autres; se situe entre l'action et le
caractère.
Grotesque : Comique caricatural, de type bizarre, burlesque ou
fantastique, parfois absurde ou irréel. Terme ayant d'abord servi à
caractériser les décorations de caveaux - ou grottes - étrusques découverts
durant la Renaissance.
Happening : Spectacle qui exige la participation ou prévoit
une réaction du public, et qui cherche à provoquer une création
artistique spontanée, éventuellement collective.
Hémistiche : Moitié d'un vers, marquée par un repos ou césure.
Héros : Type de personnage doué de pouvoirs hors du commun
et pouvant se dresser pour ou contre la Cité. Personnage principal
d'une oeuvre;
Herse : Galerie lumineuse, généralement mobile, suspendue
au-dessus de la scène, et permettant d'éclairer de haut en bas.
Hors-scène : Espace où se déroulent ou sont censés se dérouler
des événements qui sont en dehors du champ de perception du public. Il
peut s'agir des coulisses d'où proviennent des effets spéciaux, d'une
autre aire de jeu d'où l'action est retransmise de façon médiatique,
ou d'un espace purement imaginaire.
Hors-texte : Terme pour désigner le contexte et l'intertexte.
Hypertexte : Texte numérisé, disponible sur disque compact
ou sur Internet, où des mots ont été programmés de façon à
renvoyer à d'autres mots et textes, ou à des annotations et des
illustrations.
Icône : Signe visuel qui renvoie à l'objet qu'il dénote
simplement en vertu des caractères qu'il possède.
Identification : Travail de l'acteur et du spectateur pour
adopter les attitudes et les sentiments d'un personnage dans un contexte
théâtral donné.
Idéologème : Maxime qui est sous-jacente à un énoncé et
dont le sujet circonscrit un champ de pertinence particulier.
Idiolecte : Utilisation personnelle d'une langue par une seule
personne.
Illusion :. Phénomène qui fait qu'on semble prendre pour réel
et vrai, selon la convention d'un spectacle, ce qui n'est que fiction.
Indication scénique : Instruction d'interprétation ou de
production fournie par une didascalie ou un indice.
Indice : Indication scénique implicite, dans le corps du
texte.
Inspiration : Théorie platonicienne selon laquelle, au moment
de la création, la pensée d'un poète, placé pour lors en état de démence
(de-mens), lui vient d'un dieu.
Interdisciplinaire : Interaction existant entre deux ou
plusieurs disciplines; cette interaction peut aller de la simple
communication des idées jusqu'à l'intégration mutuelle des concepts
directeurs, de l'épistémologie, de la terminologie, de la méthodologie,
des procédures, des données et de l'organisation de la recherche et de
l'enseignement s'y rapportant. Un groupe interdisciplinaire se compose
de personnes qui ont reçu une formation dans différents domaines des
connaissances (disciplines), ayant chacune des concepts, méthodes, données
et termes propres.
Intertexte : Ensemble des fragments cités dans un corpus donné;
relation d'ordre textuel résultant de la mise en présence de deux ou
plusieurs discours de l'art ou de l'écriture.
Intertextualité : Phénomène selon lequel un texte - voire même
une oeuvre d'art - semble se situer à la jonction de plusieurs discours
dont il serait la relecture ou la reprise.
Intransitivité : Statut par lequel le discours dramatique se
distingue de la parole commune en ce qu'il est une communication médiate
et non réductible à un échange d'information.
Intrigue : Ensemble des événements qui constituent le déroulement
de la pièce. Suite de rebondissements, entrelacement de conflits ou
d'obstacles, et moyens mis en oeuvre pour les surmonter.
Ironie : Énoncé ou situation qui, au-delà de son sens
manifeste, en cache un autre, différent et parfois opposé.
Isotopie : Ensemble redondant de catégories sémantiques qui
rend possible la lecture uniforme du récit. Fil directeur guidant le
lecteur ou le spectateur dans sa recherche du sens et l'aidant à
regrouper divers systèmes signifiants selon une perspective donnée.
Jardin : Côté gauche de la scène, vue prise de la salle.
