Le silence est l'absence de son. Le contraire du silence est le bruit ou du son. En solfège, les silences indiquent un arrêt de la production de sons musicaux pendant un temps spécifié.
Le silence étant l'absence de perception de son, il convient de définir ce phénomène. Le son est la vibration des molécules d'un milieu élastique. Un silence parfait, non relié à une perception humaine, supposerait que le matériau considéré ne connaît aucune agitation moléculaire. Cette condition est équivalente à la température zéro absolu (-273,15 °C). En physique, on n'emploie que cette notion.
Le décibel se définit comme le logarithme d'un rapport entre deux puissances. Lorsqu'on mesure la pression acoustique pour déterminer le niveau sonore, on exprime le plus souvent le résultat en décibels par rapport à une pression de référence de 20 µPa (vingt micropascals), qui correspond au plus faibles sons audibles par les humains dans la plage de fréquences à laquelle ils sont les plus sensibles, de 1 à 4 kHz1. Tous les sons audibles sont donc plus forts, et le niveau sonore en décibels est toujours un nombre positif. Ainsi, une ambiance très calme se trouve à un niveau de 40 dB SPL (quarante décibels Sound Pressure Level, c'est-à-dire Niveau de Pression Sonore) ; une conversation correspond, pour les participants, à un niveau de 60 à 80 dB SPL.
L'audition humaine est limitée aux fréquences d'environ 20 Hz à 20 000 Hz. Les vibrations acoustiques que leur niveau ou leur fréquence rend inaudible aux humains (notamment ultrasons et infrasons) ne rompent pas le silence, mais relèvent de la physique des vibrations, un domaine d'étude qui fournit ses bases à l'acoustique.