Ubiquitéambiguë…
Ce matin comme d’habitude
Je me suis levé, comme dans la chanson.
Puis avant de partir travailler, encore mal réveillé
Je me suis miré une dernière fois dans la glace du salon.
Et là, horreur !
Je ne me suis pas vu.
Je n’ai vu personne. Si ce n’est les meubles du salon derrière moi.
Alors complètement perdu, j’ai décidé de rester enfermé chez moi toute lajournée afin de me retrouver.
Attendant désespérément au fil des heures que mon reflet réintègre le miroir.Puis le soir, épuisé de fatigue, de faim et de soif, j’ai fini par m’endormirface au psyché rigide ;
Le lendemain, ô divine surprise et exquis soulagement
J’étais bien là, à me regarder réciproquement dans la glace.
Je ne m’en lassais pas mais cette fois, il fallait partir travailler afin dem’excuser de mon absence de la veille.
Or, après mes collègues et mon patron
Je n’avais jamais été aussi présent dans boulot que ce jour là.
Sauf que…
Je faisais tout à l’envers.
***