Jeu : Action libre, sentie comme fictive, située hors de la
vie courante, accomplie selon des règles données, dans un temps et un
espace expressément circonscrits. Au théâtre, le terme désigne aussi
bien une forme médiévale de représentation et une démarche particulière
dans l'enseignement des arts de la scène (jeu dramatique), que les
modalités d'interprétation d'un acteur (jeu réaliste, jeu distancié,
etc.).
Kabuki : Forme traditionnelle du théâtre japonais,
exclusivement masculine, caractérisée par la violence des intrigues et
la somptuosité des costumes et des maquillages. La gestuelle, qui
exprime le plus souvent les sentiments humains par la danse, l'emporte généralement
sur le texte inaudible d'histoires déjà bien connues.
Kyôgen : Intermède comique entre
deux pièces de nô. Ë l'opposé de ce dernier, le kyôgen est centré
sur le dialogue et le geste du quotidien.
Lazzi : Élément mimique ou improvisé par l'acteur servant
à caractériser comiquement le personnage.
Lecture : Au théâtre : Déchiffrement et interprétation des
différents systèmes scéniques qui s'offrent à la perception du
lecteur (texte dramatique) et du spectateur (texte scénique). La
lecture peut être horizontale (syntagmatique) ou verticale
(paradigmatique). Lire un texte, c'est établir des liens entre les
variables productrices de sens et y importer des éléments interprétatifs
susceptibles de tisser un texte dans le texte.
Leitmotiv : Motif artistique ou littéraire récurrent,
servant à annoncer un thème ou à signaler une répétition formelle
(retour d'un mouvement, d'un énoncé, voire d'une assonance).
Littérarité : Caractère d'un texte considéré comme oeuvre
littéraire; ce en quoi un texte se définit comme configuration d'éléments
stylistiques et de valeurs différentielles (phonèmes, mots, rythmes,
personnages, objets, lieux, etc.), réglés, implicitement ou
explicitement, par les lois du système littéraire.
Lumière noire : Rayonnement ultraviolet invisible, employé
comme effet spécial pour provoquer dans l'obscurité la fluorescence de
certains corps, notamment les étoffes blanches.
Manteau d'Arlequin : Partie de la scène qui commence au
rideau et se termine au premier plan des coulisses; autrefois décorée
en forme de draperie de couleur rouge. Arlequin, à la Comédie-Italienne,
faisait son entrée par cette fausse coulisse, où se trouvaient les
loges de la direction et des acteurs. Drapé décorant le cadre de scène.
Marivaudage : Jeu galant avec les mots qui est à la fois le
symptôme du désir et de l'hésitation à se compromettre du personnage
marivaldien.
Mélodrame : Drame populaire, souvent accompagné d'une mélodie,
caractérisé par l'invraisemblance de l'intrigue et des situations, la
multiplicité des épisodes violents, l'outrance des caractères et du
ton.
Métalangage : Langage portant sur une langue ou un
langage.
Métaphore : Trope par lequel on utilise un mot pour un autre.
Procédé de langage qui consiste dans un transfert de sens par
substitution analogique.
Métathéâtre : Théâtre portant sur le théâtre.
Métonymie : Trope par lequel on désigne le tout pour la
partie ou la partie pour le tout. Procédé de langage par lequel on
exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui
lui est uni par une relation nécessaire.
Mime : Au sens premier, imitation directe d'une action,
racontant une histoire par gestes. Le mime d'aujourd'hui se distingue de
la pantomime en ce qu'il tend davantage, comme la danse, à se libérer
d'une trop grande figuration, d'une trop grande référentialité, pour
mettre l'accent sur la création de formes nouvelles, parfois
abstraites.
Mimésis : Imitation ou représentation d'une chose.
Mimodrame : Action dramatique représentée en pantomime ou
langage corporel.
Mise en abyme : (ou abîme). Insertion, au centre d'un blason,
d'un motif représentant souvent un autre blason. Par extension : autoréflexivité,
insertion d'une oeuvre dans une oeuvre (d'une pièce dans une pièce.
