Même si votre enfant vient de faire une bêtise plus grosse que lui, ce n’est jamais facile de le sanctionner… Vous avez peur d’être trop sévère ou au contraire trop laxiste. Faut-il punir ? Jusqu’à quel point ? Notre dossier.
Punir son enfant est un véritable casse-tête. Quelle punition pour quelle bêtise ? Quelle bêtise mérite une punition ? Comment fixer les limites ? Comment savoir si la punition est utile ou s’il y a violence psychologique sur l’enfant?
Il est très difficile de faire la part des choses, car la sanction idéale n’existe pas : les enfants ne réagissent pas tous de la même manière, et les parents non plus.
La sanction est elle pédagogique ?
La punition d’un enfant ne sert pas qu’à l’empêcher de recommencer une bêtise, loin de là. La sanction véhicule un message : « dans la vie, on n’a pas toujours ce qu’on veut ». Imaginez un enfant qui n’aurait connu aucune frustration, son raisonnement resterait celui d’un bambin : « Je fais ce que je veux, je peux tout avoir, et je veux l’avoir tout de suite ». Le rôle de l’autorité parentale est donc avant tout pédagogique : l’enfant qui n’aura jamais connu la frustration serait incapable de s’intégrer et de comprendre le schéma social.
La sanction a donc bien une dimension pédagogique et possède un impact fort sur la psychologie de l'enfant… Le tout est de savoir comment s’en servir !
Une punition positive et bénéfique
Lorsque votre petit loup vous pousse à bout, il est tentant de l’envoyer se calmer dans sa chambre sans préambule. Mais la punition ne sert pas seulement à vous permettre de souffler un peu et les psychanalystes sont formels : le dialogue ou la punition seuls ne suffisent pas. Il est important que l’enfant tire une leçon et surtout qu’il comprenne pourquoi ses privilèges lui sont ôtés.
Une punition proportionnée à la faute
La sanction ne doit pas être extrême ni trop laxiste par rapport à la gravité de la faute commise par l’enfant. Si ce dernier ne comprend pas sa punition et la trouve réellement injuste, l’effet obtenu sera très différent de celui escompté : votre loulou pourrait tourner votre autorité en dérision et finir par se cacher de vous pour éviter la punition à tout prix. Or il est important qu’une relation de confiance s’établisse entre parents et enfants et pour cela, le respect et la communication sont indispensables.
La fessée : bonne ou mauvaise idée ?
La fessée est prohibée dans de nombreux pays européens : cette punition corporelle à l’ancienne mode divise l’opinion. Conséquence sur le psychisme de l’enfant, sentiment d’humiliation… Si certains parents y ont encore recours, d’autres s’y refusent formellement. Grâce à des conseils de psy pour aider les parents ou à des alternatives à considérer, magicmaman fait le point sur cette sanction qui fait beaucoup parler d’elle.
Nouvelles technologie : nouvelles punitions !
« File dans ta chambre, privé de dessert », mettre au coin… Certaines sanctions sont indémodables ! Mais la grande augmentation de la fréquentation des réseaux sociaux chez les ados a donné une nouvelle idée à certains parents : la punition « 2.0 ». Cette nouvelle forme de sanction obligeant l’enfant à annoncer publiquement (sur son profil Facebook par exemple) qu’il est en disgrâce est considérée par certains comme le nouveau bonnet d’âne. Bons points et mauvais points, les psychanalystes vous aident à faire le point sur la question.