Mise en scène : Ensemble des moyens d'interprétation scénique
(scénographie, musique, jeu...); activité qui consiste à agencer ces
moyens. Articulation entre le travail d'un maître d'œuvre et celui de
chacun des artistes qui concourent à l'œuvre; transposition - et non
traduction - d'une écriture dramatique en écriture scénique.
Modalité : Marque de l'attitude du locuteur en face de ses énoncés
(ex. : adhésion, distance).
Mode ou style direct : Discours rapporté dans sa forme
originale, sans terme de liaison, après un verbe de parole.
Mode ou style indirect : Discours rapporté avec un terme de
liaison après un verbe de parole, et pouvant comporter des
transpositions de temps, de personne et de déictiques.
Modèle ou schéma actantiel : Tableau proposé par Greimas et
inspiré des structures traditionnelles de la phrase, répartissant les
actants (d'un texte ou d'une séquence) dans six cases : sujet et objet,
destinateur et destinataire, adjuvant et opposant.
Monodrame : Drame dont les personnages sont présentés du
point de vue d'un seul.
Monologue : Scène parlée, à un personnage; discours
apparemment adressé à soi-même, ou à un auditoire dont on n'attend
pas de réponse. Dans l'analyse du discours théâtral, il est considéré
comme une une variété du dialogue (ex. : monologues d'Yvon Deschamps
et de Sol.
Montage : Se dit d'un collage de textes et, parfois, de la
mise en scène.
Motif : Image visuelle ou sonore, modulée ou répétée,
faisant partie d'un thème. Unité indécomposable de l'intrigue, qui constitue
une unité autonome de l'action;
Multidisciplinaire : Juxtaposition de disciplines diverses,
parfois sans rapport apparent entre elles (ex. : musique + mathématiques
+ histoire).
Musique de scène. Contribution musicale à un texte scénique,
pour annoncer et souligner une émotion, ou pour accompagner, voire même
remplacer le texte dramatique.
Mystère : Action scénique d'ordre religieux - égyptienne,
grecque, médiévale - et principalement rattachée à la vie des dieux
sur terre.
Narration : Manière dont les faits sont relatés par un système,
linguistique ou théâtral (en ce cas par une succession de gestes ou
d'images scéniques).
Naturalisme :. Représentation réaliste de la nature et du
naturel.
Néologisme : Emploi d'un mot nouveau (ex. : song) ou dans un
sens nouveau (ex : partition).
Nô : Drame lyrique (mimé, chanté et dansé, avec choeurs et
insruments), exécuté au théâtre, avec costumes et masques, sans décor.
Comprend des sections de prose (kotoba) et de poésie (utai).
S'inspire généralement de légendes et contes anciens du Japon, où
ses acteurs sont le shité et le waki, le second étant une sorte de
double ou de faire-valoir du premier.
Nœud : Ensemble des motifs qui dérangent l'immobilité de la
situation initiale et qui entament l'action;
Non-dit : Ce qui est chargé de sens mais non formulé de façon
explicite. Robert 1991.
Objet : Accessoire pouvant tenir lieu de tout décor ou même
remplir une fonction actantielle.
Objectif et superobjectif : Motivations qui, selon
Stranislavski, structurent la stratégie globale d'un personnage.
Occurrence : Apparition d'une unité linguistique dans le
discours.
Opéra : Drame lyrique, entièrement chanté, exécuté au théâtre
avec décors et costumes.
Opérette : Comédie lyrique, formée de chants et de
dialogues ou pantomimes alternés, exécutée au théâtre avec décors
et costumes.
Oratorio : Drame lyrique exécuté en concert sans décors ni
costumes.
Pantalonnade : Farce burlesque centrée sur le personnage de
Pantalon, vieillard jaloux et dupé. On a présenté la pantalonnade Le
Vieillard dupé
en Nouvelle-France (Fort Niagara) en 1757.
Pantomime : Spectacle composé des seuls gestes du comédien.
Se distingue du mime en ce qu'elle vise plus souvent à amuser et
qu'elle tient lieu de récit, avec force gestes, figuratifs et même réalistes,
remplaçant une série de phrases.
Parabase : Désigne, dans le théâtre grec, une avancée du chœur
vers le public en vue de permettre au coryphée de lui transmette les
opinions et les recommandations de l'auteur.
Parade : Forme d'intervention théâtrale qui se fait à la
porte des salles de spectacle ou en se dirigeant vers elles, pour
attirer le public
Paradigme : Axe des substitutions. Ensemble des termes qui
peuvent figurer en un point de la chaîne parlée.
Paraphrase : Développement explicatif d'un texte, qui n'en
est parfois rien de plus que le déplacement ou le dédoublement
synonymique des composantes.
Parataxe : Juxtaposition de phrases sans mot de liaison pour
expliquer le rapport qu'elles ont entre elles. Larousse 1995.
Paratexte : Ensemble des énoncés
qui entourent un texte.
Parathéâtre : Se dit de formes parallèles du théâtre,
comme les pageants.
Parodie : Pièce ou fragment de pièce du genre burlesque où
l'on travestit une ou des pièces nobles.
Partition : Relevé synchronique de tous les arts scéniques,
de tous les codes ou tous les systèmes signifiants.
Pathétique : Mode de réception du spectacle provoquant la
compassion.
Pathos : Émotion ou passion, amplifiée ou simulée,
susceptible, par des techniques propres au théâtre, de susciter ou
manipuler dans le public des sentiments naturels de pitié ou de
terreur, en vue de provoquer la catharsis.
Pensée : Ce qui dans le discours théâtral, selon Aristote,
doit être produit par le langage et relève de la rhétorique, comme démontrer,
réfuter, produire des émotions (telles que la pitié, la crainte, la
colère, etc.). La pensée constituerait, avec les caractères, le
chant, l'élocution, la fable et le spectacle, un des six éléments de
la tragédie. Ce concept aristotélicien renverse une des théories
platoniciennes de l'art.
Performance : Expression artistique consistant à produire des
gestes, des actes, un événement dont le déroulement temporel
constitue l'œuvre.
Péripéties : Changement subit de situation dans une action
dramatique ou scénique. Il y a des péripéties de nouement et de dénouement.
Philologie : Étude d'une langue par l'analyse des textes. Études
des textes à travers les différentes versions existantes.
Pièce-bien-faite : Pièce brillante par la virtuosité de
l'intrigue et l'agencement parfaitement logique de l'action.
Pluridisciplinaire : Juxtaposition de disciplines plus ou
moins voisines dans des domaines de la connaissance (ex. : français +
latin + grec).
Polyphonie : Combinaison de plusieurs voix, de plusieurs éléments
signifiants dans une action dramatique ou scénique.
Poursuite : Phare mobile destiné à projeter la lumière sur
un personnage ou sur un objet en mouvement.
Pragmatique : Étude de la parole en ce qu'elle vise à agir
sur les intervenants.
Praticable : Plate-forme généralement amovible, utilisée
sur scène pour former des tréteaux, ou dans un espace vide pour monter
une scène ou un estrade.
Pratique discursive : Expression employée pour souligner que
le discours est une action sociale.
Praxis : Action des personnages, action qui se manifeste dans
la chaîne des événements ou fable.
Présupposé : Implications qui dépassent les simples énoncés
explicites et se déduisent, par convention ou par association, de ce
qui est visible ou énoncé.
Projecteur : Phare dont les rayons sont réfléchis et projetés
en faisceaux parallèles.
Prologue : Partie de la pièce qui, chez les Grecs, précède
l'entrée du chœur.
Proxémique : Discipline étudiant le mode de structuration de
l'espace humain : type d'espaces, distances observées entre les
personnages, organisation de l'habitat.
Psychodrame : Technique d'investigation psychologique qui
cherche à analyser les conflits intérieurs en faisant jouer un scénario
improvisé à partir de quelques consignes.
Psychophysique : Qualifie l'étude des rapports entre les
faits physiques et les sensations et sentiments qui en résultent; désigne
notamment, chez Stanislavski, l'étude des motivations, intentions ou
objectifs à exprimer à travers le corps entier.
Public : Terme désignant tantôt la clientèle d'un théâtre,
voire d'un acteur, tantôt les occupants d'une salle. Le public peut
faire l'objet d'une opération de marketing ou d'une étude de réception
et de consommation de ce bien culturel qu'est le spectacle.
Quatrième mur : Dans le théâtre naturaliste : mur
imaginaire séparant la scène de la salle.
Quiproquo : Situation de méprise qui fait prendre un
personnage - ou une chose - pour un autre.
Rampe : Galerie lumineuse qui borde la scène ou, le cas échéant,
l'avant-scène, du côté de la salle.
Réalisme : Conception de l'art et de la littérature, selon
laquelle on ne doit pas chercher à idéaliser le réel ou à en donner
une image épurée.
Réception : Attitude et activité du spectateur confronté au
spectacle. Se dit également d'une séance d'accueil, faite de discours
et de pièces de circonstance.
Récit : Fable (voir ce mot). Discours d'un personnage narrant
un événement qui s'est produit hors scène.
Récitatif. Dans l'opéra ou la cantate, partie déclamée -
et non chantée - dont le rythme et la métrique diffère du chant ou de
la musique qui le précède ou le suit.
Reconnaissance. Identification soudaine d'un personnage, grâce
à un témoin ou à un souvenir; elle peut-être tragique aussi bien que
dramatique.
Redondance : Propriété des signes de réitérer
l'information, en l'inscrivant notamment dans des systèmes signifiants
différents.
Réflecteur : Élément d'un projecteur; dispositif destiné
à réfléchir la lumière au moyen de miroirs, de surfaces luisantes ou
prismatiques. Se dit, par extension, du projecteur lui-même.
Régie : Organisation matérielle du spectacle selon un cahier
de charge, ce à quoi on réduisait autrefois la mise en scène (mise en
place). Emplacement où se trouvent les consoles d'éclairage et de son.
Répertoire : Ensemble des pièces jouées par un même théâtre
; ensemble des pièces d'un même style ou d'une même époque; ensemble
des rôles qu'un acteur a interprétés ou qui sont dans son registre
Réplique : Réponse à un discours; riposte; texte dit par un
personnage au cours d'un dialogue.
Rhétorique : Terme alternativement employé pour désigner
l'art de persuader, le catalogue des figures de style et les jugements
d'école sur le discours artistique et littéraire.
Rime : Disposition identique, à la finale, de mots placés à
la fin de deux unités rythmiques. Les rimes sont dites féminines ou
masculines, selon qu'elles sont terminées par e
muet ou ne le sont pas. Elles peuvent être plates, croisées ou embrassées;
pauvres si elles sont réduites à une sonorité vocalique finale (ex. :
ami - pari), ou riches si elles comprennent au moins une voyelle et sa
consonne d'appui (ex. : image - hommage). Elles sont intérieures si
elles sont placées à l'hémistiche.
Rituel : Séquence cérémonielle d'actions codifiées par des
rubriques, se considérant elle-même dans l'ordre du vrai plutôt que
du vraisemblable.
Rôle : Parchemin enroulé. Ensemble des répliques d'un
personnage.
Satire : Écrit, discours qui s'attaque à quelque chose, à
quelqu'un, en s'en moquant.
Saynète : Petite comédie bouffonne, à mi-chemin entre l'opérette
et la chanson comique; genre tiré du théâtre espagnol.
Scène : Terme désignant l'espace de jeu et ses dégagements,
par rapport à la salle où se tient le public. Partie, division d'un
acte où il n'est prévu aucun changement de personnages.
Scénographie : Art de l'organisation de l'espace théâtral.
Ensemble des éléments (toiles peintes, praticables, mobilier...) qui déterminent
cet espace. Larousse 1995, à décor et scénographie.
Sémiosis : Opération qui, en
instaurant une relation de présupposition réciproque entre un
signifiant et un signifié, consiste à produire des signes.
Sémiotique : Science des signes qui étudie les éléments
différenciateurs (ou paradigmes, contribuant au sens par la différence)
et les combinaisons avérées de tels éléments sur le plan syntaxique.
Tout ensemble signifiant, comme un texte dramatique ou un texte scénique,
est dès lors analysable.
Séquence : Terme de narratologie : suite orientée de
fonctions; un segment formé de plusieurs propositions qui donne au
lecteur l'impression d'un tout achevé, d'une histoire, d'une anecdote.
Correspond à la division en scènes dans la dramaturgie classique,
alors que la macroséquence correspond à la division en actes. Les
microséquences sont des fractions du temps théâtral (textuel ou représenté)
au cours de laquelle se passe quelque chose qui peut être isolé.
Signe : La plus petite unité de sens, provenant de la
combinaison d'un signifiant et d'un signifié. En sémiotique théâtrale,
le plan du signifiant est constitué de matériaux scéniques, y compris
le grain de la voix, alors que le plan du signifié est le concept, la
représentation ou la signification qu'on attache au signifiant.
Situation d'énonciation : Lieu et circonstances de production
d'un acte d'énonciation, tant dans la lecture du texte dramatique que
dans la mise en scène.
Situation dramatique : Ensemble des données textuelles et scéniques
dont la connaissance est indispensable à la compréhension du texte et
de l'action.
Sociocritique : Méthode d'analyse des textes qui se propose
d'examiner le rapport du texte au social.
Sociodrame : Technique inspirée de la création collective théâtrale
et employée en thérapie de groupe.
Sociolecte : Langue propre à un groupe donné.
Soliloque : Discours d'une personne qui se parle à elle-même;
monologue intérieur. Discours d'une personne qui, en compagnie, est
seule à parler ou semble ne parler que pour elle.
Sous-littérature : Écrits qui sont signes (c'est-à-dire
transitifs) plus que textes, et situés à l'intérieur de l'idéologie
plutôt que contre.
Sous-texte : Ce qui n'est pas dit explicitement dans le texte
dramatique, mais ressort de la façon dont le texte est interprété par
le comédien.
Spectacle : Ce qui s'offre au regard (performance aussi bien
que représentation). Un des six éléments de la tragédie, selon
Aristote, avec les caractères, le chant, l'élocution, la fable et la
pensée.
Spot : Petit projecteur, à faisceau lumineux étroit, destiné
à éclairer un acteur ou une partie du décor.
Stichomythie : Dialogue de tragédie où les interlocuteurs se
répondent vers pour vers.
Stylistique : Étude des effets de style qui marquent une pièce
dans sa réalité théâtrale, effets qui relèvent d'une poétique de
l'écriture scénique et dramatique.
Sublime : Catégorie esthétique qui désigne un sentiment
faisant sortir celui qui l'éprouve des limites habituelles de sa
perception du beau, pour le conduire vers la grandeur ou l'horreur.
Suspense : Moment ou passage de nature à faire naître un
sentiment d'attente angoissée; caractère de ce qui est susceptible de
provoquer ce sentiment.
Symbolisme : Mouvement artistique et littéraire qui, en réaction
contre le naturalisme, s'efforça de fonder l'art sur une vision
spirituelle du monde, traduite par des moyens d'expression métaphoriques.
Synchronie : Ensemble des faits linguistiques considérés
comme formant un système à un moment déterminé de l'évolution d'une
langue.
Syntagme : Axe des combinaisons. Ensemble de termes formant
une unité dans une organisation hiérarchisée de la phrase.
Tableau : Division d'un texte dramatique ou scénique, fondée
sur un changement d'espace ou d'espace-temps. Constitue une alternative
à l'acte ou à la scène (voir ces mots).
Tableau vivant : Technique de production où les acteurs,
immobilisés dans une pose expressive, ont des attitudes de personnages
de peinture ou de photo. En vogue dans le drame et le mélodrame, pour
les épisodes qu'on ne pouvait jouer (scènes de champ de bataille),
pour fixer des images saisissantes (reconnaissances, surprises de
coupables), ou pour contourner l'interdiction de jouer certaines scènes
sacrées (dernière Cène, mort du Christ). Diderot a favorisé des
tableaux animés et muets.
Temporalité : Caractère de ce qui existe dans le temps.
Texte-à-dire : Texte dramatique, sans les indications scéniques.
Texte dramatique : Écrit où la théâtralité est
explicitement inscrite.
Texte dramatisable. Écrit dont la théâtralité involontaire
provient d'une analogie de structure avec le texte dramatique, comme le
dialogisme d'un roman, la relation scène-salle d'une cour de justice,
voire le rituel litanique du bottin téléphonique.
Texte scénique : Produit de la mise en scène, qu'elle ait été
produite ou non à partir d'un texte dramatique.
Théâtralité : Caractère de ce qui est théâtral;
ce en quoi une écriture, un espace ou un événement se définissent
comme configuration d'éléments stylistiques et de valeurs différentielles
(costumes, personnages, objets, etc.), réglés, implicitement ou
explicitement, par les lois du système théâtral. On peut parler de la
théâtralité d'un costume judiciaire, d'un lieu sacré, d'un masque
primitif...
Théâtre total : . Action scénique ouverte à tous les arts
Théâtrologie : Étude du théâtre dans toutes ses
manifestations et sans exclusive méthodologique.
Thème : Sujet, idée, proposition qu'on développe dans une
oeuvre. Le thème se détaille en motifs.
Thèse : Pièce qui illustre une proposition ou théorie
particulière que l'auteur propose au public (ex. : existentialisme).
Tirade : Longue suite de phrases récitées sans interruption
par un personnage.
Topos : Proposition générale ayant statut de lieu commun.
Tragédie : Action scénique dont les péripéties sont mues
par la fatalité et dont le dénouement est généralement funeste.
Tragi-comédie : . Tragédie dont l'action est romanesque et
le dénouement heureux.
Trame dramatique : Intrigue, entrelacement des péripéties
dont le système peut être mis à jour par l'élaboration d'un modèle
actantiel.
Tranche de vie : Objectif du théâtre réaliste, selon lequel
une pièce doit être jouée comme un événement quotidien, sans
distanciation, sans stylisation.
Transdisciplinaire : Mise en oeuvre d'une axiomatique commune
à un ensemble de disciplines (ex. : l'anthropologie considérée comme
la science de l'homme et de ses oeuvres.
Trope : Figure, dans un segment de discours - artistique ou
littéraire - , par laquelle on renvoie à un sens qui n'est pas
habituel, qu'il soit indiqué ailleurs ou pas dans le discours en
question.
Unité d'action : Caractère d'une pièce dont la matière
narrative s'organise autour d'une fable principale à laquelle les
intrigues annexes sont logiquement rattachées. Les romantiques ont
maintenu la nécessité classique de l'unité d'action.
Unité de lieu : Caractère d'une pièce qui, suite à une
mise en question des mansions présentées en parallèle sur les
praticables médiévaux, se déroule dans un seul espace scénique. Les
romantiques ont mis en question cette règle de la Renaissance, mais
elle est quand même souvent respectée.
Unité de temps : Caractère d'une pièce dont l'action
dramatique se déroule sur une durée ne dépassant pas celle de la représentation,
ou celle d'une révolution du soleil. Les romantiques ont également mis
en question la nécessité classique de l'unité de temps, mais elle
est, elle aussi, souvent respectée.
Variétés : Spectacle présentant diverses attractions
(chansons, danses, etc).
Vaudeville : Comédie de chansons, acrobaties, danses et
monologues, dont on fait remonter l'histoire à un recueil de chants
populaires, les Vaux-de-Vire de Jean Le Houx (1576). Souvent chargé
d'incidents burlesques, de quiproquos, de reconnaissances, etc.
Virtuel : Se dit d'une image dont les points se trouvent sur
le prolongement des rayons lumineux (1858), de la simulation d'un espace
réel par des images de synthèse, d'une création qui n'a d'autre réalité
que sur écran cathodique.
Vraisemblance : Caractère par lequel les actions, les
personnages et les lieux représentés sont perçus par le public comme
une imitation de la réalité et non comme une réalité vraie ou
surnaturelle. Degré d'atteinte de cette imitation.
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